Toute entreprise, productrice d'articles destinés à la vente, se doit, sous peine d'insuccès, de développer sa publicité de la manière la plus efficace possible, de façon à ce que la clientèle soit à ce point impressionnée et qu'elle soit obligée de se poser la question incontournable : « Comment ai-je pu vivre jusqu'à ce jour, sans être en possession de cet objet ou sans jamais avoir bénéficié d'une telle prestation ? »
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En matière de modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”, entre 1928 et 1954, soit durant près de trois décennies pour MAERKLIN, puis entre 1945 et 1949 pour ERNO, 1944 et 1957 pour BUCO et enfin entre 1946 et 1957 pour HAG, ces quatre marques ont réalisé des trésors en matière de propagande dans ce domaine. Bien évidemment, les nombreux fabricants européens de modèles réduits ferroviaires de l'époque rivalisaient tous d'adresse dans la présentation publicitaire de leurs produits ; cependant, en ce qui concerne certaines conceptions graphiques très particulières et exceptionnellement lourdes de sens, voire imposant à son lecteur des émotions impossibles à résorber, les publications de ces quatre fabricants de modèles réduits de chemin de fer se sont hissées au sommet de la mise en scène ferroviaire. La raison en est fort simple. La mise en valeur de la production de ces constructeurs en “Tin-Plate 0”, au moyen des catalogues annuels, ainsi que des divers fascicules destinés à la conception, à la réalisation, à l'exploitation et à l'entretien d'un réseau, contenant de nombreuses photographies fort élégamment retouchées, ainsi que des dessins en noir-blanc ou coloriés (représentant tantôt la réalité, tantôt le modélisme), le tout artistiquement réalisé d'une manière splendide, ceci grâce à l'habileté à nulle autre pareille d'artisans maquettistes (tout particulièrement le grand maître graphiste Josef Danilowatz * pour la firme MAERKLIN) et d'imprimeurs de jadis, avait atteint un tel niveau suggestif, que le ferrovipathe avait vraiment l'impression d'être le témoin privilégié d'une scène ferroviaire réelle des plus authentiques qui soient, car il se trouvait complètement bouleversé face à un réalisme d'une dimension aussi exceptionnelle; à ce sujet, certaines illustrations pouvaient facilement être considérées comme de véritables messages subliminaux, voire carrément hypnotiques (certains clichés en constituent de colossaux exemples). Il est ainsi aisé de comparer certaines de ces réalisations artistiques à de véritables tableaux de grands maîtres picturaux européens du temps jadis.
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En matière de modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”, entre 1928 et 1954, soit durant près de trois décennies pour MAERKLIN, puis entre 1945 et 1949 pour ERNO, 1944 et 1957 pour BUCO et enfin entre 1946 et 1957 pour HAG, ces quatre marques ont réalisé des trésors en matière de propagande dans ce domaine. Bien évidemment, les nombreux fabricants européens de modèles réduits ferroviaires de l'époque rivalisaient tous d'adresse dans la présentation publicitaire de leurs produits ; cependant, en ce qui concerne certaines conceptions graphiques très particulières et exceptionnellement lourdes de sens, voire imposant à son lecteur des émotions impossibles à résorber, les publications de ces quatre fabricants de modèles réduits de chemin de fer se sont hissées au sommet de la mise en scène ferroviaire. La raison en est fort simple. La mise en valeur de la production de ces constructeurs en “Tin-Plate 0”, au moyen des catalogues annuels, ainsi que des divers fascicules destinés à la conception, à la réalisation, à l'exploitation et à l'entretien d'un réseau, contenant de nombreuses photographies fort élégamment retouchées, ainsi que des dessins en noir-blanc ou coloriés (représentant tantôt la réalité, tantôt le modélisme), le tout artistiquement réalisé d'une manière splendide, ceci grâce à l'habileté à nulle autre pareille d'artisans maquettistes (tout particulièrement le grand maître graphiste Josef Danilowatz * pour la firme MAERKLIN) et d'imprimeurs de jadis, avait atteint un tel niveau suggestif, que le ferrovipathe avait vraiment l'impression d'être le témoin privilégié d'une scène ferroviaire réelle des plus authentiques qui soient, car il se trouvait complètement bouleversé face à un réalisme d'une dimension aussi exceptionnelle; à ce sujet, certaines illustrations pouvaient facilement être considérées comme de véritables messages subliminaux, voire carrément hypnotiques (certains clichés en constituent de colossaux exemples). Il est ainsi aisé de comparer certaines de ces réalisations artistiques à de véritables tableaux de grands maîtres picturaux européens du temps jadis.
