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Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

Entrée en fonction d'une nouvelle locomotive

Enfant, jusqu'à ce que je découvre, à l'âge de 11 ans, l'ancienne locomotive Be 4/6, dite « du Gothard », en gare de Moudon en 1958, les Re 4/4 I de la première série (401 à 426, construites entre 1946 et 1948, renumérotées 10001 à 10026 à l'occasion de leur révision principale entre la fin des années 1950 et le début des années 1960), furent parmi mes maîtres à penser de ma jeunesse ferroviaire. Sur la Ligne du Simplon, lorsque je me rendais à la gare de St-Triphon, les apparitions de ce type de machine étaient plus rares qu'en ce qui concernait leurs s½urs de la deuxième série (427 à 450 construites de 1949 à 1951 et également renumérotées 10027 à 10050 durant la même période que celles de la première série) ; en effet, les vingt-six premières machines circulaient principalement entre Genève et Romanshorn via Berne – Zürich, ou Bâle par le Pied du Jura, ou encore entre Berne et Lucerne, etc.. A partir de 1952, certaines machines du Dépôt de Lucerne étaient attribuées à la traction de quelques trains omnibus de faible tonnage sur la Ligne du Saint-Gothard, les autres étant toujours prioritairement dévolus aux Be 4/6, Ce-Be 6/8 II et III, ainsi qu'aux Ae 4/7. Vers la fin des années 1960, les quatre fenêtres supérieures, ainsi que les quatre persiennes inférieures d'origine de l'une des deux parois latérales ont été supprimées et remplacées par huit buses d'aération, en aluminium et spécialement aménagées, ceci afin d'empêcher l'entrée de neige poudreuse dans le compartiment des machines; efficacité renforcée au niveau de la fiabilité en matière d'exploitation mais, par contre, en ce qui me concerne personnellement, au détriment de l'esthétique !  Cette installation de semblables buses a également été appliquée sur certaines Ae 3/6 I, sur les vingt-deux Ae 4/7 transformées pour la commande en unités multiples, ainsi que sur certaines locomotives BLS; là également, l'esthétique en a plus ou moins souffert. Par contre, les Re 4/4 I de la deuxième série (427 à 450, puis 10027 à 10050) n'ont jamais reçu ces buses en remplacement des leurs deux persiennes latérales d'origine, placées aux extrémités de la partie supérieure et encadrant les deux fenêtres de la salle des machines de chacune de leurs deux parois latérales. En outre, les cinquante machines de la série étaient toutes équipées des contacteurs de graduation électropneumatiques du type Sécheron, branchés sur l'enroulement secondaire du transformateur; lors du démarrage de la machine les claquements successifs de ces contacteurs me procuraient un incommensurable bien-être, ceci en raison de leur bouleversante musique électromécanique. Bien évidemment, tous les véhicules-moteurs, équipés de cette célébrissime technologie hautement fiable produite par Sécheron (entre autres locomotives Ae 3/5, Ae 3/6 III, Be 4/7, Ae 4/7 10939 à 10951 et 11008 à 11017, ainsi que certaines Ee 3/3 des CFF, Ae 6/8 BLS, Be 4/4 BT et EBT, etc., etc.), produisaient invariablement cette même enivrante musique.
 
Lorsqu'une de ces Re 4/4 I de la première série se dirigeait sur Brigue ou en revenait, ma contemplation atteignait un paroxysme admiratif ; ce qui m'attirait tout particulièrement, c'était l'aspect des élégantissimes faces frontales arrondies (leur « visage »), caractérisé par la présence de la large porte centrale d'intercommunication en relief et de la passerelle rabattable relevée, attributs profondément esthétiques, qui lui conféraient une expression à nulle autre pareille.
 
C'est donc en date du vendredi 27 mars 2015, en me rendant à Lausanne pour une liquidation (sous forme d'échange) d'un surplus de matériel ferroviaire non nécessaire, que j'ai acquis un modèle HAG de la Re 4/4 I No 402, dans sa couleur vert-foncé et son aspect d'origine des années 1950 ; suite au contrôle technique général et au graissage des essieux et engrenages préalables, lors de la mise en service, d'une manière identique à celle de la précédente machine de ce type, en la personne de la 409 (voir au bas de la page 15 de mon blog, sous le titre « Mise en service de nouvelles locomotives »), j'ai à nouveau constaté un manque d'adhérence par suite de patinage. J'ai donc supprimé les bandages « adhérents » d'origine et les ai remplacés par des produits MAERKLIN en caoutchouc, numéro de catalogue 7154, et le tour fut joué ; la 402 circule désormais à la perfection sur mon chemin de fer modèle et s'avère apte à une exploitation régulière, sans aucune restriction. Au niveau technique, ce modèle est équipé du moteur de traction du type 88, dont le rotor tourne sur une paire de roulement à billes, ainsi que du nouvel inverseur de marche électronique (sera-t-il aussi robuste et fiable sur la durée que les anciens appareils électromécaniques de jadis ?  Seul l'avenir sera en mesure de me le confirmer !) Cependant, au niveau de la réalité, la Re 4/4 I de la première série demeurera toujours mon "premier amour ferroviaire"; c'est la raison pour laquelle, j'éprouve toujours le même bonheur intense et renouvelé lorsque, entre autres manifestations historiques, je me rends au Fitnessfahrt d'Olten pour admirer, en plus des autres machines présentes, la seule survivante de cette espèce sur territoire suisse, en la personne de la 10001, qui se présente à nouveau dans dans son aspect d'avant les années 1960, c'est-à-dire semblable à celui de mon modèle de la Re 4/4 I 402 HAG. Les deux autres Re 4/4 I conservées de la première série sont les 10008 (bleu-foncé) et 10019 (rouge), qui appartiennent à une association historique sise en Allemagne; par contre, leurs passerelles frontales d'intercommunication si typiques, de même que les petites mains courantes horizontales, élégamment recourbées contre le bas et placées de chaque côté sur les bordures verticales de la porte centrale, ont été supprimées, ce qui, hélas, affadit, voire enlaidit leur visage. Dommage !
 
Ci-dessous, quelques photographies du modèle de la Re 4/4 I No 402 de HAG en tête de son emblématique convoi, formé des célèbres voitures légères CFF de MAERKLIN. Afin que le chapitre soit complet, la dernière photographie représente un convoi remorqué par la Re 4/4 I No 427 de MAERKLIN.
 
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
La Re 4/4 I 402, côté fenêtres latérales supérieures et persiennes inférieures
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
La même machine, mais cette fois côté fenêtres supérieures seulement (couloir latéral d'intercommunication)
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
"Train Rapide Léger Suisse" passant à vive allure, locomotive présentée dans chacun de ses deux sens
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
Le même type de train, mais cette fois composé d'un wagon-restaurant vert d'origine et tracté par la 409
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
Un visage d'une élégance raffinée
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
Personnellement, au niveau du trafic voyageurs interne, le "Train Rapide Léger Suisse" demeurera toujours insurpassable et ce sont les anciennes voitures légères MAERKLIN en tôle qui exprimeront perpétuellement le plus parfaitement cette ambiance. Ici, ce train se présente dans toute sa sérénissime élégance, qui n'a vraiment rien à voir avec les diverses compositions voyageurs actuelles des CFF, hélas avant tout caracté-risées par leur allure aseptisée, voire leur consternante monotonie, car elles ont perdu toute magie !
Entrée en fonction d’une nouvelle locomotive
A l'échelle HO, au niveau du train direct léger suisse, tout est parti de ce modèle, la Re 4/4 I 427 de MAERKLIN
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#Posted on Saturday, 28 March 2015 at 1:09 PM

Edited on Saturday, 18 April 2015 at 8:29 PM

Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)

Le chapitre précédent nécessite une logique extension, sous la forme de ce nouveau chapitre relatif à la mise en valeur des trains remorqués par les Re 4/4 I des CFF, c'est-à-dire en priorité les célébrissimes "Trains Rapides Légers Suisses" des années 1946-1960.
 
Tous les ferrovipathes le savent: c'est en tête d'une rame de voitures légères, construites entre 1937 et 1953, ainsi qu'accouplées à des voitures du type "Unifié I" (bien évidemment encore équipées des emblématiques et distingués soufflets d'intercommunication, ainsi que des diverses inscriptions d'origine antérieures aux normes UIC de 1968), que ces merveilleuses locomotives ont été parfaitement mises en valeur; en effet, les voitures, qui ont suivi ces deux premiers types d'après-guerre, n'affichent déjà plus cette élégance raffinée, ainsi que cette dimension à la fois légendaire et unique en son genre. Un convoi, entièrement formé de voitures légères et/ou de voitures "unifiées I" (fourgon à bagages F4ü, plusieurs voitures de deuxième et de première classes des types A4ü, B4ü et AB4ü, bien évidemment avec voiture-restaurant Dr4ü de couleur verte d'origine ou rouge "lie-de-vin" séparant les premières des deuxièmes classes) et remorqué par un tel type de locomotive, constitue, encore et toujours de nos jours, une carte de visite absolument inégalée en matière d'élégance ferroviaire helvétique au niveau du trafic voyageurs. C'est bien simple, si l'on veut promouvoir l'offre voyageurs de nos CFF, mettant en exergue à la fois un modernisme humaniste, la rapidité et un confort intimiste (surtout en ce qui concerne les voitures à compartiments dotés de six places chacun en vis-à-vis, alors que leurs occupants ne sont pas dérangés par le flot des voyageurs allant et venant dans le couloir), je ne trouve absolument rien de plus emblématique que ces convois de voitures légères, dont seul MAERKLIN a su les reproduire à l'échelle HO, en respectant à la perfection leur "esprit" et leur bouleversante expression; toujours à l'échelle HO, même plus de soixante ans plus tard, aucune autre marque n'a encore été en mesure d'égaler ces modèles en tôle finement exécutés !  C'est bien simple, lorsque qu'un tel convoi MAERKLIN passe devant mes yeux émerveillés, je voyage déjà parmi les plus beaux paysages (sans les horreurs architecturales et psychédéliques contemporaines, ainsi que les parois anti-bruits) de notre belle Helvétie !
 
Ces trains directs Genève - Zürich - Coire ou Romanshorn via Lausanne-Berne ou le Pied du Jura, Brigue - Bâle via Biel/Bienne - Delémont ou Olten, Berne - Lucerne ou encore Bâle ou Schaffhouse - Zürich ou Lucerne - Chiasso, formés de telles voitures, demeureront, urbi et orbi ad aeternam vitam, gravés en ma mémoire, car irremplaçables; face à ces légendes du temps jadis, nos convois actuels, bien qu'ils soient hyper confortables, n'offrent plus aucune magie, car ils se complaisent dans une monotonie ne nous permettant plus de les admirer au vrai sens du terme; les regarder pour repérer une place assise suffit  largement.
 
Ainsi, au niveau du modélisme ferroviaire à l'échelle HO, l'expérience, que j'ai acquise depuis des décennies, me permet d'affirmer pleinement les deux assertions suivantes:
 
- Seules les voitures légères en tôle de MAERKLIN (numéros de catalogue 4015, 4016, 4017 et 4035) sont
  vraiment en parfaite harmonie avec les locomotives Re 4/4 I produites par MAERKLIN et HAG; en outre, afin
  que l'esprit de ces voitures soit respecté, il est impératif que l'intérieur de la caisse ne reçoive pas d'amé-
  nagement intérieur, car cela aurait pour effet de diminuer la résonance du véhicule lors de son roulement,
  résonance quasiment identique à celle que produisaient les voitures légères dans la réalité. L'autre par-
  ticularité de ces voitures tient au fait que les soufflets d'intercommunication (également métalliques, donc
  rigides) se présentent en position déployée.
 
- Les voitures du type "Unifié I" (datant, dans la réalité, du milieu des années 1950), produites par HAG, con-
  viennent également, cependant pour autant qu'elles soient encore munies des soufflets d'intercommuni-
  cation (qui sont rabattus), mais non pas des gommes actuelles, alors que les inscriptions typiquement
  helvétiques apparaissent en relief, c'est-à-dire qu'elles sont antérieures aux normes UIC de 1968.
 
