Lors de l'acquisition et de l'importante amélioration de l'aspect de cette machine qui a suivi (voir chapitre y relatif à la page 48 du présent Blog), ce modèle ne comportait pas d'imitation de vitres sur les quatre grandes fenêtres latérales de la salle des machines (disparues avec le temps ou peut-être non montées à la construction), ainsi que sur celles très étroites des portes d'accès aux cabines de conduite. Suite à une intense consultation des divers sites Internet relatifs à ce modèle HAG, j'ai constaté que ces modèles étaient, pour la plupart, bel et bien munis des imitations de vitres sur les quatre fenêtres décrites ci-dessus, mais par contre plus rarement au niveau des portes de cabine. Dès lors, au moyen d'une feuille plastifiée transparente A4 de 2/10èmes de millimètres, après avoir séparé la caisse de la partie électromécanique, j'ai procédé à la confection, ainsi qu'à la pose de ces quatre fenêtres et au remontage final de la locomotive; par cette opération, cette machine est désormais magnifique... et absolument unique dans son authentique aspect de locomotive électrique suisse des années 1940-1950 (notamment au niveau des chasse-corps CFF absolument réalistes et des assiettes des tampons, le tout repeint en gris-clair); à ce sujet, à part mon modèle, ceux que j'ai visionnés sur les divers sites Internet comportent tous les chasse-corps d'origine HAG, qui ne correspondent hélas à aucun type appliqué sur les locomotives électriques suisses à voie normale, seuls ceux équipant d'origine les locomotives BUCO 304 et 314 étant parfaitement exacts au niveau CFF !
Lors du démontage de cette locomotive, j'en ai profité pour examiner le système de câblage, dont le schéma correspond à celui des 314 BUCO, avec bobine statorique à un seul enroulement; cela signifie donc que l'inversion du sens de marche à surtension télécommandée (deux impulsions), ainsi qu'au moyen d'une commande manuelle auxiliaire (deux manipulations), s'opère au niveau de l'induit par la permutation dans l'alimentation de la paire des balais du collecteur du moteur de traction; par contre, l'impulsion ou la manipulation intermédiaire permet de maintenir à l'arrêt un convoi éclairé, comme c'est le cas en ce qui concerne les locomotives BUCO 301 et 304 (dommage que BUCO n'ait pas prévu une commande manuelle auxiliaire sur ses modèles 314). Dans le cas de l'exploitation de mon modeste réseau, seule la commande manuelle est donc utilisée sur mon modèle 1101 HAG, ceci en raison de la puissance moyenne du transformateur BUCO 5611 (25 Watts); cela ne me crée pas de problèmes, vu que ces changements de sens de marche ne s'opèrent sur place qu'en gare lors des mouvements de manoeuvre.