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* En tapant "Josef Danilowatz" sur Internet, puis sous "Images", vous découvrirez ses chefs-d'oeuvre
picturaux à nuls autres pareils.
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Tout imprimé quel qu'il soit (page de texte, dessin ou photographie) représente tout naturellement un univers à deux dimensions (longueur et largeur), alors que tout objet (naturel ou construit) apparaît en trois dimensions et présente donc de ce fait un volume (longueur, largeur et épaisseur). Cependant, mis à part ces deux évidences, je suggère que certaines réalisations en deux dimensions, mais présentant un relief accentué, de surcroît fort enthousiasmant et provoquant donc une puissante émotion, ceci particulièrement au niveau des dessins et des peintures, offrent non plus seulement deux dimensions mais, de par leur texture, se placent à un niveau plus haut, soit entre celui à deux et celui à trois dimensions ; c'est tout simplement le cas pour ces exceptionnelles et insurpassables créations graphiques MAERKLIN, BUCO, ERNO et HAG.
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Malheureusement, durant cette lointaine époque, bien des familles ne disposaient que du strict nécessaire pour leur vie quotidienne et l'achat d'un chemin de fer “Tin-Plate 0”, si modeste soit-il, ne leur était tout simplement pas possible. Pour ces gens-là, attendre l'arrivée, durant l'arrière-automne, des prospectus pour Noël (tels que par exemple ceux de « Franz-Carl Weber »), ou s'acheter un simple catalogue ou une brochure illustrée spécialisée des fabricants susmentionés, pour ensuite les feuilleter à longueur de journée, la tête envahie par des rêves merveilleux mais irréalisables pour leur bourse, demeuraient les seuls échappatoires à leur condition sociale hyper modeste ! Par contre, à titre de consolation, durant cette désormais lointaine époque, ces personnes aux bas revenus pouvaient, fort heureusement encore et toujours, se rendre le long des lignes de chemin de fer ou dans les gares et ainsi se plonger dans des ambiances splendidement variées, vraiment dignes du chemin de fer modèle qu'elles n'auront jamais pu s'offrir !
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Actuellement, en ce vingt-et-unième siècle, la présentation graphique des imprimés a été remaniée de fond en comble, alors que les bouleversants dessins ferroviaires d'autrefois, chargés de magie et d'humanisme, ont fait place à des photographies de très haute définition technique, si parfaites, qu'elles en sont devenues carrément froides, voire glaciales et sans âme, où toute dimension, relevant du rêve et de la féérie, s'est hélas évaporée « au profit de l'efficacité » ! En effet, plus de soixante ans ont passé. Quelles émotions et quelle mélancolie ressenties (parfois jusqu'aux larmes), en redécouvrant ces anciens imprimés, où sont, entre autres, bien mis en valeur des visages d'enfants totalement émerveillés et irradiés de bonheur face à leur "train électrique"; actuellement, dans notre monde de cinglés, de surcroît broyé par une compétition destructrice, sait-on encore s'enthousiasmer si profondément face aux belles choses qui nous entourent ?
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Tout imprimé quel qu'il soit (page de texte, dessin ou photographie) représente tout naturellement un univers à deux dimensions (longueur et largeur), alors que tout objet (naturel ou construit) apparaît en trois dimensions et présente donc de ce fait un volume (longueur, largeur et épaisseur). Cependant, mis à part ces deux évidences, je suggère que certaines réalisations en deux dimensions, mais présentant un relief accentué, de surcroît fort enthousiasmant et provoquant donc une puissante émotion, ceci particulièrement au niveau des dessins et des peintures, offrent non plus seulement deux dimensions mais, de par leur texture, se placent à un niveau plus haut, soit entre celui à deux et celui à trois dimensions ; c'est tout simplement le cas pour ces exceptionnelles et insurpassables créations graphiques MAERKLIN, BUCO, ERNO et HAG.