Ces deux séries de voitures voyageurs HO présentent les principales caractéristiques suivantes:
 
- Caisse, toit et plancher formés d'éléments assemblés en tôle pour les voitures légères MAERKLIN, alors
  que les bogies sont métalliques mais garnis de flasques en matière synthétique de couleur noire (les
  essieux tournent toutefois dans des paliers métalliques, faisant partie intégrante du châssis de chacun des
  deux bogies); les diverses inscriptions techniques sont appliquées sur la caisse au moyen de tampons
 
- Caisse et toit en matière synthétique très robuste et lourde, alors que le châssis, les bogies et les essieux
  (de couleur grise) sont métalliques, garantissant ainsi à l'ensemble une parfaite tenue en voie par suite du
  poids dominant dans la partie inférieure du véhicule; les diverses inscriptions techniques apparaissent en
  relief sur la caisse; de plus, HAG produisait également une voiture-pilote ABt4ü, compatible avec les Re 4/4 I
  de la première série (mais par contre munies des huit buses d'aération en aluminium) , ainsi qu'avec les
  automotrices du type BDe 4/4 (ex CFe/BFe 4/4 de la série 841 à 871, construites de 1952 à 1955), finale-
  ment renumérotées 1621 à 1651.
 
Les deux principaux avantages, qu'offrent ces deux séries de voitures HO, se concrétisent, d'une part, par leur exceptionnelles qualités de roulement et, d'autre part, par la restitution parfaitement réaliste du bruit de roulement d'un train, tout particulièrement si ces véhicules circulent sur une voie MAERKLIN du type "M".
 
Ci-après, quelques photographies mettant en valeur ces emblématiques "Trains Rapides Légers Suisses" dans leur vie quotidienne réelle d'il y a cinquante à septante ans
.
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
La 10001, remise dans son état d'avant 1960, trône majestueusement  devant le Dépôt d'Olten
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
Image d'archive sur la ligne Lausanne - Genève durant les années 1950
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
Départ de St-Maurice pour Olten d'un train-navette poussé (feu rouge de fin de convoi au bas à droite)
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
En gare de Lucerne, lorsque le chemin de fer se présentait encore avec élégance à sa clientèle;
de gauche à droite, Re 4/4 I de la première série sortant de révision et Ae 3/6 II de la série 10421 à 10460
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
La première course d'essai, au milieu des années 1950, des deux premières voitures
"Unifiées I", encore désignées à cette époque par "voitures légères"
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
Gros plan de la magnifique Re 4/4 I 10001 de SBB-Historic, ici accouplée à une voiture légère du type A4ü
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
Une bouleversante image, chargée de nostalgie, d'un "Train Rapide Léger Suisse" légèrement modernisé, car formé de voitures "Unifiées I", rehaussées par la présence d'une voiture-restaurant rouge "lie-de-vin"
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (première partie)
Le train-navette de SBB-Historic, comme j'aimerai qu'il en existe encore quotidiennement;
ici sur un lieu emblématique de la Ligne du Simplon, près du Château-de-Chillon
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#Posted on Sunday, 29 March 2015 at 3:38 PM

Edited on Saturday, 18 April 2015 at 8:27 PM

Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)

Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)
Un vrai "train MAERKLIN" de la Grande Epoque, concrétisé par une composition tractée par la Re 4/4 I 10044
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)
Admirons l'osmose, qui se dégage au travers de cette prise de vue (en queue, la voiture-salon des CFF);
un train voyageurs du vingt-et-unième siècle n'est tout simplement plus en mesure de nous offrir ce spectacle
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)
A nouveau un "train MAERKLIN" à vous arracher des larmes ou à vous inciter à vous précipiter dans la prochaine bourse aux jouets, afin d'acquérir un matériel semblable, dont le prix demeure démocratique
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)
Gros plan sur le magnifique visage de la Re 4/4 I 10044 de SBB-Historic, accouplée à une voiture-restaurant
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)
Cette prise de vue en dit long sur ce que fut le chemin de fer digne de ce nom !
De gauche à droite , la Re 4/4 I 10044 et une voiture-pilote ABt4ü compatible avec les locomotives CFF
du type Re 4/4 I de la première série, ainsi qu'avec les automotrices CFe/BFe 4/4 (visage semblable).
Ce type de voiture-pilote (il existait également des fourgons Ft4ü), arborant la face frontale de la CFe/BFe 4/4,
constitue un sommet d'élégance en la matière, excellence que ne pourront, au grand jamais,
ravir les véhicules contemporains tels, qu'entre autres, les "Colibris",  "Domino", "Dosto", "Flirt", etc.
Les fameux "Trains Rapides Légers Suisses" (deuxième partie)
Le BDt 990 (ex CFt puis BFt) , seule et unique voiture-pilote avec face frontale de Re 4/4 I
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#Posted on Monday, 30 March 2015 at 11:30 AM

Edited on Tuesday, 31 March 2015 at 6:39 PM

Ah, ce matériel roulant « tout plastique » !

Sur les voies « M » de mon chemin de fer modèle HO circulent plusieurs convois fort différents dont, entre autres, une reconstitution aussi parfaite que possible du train de marchandises historique de l'ancienne "Association 10264", récemment dissoute et faisant désormais intégralement partie de SBB-Historic ; ce train modèle à l'écartement HO est formé des véhicules remorqués suivants :
 
- une voiture voyageurs à plateformes extérieures du type C2 (dans la réalité, il s'agit d'une C3), munie de
   l'éclairage intérieur, de BUCO
- un wagon couvert J3 gris, avec vigie de garde-frein, de MAERKLIN
- un wagon couvert K4 brun, sans passerelle ni vigie, de BUCO
- un wagon-citerne riveté gris de construction artisanale pour le transport du vin "Fratelli Corti", avec passerelle
- un wagon tombereau L6 brun, avec vigie de garde-frein, de HAG
- un wagon plat M6 gris, avec ranchers et passerelle, de HAG
- un wagon-foudres gris de construction artisanale, avec vigie de garde-frein; ce wagon est désormais muni
  d'un châssis « 4500 » et des diverses pièces métalliques nécessaires de  MAERKLIN, ceci en remplace-
  ment de l'équipement d'origine
- un wagon couvert K3 brun, avec vigie de garde-freins et muni du signal de queue du type CFF, de MAERKLIN.
 
Les locomotives, attribuées à la traction de ce train, sont les suivantes :
 
- Ae 4/7 HAG, Be 4/6 SWISSTOYS et SPENGLER, ainsi que des modèles MAERKLIN tels que Ce 6/8 III
   (CCS 800/3015), E 6302 de la DB (CE 800/3001 et CEB 800/3002), qui ressemblent beaucoup à nos
   machines de man½uvre CFF du type Ee 3/3 avec cabine centrale, RSM 800 (modèle libre comportant des
   éléments des locomotives Be 3/5 12201, Ae 3/5 et Ae 3/6 II), ainsi que finalement locomotive à vapeur BR
   81004 de la DB (TK 800/3031), qui ressemble beaucoup aux locomotives de man½uvre E 4/4 de la série
   8801-8802 et 8851 à 8856 des CFF.
 
Récemment, lors d'un incident d'exploitation (déraillement), une rambarde du wagon-foudres fut arrachée ; hélas, en voulant recoller cette pièce, un de mes doigts s'appuya sur un des deux marche-pieds, donnant accès à la vigie de garde-frein, qui se cassa. Face à ce gâchis, je décidai alors de démonter prudemment ce wagon, afin de récupérer les deux foudres, ainsi que la vigie de garde-frein ; lors de la séparation du châssis intermédiaire, supportant les deux foudres et l'échelle centrale d'accès, le châssis principal du wagon s'est rompu. Voilà le résultat du « tout plastique » hyper fragile; de la camelote !
 
Par chance, je détiens en réserve plusieurs châssis métalliques (en tôle) de wagons MAERKLIN du type « 4500 », ainsi que les divers attributs qui leur sont indispensables, soit mains courantes, rambardes, ferrures, passerelles, marche-pieds, échelles, tampons, attelages, essieux, etc., pièces évidemment toutes métalliques, astucieusement construites et ainsi aisées à manipuler lors du démontage, du redressement éventuel à la pince plate, du meulage, du perçage, de la soudure à l'étain, du montage, de la fixation et de la peinture finale par retouches ou complète si nécessaire). Les wagons marchandises « 4500 » de MAERKLIN, que l'on ne trouve pratiquement plus du tout dans les commerces spécialisés actuels, étaient considérés comme des véhicules bon marché, donc pour petits budgets ; par contre, ce sont de merveilleux véhicules de base pour le bricolage, la transformation ou la création d'autres types de wagons de notre choix.
 
Ainsi solidement reconstruit, plus lourd et plus robuste, mon wagon bi-foudres est apte à reprendre son service et à supporter d'éventuels déraillements ou tamponnements, sans que cela ampute ses équipements. De ce fait, l'expérience démontre, une fois de plus, que si l'on peut accepter un wagon avec caisse en matière synthétique (mais toutefois robuste), par contre, le châssis et les diverses ferrures (mains courantes, rambardes, passerelles, marche-pieds, échelles, tampons, sabots de freins, attelages, essieux, etc.) doivent demeurer métalliques, si l'on veut garantir une exploitation aussi sûre et agréable que possible, donc exempte de désagréments.
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Le wagon-citerne "Fratelli Corti" est construit de la même façon que le wagon-foudres, c'est-à-dire que, mis à part les essieux, il est entièrement en matière synthétique fragile; tant qu'il ne subira pas de déprédation, il demeurera dans son état actuel; par contre, en cas d'accident et suivant l'importance constatée des dégâts subis, il fera également l'objet d'une reconstruction semblable à celle appliquée au wagon-foudres cité ci-dessus.
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Ah, ce matériel roulant « tout plastique » !
Le wagon-foudres dans son aspect avant accident;
la fragilité des rambardes, fixées à la vigie de garde-freins, est perceptible
Ah, ce matériel roulant « tout plastique » !
Voici le nouveau wagon reconstruit plus solidement; la vigie de garde-freins sera repeinte ultérieurement
Ah, ce matériel roulant « tout plastique » !
Ce sont de telles ambiances, que je défendrai toujours urbi et orbi ad aeternam vitam !
Ah, ce matériel roulant « tout plastique » !
Voici le wagon-citerne "Fratelli Corti" pour le transport du vin, toujours dans son état d'origine
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#Posted on Friday, 03 April 2015 at 12:17 PM

Edited on Saturday, 18 April 2015 at 8:26 PM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)

Depuis que le chemin de fer habite quotidiennement mon existence, soit dès ma plus lointaine enfance de la fin des années 1940/début des années 1950, les locomotives à vapeur, ainsi que certains véhicules-moteurs électriques caractéristiques, majoritairement des CFF et du BLS, mais également d'autres pays européens, me sont toujours apparus comme des êtres vivants à part entière car, entre autres, au travers de leurs faces frontales, de leur « visage », apparaît une expression d'une telle ampleur, qu'elle ne peut que me bouleverser jusqu'aux larmes, particulièrement dans des situations où la lumière ambiante (brume matinale, soleil couchant, contre-jours, jeux d'ombres, etc.), peut s'avérer absolument déterminante. Si, à ces ambiances particulières, j'ajoute de la musique classique romantico-nostalgique ou celle d'autrefois en provenance de nos divers terroirs helvétiques, de l'Arc Alpin européen ou encore des vallées de l'Italie du Nord (cor des Alpes, jodel, ensembles champêtres, fanfares et harmonies, choeurs d'hommes ou mixtes chantant sans dissonances), etc., je suis en mesure d'atteindre le Saint-Graal, ceci grâce à ce « cocktail » ferroviairo-musical. Oui, je le reconnais pleinement, je suis un ferrovipathe quelque peu différent des autres ! 
 
