Skyrock.com
  • HOMEPAGE
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Music
  • Sources
  • Videos
  • Gifts
  • Log in
  • Create your Blog

vieille-europe

Masquer See profile
Pictures of vieille-europe
  • Follow
  • Send a messageMessage
  • See profile
  • More options ▼
  • Share
  • Give a gift
  • Block
  • Subscribe to my blog
  • Choose this background
  • 4 sources
  • 57 fans
  • 14 awards
  • 605 articles
  • 88 hearts
  • 30 comments
  • 52,031 visits

Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)

 
Des mécaniciens, comme j'aimais les voir aux commandes
de parmi les plus belles locomotives que notre pays aura connues
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
.
Emouvants cheminots du temps jadis (troisième partie)
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Friday, 07 October 2016 at 10:54 AM

Edited on Friday, 07 October 2016 at 11:53 AM

Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens

De tels visages, de telles attitudes ne peuvent, tout simplement, plus s'oublier !
 
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
.
Encore quelques "tractionnaires" d'autres pays européens
 
 
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Friday, 07 October 2016 at 11:13 AM

Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !

Dans le récent chapitre, paru en cette page 42 du présent Blog et relatif à notre visite chez nos amis allemands à Niederhof près de Laufenbourg AG/D, chapitre principalement dédié aux ultimes signaux mécaniques allemands « à la MAERKLIN » sur territoire suisse dans le Canton de Shaffhouse, je relate mon « voyage » entre la Suisse romande et l'extrême Nord de la Suisse. Tant à l'aller qu'au retour, au niveau purement ferroviaire  actuel et quotidien de la voie normale, je dois hélas constater que, désormais, plus rien ne m'enthousiasme à ce niveau car, au risque de me répéter sans fin (j'en suis conscient, je suis parfois un casse-pieds, mais notre monde contemporain ne l'est-il pas définitivement lui aussi ?), tout ce que j'ai ferroviairement vénéré durant des décennies s'en est allé pour toujours ; en outre, la poursuite de la construction des parois anti-bruits, additionnée à celle de l'invasion de cette horrible modernité architecturale des plus glaciales qui soient dans son aspect, ont complètement dénaturé notre patrimoine naturel séculaire et jadis si harmonieusement construit. Même le domaine ferroviaire historique et patrimonial est pénalisé, ceci en « raison » de l'introduction progressive de l'ETCS, ainsi que pour d'autres obscures décisions, qui m'ont été communiquées par certaines personnes de premier plan et donc hautement informées à ce sujet.
.
Si les voies métriques et étroites sont encore en mesure d'offrir un certain humanisme, notamment au niveau des paysages traversés encore relativement authentiques (MOB, MGB, RhB, TPC pour les plus importants d'entre eux), ce n'est par contre presque plus le cas du « Vollbahn » (par exemple, entre Berne et Zürich ou Bâle, ce ne sont plus qu'une succession d'horribles constructions en tous genres, ainsi que de ces sempiternelles hideuses parois anti-bruits, qui ont de ce fait gâché à tout jamais cette région à l'environnement autrefois si sympathique ; le cas est similaire en certains endroits le long du Lac Léman, entre Flüelen et Erstfeld au Nord du Saint-Gothard ou encore entre Bodio et au-delà en direction du Sud, etc., etc.. Finalement, pauvre Helvétie, insultée, outragée et martyrisée par cette modernité importée, ennemie jurée de notre patrimoine séculaire harmonieux !   A l'heure actuelle, je n'emprunte donc notre réseau national que si cela m'apparaît comme vraiment nécessaire (entre autres, pour participer à titre de simple spectateur à des manifestations historico-ferroviaires du style « Fitnessfahrten » à Olten ou Erstfeld, « Bahnpark » à Brugg AG, etc., ou encore visiter des bourses et des expositions dédiées au modélisme).
.
