Me référant à mon chapitre des ambiances crépusculaires, figurant à la page 27 du présent blog, je tiens à réitérer ces instants particuliers, qui ne peuvent exister que sur des chemins de fer modèles bénéficiant, au moins partiellement, de la lumière naturelle.
De surcroît, c'est avec du matériel roulant ancien que l'on peut vraiment mettre en valeur ces ultimes rayons du soleil couchant, voire le début du crépuscule, lorsque la clarté le permet encore. Le matériel roulant du temps jadis, de par ses aspérités et son expression générale, est apte à plonger tout ferrovipathe, sensible à l'harmonie et à la beauté des éléments, dans une émotion digne de ce nom. A mon avis strictement personnel, le matériel roulant contemporain, caractérisé par son côté lisse, souvent fort aseptisé, voire lassant par sa monotonie, ne peut convenir à la création de telles ambiances hautement européo-humanistes et profondément nostalgiques. Ce qui m'émeut le plus, c'est lorsque la face frontale d'une locomotive vénérée est irradiée de soleil, alors que la paroi latérale se trouve plongée dans l'ombre; cette vision me tétanise au plus haut point; à ce sujet, les deux dernières prises de vues de ce chapitre concrétisent à la perfection mon ressenti cité ci-dessus.
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En contemplant ces quelques images, je prends conscience, qu'actuellement et mis à part les "sorties historiques" ou autres "Fitnessfahrten", il n'est tout simplement plus possible de vivre cela dans la réalité ferroviaire quotidienne, le monde ayant tellement changé, voire devenu, mon Dieu, mon Dieu, hélas méconnaissable à bien des égards !
Ci-après, voici encore quelques prises de vues emblématiques de mon "Chemin de Fer Modèle-Musée du Cabanon"
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