Bien évidemment, en raison de leurs multiples ferrures et autres détails en relief, ce sont les locomotives aux traits fortement marqués qui restituent le mieux cette âme qui les habite ; de ce fait, alors que les machines à vapeur font partie d'un autre monde, où ce sont, en plus de leur esthétique, leurs fonctions « respiratoires » (coups d'échappement, chuintements divers, pompe à air activée), mais également leur odeur de charbon en combustion, qui les placent au même rang que les êtres vivants, je suis particulièrement sensible au message que me livrent les machines électriques, construites entre le début de l'électrification (des années 1910 – 1920), jusqu'aux années 1950, ceci grâce à leur chant électromécanique, qui peut s'avérer profondément émouvant (surtout en ce qui concerne les machines à transmission par bielles), ainsi qu'aux parfums, uniques en leur genre, d'huile chaude et d'ozone, fragances qu'elles offrent à tout ferrovipathe digne de ce nom. Toujours au niveau de ces locomotives électriques du temps jadis, un roucoulement langoureux de compresseur, un vrombissement lancinant des ventilateurs, un claquement sec et omniprésent de contacteurs, un bruit de pivotement d'inverseur de marche ou encore une intense voix d'opéra (émise par la rotation des moteurs de traction et des engrenages), ainsi que, finalement, un gémissement plaintif des bielles en mouvement, peuvent m'émouvoir au plus haut point, jusqu'à en rougir le contour de mes yeux car, ce que j'entends d'elles, constitue tout simplement leur langage, leur façon de me communiquer "leur ressenti", bref, "ce qu'elles ont dans le ventre" !
 
Agé de soixante-huit ans en cette année 2015 et bien que je souhaite ardemment vivre encore le plus longtemps possible en bonne santé, je suis cependant conscient, que je me trouve présentement plus proche de la tombe que du berceau ; c'est la raison pour laquelle, avant qu'il ne soit trop tard, je délivre ici cet ode de reconnaissance infinie à ce chemin de fer helvético-européen, qui a fait de moi un homme comblé au-delà du possible, voire au-delà de l'imaginable même. Maintenant que ma profession de foi est enfin accomplie, je me sens désormais soulagé des vicissitudes de ce monde jusqu'à mon dernier souffle !
 
Ci-après, cinquante-six photographies, réparties en sept chapitres et qui traduisent, d'une manière si merveilleuse, ce que je décris ci-dessus.
 
 
 Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (première partie)
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#Posted on Sunday, 05 April 2015 at 3:52 PM

Edited on Thursday, 16 April 2015 at 8:34 PM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (deuxième partie)
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#Posted on Sunday, 05 April 2015 at 5:43 PM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (troisième partie)
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#Posted on Sunday, 05 April 2015 at 5:51 PM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (quatrième partie)
 
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#Posted on Sunday, 05 April 2015 at 5:56 PM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (cinquième partie)
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#Posted on Sunday, 05 April 2015 at 6:01 PM

Edited on Monday, 06 April 2015 at 9:56 AM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
 Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (sixième partie)
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#Posted on Sunday, 05 April 2015 at 6:12 PM

Edited on Tuesday, 14 April 2015 at 9:31 AM

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)

Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
 
Recherches ferroviaires romantico-nostalgiques (septième et dernière partie)
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#Posted on Monday, 06 April 2015 at 9:44 AM

Edited on Monday, 06 April 2015 at 9:54 AM

Trains-blocs et de marchandises à l'échelle HO

Conformément à ce qui a été indiqué dans le chapitre « Les trains-blocs européens de marchandises dans la réalité », page 34 du présent blog, voici maintenant ces mêmes convois, mais cette fois réalisés à l'échelle HO sur mon chemin de fer modèle.
 
 Ainsi, comme il est aisé de le constater, certaines de ces vues modélisées se rapprochent étonnamment de celles figurant dans le chapitre y relatif cité en début d'article ; en effet, la bouleversante rusticité, caractéristique de ces anciens wagons modèles (qu'ils soient entièrement métalliques ou semi-métalliques avec caisse en matière synthétique robuste et lourde, alors que le châssis demeure en fonte injectée ou en tôle), restitue à la perfection ce monde ferroviaire européen aujourd'hui disparu. De ce fait, lorsque, pour la première fois, j'ai mis en marche le train-bloc de charbon (bien évidemment remorqué par une de mes deux locomotives "Crocodile" MAERKLIN 3015) puis, lorsque ce convoi passa devant le paysage du Lac d'Uri, je fus profondément bouleversé, voire tétanisé car, à cet instant précis, par la grâce d'un modélisme authentique dans son aspect et sa théâtralité, j'ai vécu une des plus grandes et irremplaçables légendes du Saint-Gothard ferroviaire en matière de trafic marchandises international de transit.
 
Finalement, quel bonheur infini, que de ne pas être soumis pieds et poings liés au deuil insurmontable d'une époque vénérée mais enfuie à tout jamais, et de pouvoir ainsi perpétuer celle-ci au travers de mon modélisme unique en son genre ; de ce fait, grâce à ce blog, je veux également partager ce bonheur résurrectionnel avec tout ferrovipathe-internaute, qui se sent concerné par cette époque lointaine car, malheureusement, les diverses expositions et autres manifestations publiques contemporaines, dédiées au modélisme ferroviaire, ne sont tout simplement plus du tout intéressées à présenter une telle ambiance patrimoniale de l'électromécanique à l'ancienne, préférant de loin les réseaux digitalisés et automatisés au moyen d'une électronique hyper dominante, mais où tout se passe dans un silence presque monacal, voire peut-être même ennuyeux pour certains ferrovipathes.
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Ci-dessous, apparaissent plusieurs photographies de divers trains-blocs.
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Train-bloc de charbon Allemagne - Saint-Gothard - Italie
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
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Le voilà, ce fameux train-bloc de charbon, longeant le Lac d'Uri dans la région de Sisikon !
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Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
 
 
Train-bloc de wagons-citernes européens de diverses provenances
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
 
 
Train-bloc de wagons-citernes MAERKLIN 4500, époque 1960-1970
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
Trains-blocs et de marchandises à l’échelle HO
 
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#Posted on Friday, 17 April 2015 at 5:51 PM

Edited on Saturday, 18 April 2015 at 4:48 PM

Video Märklin HO-Anlage 1950-1970 - Divers trains-blocs de marchandises sur mon chemin de fer modèle

Add this video to my blog

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#Posted on Saturday, 18 April 2015 at 11:53 AM

Edited on Tuesday, 30 June 2015 at 6:00 PM

La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon

En cette journée du 3 mai 2015, une fois de plus, la Bourse de Genève-Aéroport m'a porté chance !  En effet, il y a longtemps que je recherchais un exemplaire du modèle Lilliput HO de la locomotive électrique EBT du type Be 4/4, de couleur verte et construite selon le système dénommé par « Alternatif-3 rails », objet très difficile à acquérir, ceci en raison, d'une part, de sa rareté (car fabriqué en petit nombre) et d'autre part, produit par une firme fabriquant, jadis, des véhicules-moteurs ne fonctionnant qu'exclusivement selon le système désigné par « Continu-deux rails » ; au sujet de la couleur de la caisse, Lilliput a également produit un modèle à la couleur brune (très rare) qui, si l'aspect s'avère très séduisant, constitue cependant une fantaisie car, dès son origine, la Be 4/4 EBT a toujours arboré une caisse verte, alors que les bogies sont gris. Toutefois, si je venais à découvrir une Be 4/4 brune, je l'achèterai, car elle me plaît tout simplement !
 
J'ai toujours admiré cette machine, faisant partie des locomotives suisses parmi les plus mignonnes qui soient. Le modèle Lilliput remonte aux années 1960 et, bien que la matière synthétique (toutefois encore relativement robuste par rapport à ce qui se fabrique actuellement) soit largement utilisée, ceci contrairement à la majorité des machines MAERKLIN, mais surtout HAG de la même période, j'ai tout de même décidé de l'acquérir, car c'est une locomotive idéale pour la traction de petits convois, tels que trains omnibus (formés d'un fourgon, de deux à trois voitures à plateformes extérieures, ainsi que d'un ou deux wagons couverts), ou encore de petits trains de marchandises de détail (matériel roulant s'harmonisant bien évidemment à la perfection avec l'esthétique de ce véhicule-moteur et dont la charge ou la résistance au roulement demeure dans les limites des possibilités de traction de cette machine tout de même légère). Par contre, la technologie, appliquée à ce modèle pour le fonctionnement alternatif-continu, ainsi que pour l'inversion du sens de marche, est entièrement électronique, donc par essence fragile ; espérons simplement que cette locomotive puisse accomplir,  le plus longtemps possible, la tâche qui lui est dévolue.
 
Ci-après, quelques prises de vues de ce magnifique nouveau modèle, qui roule à la complète satisfaction de son nouveau propriétaire-exploitant.
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La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon
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Ci-dessus, la Be 4/4 EBT-102 dans toute son élégance et,
ci-dessous, un train omnibus emblématique de l'EBT
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La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon
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La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon
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La Be 4/4 EBT-103 Lilliput en tête du train omnibus, franchissant le signal d'entrée en position de déviation
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La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon
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Le même convoi dans la campagne bernoise...
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La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon
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... ou longeant un paysage lacustre
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La Be 4/4 EBT-103 de Lilliput, nouvelle pensionnaire du Chemin de Fer-Musée du Cabanon
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Avouons, qu'avec sa robe fantaisiste de couleur brune, elle s'avère également fort élégante, voire irrésistible !
 
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#Posted on Tuesday, 05 May 2015 at 1:53 PM

Edited on Tuesday, 05 May 2015 at 2:31 PM

Références ferroviaires – Inversion des rôles

C'est à la suite d'un déplacement en gare de Turgi AG, en date du 9 mai 2015, dans le but de réaliser un petit film d'un convoi historique, formé de la De 6/6 15301 de 1926 (dont le chant électromécanique m'a bouleversé par le message délivré)  et de deux voitures légères unifiées, que s'est naturellement imposée la décision de la rédaction de l'article ci-après ; en effet, en constatant, une fois de plus, que nos grandes gares ne sont plus qu'envahies par de désormais sempiternelles rames réversibles et autres trains à deux étages (convois rapides et confortables, mais hélas ternes, sans âme, ni magie aucune), un profond dépit s'est emparé de moi et m'a plongé dans une très grande tristesse !  Ainsi, face à ce nouveau chemin de fer, où j'ai perdu tous mes points de repère et l'authenticité constamment recherchée, je ne me sens désormais que comme un orphelin ou un veuf, voire semblable à un aveugle ayant égaré sa précieuse canne blanche, alors que son chien fidèle s'est enfui !
 
*************************
 
Lorsque l'on parle de chemin de fer, les premiers éléments, qui viennent à l'esprit de la grande majorité des gens, s'avèrent être les divers trains sillonnant notre pays de long en large, bref, en un mot comme en cent, le matériel roulant.
 
Cependant, le monde ferroviaire, auquel certaines personnes concernées (les fameux ferrovipathes) restent majoritairement attachées, est constitué de multiples facettes, qui vont de la voie aux convois les parcourant, en passant par les gares (où aiguillages, signaux, bâtiments divers et cloches de gare en forment l'ossature), les postes d'aiguillage « Bruchsal » ou « Judel », les plaques tournantes, les charbonniers, les châteaux d'eau et les grues hydrauliques pour les locomotives à vapeur, les lignes de contact ou encore les maisonnettes de garde-voies, les dépôts de locomotives, ainsi que les ateliers d'entretien toutes catégories confondues. Bien évidemment, n'omettons pas de relever la présence en ces lieux de leurs serviteurs, les cheminots et cheminotes, sans lesquels rien ne pourrait se passer.
 