Sentant venir le vent du boulet depuis de nombreuses années, je me suis ainsi constitué un véritable musée audio-visuel, constitué par un très grand nombre de livres et de revues de publications diverses, de CD et DVD spécialisés, de photographies et de films réalisés par mes soins, ainsi que, grâce à l'Internet, qui m'a permis de capter et de télécharger des milliers d'images ferroviaires helvético-européennes, principalement produites entre 1900 et les années 1980 (à titre d'un simple petit exemple parmi tant d'autres, les locomotives Re 4/4 II-III et les Re 6/6 CFF, ainsi que les Re 4/4 BLS de la série 161 à 195, constituent les ultimes véhicules-moteurs suisses à voie normale, que je considère comme encore vraiment dignes d'intérêt ; ce qui est postérieurement arrivé ne me concerne donc plus du tout). Ces diverses photographies, qu'elles soient de ma production personnelle ou captées sur l'Internet, ont toutes été retravaillées grâce à un programme installé par mon petit-fils Niels, véritable Docteur ès Informatique (éclaircissement, assombrissement ou encore recadrage, afin que tout élément disgracieux soit éliminé dans la mesure du possible, interventions qui ont ainsi permis d'améliorer certaines prises de vues originales vieilles de plusieurs décennies). En outre, afin de totalement m'immerger dans ce monde ancien, j'ai également capté des vieilles musiques (datant majoritairement des années 1920 à 1950) provenant des terroirs suisses, bavarois, autrichiens (notamment du Tirol), ainsi que des montagnes de l'Italie du Nord, quatre régions différentes mais cependant très semblables au niveau de l'environnement et de la culture, et que l'on peut résumer par "Arc Alpin Européen". Ainsi, tout en contemplant mes nombreux documents, j'écoute simultanément ces vieux enregistrements, dans lesquels se font entendre d'émouvantes voix disparues à tout jamais, mais cependant constamment ressuscitées, permettant ainsi à ma sérénité existentielle de pouvoir demeurer au travers de ces divers choix !
.
Toutefois, ce musée serait incomplet, si je ne possédais pas un chemin de fer modèle HO d'ancienne technologie alternativo-électromécanique et sur lequel circulent des convois absolument semblables à tous points de vue (que ce soit aux niveaux visuel, auditif ou olfactif) à ceux que j'ai vénérés, trains évoluant dans un paysage helvético-imaginaire, chef-d'œuvre réalisé par mon épouse Suzanne et correspondant à la perfection à ce que j'ai connu durant mon enfance, mon adolescence et ma jeunesse. Parfois, je me rends auprès de mon modeste réseau, sans le mettre en service mais tout simplement pour le contempler, encore et toujours découvrir de nouvelles sensations visuelles par suite des jeux d'ombre et de lumière naturelle sur le paysage, sur les bâtiments, parmi les diverses installations techniques et bien évidemment auprès du matériel roulant au repos, bref, tout cela pour tout simplement me recueillir et ainsi accéder à cet indispensable et absolument irremplaçable nirvana car, si un jour je ne devais plus quitter mon domicile (progressif dégoût du voyage ou handicap physique), tout est donc prêt pour assurer cette continuité jusqu'à mon dernier souffle, car je dois, en effet, demeurer conscient, qu'en date du 16 décembre 2017, j'atteindrai mes septante ans révolus et, bien que ma santé soit encore bonne, tout peut arriver, le bon comme le mauvais !
.
Ci-dessous, quelques photographies, emblématiques mais sans commentaires superflus, d'un monde ferroviaire helvétique qui ne reviendra jamais plus !
.-
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (première partie) !
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Wednesday, 12 October 2016 at 5:37 PM

Edited on Wednesday, 12 October 2016 at 8:24 PM

Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !

 
Encore quelques bouleversantes illustrations des plus irrésistibles qui soient !
.
.Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (deuxième partie) !
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Wednesday, 12 October 2016 at 8:26 PM

Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !

