Les locomotives Be 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, construites de 1919 à 1923 (premières locomotives électriques en compagnie des célèbres Ce 6/8 II dites “Crocodiles”), prirent leur service au début de l'été 1920 (courses d'essai et formation des mécaniciens de conduite, ainsi que du personnel de dépôt dévolu aux tâches d'entretien), puis régulièrement dès la mi-septembre entre Erstfeld et Airolo. A ce sujet, une emblématique photographie de l'époque m'a particulièrement séduit et m'a incité à reproduire l'ambiance de cet événement sur mon réseau au moyen de ma locomotive “RS 65/13050” à deux essieux, qui fut le seul modèle Tin-Plate 0 de MAERKLIN reproduisant parmi les principales caractéristiques de la Be 4/6, à savoir la présence d'une paire de bielles droites reliant les deux essieux et celle de la reproduction des coffrets de résistances placés sur la toiture, sans omettre la couleur brune correspondant à l'époque de mise en service de ce type de locomotive; à ce sujet, la partie supérieure du toit, qui comprend les pantographes et la reproduction de ces coffrets de résistances, était amovible et pouvait recevoir soit un pantographe central et un coffret de résistances à chacune des deux extrémités du toit (disposition correspondant aux Be 4/6 12302 - prototype - et 12303 à 12328) ou, au contraire, un coffret de résistances au centre du toit (tel que figurant sur mon modèle) et un pantographe à chacune des deux extrémités du toit (disposition d'origine correspondant aux Be 4/6 12329 à 12342). Au cas où je retrouverais une toiture munie d'un pantographe central et d'une paire de coffrets d'extrémité, j'effectuerai l'échange sur mon modèle, bien évidemment en conservant la toiture actuelle (voir également le chapitre figurant à la page 50 et intitulé "Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 - première partie -, sous-chapitre "Locomotive MAERKLIN RS 65/13050") .
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Ci-après, quelques photographies relatives à cet événement.
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Vue de la Be 4/6 12302 prototype; la principale différence visible par rapport aux locomotives de série s'avérait être le diamètre plus faible des roues motrices, qui s'élevait à 1350 mm. au lieu de 1530 mm.
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Ci-dessus, photographie d'usine de la Be 4/6 12303 (série 12303 à 12328), avec pantographes alignés sur le centre des faux-essieux et résistances aux extrémités de la toiture et, ci-dessous, voici la Be 4/6 12341, faisant partie de la série 12329 à 12342, dont la disposition de la toiture est inversée; cette disposition fut supprimée à partir des années 1930 en reprenant celle des premières machines, ceci en raison du fait que, dans les voies de débord et de dépôt, dont les rayons de courbure sont souvent nettement plus faibles qu'en pleine voie, les pantographes quittaient la caténaire et l'endommageaient en conséquence
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Ce train, stationné en gare d'Airolo, était formé de la Be 4/6 12303, d'une voiture B2 ex Gotthardbahn à plateformes extérieures (semblable au modèle BUCO No 8683) et de deux wagons plats à deux essieux, avec ranchers et passerelle munie de sa paire d'escaliers d'accès et de sa vis de frein visible, wagons également semblables aux modèles BUCO No 8665.
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Ci-dessus et ci-dessous en pleine voie, voici le train reconstitué en style Tin-Plate 0, par contre tracté par le modèle MAERKLIN sensé reproduire les locomotives CFF Be 4/6 de la série 12329 à 12342 dans leur aspect original. La peinture brune correspond parfaitement à l'époque de la mise en service de ce type de locomotive
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Ci-dessus, le modèle MAERKLIN de la RS 65/13050, sensé reproduire la locomotive CFF Be 4/6 prototype 12302, ainsi que les machines de la série 12303 à 12328 et ci-dessous, le modèle sensé reproduire la série suivante 12329 à 12342
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