En date du 17 juillet 2018, pour raisons de non-utilisation, mon ami ferrovipathe fribourgeois m'a gracieusement offert un (LE) fameux transformateur BUCO No 5611 de 25 Watts de puissance et reproduisant à la quasi perfection la table de commande des véhicules-moteurs électriques CFF pour le service de ligne, construits entre 1939 et 1966 (entre autres les locomotives CFF des types Ae 8/14 11852, Ae 4/6 10801 à 10812, Re 4/4 I 401 à 450 - renumérotées 10001 à 10050 au début des années 1960 - et enfin Ae 6/6 11401 à 11520); à ce sujet, voir le chapitre “L'objectif suprême est atteint” du présent Blog, à la page 47, qui décrit dans tous ses détails l'aspect et le fonctionnement de cet authentique bijou dévolu avant tout au modélisme ferroviaire helvétique s'il en est !
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Malheureusement, il y a quelque temps, ce transformateur cessa de fonctionner efficacement au niveau de l'alimentation en courant-traction, les onze crans de marche du combinateur ne distribuant plus la tension de traction de 6 à 16 Volts. Ce transformateur ne fut dès lors utilisé que pour l'alimentation en courant fixe de 19 Volts pour l'éclairage et la télécommande des signaux du réseau, alors que c'est le transformateur MAERKLIN du type 280 à 30 Watts qui fut chargé de l'alimentation en courant-traction.
Malheureusement, il y a quelque temps, ce transformateur cessa de fonctionner efficacement au niveau de l'alimentation en courant-traction, les onze crans de marche du combinateur ne distribuant plus la tension de traction de 6 à 16 Volts. Ce transformateur ne fut dès lors utilisé que pour l'alimentation en courant fixe de 19 Volts pour l'éclairage et la télécommande des signaux du réseau, alors que c'est le transformateur MAERKLIN du type 280 à 30 Watts qui fut chargé de l'alimentation en courant-traction.
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Profondément, voire carrément viscéralement attaché à la conduite des véhicules-moteurs électriques ferroviaires au moyen du poste de conduite hyper classique de l'époque helvético-européenne se situant entre les années 1900 et 1960, donc avant l'arrivée en force de l'électronique, période vraiment digne des authentiques mécaniciens de locomotives, la mise hors service de ce transformateur BUCO me chagrina profondément car, sur mon modeste réseau, en plus de ma “fonction” de commis de gare affecté à la circulation des trains par la desservance des aiguillages manuels et des signaux électromagnétiques télécommandés, je me sentais également vraiment comme un mécanicien de locomotives, tournant progressivement cran par cran, avec une légitime fierté, son irremplaçable volant du combinateur et activant au besoin la poignée de l'inverseur de marche à surtension télécommandée (desservant mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101), poignée dont l'aspect est absolument identique à celui de la réalité d'alors ! Par contre, en raison de la puissance relativement faible de ce transformateur (25 Watts), conçu avant tout pour l'écartement HO, l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée ne peut s'opérer que si l'éclairage du train de voyageurs est déclenché. Quant au transformateur MAERKLIN, il a été retiré du poste de commande et conservé à titre de réserve.
Profondément, voire carrément viscéralement attaché à la conduite des véhicules-moteurs électriques ferroviaires au moyen du poste de conduite hyper classique de l'époque helvético-européenne se situant entre les années 1900 et 1960, donc avant l'arrivée en force de l'électronique, période vraiment digne des authentiques mécaniciens de locomotives, la mise hors service de ce transformateur BUCO me chagrina profondément car, sur mon modeste réseau, en plus de ma “fonction” de commis de gare affecté à la circulation des trains par la desservance des aiguillages manuels et des signaux électromagnétiques télécommandés, je me sentais également vraiment comme un mécanicien de locomotives, tournant progressivement cran par cran, avec une légitime fierté, son irremplaçable volant du combinateur et activant au besoin la poignée de l'inverseur de marche à surtension télécommandée (desservant mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101), poignée dont l'aspect est absolument identique à celui de la réalité d'alors ! Par contre, en raison de la puissance relativement faible de ce transformateur (25 Watts), conçu avant tout pour l'écartement HO, l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée ne peut s'opérer que si l'éclairage du train de voyageurs est déclenché. Quant au transformateur MAERKLIN, il a été retiré du poste de commande et conservé à titre de réserve.
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Ainsi, grâce à mon ami ferrovipathe aiglon de très haut niveau (à mon avis très probablement la seule personne en Suisse romande - âgée de 77 ans tout de même, mais fort heureusement toujours en parfaite santé - qui demeure encore capable de réparer TOUT ce qui concerne le modélisme ferroviaire à toutes les échelles), ce vénérable transformateur BUCO fut ressuscité et donc réactivé avec plein succès sur mon réseau “Tin-Plate 0”, dont les locomotives se conduisent presque comme cela se pratiquait dans la réalité quotidienne, il y a encore relativement peu d'années; hélas, actuellement, mis à part, entre autres, les dernières Re 4/4 BLS encore en service de la série 161 à 195, ainsi que les trains historiques, touristiques ou de musée, cette manière de conduire un véhicule-moteur électrique ferroviaire a presque totalement disparu, remplacée qu'elle est par de plus qu'enfantins, désopilants et finalement inintéressants “joysticks” (littéralement “bâtonnets à jouer” ou "manettes de jeu"), donc finalement diamétralement opposés au sérieux "esprit cheminot" !