L'émotion continue
.
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
-
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (troisième partie) !
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Wednesday, 12 October 2016 at 8:35 PM

Edited on Saturday, 15 October 2016 at 10:45 AM

Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)

Encore quelques bouleversants témoignages
.
.
 Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Sur mon réseau HO circule sporadiquement un convoi semblable (pas un wagon-citerne identique) !
.
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Plaisirs ferroviaires désormais définitivement enfuis (quatrième partie)
.
Oh mon Dieu, une double traction de CCS 800/3015 MAERKLIN + Be 4/6 SWISSTOYS !
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Saturday, 15 October 2016 at 10:46 AM

Edited on Sunday, 16 October 2016 at 8:21 PM

Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)

Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
Entre Erstfeld et Altdorf. Allez-y aujourd'hui et vous serez effrayés par ce qu'est devenu cet endroit !
.
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
C'était avant que l'autoroute A2 ne gâche tout et où les jougs de la caténaire étaient encore d'origine de 1920 !
.
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (cinquième partie)
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Saturday, 15 October 2016 at 10:53 AM

Edited on Sunday, 16 October 2016 at 8:19 PM

Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)

Suite et fin
 
.Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie).
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.
Plaisirs ferroviaires définitivement enfuis (sixième partie)
.
Serait-ce une RE 800 ou une RET 800/3014 de MAERKLIN, ou encore une Re 4/4 HAG à l'échelle O ?
 
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Saturday, 15 October 2016 at 11:02 AM

Edited on Wednesday, 23 November 2016 at 3:54 PM

Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée

A titre d'introduction à ce nouveau chapitre, je renvoie l'internaute à la page 33 du présent Blog, qui explique, dans le détail et avec un grand nombre de photographies, la totale reconversion du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry (AOMC). Ces bouleversantes photographies nous plongent ainsi dans un monde que l'on ne retrouvera jamais plus !
.
Entre les mois de juillet et d'août, ainsi que durant la première semaine d'octobre 2016, la ligne ferroviaire AOMC a été fermée à la circulation des trains, ceci en raison de sa complète transformation technique (nouvelle crémaillère "Abt" en remplacement de la "Strub" d'origine entre Monthey et Champéry durant la première cessation d'exploitation durant l'été, puis relèvement de la tension, qui passe ainsi de 900 volts à 1'500 V., lors de la première semaine d'octobre). Entre la fin août et le début d'octobre, les trains circulaient à nouveau entre Aigle et Monthey, mais encore avec l'ancienne tension de 900 volts. Entre les convois réguliers, les nouvelles rames "Stadler" (commutables 900/1'500 V.) effectuaient des courses de service, destinées à la mise au point de celles-ci, ainsi qu'à la formation des agents pour la conduite et l'entretien. Avec ce relèvement de la tension, les trois compagnies AL-AOMC-ASD sont ainsi exploitées avec une tension uniforme, ce qui permettra ainsi une certaine interpénétration du matériel roulant, notamment en cas d'indisponibilité d'un véhicule sur l'une ou l'autre