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Malheureusement, durant cette lointaine époque, bien des familles ne disposaient que du strict nécessaire pour leur vie quotidienne et l'achat d'un chemin de fer “Tin-Plate 0”, si modeste soit-il, ne leur était tout simplement pas possible. Pour ces gens-là, attendre l'arrivée, durant l'arrière-automne, des prospectus pour Noël (tels que par exemple ceux de « Franz-Carl Weber »), ou s'acheter un simple catalogue ou une brochure illustrée spécialisée des fabricants susmentionés, pour ensuite les feuilleter à longueur de journée, la tête envahie par des rêves merveilleux mais irréalisables pour leur bourse, demeuraient les seuls échappatoires à leur condition sociale hyper modeste ! Par contre, à titre de consolation, durant cette désormais lointaine époque, ces personnes aux bas revenus pouvaient, fort heureusement encore et toujours, se rendre le long des lignes de chemin de fer ou dans les gares et ainsi se plonger dans des ambiances splendidement variées, vraiment dignes du chemin de fer modèle qu'elles n'auront jamais pu s'offrir !
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Actuellement, en ce vingt-et-unième siècle, la présentation graphique des imprimés a été remaniée de fond en comble, alors que les bouleversants dessins ferroviaires d'autrefois, chargés de magie et d'humanisme, ont fait place à des photographies de très haute définition technique, si parfaites, qu'elles en sont devenues carrément froides, voire glaciales et sans âme, où toute dimension, relevant du rêve et de la féérie, s'est hélas évaporée « au profit de l'efficacité » ! En effet, plus de soixante ans ont passé. Quelles émotions et quelle mélancolie ressenties (parfois jusqu'aux larmes), en redécouvrant ces anciens imprimés, où sont, entre autres, bien mis en valeur des visages d'enfants totalement émerveillés et irradiés de bonheur face à leur "train électrique"; actuellement, dans notre monde de cinglés, de surcroît broyé par une compétition destructrice, sait-on encore s'enthousiasmer si profondément face aux belles choses qui nous entourent ?
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Ci-après, voici donc diverses reproductions de ce que je considère comme parmi les messages imprimés les plus poignants que l'on ait pu transmettre aux passionnés du Rail d'il y a plus de soixante ans, eux-mêmes possesseurs de matériel “Tin-Plate 0” datant de cette lointaine époque; ainsi, parmi ces chefs-d'oeuvre graphiques, sont réunis tous les ingrédients, voire tous les fantasmes de l'authentique chemin de fer européen du temps jadis. A mon avis strictement personnel, jusqu'à ce jour, personne n'a encore été en mesure de surpasser de telles réalisations graphiques au niveau de la propagande publicitaire du modélisme ferroviaire alors, qu'actuellement, les publications contemporaines ne sont pratiquement plus qu'illustrées par des photographies non retouchées, donc sans relief, voire carrément fades.
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En conclusion, demeurons toutefois conscients que les modèles “Tin-Plate 0” ne sont pas des reproductions exactes de l'aspect du matériel roulant ferroviaire réel, notamment au niveau de la longueur hors tampons (donc raccourci), ceci dans le but de pouvoir franchir des courbes de faible rayon; par contre, ce qui reste nettement le plus important, c'est que le “Tin-Plate” reproduit à la perfection l'ambiance mais surtout, oh combien, l'âme profonde des chemins de fer européens d'autrefois !
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Amis ferrovipathes collectionneurs-exploitants de “Tin-Plate 0”, vénérez au plus haut point vos trésors ferroviaires, car ils le méritent amplement de votre part !
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Ci-après voici donc ces merveilleuses illustrations d'un temps désormais disparu à tout jamais.
Ci-après, voici donc diverses reproductions de ce que je considère comme parmi les messages imprimés les plus poignants que l'on ait pu transmettre aux passionnés du Rail d'il y a plus de soixante ans, eux-mêmes possesseurs de matériel “Tin-Plate 0” datant de cette lointaine époque; ainsi, parmi ces chefs-d'oeuvre graphiques, sont réunis tous les ingrédients, voire tous les fantasmes de l'authentique chemin de fer européen du temps jadis. A mon avis strictement personnel, jusqu'à ce jour, personne n'a encore été en mesure de surpasser de telles réalisations graphiques au niveau de la propagande publicitaire du modélisme ferroviaire alors, qu'actuellement, les publications contemporaines ne sont pratiquement plus qu'illustrées par des photographies non retouchées, donc sans relief, voire carrément fades.