Ainsi, pendant des décennies, le chemin de fer réel, dans son ensemble, a constitué la référence suprême pour tous les ferrovipathes désireux de construire et d'exploiter des réseaux de chemins de fer modèles, qu'ils soient de dimensions modestes ou, au contraire, de gigantesques ensembles, où circulent un grand nombre de convois de toute nature parmi un décor européen emblématique. Lorsque l'on parle de trains, nos yeux et notre âme s'illuminent face à toutes les formes possibles, qui vont du petit omnibus de trois ou quatre voitures et wagons d'intérêt local, au lourd express international européen formé d'une quinzaine de véhicules en provenance des divers pays traversés, en passant par les trains directs légers suisses, les machines de man½uvre (à vapeur, électriques ou Diesel), les automotrices et locomotives tractant ou poussant des trains-navettes, les flèches rouges simples, doubles ou multiples ou encore les interminables trains de marchandises de transit, formés de wagons de tous types et remorqués en simple, double ou multiple traction par d'impressionnantes machines, haletant ou hurlant et gémissant l'effort démentiel qui leur est exigé.
 
Jusqu'il y a encore trente à quarante ans, lorsqu'un amoureux du Rail avait passé de plus ou moins longs instants le long des voies ou dans une grande gare, il s'en retournait à son domicile complètement habité par ce qu'il avait profondément admiré et se ruait sur son réseau, afin de recréer, de la façon qui lui apparaissait la plus proche possible de la réalité, ce qui l'avait particulièrement enthousiasmé. Le chemin de fer réel demeurait le maître incontesté et absolu, alors que le ferroviphile, au travers de son chemin de fer modèle, en constituait l'élève délicieusement soumis et respectueux.
 
Or, actuellement, il est aisé de constater que les diverses marques de modèles réduits ferroviaires produisent du matériel représentant toutes les époques du chemin de fer, alors que, dans la réalité, celui-ci a été complètement bouleversé et chamboulé, pour finalement apparaître sous un aspect, dont la « variété » est considérablement inférieure aux modèles existants sur le marché ; face à ce constat, le chemin de fer actuel où, entre autres, le trafic voyageurs n'apparaît pratiquement plus que sous la forme de lassantes rames automotrices réversibles aux formes reptiliennes et où les trains de marchandises affichent une monotonie désespérante par rapport à ce que l'on pouvait encore admirer durant les années 1980, certains esthètes du Rail ne peuvent que déplorer cette situation. De ce fait, lorsque le ferrovipathe d'aujourd'hui participe à une excursion historique, visite une exposition de modèles réduits, se rend dans une bourse aux jouets, ou encore entre dans un magasin spécialisé, il découvre un choix considérable de modèles représentant les diverses époques ferroviaires ; par contre, lorsqu'il s'en retourne à la gare pour rentrer chez lui, il ne peut que se sentir désabusé, car le « spectacle », uniquement contemporain qui lui est imposé, ne correspond plus du tout à la variété qu'il a précédemment admirée, c'est-à-dire aux trains qu'il  a connus et vénérés.
 
Malgré cette situation, certains ferrovipathes, totalement incapables de faire le deuil du chemin de fer authentique, pourront tout de même se consoler auprès du matériel roulant et de la signalisation historiques, gérés par des associations ou des clubs de passionnés par l'archéologie industrielle, qui s'activent principalement durant la bonne saison entre les mois d'avril et d'octobre ; cependant, à de très rares exceptions près, toujours au niveau historique, leurs trains, ainsi mis en marche, ne sont en général formés que de quelques voitures ou wagons, saluant au passage des lanternes d'aiguille ou franchissant encore parfois quelques rares disques ou sémaphores du temps jadis, heureusement sauvés des démolisseurs. Toutefois, au niveau du territoire de notre pays, ces chemins de fer historiques demeurent très minoritaires par rapport à l'invasion de la modernité ; ainsi, il peut se passer de nombreuses semaines, voire de mois, sans qu'il soit possible de se plonger dans cet univers ferroviaire féérique. Si des « sorties » de matériel roulant sont parfois organisées au-delà des « frontières » de ces chemins de fer musées, un autre terrible problème surgit : je nomme l'effroyable rupture d'harmonie, qui peut se produire à maints endroits entre l'environnement contemporain (omniprésence d'immeubles « design » à la glaciale architecture toute de béton, de verre et d'acier, ainsi que de parois anti-bruit et autres horreurs contemporaines, etc.) et le train historique en question se faufilant parmi cette modernité, qui lui demeurera éternellement étrangère.
 
Les diverses constatations, citées ci-dessus, m'amènent à personnellement affirmer, qu'actuellement, les rôles sont inversés et que ce sont les chemins de fer modèles qui, en offrant leur infinie variété, constituent désormais la référence en la matière, alors que les trains réels ne deviennent plus que de mornes utilitaires anonymes ayant, à mon avis strictement personnel, perdu tout statut de maîtres exemplaires pour l'avenir de notre passion !
 
En guise de conclusion et désormais, je ne me rendrai plus qu'à des manifestations ferroviaires, où je suis absolument sûr de vivre des instants en compagnie de matériel roulant ou d'ambiances correspondant à ce que j'attends du chemin de fer ; à ce sujet et à titre d'exemple, après la De 6/6 à Turgi, je me suis rendu à Olten pour participer au Fitnessfahrt de l'après-midi car, en ses lieux, figure une de mes locomotives préférées en la personne de la « Crocodile » Ce 6/8 III 14305, Fitnessfahrt déjà vécu à maintes fois depuis plusieurs années ; malheureusement, en cette journée, la machine en question était hors service par suite de réparation (un Fitnessfahrt à Olten, sans la présence vivante de la 14305, je ne peux, tout simplement, pas le concevoir et il en est de même en ce qui concerne le Fitnessfahrt d'Erstfeld avec la Ce 6/8 II 14253). J'ai alors renoncé à cet événement, suis rentré à mon domicile et ai terminé ma journée auprès de mon chemin de fer modèle, en activant bien évidemment une de mes deux « Crocodiles » MAERKLIN Ce 6/8 III 3015.
 
Comme je l'ai déjà affirmé à plusieurs reprises dans mon Blog Internet, de par l'invasion de la modernité tous azimuts au niveau des chemins de fer réels, je ne désire plus gaspiller mes titres de transport, en me rendant à une manifestation ferroviaire qui ne me procurera pas ce que j'en attends d'elle, mais préfère dorénavant de loin voyager d'une manière imaginaire auprès de mon chemin de fer modèle.
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Les quatre prises de vues ci-dessous représentent tout à fait ce qu'est devenu le chemin de fer d'aujourd'hui.
Au niveau de la passion. ressentie personnellement face à ce "spectacle", vraiment très peu pour moi, merci !
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Références ferroviaires – Inversion des rôles
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Références ferroviaires – Inversion des rôles
Références ferroviaires – Inversion des rôles
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  Références ferroviaires – Inversion des rôles
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C'est la raison pour laquelle, ci-dessous, je me réfugie désormais dans ce que j'ai de plus cher !
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Références ferroviaires – Inversion des rôles
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Références ferroviaires – Inversion des rôles
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Références ferroviaires – Inversion des rôles
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Références ferroviaires – Inversion des rôles
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#Posted on Wednesday, 13 May 2015 at 1:29 PM

Edited on Saturday, 16 May 2015 at 1:37 PM

Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey

 
Le traditionnel "Festival de la Pentecôte" s'est magnifiquement passé sur le Chemin de Fer-Musée Blonay - Chamby, festival qui, en cette année 2015, fut dévolu en priorité à la traction à vapeur.
 
Le "Vapeur Val-de-Travers" ou VVT s'est associé à cet événement sous la forme d'un train spécial Neuchâtel - Vevey et retour, tracté par leur célébrissime locomotive à vapeur, en la personne de la BR 52 221 de 1943 de l'ex Deutsche-Reichsbahn-Gesellschaft (DRG).
 
Avec mon ami Pierre de La Tour-de-Peilz, ferrovipathe hautement convaincu, je suis donc resté à Vevey et ai réalisé les prises de vues ci-après; cette BR 52 m'a tellement fasciné, que je n'ai pu la quitter que le temps de consommer le repas de midi. Passer d'émouvants instants en compagnie de cette machine allemande admirablement restaurée, ainsi qu'avec son personnel la desservant, m'a procuré une plénitude des plus totales.
 
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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Le train spécial du BC vient d'arriver à Vevey, afin d'embarquer les participants en provenance de Neuchâtel
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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La sublimissime HG 3/3 No 3 de l'ex BFD, magnifiquement restaurée et prête au départ en direction du BC
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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Le train spécial VVT en gare de Vevey
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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Dans toute sa splendeur exceptionnelle, voici la BR 52 221 du VVT
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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Lorsque le BC et le VVT se rencontrent dans la zone de la plaque tournante
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
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Détails emblématiques de la BR 52 221
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Ambiances "Vapeur" du 25 mai 2015 en gare de Vevey
 
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#Posted on Tuesday, 26 May 2015 at 2:02 PM

Edited on Tuesday, 26 May 2015 at 2:55 PM

Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)

Le dimanche 31 mai 2015, sous un soleil lumineux et un ciel d'azur, à l'occasion de l'inauguration du nouveau centre opérationnel de SBB-Historic à Windisch près de Brugg AG, le désormais emblématique « Bahnpark » de cette localité a organisé une colossale fête entièrement dédiée aux CFF authentiques, avec participation de locomotives à vapeur sous pression et de locomotives électriques légendaires, ainsi que du « Museo Ferroviario del Verbano », venu tout exprès de Luino via le Saint-Gothard avec son train spécial (formé de deux voitures légères ex CFF aux nouvelles couleurs vert-clair et beige) tracté par une locomotive légendaire, en la personne de l'Ae 4/7 No 10987, ex CFF et propriété de Swiss Train, locomotive bien évidemment desservie par du personnel autorisé ; bref, que du beau monde en matière de matériel ferroviaire lors de cette magnifique journée, qui m'a permis de vivre des instants parmi les plus lumineux. Parmi les locomotives à vapeur présentes sous pression, je relèverai tout particulièrement les deux vedettes du jour, soit la B ¾ 1367 de 1916 et l'Eb 3/5 5819 de 1912, alors qu'à l'intérieur de la vaste rotonde se trouvaient, entre autres, la D 1/3 du « Spanisch-Brötli-Bahn » et l'A 3/5 705 (garées froides), ainsi que la De 6/6 15301. Quant à la splendide et célébrissime 141-R 1244 (ex SNCF), elle était également garée froide à l'extérieur en compagnie de l'Ae 4/7 11026 ; ces deux machines font partie de l'inventaire de l'Association "Mikado" de Brugg AG.
 
Ah, déambuler dans cette ambiance ferroviaire profondément humaniste du temps jadis, tout en contemplant ces merveilleuses locomotives à vapeur, s'enivrer de leurs parfums de charbon en combustion et d'huile chaude (véritable « Chanel No 5 » ferroviaire, ceci en référence au parfum le plus célèbre de tous les temps), les écouter vivre et respirer grâce à leur pompe à air en activité et autres chuintements de vapeur, ainsi qu'à leurs coups d'échappement et coups de sifflet lorsqu'elles se déplacent, ce n'est que du bonheur et de la félicité à l'état pur, un authentique pèlerinage à la recherche d'une sorte de quintessence en matière de spiritualité, dimension à mon avis parfaitement semblable à celle que vivent les chrétiens les plus convaincus. Quant aux locomotives électriques présentes, mais par contre non activées dans le cadre du « Bahnpark » (De 6/6 15301, Ae 4/7 10987 et 11026), s'approcher d'elles et méditer tout en les admirant avec émotion, constitue tout simplement et également une thérapie irremplaçable.
 
Ci-après quelques photographies immortalisant ces précieux instants.
 