de ces trois compagnies, interpénétration qui ne peut cependant pleinement s'effectuer qu'entre l'AOMC et l'ASD (cette deuxième compagnie jusqu'à Monthey seulement, car non équipée de crémaillère). Le gabarit AL étant plus étroit, les véhicules AOMC et ASD ne peuvent donc pas y circuler; par contre, une rame AL pourrait fort bien monter jusqu'à Champéry, alors que cela a déjà été à maintes fois le cas, où une rame AL s'est rendue au Sépey ou aux Diablerets. En résumé, seul le matériel roulant de l'AL est apte à circuler sans restrictions sur les trois Compagnies aiglonnes.
.
Le lundi matin 9 octobre 2016, les sept nouvelles rames Beh 2/6 Stadler 541 à 547 entrent en pleine activité, alors que l'ancien matériel s'est tu pour toujours. Le mardi 25 octobre, la BDeh 4/4 514 quitte définitivement notre pays à destination de la Belgique, où ses deux soeurs 512 et 513 sont déjà arrivées (la 512 a quitté le Chablais le 11 et la 513 le 18 octobre, toutes deux transportées par camion avec remorque surbaissée et adaptée pour les transports de matériel roulant ferroviaire); ces trois automotrices de 1954 sont sensées être mises en service sur une ligne desservant un parc d'attractions !  Quant aux deux rames ex BLT restantes, l'une d'entre elles sera reprise par sa compagnie d'origine, ceci dans un but historique, alors que le sort de la deuxième demeure encore incertain (lorsque je serai en possession de renseignements fiables, je modifierai le texte en conséquence). En ce qui concerne les trois automotrices Beh 4/4 501, 502 et 503 de 1987 (donc à mi-vie), elles attendent un éventuel repreneur, faute de quoi elles seront alors hélas démolies (là également, attendons ce qu'il en adviendra).
.
Les ultimes témoins de l'AOMC de mon enfance, de ma jeunesse et de ma vie active se sont ainsi effacés à tout jamais de ma vue. Que les quelques photographies ci-dessus, majoritairement prises en cette année 2016, demeurent un signe définitif d'un déchirant adieu !
.
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
La "cavalerie" AOMC, lors du jubilé du Centième Anniversaire en 2008. De gauche à droite, l'automotrice BCFeh 4/4 No 6 du MCM de 1909 (circulant désormais sur le Blonay-Chamby), une automotrice BDeh 4/4 de la série 511 à 514 (ex 11-14) de 1954, une rame BLT de 1965 (automotrice Be 4/4 de la série 101 à 105 + voiture-pilote), une automotrice Beh 4/4 de la série 501 à 503 de 1987 et finalement une automotrice double Beh 4/8 aux numéros 591 et 592 de l'année 2001
-
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
La 512 a stationné quelques temps sur la voie en cul-de-sac de la gare d'Ollon, peu avant son retrait définitif
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
Dernière journée de circulation, en septembre 2016, de la BDeh 4/4 514, ici entre Aigle et le Dépôt de Châlex
.
-
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
Les 512, 513 et 514, réunies pour une dernière fois sur les voies du Dépôt TPC de Châlex,
avant le grand départ pour la Belgique, planifié sur trois mardis du mois d'octobre 2016
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
Peu avant son retrait définitif, une rame de la série 101 à 105 (ex BLT), quitte Villy pour Aigle
.
.
Une page du Chemin de Fer Aigle - Ollon - Monthey - Champéry s'est définitivement tournée
.
Les derniers jours pour cette Beh 4/4 501 à 503; à l'arrière-plan, une portion d'une nouvelle rame "Stadler"
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Friday, 21 October 2016 at 10:05 AM

