Ces wagons ont tous en commun une caisse tôlée, imitant en relief les planches assemblées horizontalement, sur lesquelles apparaissent leur marquage “SBB-CFF” de l'époque, c'est-à-dire antérieur à 1968, soit avant l'introduction du marquage européen unifié et traité par ordinateur, marquage par contre considérablement plus compliqué à assimiler, voire carrément inintéressant, l'identité nationale de chaque réseau ayant ainsi presque totalement disparu.
Avec les années, le marquage BUCO peut en souffrir, notamment en raison des chocs et des griffures (entre autres causés par des déraillements, des collisions, voire carrément des chutes), qui peuvent aller jusqu'à fortement endommager les diverses inscriptions. Afin de remédier à cette situation, j'ai minutieusement photographié le marquage de mes wagons, puis transféré et redimensionné ces photographies grâce à l'application “Excel”, photographies finalement imprimées sur des feuilles en papier satiné ultra blanc de 100 gr/m2.
Alors qu'une plaque rectangulaire d'immatriculation ou de raison sociale (pour wagons-citernes et wagons bi-foudres), parfaitement lisse mais endommagée, nécessite sa complète rénovation par collage d'une feuille imprimée identique au marquage original figurant sur la plaque, sur les wagons K2, L6 et M6, en raison du relief de leurs tôles, il est possible de ne recouvrir par une feuille imprimée que l'endroit endommagé; l'avantage de ce relief permet ainsi une restauration très discrète, voire presque invisible. A mon avis, je ne vois pas d'autre solution à appliquer, afin de réparer efficacement le marquage endommagé de ces wagons, surtout que certaines inscriptions sont de si petites dimensions, qu'elles sont carrément irréparables manuellement, même en voulant utiliser un pinceau ou un marqueur ultra fin.
Par contre, en ce qui concerne les voitures voyageurs, dont les parois sont parfaitement lisses, toute rénovation des inscriptions, selon le système que j'applique, sera inévitablement beaucoup plus visible que sur les wagons de marchandises et ne conviendra donc pas forcément à certains propriétaires-exploitants de ce matériel roulant; c'est la raison pour laquelle, même si je l'ai pratiqué sur trois de mes voitures voyageurs, je ne le propose pas officiellement à autrui; toutefois, si un ferrovipathe le désire expressément, j'accomplirai bien évidemment cette tâche au mieux de mes possibilités et capacités.
Ci-après, quelques photographies de mes réalisations.