Ainsi, grâce à mon ami ferrovipathe aiglon de très haut niveau (à mon avis très probablement la seule personne en Suisse romande - âgée de 77 ans tout de même, mais fort heureusement toujours en parfaite santé - qui demeure encore capable de réparer TOUT ce qui concerne le modélisme ferroviaire à toutes les échelles), ce vénérable transformateur BUCO fut ressuscité et donc réactivé avec plein succès sur mon réseau “Tin-Plate 0”, dont les locomotives se conduisent presque comme cela se pratiquait dans la réalité quotidienne, il y a encore relativement peu d'années; hélas, actuellement, mis à part, entre autres, les dernières Re 4/4 BLS encore en service de la série 161 à 195, ainsi que les trains historiques, touristiques ou de musée, cette manière de conduire un véhicule-moteur électrique ferroviaire a presque totalement disparu, remplacée qu'elle est par de plus qu'enfantins, désopilants et finalement inintéressants “joysticks” (littéralement “bâtonnets à jouer” ou "manettes de jeu"), donc finalement diamétralement opposés au sérieux "esprit cheminot" !
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Ci-après, quelques photographies de l'actuel poste de commande de mon réseau “Tin-Plate 0”.
Ci-après, quelques photographies de l'actuel poste de commande de mon réseau “Tin-Plate 0”.
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Ce merveilleux transformateur, enfin ressuscité et désormais assumant pleinement sa fonction de poste de conduite de traction. Egalement unique en son genre au niveau des transformateurs destinés au modélisme ferroviaire, apparaissent magnifiquement éclairés les trois cadrants rectangulaires, imitant tout à gauche le voltmètre de la tension de ligne (15'000 V.), puis les deux ampèremètres de traction lui faisant suite, ainsi qu'à droite, les manomètres circulaires, indiquant la pression à air comprimé dans le système pneumatique. A droite, à côté du volant du combinateur, la fameuse, la légendaire poignée de commande de l'inverseur de marche à surtension télécommandée, dont l'aspect est absolument identique à ce qui existait dans la réalité !
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Vue générale du poste de commande remanié. A gauche, le désormais transformateur de traction BUCO, qui a repris sa place en remplacement du transformateur MAERKLIN et, à droite, largement suffisant pour la distribution du courant d'éclairage et de télécommande des signaux, un transformateur TRIX EXPRESS (le curseur pour le courant-traction selon le système continu a par contre été paralysé).
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Récemment, un interrupteur d'un groupe de quatre sectionneurs d'alimentation en courant-traction ne fonctionnait plus. Je l'ai donc démonté et j'ai réparé le contact récalcitrant. Par contre, replacer le couvercle sur le socle inférieur contenant les contacts à bascule, tout en maintenant des deux mains ses deux batteries de boutons-poussoirs jaunes et rouges, était quasiment impossible à effectuer; à force de réflexion, j'ai trouvé la manière de procéder, qui consiste à préalablement apposer un tout petit point de colle sur la butée des boutons-poussoirs, replacer ceux-ci dans leur logement et attendre que cela sèche. Après quelques minutes, le couvercle, avec ses boutons-poussoirs très légèrement collés dans leur logement, a pu être correctement placé sur le socle. Après vissage final de fixation et réactivation des boutons-poussoirs afin de les décoller, tout fonctionna à nouveau à satisfaction.
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Ci-dessus, photographiés en gare de St-Maurice, table de commande de l'Ae 3/6 III 10264 et, ci-dessus, poste de conduite de l'Ae 4/7 10976. Quel bonheur infini, que d'admirer et d'écouter le délicieux bruit produit par la manipulation de ces divers appareils ! Quelle joie sublime, que d'également entendre travailler les inverseurs de marche, s'enclencher le graduateur et les contacteurs, chanter mélancoliquement les moteurs de traction et les engrenages, ainsi que chuinter l'air comprimé pour le freinage, desservi par les robinets de mécanicien des types Westinghouse et FV4 Oerlikon !
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Ci-dessus, table de commande d'une Re 4/4 I de la série 401 à 426 (renumérotée 10001 à 10026) avec frein électrique et, ci-dessous, table de commande d'une automotrice CFe puis BFe 4/4 de la série 841 à 871, puis nouvellement désignée par BDe 4/4 de la série 1621 à 1651. L'extrême simplicité de ces deux postes de conduite confirme ainsi à la fois un gage irréfutable d'efficacité de fonctionnement allié à l'extrême plaisir à nul autre pareil de la conduite. Le transformateur BUCO 5611 correspond donc à la perfection à ces deux tables de commande de véhicules-moteurs CFF et permet ainsi à son propriétaire-exploitant de vivre des instants ferroviaires absolument lumineux, demeurant totalement irremplaçables.
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