 
Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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Le sympathique train-navette, qui emmenait les visiteurs
de la gare de Brugg AG au Bahnpark et vice-versa (loc. ex SLM E 2/2)
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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L'Eb 3/5 5819 de 1912 et la B 3/4 1367 de 1916, toutes deux des CFF, dans leur élégance optimale
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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Des compartiments aménagés avec goût, ceci grâce aux matériaux nobles et intemporels,
tels que le bois et les tissus choisis (pas de dégradantes matières plastiques contemporaines)
Ne se croirait-on pas chez soi dans son salon, savourant ainsi une digne qualité de vie ?)
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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En matière de chemin de fer, le savoir-voyager helvétique, c'est tout simplement cela !
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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Voiture-restaurant de la CIWL de l'Entre-Deux-Guerres; encore actuellement en notre 21ème siècle,
rien, ni personne, n'est en mesure de remplacer ce sommet d'élégance
en matière de trafic international voyageurs européen (en tête, locomotive CFF Ae 6/6 11407 "Aargau" de 1955)
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (première partie)
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Ae 4/7 11026 (ex CFF) et 141-R 1244 (ex SNCF), toutes deux en mains de l'Association "Mikado" de Brugg AG
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#Posted on Tuesday, 02 June 2015 at 2:07 PM

Edited on Tuesday, 02 June 2015 at 3:06 PM

Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)

Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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La B 3/4 CFF No 1367 sur la plaque tournante; à droite, à l'arrière-plan, la D 1/3 "Spanisch-Brötli-Bahn"
de 1847, ainsi que l'A 3/5 CFF No 705 de 1904, toutes deux garées "froides"
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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Deux trios emblématiques
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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L'exceptionnelle élégance de la B 3/4 1367
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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L'Ae 4/7 10987, ex CFF et propriété de Swiss Train, louée à l'Association "Verbano-Express" de Luino;
en ce qui me concerne personnellement, j'ai fort apprécié la peinture gris-argent des lanternes frontales;
par contre, les diverses parties inférieures auraient été mieux mises en valeur avec un gris plus clair !
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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La légendaire automotrice à vapeur CZm de l'ancien "Uerikon - Bauma - Bahn"
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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Une pure merveille en la personne de l'Ae 6/6 CFF No 11407 "Aargau". remise dans son aspect de 1955;
le modèle HAG No 11403, construit entre 1961 et 1964, est vraiment digne de cette mythique machine !
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Le Festival « Bahnpark » du 31 mai 2015 à Brugg AG (deuxième partie)
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Terminons ce chapitre par cette authentique et irremplaçable ambiance d'un dépôt suisse de locomotives
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#Posted on Tuesday, 02 June 2015 at 2:34 PM

Edited on Tuesday, 02 June 2015 at 3:04 PM

Redressement du courant alternatif en courant continu sur un réseau de chemin de fer du type électromagnétique traditionnel selon le système "3-Rails"

 
Lorsqu'un exploitant de réseau de chemin de fer modèle, selon le système désigné par "3-Rails  électromagnétique traditionnel", désire redresser le courant de traction alternatif d'origine en courant continu, tout en conservant les deux systèmes d'inversion du sens de marche, soit :
 .
- par brève surtension télécommandée (24 Volts environ) pour les véhicules-moteurs équipés d'un moteur de
  traction du type « monophasé série à collecteur », dont le stator est muni de deux bobines superposées et
  enroulées chacune dans le sens contraire de l'autre, ainsi que d'un inverseur de marche électromagnétique
  traditionnel
 .
- au moyen d'un contacteur-inverseur manuel de changement de polarité pour les véhicules-moteurs équipés
  d'un moteur de traction à aimants permanents à titre de stator et d'un induit avec collecteur,
 .
  il doit appliquer les procédures suivantes, après avoir acquis ces appareils auprès d'un radio-électricien :
 .
1.  Sur un véhicule-moteur à courant alternatif : aucune modification n'est à effectuer, car le moteur de
     traction est du type universel, c'est-à-dire qu'il fonctionne d'une manière identique, qu'il soit alimenté en
     courant alternatif ou continu, ceci en raison de son stator bobiné.
 .
2.  Sur un véhicule-moteur à courant continu, démonter la ou les deux prises de courant latérales, appuyant
     sur les flancs intérieurs des roues ou sur la partie supérieure des bandage des roues, et la ou les rem-
     placer par un frotteur-ski central du type MAERKLIN ; si l'emplacement des prises de courant latérales
     n'empêche pas le montage complémentaire d'un frotteur central, ponter ces prises de courant latérales
     entre elles, puis les relier à la masse, afin que les roues concernées effectuent efficacement le retour du
     courant, de la même façon que sur les véhicules-moteurs d'origine « 3-Rails ».
 .
3.  Le câble d'alimentation du moteur de traction, précédemment branché sur une prise de courant latérale,
     doit être désormais raccordé à l'interrupteur principal (commutateur servant à alimenter le véhicule-moteur
     au moyen du ou des frotteurs centraux et, s'il s'agit d'un modèle de véhicule-moteur électrique, également
     par le ou les pantographes).
 .
4.  Le câble de retour du courant de traction (raccordé au deuxième porte-balai du collecteur) doit être direc-
     tement branché sur la masse du véhicule-moteur, ou d'abord via les prises de courant latérales nouvel-
     lement pontées entre elles, puis reliées à la masse.
 .
5.  Acquérir quatre diodes ou un pont redresseur, puis effectuer les branchements selon le schéma No 1
     figurant ci-après.
 .
6.  Acquérir un contacteur-inverseur bipolaire manuel (voir l'illustration No 2 ci-après), puis effectuer le câblage
     de celui-ci, ainsi que les branchements selon le schéma No 3 ci-après.
 .
7.  Le contacteur-inverseur bipolaire manuel doit être alimenté par le pont redresseur ou les quatre diodes
     individuelles réunies selon le schéma No 1 ; les deux câbles de sortie de ce contacteur-inverseur bipolaire
     manuel sont finalement branchés, l'un au conducteur central et/ou à la caténaire, l'autre aux rails de roule-
     ment. La chaîne de traction se compose donc du transformateur principal (fournissant uniquement du
     courant alternatif de traction, ainsi que la surtension pour l'inversion du sens de marche par télécom-
     mande), qui alimente à son tour le pont redresseur ou les quatre diodes réunies, alors que les deux câ-
     bles de sortie en courant continu sont à leur tour branchés sur les bornes d'entrée du contacteur-inver-
     seur bipolaire manuel selon schéma No 3. Le dernier maillon de la chaîne est constitué des deux câbles
     de sortie du contacteur-inverseur bipolaire manuel (choisir un câble rouge pour le raccordement au con-
     ducteur central/et ou à la caténaire, alors qu'un câble brun est à relier aux rails de roulement. De cette fa-
     çon, il sera possible d'exploiter sans restriction des véhicules-moteurs à moteur de traction universel et
     inverseur électromagnétique télécommandé par surtension, ou à aimants permanents et inversion du
     sens de marche par changement de la polarité.
 .
8.  A mon avis strictement personnel, afin de limiter au maximum les éventuels problèmes techniques qui
     pourraient surgir, le schéma d'alimentation d'origine des véhicules-moteurs, qu'ils soient du type universel
     ou fonctionnant strictement sous courant continu, ne devrait donc que subir des modifications minimes,
     modifications précisément décrites dans les chapitres No 2, 3 et 4 ci-dessus.
 .
9.  Lors d'une exploitation simultanée, ou d'une double traction avec des véhicules-moteurs munis, d'une part,
     de l'inverseur de marche électromagnétique à surtension et ceux, d'autre part, équipés du système de
     changement de polarité, en cas de changement du sens de marche par surtension télécommandée, veiller
     à préalablement déclencher le véhicule-moteur muni d'un moteur de traction à aimant permanent, ceci bien
     évidemment afin d'éviter tout incident d'exploitation par suite d'une violente mise sous tension de celui-ci,
     voire d'endommagement de la partie électrique de ce véhicule-moteur ; ainsi, dans le cas d'un véhicule-
     moteur électrique, commuter sur « caténaire » et abaisser les pantographes lors de la présence d'une
     caténaire fonctionnelle, alors que, dans le cas d'un véhicule-moteur de type vapeur ou diesel, il faut procé-
     der à son éloignement temporaire du réseau. Après déclenchement, actionner, en premier lieu, l'inverseur
     de marche télécommandé de la locomotive munie du moteur universel, puis ensuite manipuler le contac-
     teur-inverseur bipolaire manuel dans la position adverse. Dès cet instant, réenclencher ou placer à nou-
     veau le véhicule-moteur éloigné temporairement du réseau dans la composition du train ; les deux loco-
     motives aux technologies distinctes pourront alors à nouveau circuler simultanément ou en double trac-
     tion sans risque de perturbations.
 .
10. Il existe également des véhicules-moteurs équipés d'un moteur de traction avec stator bobiné, mais dont
       l'inverseur à surtension a été remplacé par un couple de diodes croisées, selon le schéma No 5 ci-après ;
      dans ce cas, il s'agit d'un véhicule « redressé » et ne pouvant être alimenté que par du courant continu ;
      dès lors, l'inversion du sens de marche ne peut s'opérer qu'au moyen d'un contacteur-inverseur bipolaire ;
      les schémas No 4 et 5 d'un moteur universel d'origine à courant alternatif, avec inverseur électromagné-
      tique traditionnel à surtension, ainsi que celui de ce même moteur « redressé » avec une paire de diodes,
      figurent à la fin de cette présente publication.    
 