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En conclusion, demeurons toutefois conscients que les modèles “Tin-Plate 0” ne sont pas des reproductions exactes de l'aspect du matériel roulant ferroviaire réel, notamment au niveau de la longueur hors tampons (donc raccourci), ceci dans le but de pouvoir franchir des courbes de faible rayon; par contre, ce qui reste nettement le plus important, c'est que le “Tin-Plate” reproduit à la perfection l'ambiance mais surtout, oh combien, l'âme profonde des chemins de fer européens d'autrefois !
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Amis ferrovipathes collectionneurs-exploitants de “Tin-Plate 0”, vénérez au plus haut point vos trésors ferroviaires, car ils le méritent amplement de votre part !
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Ci-après voici donc ces merveilleuses illustrations d'un temps désormais disparu à tout jamais.
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Catalogues MAERKLIN:
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Page de couverture du catalogue de 1929. En matière de modèles de locomotives à vapeur, celles-ci sont généralement de type allemand, alors que les locomotives électriques se présentent sous un aspect majoritairement helvétique; toutefois, la locomotive électrique pourrait également être une E17 de la DRG (forme du chasse-corps). En bas à droite, la signature du maître graphiste Josef Danilowatz
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Page de couverture du catalogue de 1930, plongeant son possesseur dans la pure ambiance de la traction à vapeur allemande de l'Entre-Deux-Guerres
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Page de couverture du catalogue de 1931. Une pure merveille graphico-ferroviaire, mettant en valeur un train de marchandises CFF sur le pont (tracté par le prototype Ce 6/8 I 14201), alors que le train express international sur le palier inférieur pourrait s'avérer être le "Rheingold" sur territoire allemand et circulant entre Amsterdam et Bâle CFF. Par contre, la locomotive CFF pourrait fort bien mettre en valeur le modèle 2B1 de la locomotive CS 65/13020, produite de 1928 à 1932
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Page de couverture du catalogue de 1932. Là également, les locomotives à vapeur sont d'inspiration allemande, alors que la locomotive électrique est très ressemblante aux Ae 3/6 I CFF de la série 10617 à 10676 (présence des visières pare-soleil sur les fenêtres frontales latérales), voire toutefois également d'une locomotive allemande du type E 17
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Page de couverture du catalogue de 1933. C'est à partir de cette année-là, que sont apparus les impérialissimes modèles des locomotives CFF du type Ce 6/8 III "Crocodiles" (l'image représente par contre une Ce 6/8 II avec bielle motrice de forme triangulaire); alors que cette machine est ici encore de couleur brune, la toute grande majorité des modèles de locomotives électriques produites affiche désormais la couleur verte. A côté de la "Crocodile", le "Fliegender Hamburger" Berlin - Hambourg et, au-dessus, un lourd train express de la Deutsche Reichbahn-Gesellschaft ou "DRG"
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Page de couverture du catalogue de 1934. La locomotive électrique, ici encore de couleur brune d'origine, représente à nouveau une Ae 3/6 I CFF de la série 10617 à 10676. De ce type de machine, MAERKLIN a réalisé trois modèles différents, soit la RS 66/12910 (le modèle le plus simple à deux essieux), la CS 66/12920 avec disposition des essieux en 2B1 (à mon avis la plus élégante des locomotives électriques "Tin-Plate 0" dont la longueur est raccourcie à 28,5 cm) et finalement le chef-d'oeuvre HS 66/12920 avec exacte disposition des essieux, soit 2C1, et dont les dimensions longueur-largeur-hauteur sont à l'échelle (longueur hors-tampons de 32 cm). Ce qui demeure absolument bouleversant dans cette image, c'est l'expression profondément hypnotisante, voire carrément fort nostalgico-mélancolique du visage de l'Ae 3/6 I
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Page de couverture du catalogue de 1935-1936. La "Crocodile" est désormais de couleur verte, quoique plutôt pâle; elle est encadrée par des locomotives à vapeur de la DRG. Pour se retrouver sur un quai de gare avec une telle ambiance, actuellement dans notre vie quotidienne de ce vingt-et-unième siècle, seul le modélisme peut désormais encore vraiment nous l'offrir, bien évidemment surtout au niveau du "Tin-Plate 0"