Introduction :
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André, mon ami ferrovipathe fribourgeois, m'a à nouveau confié la remise en état de deux locomotives BUCO, soit une locomotive à mouvement d'horlogerie (No 212) en excellent état à un âge fort respectable de septante ans en chiffres ronds et une locomotive électrique (No 301) à entièrement reconstituer.
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Locomotive 212 :
André, mon ami ferrovipathe fribourgeois, m'a à nouveau confié la remise en état de deux locomotives BUCO, soit une locomotive à mouvement d'horlogerie (No 212) en excellent état à un âge fort respectable de septante ans en chiffres ronds et une locomotive électrique (No 301) à entièrement reconstituer.
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Locomotive 212 :
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En ce qui concerne cette machine, il suffisait simplement de remettre en place la caisse de la locomotive sur son châssis, monter les crochets d'attelage, fixer le toit avec ses pantographes non fonctionnels, puis finalement procéder aux essais en ligne ; le fonctionnement est parfait, alors que la vitesse maximale de marche est tout simplement impressionnante. Trois wagons de marchandises lui furent accouplés. Cependant, pour que cette machine puisse tracter un convoi plus important sans risque de perte d'adhérence, il serait nécessaire de lui adjoindre le lestage adéquat. Ce qui m'a par contre interpellé, c'est la couleur de la caisse (vert tilleul), teinte identique à celle appliquée durant les années 1950 sur les locomotives électriques CFF des types Ae 8/14 Nos 11801, 11851 et 11852, ainsi qu'à titre d'essai sur la Re 4/4 I No 416 ; les 212 BUCO sous cette teinte sont par contre plus rares que celles munies du vert traditionnel de la marque.
En ce qui concerne cette machine, il suffisait simplement de remettre en place la caisse de la locomotive sur son châssis, monter les crochets d'attelage, fixer le toit avec ses pantographes non fonctionnels, puis finalement procéder aux essais en ligne ; le fonctionnement est parfait, alors que la vitesse maximale de marche est tout simplement impressionnante. Trois wagons de marchandises lui furent accouplés. Cependant, pour que cette machine puisse tracter un convoi plus important sans risque de perte d'adhérence, il serait nécessaire de lui adjoindre le lestage adéquat. Ce qui m'a par contre interpellé, c'est la couleur de la caisse (vert tilleul), teinte identique à celle appliquée durant les années 1950 sur les locomotives électriques CFF des types Ae 8/14 Nos 11801, 11851 et 11852, ainsi qu'à titre d'essai sur la Re 4/4 I No 416 ; les 212 BUCO sous cette teinte sont par contre plus rares que celles munies du vert traditionnel de la marque.
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Non, je ne suis retombé en enfance avec cette locomotive à mouvement d'horlogerie ("à remonter", comme on le disait jadis) ! Ci-dessus et ci-dessous, voici donc la 212 BUCO parfaitement conservée dans toute son élégance toute de vert-tilleul habillée. La deuxième photographie met en exergue la légendaire et gigantesque clef de remontage du ressort
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La 212 en pleine marche
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