Ci-après, les schémas y relatifs.
 .
 .
Schéma No 1
 
Redressement du courant alternatif en courant continu sur un réseau de chemin de fer du type électromagnétique traditionnel selon le système "3-Rails"
.
Les bornes d'entrée, représentées par le signe ondulé horizontal (courant alternatif), doivent être branchées aux bornes de sortie du courant de traction du transformateur principal alternatif (voyants rouge et brun).
 .
Les bornes de sortie, représentées par les signes « + » et « – » du courant continu, doivent être branchées
à leur tour aux bornes centrales du contacteur-inverseur bipolaire manuel, selon le schéma No 3 ci-après.
.
 .
Illustration No 2
 .
Redressement du courant alternatif en courant continu sur un réseau de chemin de fer du type électromagnétique traditionnel selon le système "3-Rails"
.
Contacteur-inverseur bipolaire manuel à deux positions, pour moteurs de traction à aimants permanents
(les contacts des entrées/sorties du courant continu se trouvent dans la partie inférieure – voir schéma No 3)
.
 .
Schéma No 3
.
Redressement du courant alternatif en courant continu sur un réseau de chemin de fer du type électromagnétique traditionnel selon le système "3-Rails"
.
Vue sur la disposition des entrées/sorties du contacteur-inverseur bipolaire manuel
 .
En premier lieu, coupler entre elles, par câblage isolé, les bornes supérieure gauche et inférieure droite,
puis ensuite procéder de même aux bornes supérieure droite et inférieure gauche
 .
La borne supérieure « arrivée + » est à brancher au conducteur central et à la caténaire
(si présence de celle-ci) au moyen d'un câble de couleur rouge, alors que la borne « arrivée – » est à relier aux rails de roulement par le truchement d'un câble de couleur brune ;
ce couplage peut également être effectué au départ des bornes inférieures
 .
Les bornes centrales « sortie » sont à brancher à celles des sorties « + » et « – » du pont redresseur
(schéma No 1, partie de gauche) ou de celles des quatre diodes réunies (schéma No 1, partie de droite).
 .
 .
Schéma No 4
 .
Redressement du courant alternatif en courant continu sur un réseau de chemin de fer du type électromagnétique traditionnel selon le système "3-Rails"
 .Moteur de traction « direct », alimenté en courant alternatif, désigné par « monophasé série à collecteur »
et utilisé sur tous les véhicules-moteurs classiques (avant l'apparition d'éléments électroniques) des marques MAERKLIN – BUCO – HAG, etc. Le schéma des câbles de couleur rouge représente la sortie du courant (phase), en provenance du transformateur et à destination du véhicule-moteur, via le conducteur central ou la caténaire, alors que le schéma des câbles de couleur brune signifie le retour du courant (masse) du véhicule-moteur, via les rails de roulement, à destination du transformateur. Quant au rectangle bleu-foncé, figurant sur le schéma ci-dessus, il s'agit d'une "self" de protection contre l'émission de parasites électriques.
 .
 .
Schéma No 5
 .
Redressement du courant alternatif en courant continu sur un réseau de chemin de fer du type électromagnétique traditionnel selon le système "3-Rails".
Même moteur que ci-dessus, mais dont l'inverseur (électromagnétique à surtension par télécommande)
a été remplacé par deux diodes croisées aux deux sorties du stator bobiné (l'entrée du stator est constituée par la réunion (sur un côté) des deux bobines inversées et reliées au porte-balai de sortie du collecteur)
 .
Les diodes croisées sont électriquement réunies sur le côté opposé aux bornes de sortie
des deux bobines "AV" et "AR" du stator, ceci afin de fermer le circuit électrique, puis de le relier à la masse
 .
Dès lors, ce moteur "redressé" ne peut être alimenté qu'avec du courant continu, ce qui implique
que l'inversion du sens de marche ne s'effectue désormais plus que par le changement de la polarité,
ceci au moyen d'un contacteur-inverseur bipolaire manuel.
.
*************************
.
Par contre, alimenter, avec du courant alternatif un moteur de traction équipé d'aimants permanents, s'avère nettement plus compliqué, car cela exige un appareillage préalable fort complexe, totalement hors du cadre de cet article; cette pratique est donc à déconseiller totalement; personnellement, je ne vois pas l'utilité de pratiquer de la sorte.
.
A titre de conclusion, ce choix de l'application du système « continu 3-Rails » est principalement dicté par le fait de pouvoir disposer du plus grand nombre possible de véhicules-moteurs de différentes marques, fonctionnant sous courant alternatif ou continu. Cependant, afin d'éviter toute interférence perturbatrice entre, d'une part, le courant alternatif (destiné à l'éclairage et à la télécommande des aiguillages, des signaux, des plaques tournantes, des ponts transbordeurs, etc.) et, d'autre part, le courant continu (dévolu à la traction), il dûment conseillé, que les trois différentes sorties d'un transformateur principal ne débitant que du courant alternatif, soient chacune également redressées de façon distincte en courant continu au moyen de trois ponts redresseurs ou de trois groupes de quatre diodes, le tout couplé selon le schéma No 1.
.
Nous devons toutefois rester conscients que les moteurs de traction "direct" classico-électromécaniques à courant alternatif, munis d'un stator bobiné et d'un induit à collecteur alimenté par une paire de balais, ainsi que d'un inverseur électromagnétique traditionnel à surtension, ou alimentés par courant continu avec aimants permanents à titre de stator, demeureront urbi et orbi ad aeternam vitam les plus robustes qui soient, ce qui leur permet d'atteindre ainsi plusieurs décennies de vie sans subir de dommages; de surcroît, leur entretien périodique (remplacement des balais, nettoyage du collecteur, réglage de l'inverseur à surtension, remplacement de câbles devenus parfois défectueux avec le temps, graissage, etc.) s'avère des plus aisés qui soient (la petite boîte à outils MAERKLIN, plus deux petites pinces - l'une coupante, l'autre plate -, une lime fine, de la toile d'émeri fine, ainsi qu'un fer à souder l'étain avec la pâte à appliquer préalablement, sont nettement suffisants pour l'entretien efficace de cette technologie classique, dont la fiabilité s'avère des plus légendaires). Les véhicules-moteurs actuels, truffés d'électronique et autres "gadgets" sont, d'une part, infiniment plus délicats, voire hyper fragiles et, d'autre part, très difficiles, voire impossibles à réparer. Bref, à mon avis strictement personnel, j'accorderai toujours ma nette préférence envers la technologie électromécanique classique, que ce soit au niveau des véhicules-moteurs, du matériel roulant remorqué ou encore de la télécommande des branchements et autres appareils de voie, ainsi que ceux relevant de la sécurité d'exploitation proprement dite (signaux mécaniques et lumineux).
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#Posted on Monday, 22 June 2015 at 1:17 PM

Edited on Monday, 29 June 2015 at 2:26 PM

Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !


 
Me référant à mon chapitre des ambiances crépusculaires, figurant à la page 27 du présent blog, je tiens à réitérer ces instants particuliers, qui ne peuvent exister que sur des chemins de fer modèles bénéficiant, au moins partiellement, de la lumière naturelle.
 
De surcroît, c'est avec du matériel roulant ancien que l'on peut vraiment mettre en valeur ces ultimes rayons du soleil couchant, voire le début du crépuscule, lorsque la clarté le permet encore. Le matériel roulant du temps jadis, de par ses aspérités et son expression générale, est apte à plonger tout ferrovipathe, sensible à l'harmonie et à la beauté des éléments, dans une émotion digne de ce nom. A mon avis strictement personnel, le matériel roulant contemporain, caractérisé par son côté lisse, souvent fort aseptisé, voire lassant par sa monotonie, ne peut convenir à la création de telles ambiances hautement européo-humanistes et profondément nostalgiques. Ce qui m'émeut le plus, c'est lorsque la face frontale d'une locomotive vénérée est irradiée de soleil, alors que la paroi latérale se trouve plongée dans l'ombre; cette vision me tétanise au plus haut point;  à ce sujet, les deux dernières prises de vues de ce chapitre concrétisent à la perfection mon ressenti cité ci-dessus.
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En contemplant ces quelques images, je prends conscience, qu'actuellement et mis à part les "sorties historiques" ou autres "Fitnessfahrten", il n'est tout simplement plus possible de vivre cela dans la réalité ferroviaire quotidienne, le monde ayant tellement changé, voire devenu, mon Dieu, mon Dieu, hélas méconnaissable à bien des égards !
 
Ci-après, voici encore quelques prises de vues emblématiques de mon "Chemin de Fer Modèle-Musée du Cabanon"
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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Encore quelques irremplaçables et bouleversantes ambiances ferroviaires du soir !
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#Posted on Friday, 26 June 2015 at 2:14 PM

Edited on Friday, 26 June 2015 at 2:40 PM

La terrible nouvelle !

 
Depuis le courant du mois d'août, la section Brunnen – Erstfeld de la Ligne du Saint-Gothard est exploitée selon le système européen de sécurité désigné par « ETCS Level 2 » ; cette nouvelle technologie, entièrement électronique, interdit désormais à toute ancienne locomotive (à vapeur, Diesel ou électrique du type traditionnel électromécanique ou électropneumatique) de circuler par ses propres moyens, ceci même équipée du ZUB, car système de sécurité considéré comme insuffisant.
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Cette communication m'a incité à m'informer, auprès de SBB-Historic, sur l'avenir des anciennes locomotives CFF conservées en état de marche. Les renseignements obtenus sont les suivants :
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-  La rame RAe 1053 est, pour l'instant, le seul véhicule-moteur historique des CFF à être équipé du système
   ETCS Level 2 (j'espère me tromper, mais j'émets quelques doutes quant à ce que d'autres véhicules-
   moteurs historiques en soient munis un jour)
.
-  Tous les autres véhicules-moteurs devront être remorqués, s'ils circulent sur une section de voie soumise à
    l'ETCS européen.
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Ainsi, à titre d'exemple, si la locomotive historique « Crocodile » Ce 6/8 II 14253 d'Erstfeld doit se rendre haut-le-pied à Flüelen, pour ce court trajet de dix kilomètres, elle devra dorénavant être obligatoirement remorquée par une locomotive équipée du système ETCS (Re 4/4 II, Re 6/6, DB 185, etc.). Ainsi, au fur et à mesure de l'installation de l'ETCS sur les autres lignes du pays, cette nouvelle situation provoquera tout simplement la suppression des convois historiques authentiques, puisqu'une locomotive moderne (provoquant une violente rupture d'harmonie) devra impérativement être accouplée à la machine historique titulaire, ce qui aura pour conséquence de littéralement détruire le sens même historico-ferroviaire. En principe, seuls les « Fitnessfahrten » (courses haut-le-pied de locomotives historiques sur les voies attenantes à leur dépôt d'attache, voies situées hors du trafic de transit) devraient pouvoir être maintenus (affaire à suivre) !
.
Comme il est aisé de le constater, tant en ce qui concerne les CFF que le BLS par exemple, les ferrovipathes, profondément attachés et donc entièrement dépendants de l'authenticité ferroviaire européenne à voie normale (s'ils ne se focalisent qu'uniquement sur le chemin de fer réel) vont prochainement subir de plein fouet un drame, un deuil qu'ils ne pourront jamais assumer ; afin de compenser cet effroyable destin, le ferrovipathe, désireux de pleinement s'imprégner du passage d'un convoi historique, n'aura plus d'autre choix que de se plonger dans les diverses revues imprimées et abondamment illustrées consacrées au Rail authentique, visionner des CD et des DVD dédiés à cette cause, ainsi que pratiquer intensivement le modélisme ferroviaire qui, s'il ne peut prétendre se hausser au niveau de la réalité, arrive toutefois à s'en approcher de très près, surtout avec du matériel roulant et de la signalisation reproduisant visuellement et auditivement le bouleversant message, que les trains du temps jadis nous transmettaient quotidiennement (merci MAERKLIN, BUCO, HAG, etc.) !  De ce fait, par la présence de trains majoritairement métalliques et lourds (bien évidemment lubrifiés avec la fameuse « Wagen-Achsen-Oel » au parfum si particulier et enivrant), ainsi que par une signalisation électromécanique également parfaitement visuelle et auditive, il m'est possible de surmonter cette épreuve et de toujours, contre vents et marées, conserver une certaine plénitude, voire la sérénité !

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#Posted on Wednesday, 09 September 2015 at 2:50 PM

Edited on Wednesday, 09 September 2015 at 4:51 PM

Les cars suisses

Le samedi 12 et le dimanche 13 septembre 2015 eurent lieu les traditionnelles "Balades dans les vignobles d'Ollon". Afin que les nombreux visiteurs puissent se rendre auprès des divers vignerons-encaveurs de la région, pour déguster et commander, ils pouvaient, à choix, s'y rendre à pied ou utiliser divers véhicules routiers mis spécialement à leur disposition. De ces véhicules, j'en ai retenu deux à savoir, tout d'abord, le car PTT, ainsi qu'un véhicule de même type, mais privé et destiné aux excursions. Que ces véhicules suisses, datant des années 1940-1960, aient été produits par Berna, FBW ou Saurer, ils constituent ce qui a été réalisé de plus splendide au niveau esthétique en la matière. Les cars d'aujourd'hui n'atteindront, au grand jamais, cette élégance helvético-humaniste du temps jadis, car ils sont surdimensionnés au niveau de leurs proportions; cela se remarque principalement sur les routes de campagne et de montagne, où leur aspect est en totale rupture avec l'environnement traversé (nature, routes et villages typiques). En outre, que ce soit au niveau du confort des sièges hyper rembourrés ou encore de la robustesse mécanique, ces cars d'autrefois demeureront absolument insurpassables; enfin, n'omettons point de relever l'incontournable musique exceptionnelle de leur moteur, ainsi que de celle de leur avertisseur, notamment celui à trois tons et en usage auprès des PTT (mi-sol-do). Ci-dessous, voici quelques photographies de ces véhicules qui, de la même manière que les légendaires locomotives "Crocodiles" et Ae 6/6 "à moustaches" aux écussons cantonaux ou encore de la sublime Flèche Rouge, font intégralement partie de notre inaliénable ADN national. Ces cars d'antan méritent donc de notre part allégeance et dévotion !
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 Les cars suisses
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Les cars suisses
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Les cars suisses
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Les cars suisses
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Les cars suisses
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Les cars suisses
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Reproduction de cette ambiance particulière sur mon chemin de fer modèle HO
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#Posted on Monday, 14 September 2015 at 4:16 PM

Edited on Monday, 14 September 2015 at 6:42 PM

Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !

Comme déjà mentionné, à la page 12 de ce blog avec force détails, la saga du modèle MAERKLIN HO de la locomotive CFF « Crocodile » Ce-Be 6/8 III (CCS 800/3015) poursuit sa voie légendaire et ressuscite, à nouveau en cette année 2015, ceci pour la deuxième fois.
 