Edited on Sunday, 23 October 2016 at 11:09 AM

Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l'authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !

Les récents bouleversements, intervenus sur la Ligne du Saint-Gothard (entre autres introduction du système européen de sécurité « ETCS » entre Brunnen et Erstfeld ainsi qu'entre Biasca et Giubiasco, et ouverture du nouveau tunnel de base entre le Nord d'Erstfeld et Bodio), provoquant de ce fait la fermeture de l'atelier de réparation et du dépôt d'Erstfeld, ont carrément effacé la légende plus que centenaire de cette ligne, qui a ainsi vu passer les plus beaux et désormais irremplaçables trains de l'Europe toute entière, qu'ils soient voyageurs ou marchandises ; ainsi à partir du 11 décembre 2016, la ligne de montagne Erstfeld – Biasca ne sera plus que l'ombre d'elle-même et ne verra circuler quotidiennement plus que des rames régionales des types « Flirt » ou « Domino », ainsi que quelques rares trains directs. De surcroît, un grand nombre de voies de la gare d'Erstfeld ont été supprimées ; quelle déchéance !
.
Il y a encore une quinzaine d'années environ, je possédais un chemin de fer modèle à l'écartement 0, selon le système désigné par « 3 rails alternatif », sur voies KEISER et BUCO, installation dont je me suis séparé en son temps en raisons de nouvelles affectations nécessaires au sein de mon domicile ; le produit de la vente de ce matériel m'a permis de me reconvertir au système HO actuel, qui a d'abord animé à la perfection un important réseau à voie unique de style gothardien dans une pièce du rez-de-chaussée de l'immeuble, puis maintenant plus modestement dans mon cabanon extérieur, sous la forme d'une ligne à double voie en palier au style "fond de vallée".
 .
En consultant divers sites Internet, dévolus aux chemins de fer modèles européens du temps jadis, particulièrement celui concernant le matériel roulant en tôle au style « train-jouet » ou, désigné selon le jargon des spécialistes par « Tin-Plate », j'ai redécouvert des illustrations, représentant des trains-jouets à l'échelle « 0 » des marques MAERKLIN, BUCO, HAG, FLEISCHMANN, etc.; je fus dès lors envahi par la nostalgie, principalement provoquée par la vision du modèle des locomotives BUCO 304 (inverseur de marche manuel) et 314 (inverseur de marche électro-magnético-mécanique « Bucomatic »), à la disposition des essieux 1-B-1 (2/4) et qui représente, sous une forme simplifiée et fort élégante mais, pour un modèle "jouet", exceptionnellement harmonieuse dans ses proportions, une des locomotives électriques parmi les plus emblématiques du Saint-Gothard, ceci en la personne de l'Ae 4/6. Ces machines furent construites en douze exemplaires (numéros 10801 à 10812) entre 1941 et 1945 et constituèrent les descendantes de l'illustre "Landilok", la célébrissime Ae 8/14 11852 de 1939 et en son temps la plus puissante locomotive du monde.
.
Que ce soit en tête de trains directs du trafic intérieur suisse, de lourds express internationaux ou de trains de marchandises de transit (Italie – Nord de l'Europe ou vice-versa) et mis à part quelques très rares incursions sur d'autres lignes (par exemple de Bâle à Delémont ou de Lucerne à Langnau dans le cadre de leurs tours de service durant leur époque de gloire – entre 1941 et le milieu des années 1960 -), les locomotives Ae 4/6 furent les seules locomotives du Saint-Gothard à n'avoir majoritairement circulé qu'entre Bâle et Chiasso (via Olten - Lucerne – Küssnacht-am-Rigi ou Rotkreuz – Arth-Goldau et au-delà), ainsi qu'entre Zürich et Chiasso (via Baar - Zoug - Arth-Goldau et au-delà), alors que tous les autres types de locomotives existants se rencontraient pratiquement sur l'entier du territoire national. Les Ae 4/6 ont également parcouru les lignes tessinoises adjacentes de Bellinzone à Locarno et Luino (cette dernière dès juin 1960 lors de l'électrification de cette ligne). Durant les ultimes années de leur vie (fin des années 1960 à 1983), en tête de modestes trains omnibus, postaux et de détail avec service voyageurs, ces machines ne dépassaient plus que très rarement les gares de Lucerne sur le côté Nord et de Locarno sur la partie Sud de la Ligne du Saint-Gothard, remplacées qu'elles étaient par les nombreuses Ae 6/6, Re 4/4 II et III et autres Re 6/6. En vue de l'acquisition de quelques Ae 4/6 par la Compagnie SOB, des essais eurent également lieu sur cette ligne aux rampes de 50 o/oo, mais demeurèrent toutefois sans suite. D'une puissance de 5'540 CV et munies de la commande multiple, ces machines, ainsi couplées et telles une paire de "chevaux fougueux" (Feu Hans Schneeberg dixit), pouvaient remorquer la même charge que les Ae 8/14, soit 770 tonnes à 70 km/h sur les plus fortes rampes de 27 o/oo de la Ligne du Saint-Gothard (donc 385 tonnes en simple traction).
