Introduction :
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C'est une lapalissade, que d'affirmer que cette bourse s'avère être la plus importante de Suisse, qui a annuellement lieu durant un week-end de novembre ou de décembre. Pour cette année 2018, elle s'est tenue en dates des 10 et 11 novembre. Bien que je préfère le samedi (ceci notamment en raison de l'importante rencontre d'amis ferrovipathes, permettant ainsi de pouvoir intensivement partager les expériences et les joies vécues au sein de notre activité bénie des dieux), je ne m'y suis rendu cependant que le lendemain dimanche, ceci en raison d'une autre activité familiale, par contre déjà longtemps programmée et donc impossible à remettre.
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A chaque fois, à l'instant précis où je franchis l'entrée de la salle où a lieu cette bourse, je suis envahi par une sorte de bien-être physico-mental total, bref, une sorte « d'orgasme » visuel et contemplatif, car pratiquement sûr que je trouverai ce que j'ai décidé d'acquérir. Pour cette année, ce sont, en premier lieu, si possible quelques wagons de marchandises « Tin-Plate » à l'échelle « 0 » de BUCO (de préférence usagés mais toutefois encore en bon état général – ceci avant tout pour des raisons évidentes de prix, soit généralement s'étendant sur une fourchette de CHF 20.00 à moins de CHF 100.00 – par pièce), véhicules que j'aurai donc par la suite l'immense bonheur de leur offrir une seconde vie, en les améliorant et en les retouchant prudemment, tout en respectant bien évidemment au plus près de ma conscience le style BUCO original (à ce sujet figurent déjà dans le présent Blog des articles à ce sujet). Cela me procurera ainsi l'indicible plaisir d'accomplir ces tâches rénovatrices durant les froides journées de l'hiver qui s'annonce. Il est vrai, que ce soit aux échelles HO ou 0 « Tin-Plate », j'ai toujours privilégié le matériel roulant ayant vécu (et donc porteur d'une histoire ferroviairo-humaniste, caractérisée par le bonheur que ce matériel a jadis procuré à ses possesseurs), plutôt que des véhicules neufs « non dépucelés » (pardonnez-moi ce langage irrévérencieux) ! Il faut bien évidemment admettre, qu'un véhicule sans sa boîte d'origine (très secondaire pour moi, car ne « roulant pas avec les emballages »), tout en affichant en outre quelques stigmates sans gravité relatifs à son existence (entre autres petites griffures et marques d'oxydation, voire de quelques points de rouille, etc.), pourra donc être acquis à un coût nettement mieux en rapport avec mes possibilités financières de petit retraité !
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Toujours au sujet de ce matériel usagé, même un véhicule passablement défraîchi, voire carrément abîmé, peut devenir intéressant, notamment lorsqu'il s'agit de récupérer les parties encore utilisables, voire par exemple de carrément créer un nouveau modèle (par exemple à l'aide de plusieurs wagons endommagés), type de véhicule n'ayant encore jamais été industriellement produit, mais par contre en tous points compatible avec le matériel roulant ayant lui existé ! A nouveau, « j'enfonce le clou » et affirme donc bel et bien, que les trains « Tin-Plate » 0 de BUCO demeurent ceux dont l'exécution s'avère être la plus belle qui soit dans ce style si particulier du modélisme ferroviaire helvétique. Oui, je l'avoue, je considérerai en outre toujours ces merveilleux modèles ferroviaires d'autrefois comme d'authentiques êtres vivants à part entière. En outre, demeurons éternellement conscients, que les trains « Tin-Plate » d'époque font tout simplement partie intégrante de notre patrimoine industriel remontant à plusieurs décennies. Enfin et surtout, la présence de ces modèles d'antan, auprès des ferrovipathes concernés, nous évite ainsi de faire le deuil d'un chemin de fer, que l'on a journellement vénéré en son temps, mais qui n'existe plus aujourd'hui dans la quotidienne réalité !