Ce modèle, plus qu'emblématique et désormais insurpassable jusqu'à la fin des temps, a été produit entre 1947 et 1958 sous la désignation « CCS 800 », puis de 1959 à 1975 sous le numéro de catalogue « 3015 ». En 1996, à l'occasion du Jubilé des septante ans des deux « Crocodiles » encore conservées en état de marche (Ce 6/8 III No 14305 dans son aspect des années 1950 et Be 6/8 III No 13302 dans l'allure conforme à celle se situant entre 1956 et les dernières années de vie de ce type de machine), MAERKLIN a réalisé une 3015 dans sa présentation d'origine, désignée dans son catalogue par « Insider » et arborant ainsi sa couleur brune de l'époque (en usage dans la réalité entre 1926 et les années 1940) ; ce modèle portait le numéro de catalogue 30159, que l'on pourrait aisément redésigner par « 3015.9 », car il s'agit bien de la neuvième variante appliquée à ce modèle depuis le début de sa réalisation en 1947 (ceci progressivement aux niveaux des pantographes, de l'électromécanique, ainsi que des différents tons de vert - jusqu'à la 3015.8 -, utilisés pour la peinture de la caisse centrale et des capots d'extrémité).
 
En cette année 2015, entre le 31 août et le 22 septembre, ceci à l'occasion du Jubilé du Centième anniversaire de l'électrification des Chemins de fer suédois (SJ), la Ce 6/8 III 14305 de nos CFF a été invitée à participer aux festivités (qui eurent lieu les 12 et 13 septembre), entre autres en tractant par ses propres moyens, ainsi qu'en double traction avec une plus que légendaire Dm 3 des SJ, un convoi historique entre Stockholm et Gävle ; la Dm 3 est une locomotive en trois parties, spécialement conçue pour la traction des colossaux trains de minerai de fer entre Kiruna et Narvik. Ce train historique, formé de voitures SJ et CFF, a également été man½uvré avec la Da 820. Afin d'immortaliser ce colossal événement historico-ferroviaire helvético-suédois, MAERKLIN produit un coffret (visionner le site Internet MAERKLIN, sous « Nouveautés 2015 »), portant le numéro de catalogue 31100 et comprenant :
 
a) une Ce 6/8 III 3015 de couleur vert-sapin, affichant exceptionnellement le numéro 14305 (toujours unique-
     ment sur les flancs latéraux de la caisse centrale), en lieu et place de 3015, alors que le châssis et les or-
     ganes de roulement sont peints en gris au lieu de noir. Par contre, force est de constater, qu'hélas, le
     « bâillement » inesthétique, à la jointure entre les capots d'extrémité et les faces frontales de la caisse
     centrale, n'a pas été éliminé ; pour remédier à cet handicap, déterminer la hauteur entre le sol et le bas de
     la caisse centrale, ainsi que de celui des capots d'extrémité, démonter la caisse centrale, scier de 2 à 3
     millimètres les deux goujons intérieurs de fixation (disposés en diagonale) avec une mini-scie circulaire du
     type Dremel, de façon à ce que, une fois la caisse replacée à son endroit, l'alignement entre le bas des ca-
     pots et de celui de la caisse soit exact (21 millimètres pour une "Crocodile" 3015 et 22 millimètres pour
     une CCS 800, lorsque le modèle repose uniquement sur les boudins de roues - donc sans la présence
     d'un rail - sur la surface parfaitement plane d'une table ou d'un meuble; par contre, à partir de la surface de
     roulement du rail, compter 19 mm). Toutefois, au cas où cette correction ne suffirait pas, il est encore pos-
     sible de placer un carton (d'un millimètre d'épaisseur et d'un centimètre de large) à l'intérieur de chaque
     capot d'extrémité (côté caisse centrale), ce qui aura pour effet de légèrement soulever chacun de ceux-ci,
     de façon à ce que l'alignement, entre le bas de la caisse centrale et de celui des capots d'extrémité,de-
     meure encore esthétiquement acceptable, ceci malgré la très faible différence de hauteur qui en résulte,
     mais qui reste ainsi quasiment  invisible à l'oeil nu.
 
b) Une Da, également de couleur vert-sapin, toujours avec châssis et organes de roulement de couleur noire,
     mais portant le numéro 903 en lieu et place de 884, alors qu'elle est munie des pantographes du type 7,
     comme c'était le cas sur la dernière tranche des Da brunes, selon le numéro de catalogue 3030 et produi-
     tes de 1962 à 1988.
 
Par contre, ces deux modèles sont équipés de la technologie électronique digitalisée, en lieu et place de l'application de l'électromécanique d'origine, si chère à mes aspirations personnelles, car robuste et aisément réparable. Ces deux machines peuvent donc être activées avec une commande traditionnelle ou au moyen du système digital ; cependant, les anciens transformateurs MAERKLIN de couleur bleue de 30 VA, ainsi que ceux de la marque HAG de 48 VA, ne doivent jamais être utilisés, car la technologie digitale n'est pas conçue pour être alimentée avec de tels anciens appareils (seuls sont compatibles les transformateurs MAERKLIN actuels de couleur gris-beige et fournissant une puissance de 32 VA). Selon les informations de MAERKLIN, ce modèle de la Ce 6/8 III 14305 d'ancienne dimension sera livrable au cours de l'année 2016.
 
A titre de précision complémentaire, entre 1957 et 1961, sur le modèle 3019, la couleur verte avait déjà été appliquée, ceci bien que les locomotives électriques suédoises du type Da n'aient, au grand jamais, été peintes en vert. Toutefois, grâce à l'heureuse initiative de MAERKLIN, une Da a reçu cette nouvelle robe verte pour l'occasion ; ainsi, la fantaisie originelle de MAERKLIN devient, près de 60 ans plus tard, une authentique réalité !
 
Pour en savoir plus au sujet de cet événement helvético-suédois, qui décrit avec force détails le transfert de notre 14305 de la Suisse jusqu'en Suède, via l'Allemagne et le Danemark, il suffit de consulter le site Internet http://www.sbbhistoric.ch et tout particulièrement le blog y relatif ; à ce sujet, lors du voyage d'aller, de graves événements se sont produits sur notre « Crocodile » tels, qu'entre autres, le grippage des paliers d'un essieu moteur, nécessitant de ce fait son passage en atelier en Allemagne, ceci afin d'éloigner l'essieu, recharger les paliers, puis remonter le tout, tâche fort heureusement parfaitement exécutée dans les temps (nuits blanches) par les cheminots allemands et suisses. Pour le voyage du retour, un palier d'une bielle motrice a dû être urgemment remplacé; les cheminots suédois et suisses ont également procédé à cette intervention avec une compétence bouleversante.
 
On ne peut donc que constater, ceci malgré une fulgurante évolution (cependant pas toujours positive, notamment au niveau de la robustesse) dans la réalisation des divers modèles réduits du matériel roulant ferroviaire, que le « bon vieux » MAERKLIN HO, produit entre la fin des années 1940 et les années 1970, ressurgit sporadiquement de son sommeil et ressuscite ainsi dans l'âme des ferrovipathes, qu'ils soient âgés ou très jeunes (génération qui, de ce fait, n'a pas eu le privilège de connaître cette lointaine époque du chemin de fer européen authentique, mais demeuré éternellement irremplaçable) !
 
Personnellement, possédant déjà une 3015 de robe verte de 1958 (encore munie des roues d'anciennes dimensions et de l'inverseur de marche à trois positions – attributs ayant équipé les CCS 800 -), une 3015 (également verte) datant de 1959, une 3015.9 « Insider » de 1996 à la robe brune, une Da 3018 brune et une Da 3019 verte (toutes deux datant de 1957), je ne pense pas acquérir ce nouveau coffret de MAERKLIN, ceci principalement en raison de l'application du système digital. Par contre, ci-dessous, voici quelques photographies, entre autres prises sur mon chemin de fer modèle et qui sont en modeste relation avec ce gigantesque événement historico-européen à nul autre pareil et qui demeurera unique en son genre !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Voici le titre de l'annonce de la sortie du coffret helvético-suédois de MAERKLIN
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Le magnifique modèle de la Ce 6/8 III 14305 de MAERKLIN; par contre, le bâillement, ainsi que la base de la caisse centrale, placée plus haut que celle des capots d'extrémité,  se remarquent hélas fort bien !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Voici une jointure caisse centrale/capot d'extrémité se présentant dans un aspect des plus corrects !
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Et maintenant, quelques ambiances helvético-suédoises sur mon chemin de fer modèle !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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Le fantôme de la « Crocodile » MAERKLIN 3015 hante à nouveau nos chaumières !
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#Posted on Thursday, 17 September 2015 at 10:36 AM

Edited on Thursday, 22 December 2016 at 2:12 PM

Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, la locomotive électrique historique CFF du type « Crocodile », en la personne de la fameuse Ce 6/8 III 14305, a été invitée à participer aux Festivités du Jubilé du Centième anniversaire de l'électrification des Chemins de Fer Suédois (SJ). Le site Internet, et plus particulièrement le Blog y relatif (en langue allemande), http://sbb-historic.ch vous permettra de découvrir cette incroyable aventure historico-ferroviaire helvético-suédoise. Cet événement constitue un des plus grands instants de l'histoire ferroviaire de notre pays, ceci bien évidemment en raison de la renommée mondiale des  locomotives CFF du type « Crocodile » !
 
En résumé, en date du 24 août 2015, la locomotive Ce 6/8 III 14305 fut accouplée à une rame de cinq voitures (dont, entre autres, la voiture-salon et une voiture-restaurant), ainsi que d'un wagon couvert, véhicules nécessaires au transport des participants, ainsi que de l'outillage et de diverses pièces de réserve (entre autres paliers lisses pour les bielles). En raison des signalisations DB+DSB+SJ, différentes de celle appliquée sur le réseau des CFF, cette composition fut remorquée entre Basel-Badischer-Bahnhof et Stockholm. Sitôt arrivés sur place, notre 14305 et son matériel remorqué furent accouplés à diverses voitures suédoises. En dates des 12 et 13 septembre 2015, cette composition circula parfois avec notre seule Ce 6/8 III ou en double, voire triple traction, avec des machines suédoises, telles que, par exemple, Da et Dm 3 à transmission par bielles ou encore Rc (contemporaine de nos Re 4/4 II et III), entre Stockholm et Gävle et retour.
 
Lors du voyage d'aller, par suite d'un échauffement excessif, un essieu moteur dût être retiré de son logement, afin de procéder au remplacement de la paire des boîtes d'essieu, qui ont été commandées d'urgence auprès du « Groupe 13302 » de Rapperswil, possesseur de la Be 6/8 III 13302 et détenant, fort heureusement, de telles pièces en réserve ; dès réception de ces pièces, un travail laborieux fut exécuté par des mécaniciens d'un atelier DB à Berlin, en collaboration avec les cheminots tractionnaires suisses présents.
 
Grâce à ces travaux, notre 14305, malgré ses nonante ans, put ainsi vaillamment accomplir sa tâche sur les SJ, jusqu'à ce qu'un palier d'une bielle motrice montre des signes de fatigue et d'échauffement ; ce fut à nouveau le démontage, l'usinage aux cotes et le remplacement du palier malade, cette fois grâce aux mécaniciens SJ, toujours en collaboration avec « nos » cheminots. Sitôt réparée, sitôt repartie en tête de ses convois helvético-suédois.
 
Hélas, la série noire n'était pas finie et, lors du voyage du retour, la 14305 remorquée dût à nouveau être découplée du convoi pour réparation mécanique aux organes de roulement. Les cinq voitures suisses, avec leurs participants, sont rentrées « à la maison », alors que notre « Crocodile » est demeurée seule, tout au fond de l'Allemagne du Nord, dans l'attente de sa remise en état et de son retour au pays !
 
A mon avis strictement personnel, faire accomplir un parcours kilométrique aussi conséquent à un véhicule-moteur aussi âgé m'est d'emblée apparu comme risqué (Basel – Stockholm aller et retour + prestations Stockholm - Gävle et vice-versa = plus de 3'000 kilomètres en chiffres ronds) sur une période si courte et à une locomotive de nonante ans, de surcroît munie d'un entraînement par bielles ; mes craintes se sont ainsi hélas confirmées.
 