.
Depuis que je connais l'Ae 4/6, j'ai toujours été très fortement impressionné par cette locomotive, qui dégage une « helvétitude » ou une « suissité » absolument hors du commun. En outre, en plein effort, ceci grâce au système d'entraînement des quatre essieux moteurs, désigné par « commande universelle SLM », son chant électromécanique s'apparentait à la voix humaine dans ce qu'elle offrait de plus sublime, ceci comme aucune autre machine ne pouvait le lui ravir ; elle était absolument digne d'une cantatrice, telle qu'Elisabeth Schwartzkopf ou Maria Calas ou encore semblable à un émouvant jodel, à un ténor d'opéra ou à un chœur d'hommes dans ce qu'il peuvent afficher de plus bouleversant, voire à un saisissant chant grégorien. A la fin des années 1970, installé dans la cabine arrière (alors que ma jeune épouse Suzanne se trouvait dans une mythique et fort confortable voiture voyageurs du type « schwere Umbau » lui faisant immédiatement suite), j'ai accompagné une telle machine (la 10805) entre Bellinzone et Biasca en tête d'un train de marchandises de détail avec service voyageurs ou « GmP » pour Güterzug mit Personenbeförderung ; son chant si mélodieux a failli  me provoquer un évanouissement d'émotion (à ce sujet, mon ouvrage « Nostalgie sur Rails », édité à compte d'auteur en janvier 1994, présente en détail cet événement). Les deux derniers exemplaires, ayant circulé pour l'ultime fois en unité multiple en tête d'un lourd train de marchandises entre Bellinzone et Erstfeld, furent les 10805 et 10811, ceci en date du 3 mai 1983, c'est-à-dire qu'il y a plus de 30 ans ; quelques jours plus tard, ces deux locomotives mourraient tragiquement dans le cimetière de Biasca entre les mains de ferrailleurs-démolisseurs ! Mon Dieu, que le temps passe, que la légende s'efface inexorablement, pour laisser la place à une légitime détresse, que je ressens parfois violemment suite à la complète disparition de cette série de machines, que j'affectionnais tant !
.
Par contre, en ce qui concerne la voie métrique, ceci à titre de forte ressemblance envers les Ae 4/6 au niveau des faces frontales (visage), je relève deux types de véhicules-moteurs, soit les fourgons CFF Fhe 4/6 de la série 901 à 916 de la Ligne du Brünig, ainsi que les locomotives Ge 4/4 I, No 601 à 610, des Chemins de Fer Rhétiques (RhB), véhicules également construits durant la décennie des années 1940 et équipés d'une technologie électro-magnético-pneumatico-mécanique semblable.
 .
Afin d'éradiquer le deuil insurmontable face à la mort des Ae 4/6, j'ai acquis à nouveau une locomotive BUCO du type 314, placée bien en vue en compagnie de quelques wagons "Tin-Plate" sur la planchette porte-rideaux de la fenêtre de mon bureau ; mon domicile ne pouvant plus recevoir d'autre réseau de chemin de fer, cette machine demeurera présente en ma demeure et sera désormais un de mes anges gardiens en « veillant » sur moi ; toutefois, il est possible que cette locomotive soit un jour appelée à circuler sur le réseau d'un ferrovipathe acceptant de mettre à disposition son installation à l'intention de ce lointain témoin des années 1950 ; l'avenir me le dira !
.
Parallèlement à ce petit convoi, je désire également progressivement acquérir par la suite quelques anciens wagons « Tin-Plate" BUCO de différents types, aux aspects et coloris variés et chatoyants, ceci afin de former une composition harmonieuse, représentant ainsi la Ligne du Saint-Gothard dans ce qu'elle offrait parmi ses témoignages les plus authentiques qui soient. Le convoi prévu consiste en la résurrection d'un train marchandises de détail, avec service voyageurs, soit, en allemand: "Stückgüterzug mit Personenbeförderung"; cette rame devrait au moins être formée d'une voiture voyageurs BUCO à quatre essieux, puis de wagons couverts du type K2, de wagons tombereaux L6, de wagons plats M6, d'un wagon bi-foudres, ainsi de divers wagons-citernes, soit entre 12 et 15 wagons au total.
 .
Pour ne citer que les trois marques ci-après, si le matériel roulant HO de MAERKLIN, BUCO et HAG (prioritairement métallique), produit entre la fin des années 1940 et les années 1970, voire les années 1980 dans certains cas, représente les chemins de fer européens dans ce qu'il offraient quotidiennement de plus sublime et de totalement irremplaçable, les trains-jouets à l'écartement 0, produits par ces trois mêmes firmes, ont plongé et plongent toujours leurs admirateurs et possesseurs inconditionnels dans l'émerveillement le plus absolu qu'ils aient vécu durant leur enfance car, face à ces merveilles en tôle imprimée avec la plus grande des élégances, leur imagination, activée par ces modèles simplifiés mais tellement authentiques dans leur expression par rapport aux véhicules réels, atteint