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Les acquisitions effectuées :
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Grâce à un fructueux échange de matériel roulant HO, j'ai pu acquérir une voiture-restaurant légère "SBB-CFF" de couleur verte, de 33 cm. de longueur hors-tampons, de la marque HAG, en splendide état, ainsi que six wagons marchandises BUCO à deux essieux, soit: un wagon couvert K2 gris, un wagon couvert K2 brun (wagons sur lesquels j'ai immédiatement démonté la tôle supérieure, en forme de demi-lune et recouvrant la passerelle - avec vis de frein -, car cela "me faisait mal aux yeux au plus haut point, ces attributs n'ayant JAMAIS existé dans la réalité sur ce type de wagon"), un wagon couvert "BELL" blanc avec passerelle et vis de frein, un wagon-citerne "PETROL" gris avec passerelle et vis de frein, un wagon bi-foudres avec vigie de garde-frein (remplacée par un modèle absolument conforme à la réalité), ainsi qu'un wagon bi-foudres sans vigie ni passerelle, ces deux derniers wagons avec inscriptions "BUCO" d'origine. Le wagon bi-foudres "simple" m'a ainsi permis de réaliser un modèle SNCF !
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Ci-après, voici donc ces wagons désormais améliorés.
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Ci-dessus, le K2 gris, désormais muni de sa paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à glissières et, ci-dessous détail du bouleversant aspect vieilli de ce wagon de plus de soixante ans, nous plongeant ainsi dans la mélancolie d'une époque disparue déjà depuis fort longtemps !
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L'acquisition de ce deuxième K2 gris (selon les deux premières images de ce chapitre), ce qui porte ainsi le nombre à trois wagons de ce type au sein de ma collection, m'a permis de modifier mon premier exemplaire avec toit noir, en lui appliquant désormais une publicité relative aux Moulins MAGGI de la Ville de Zürich. Ce wagon devient donc une pièce unique au niveau de mes wagons de marchandises BUCO. Ainsi amélioré, ce wagon constitue une pièce unique !
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Un magnifique K2 rouge-brun BUCO, presque à l'état de neuf. En plus de l'adjonction de la paire de marche-pieds latéraux, il faut relever la couleur gris-argent des portes latérales centrales à glissières, créant ainsi un heureux contraste fort réaliste
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Egalement presque à l'état de neuf, voici le fameux wagon couvert "BELL" de BUCO pour le transport de la viande. La seule modification apportée fut l'adjonction des marche-pieds latéraux pour l'accès aux portes centrales à glissières
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Voilà ce que peut devenir un wagon-citerne muni d'une bonde défraîchie par le temps: Un nouveau magnifique modèle BUCO unique, représentant le wagon-citerne à vin "FRATELLI CORTI" de Balerna. La bonde (par contre non rivetée) a entièrement été nettoyée et repeinte à la main, alors que les plaques d'immatriculation CFF et du négociant en vin sont en tous points exactes. Le wagon original est remisé à l'intérieur de la Rotonde de St-Maurice, sous bonne garde de l'Association 10264; il est désormais le seul wagon à vin de Suisse existant sous forme de wagon-citerne métallique et riveté ! Sous ce nouvel aspect, ce modèle constitue une pièce unique !
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Dieu que mon bi-foudres BUCO, désormais et enfin muni d'une vigie parfaitement conforme à ce type de wagon, s'avère donc être fort ressemblant au wagon original. En attendant qu'une raison sociale de négociant en vin soit appliquée sur le wagon original, j'ai choisi celle de "BLENK & FERT" à Genève. Au cas où un autre négociant en vin de la place de Genève serait choisi, il va sans dire que j'appliquerai la nouvelle raison sociale en question. En outre, par respect envers le wagon historique, également remisé dans la Rotonde de St-Maurice, les faces frontales intérieures des foudres (côté de la paire d'échelles centrales d'accès à la passerelle supérieure reliant les deux foudres) ont également été maintenues dans leur aspect de bois naturel. De la même manière que le wagon-citerne métallique "FRATELLI CORTI", ce wagon bi-foudres est le seul de son type existant encore en Suisse ... et très probablement également le seul de ce type existant dans l'univers du modélisme ferroviaire "Tin-Plate" helvétique !
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Ce wagon bi-foudres BUCO en excellent état, mais toutefois sans passerelle ni vigie de garde-frein, ne peut convenir que pour réaliser un wagon français, avec raison sociale et siège du négociant en vin figurant sur des panneaux fixés aux flancs latéraux des foudres; les foudres demeurent dans leur aspect naturel (les wagons suisses étaient équipés soit de la passerelle, soit de la vigie, alors que les foudres étaient uniformément peints en gris avec cercles noirs). Cependant, des wagons bi-foudres français, peints en gris avec cercles noirs, ont également existé; sur certains de ces wagons, les bordures d'extrémité des foudres étaient peintes en rouge, augmentant ainsi encore l'impact esthétique de l'ensemble ! Ce modèle est une pièce unique !