D'autre part, un des plus célèbres ingénieurs et historiens des CFF, Feu Hans Schneeberger, né en 1931 et tragiquement décédé en 1995 dans un accident de voiture, mentionnait déjà, dans son merveilleux ouvrage (cette authentique Bible pour ferrovipathes avertis et intitulée « Die elektrischen und Dieseltriebfahrzeuge des SBB – Band 1 : Baujahre 1904 – 1955 »), un problème inhérent aux locomotives Ce 6/8 III 14301-14318 (devenues Be 6/8 III 13301-13318 à partir de 1956) ; ainsi, malgré la simplification de leur embiellage par rapport aux locomotives précédentes Ce-Be 6/8 II, les « Crocodiles » de la deuxième génération présentaient un vice géométrique, principalement au niveau de la longue bielle motrice inclinée, raccordée sur une bielle horizontale renforcée au troisième essieu moteur de chaque châssis moteur (système « Winterthur »)  qui, par suite des trépidations verticales des châssis-moteurs à une trop grande vitesse (ceci en raison des colossales masses en mouvement), pouvaient provoquer, outre la déformation, voire la rupture des bielles, ainsi qu'un échauffement excessif des divers paliers. Par contre, je tiens à préciser, qu'à ma connaissance, il n'y a, par contre, jamais eu de ruptures de bielles sur les « Crocodiles » précédentes de la série Ce 6/8 II dont l'embiellage s'avère nettement différent. En effet, si l'on analyse l'embiellage des "6/8 III", on constate que celui-ci est formé de deux bielles superposées (au-dessus, longues bielles motrices inclinées, forgées en une seule pièce et reliant les manivelles des faux-essieux à celles des essieux moteurs intérieurs et, au-dessous, bielles d'accouplement horizontales (renforcées entre le deuxième et le troisième essieu moteur et ordinaires entre le deuxième et premier essieu moteur de chaque châssis moteur) en deux sections reliant les trois essieux de chaque châssis-moteur. Alors que les bielles d'accouplement offrent une certaine souplesse, ceci dans le but d'épouser les inévitables inégalités de la voie, ainsi que celles provoquées par les joints de rails; par contre, les bielles motrices sont rigides, notamment au niveau des faux-essieux, qui ne comportent aucune suspension verticale; ainsi, cette différence "bielles rigides/bielles relativement souples" peuvent, à mon avis strictement personnel, expliquer cette instabilité au niveau des vitesses élevées (entre 50 et 65-75 km/h), instabilité créatrice de dérangements mécaniques au niveau des divers paliers. Toujours dans cette optique, si l'on examine la longueur, d'une part, des bielles motrices inclinées et, d'autre part, celle des bielles d'accouplement entre le premier et le deuxième essieu moteur de chaque châssis moteur, force est de constater que ces bielles d'une pièce sont extraordinairement voire, à mon avis, peut-être trop longues, d'où efforts mécaniques considérables. Lors de mes nombreuses conversations avec d'anciens mécaniciens, hélas aujourd'hui disparus, ils étaient majoritairement d'avis que la vitesse maximale des "Crocodiles" leur paraissait trop élevée, surtout en ce qui concernait les "6/8 III". Encore une fois, à mon avis personnel, les "14300" n'auraient jamais dû devenir des "13300" poussées à 75 km/h. !
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Pour en revenir aux "Crocodiles" de la série précédente, les Ce-Be 6/8 II, leur embiellage était beaucoup mieux suspendu et disposé selon le schéma suivant: bielles motrices triangulaires - pointe en bas et faisant penser à une sorte de barque - reliées en trois points, soit: a) faux-essieux,  b) premier essieu moteur au moyen d'un palier coulissant (identique à celui qui équipe les Be 5/7 151 à 163 du Lötschberg, le prototype de la Be 3/5 12201, ainsi que les Ae 3/6 II 10401 à 10460) et c) contre-poids extérieur suspendu (en forme de champignon) placé entre l'essieu porteur bissel et le premier essieu moteur; quant aux bielles d'accouplement ordinaires en deux sections, elles étaient reliées à la base des bielles motrices puis, en suivant, aux deuxième et troisième essieux moteurs de chaque châssis-moteur.
 
A titre de comparaison, les locomotives allemandes du type E 91, qui possédaient un embiellage parfaitement identique à celui des « 6/8 III », ne connurent pas ces méfaits, ceci principalement du fait que les châssis-moteurs étaient d'un empattement plus court (roues d'un diamètre de 1250 mm en lieu et place de 1350 mm pour nos Ce 6/8), d'où contraintes mécaniques nettement moindres.
 
En 1956, les dix-huit Ce 6/8 III, d'une puissance de 2'460 CV pour un poids de 131 tonnes, devinrent des Be 6/8 III, puisque leur vitesse maximale fut élevée de 10 km/h, soit à 75 km/h (allure atteignable bien évidemment seulement sur les lignes en palier ou en pente, ceci alors que l'effort de traction exigé était nettement plus faible, voire presque nul sur de longues distances, grâce à l'inertie du matériel roulant) ; cette augmentation de la vitesse a été appliquée sans qu'il ait été préalablement procédé à un quelconque renforcement électromécanique, ces machines étant jugées suffisamment robustes pour supporter cet accroissement de la vitesse. Cependant, avec le temps, une fatigue générale s'installa progressivement, ce qui entraîna leur mise au rebut en 1977 déjà, soit cinquante ans après leur naissance (1926-1927), alors que les ultimes Ce-Be 6/8 II (construites entre 1920 et 1922 avec un poids de 128 tonnes et une puissance à l'origine de 2'240 CV) effectuaient encore quelques rares services réguliers jusqu'au début des années 1980 ; certaines d'entre-elles ont donc vécu presque dix ans de plus que les Be 6/8 III. Toujours au niveau des « 6/8 III », seules les 14305 et 13302 ont donc été conservées. Entre 1942 et 1947, treize Ce 6/8 II (14251 à 14259, 14261 et 14263 à 14265) furent renumérotées en Be 6/8 II et devinrent de ce fait des 13251 et suivantes, ceci par suite d'une semblable augmentation de la vitesse maximale ; par contre, leurs moteurs de traction furent remplacés et leur châssis renforcé. Leur puissance passa ainsi de 2'240 CV à 3'640 CV (alors que leur poids diminuait légèrement de 128 à 126 tonnes) ; ces modifications leur permettaient de remorquer la même charge que les « 6/8 III » sur les plus fortes rampes de la Ligne du Saint-Gothard, soit 520 tonnes, mais alors désormais à la nouvelle vitesse de 45 km/h. A l'origine, les trente-trois Ce 6/8 II remorquaient une charge de 430 tonnes à 35 km/h (même vitesse que les « 6/8 III »), sur une rampe de 27 o/oo.
 
Lorsque les dix-huit machines de la deuxième génération effectuaient leur très dur service régulier sur la Ligne du Saint-Gothard, elles étaient tout d'abord encore « jeunes » et, de plus, n'avaient donc que très rarement l'occasion de tracter des convois à leur vitesse maximale de 65, puis 75 km/h ; en effet, en pleine charge sur les plus fortes rampes, ces locomotives roulaient à une vitesse se situant entre 30 et 40 km/h, allure ne risquant pratiquement pas de provoquer des perturbations d'ordre mécanique, si l'entretien et le graissage étaient parfaitement respectés.
 
Cependant, contrairement à la 13302, la 14305 a toujours affiché une tendance à l'échauffement de certains de ses paliers ; il est possible qu'un affaiblissement imperceptible se soit produit à un certain moment. A titre d'exemple, une double traction Ce 6/8 II 14253 + Ce 6/8 III 14305 a été programmée en automne 2011 à destination de Domodossola et retour à Olten pour tracter la composition formée de cinq voitures voyageurs « 1930 » de SBB-Historic; lorsque le convoi a atteint Brigue par le BLS, notre 14305 a dû être découplée et garée devant le dépôt BLS, un palier ayant chauffé anormalement. La double traction Brigue – Domodossola et retour s'effectua alors avec la locomotive de renfort en tête Ae 4/7 10976 de Lausanne. Au retour, la 14305 (qui s'était « refroidie » entre temps) tracta deux voitures voyageurs à destination d'Olten, alors que la Ce 6/8 II remorqua les trois autres voitures, également à destination d'Olten, pour finalement continuer haut-le-pied à destination d'Erstfeld.
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En date du 30 septembre 2015, je me suis renseigné auprès de SBB-Historic, afin de connaître ce qui allait se passer ces prochains jours avec notre 14305; pour l'instant, elle demeurera encore en Allemagne (à Seddin près de Berlin pour être précis) et, de ce fait, en raison d'une importante réparation à effectuer sur place, ne pourra pas participer à l'anniversaire de ses 90 ans en compagnie de l'Ae 3/6 II 10439, en date du 17 octobre prochain, qui aura lieu à Olten, ce qui m'attriste très profondément et me plonge dans la plus grande des perplexités, même si je suis sûr que cette machine reviendra un jour dans son pays, mais à quelle date ?  Là réside toute la question. Plus j'y réfléchis, plus je me rends compte que, lors de son voyage de retour sous forme de locomotive remorquée, les bielles motrices rigides auraient dû être préalablement démontées et chargées dans le wagon marchandises d'accompagnement ce qui, à mon humble avis, aurait assoupli le roulement de notre 14305 et probablement évité un troisième incident. Face à cette dramatique situation, je me rends compte que, mis à part ma petite famille, mon patrimoine, ce que j'affectionne tout particulièrement, ainsi que mes quelques amis, le sort de notre monde m'apparaît, tout-à-coup et désormais, comme très secondaire. Toutefois, afin de demeurer stoïque dans la tempête qui s'abat sur moi, je dois dès lors résister à tout prix et me concentrer, avec une force et une énergie démentielles, sur mon Chemin de Fer-Musée du Cabanon et tout particulièrement envers les deux modèles MAERKILIN vert et brun de la "Crocodile" 3015 qui y figurent et circulent, et auprès desquels je bénéficie du légitime réconfort, ceci grâce à leur rôle de thérapie incontournable !
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Au prochain "Fitnessfahrt" d'Olten, lorsque notre 14305 sera à nouveau apte à circuler, je présenterai un nouveau chapitre à ce sujet dans le présent blog.
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Tout cela pour finalement expliquer, avec preuves à l'appui, que nos locomotives historiques doivent absolument être ménagées, en ne les mettant en service, pour autant que cela soit encore possible (la nouvelle signalisation ETCS Level 1 et 2 ne le permettra plus) que sur de relativement courtes distances en tête de convois de tonnage raisonnable. Ainsi, en visionnant certaines vidéos de notre 14305 en pleine traction sur les voies SJ, bien que le profil des lignes utilisées soit aisé, j'ai tout de même été sidéré par l'importance des compositions tractées et par la vitesse affichée que notre bonne vieille 14305 a dû « subir ».
 
Ci-dessous, voici quelques photographies captées sur le site Internet de SBB-Historic et donc fort explicatives.
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !.
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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Terminons en beauté ce douloureux chapitre !
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Le douloureux cas de la Ce 6/8 III 14305 !
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#Posted on Saturday, 26 September 2015 at 6:49 PM

Edited on Thursday, 01 October 2015 at 11:56 AM

My archives (605)

  • Gestion des véhicules-moteurs de type suisse (CFF et BLS) Sun, October 11, 2015
  • Une nouveauté semi-artisanale à l’échelle HO – Le wagon-citerne à vin SCHENK Sat, November 14, 2015
  • Les wagons-citernes à 2 essieux  « Heimatbahnhof/Gare d’attache St-Triphon » Sat, November 28, 2015
  • Le trafic marchandises en gare de St-Triphon, entre 1965 et 1981, mais vu sous l'angle du modélisme à l'échelle HO (première partie) Mon, November 30, 2015
  • Le trafic marchandises en gares de St-Triphon et St-Maurice, entre 1965 et 1981 (deuxième partie) Mon, November 30, 2015
  • Les wagons-citernes "Défense hydrocarbures" Fri, December 04, 2015
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