des sommets de plénitude contemplative ; ainsi, à titre d'exemple, face aux locomotives 304 ou 314 de BUCO, c'est bien l'Ae 4/6 du Saint-Gothard, qui m'apparaît dans toute sa splendeur et donc qui me réconforte ; si cette machine BUCO se présente dans un aspect fort simplifié par rapport à la machine réelle, elle m'offre cependant ce qu'elle a de plus cher, de plus profond et de plus intime, c'est-à-dire l'âme de l'Ae 4/6 réelle ! De surcroît, ce matériel roulant « Tinplate », formé d'éléments majoritairement en tôle emboutie astucieusement assemblés, produit une musique de roulement ferroviaire des plus parfaites qui soient, musique comparable à celle des véhicules HO en fonte injectée et roulant sur de la voie « M » MAERKLIN !
.
A vous tous, heureux possesseurs de locomotives 304 ou 314 BUCO, sachez les contempler et les vénérer au plus profond de votre âme car, tout comme, entre autres, les Be 4/6, les "Crocodiles", les Ae 4/7 et les Ae 8/14 qui les ont précédées, ainsi que les Ae 6/6 cantonales "à moustaches" qui les ont suivies, elles perpétuent, bel et bien et à la perfection, cet authentique et irremplaçable "Esprit du Saint-Gothard" !
.
A titre de renseignements complémentaires, les adresses Internet "BUCO GmbH, Bauma", "Amiba BUCO Spur 0 GmbH, Wetzikon", "Peter Wülser, Wolhusen", ainsi que "BUCO-Spur 0-Motorenschema-Bucomatic" vous permettront d'accéder à tous les renseignements utiles.
.
Ci-après, quelques photographies des plus explicites, tout d'abord de quelques Ae 4/6 dans leur vie réelle, puis sous forme de modèles réduits BUCO.
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
L'Ae 8/14 11852, la célèbre "Landilok" de l'Exposition Nationale Suisse de Zürich en 1939.
Cette magnifique locomotive constitue le prototype des Ae 4/6, ici en gare d'Erstfeld
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
Année 1941: voici la 10801 à sa sortie d'usine, prêtre à entamer ses premiers essais en ligne
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
-
Ancienne photographie d'une Ae 4/6 de la série 10801 à 10804 dans les premières années de sa vie. A l'origi-
ne, sur ces quatre machines, les shunts de traction étaient placés en bas au centre de la caisse; cependant, peu après, en raison de la poussière de frein et des projections d'huile, ces appareils furent placés à l'intérieur, ce qui fut déjà d'emblée le cas lors du montage des machines de la série 10805 à 10812
.
.Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
Une Ae 4/6, en tête d'un petit train de marchandises de détail avec service voyageurs, franchit l'ancien pont
de Rohrbach au-dessus de Wassen, aujourd'hui hélas remplacé par un horrible tube en béton
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
A Arth-Goldau, avec vue sur l'ancien et merveilleux poste d'aiguillage, situé à la sortie de la gare côté Steinen
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
Sur les voies de débord, situées sur le côté Sud de la gare de Bellinzone
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
En gare d'Erstfeld, au début des années 1980, la 10803, fortement vieillie, vit ses derniers instants
.
.
Ma locomotive BUCO 314 - Souvenirs de l’authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie) !
.
L'emblématique visage de cette merveilleuse machine à qui je dois tant !.
.
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Sunday, 13 November 2016 at 3:33 PM

Edited on Wednesday, 19 April 2017 at 1:53 PM

Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)

Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
Première course d'essai de l'Ae 4/6 10801 en 1941 (ne dirait-on pas un train voyageurs BUCO ?)
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
Unités multiples d'Ae 4/6 en gare d'Erstfeld
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
Bouleversante ambiance, toutefois "arrangée", face à l'imposante bâtisse du dépôt d'Erstfeld
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
Sur le pont inférieur de Wattingen, sous Wassen; un véritable décor de maquette !
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
En provenance du Nord, arrivée d'un train express en gare de Goeschenen à destination de Chiasso
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
En gare de Flüelen à destination de Lucerne, il y a de cela fort longtemps déjà
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (deuxième partie)
.
Magnifique prise de vue d'un train direct en gare de Goeschenen à destination de Chiasso
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Sunday, 13 November 2016 at 4:01 PM

Edited on Monday, 14 November 2016 at 3:26 PM

Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)

Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
L'ultime unité multiple des 10805+10811 du 3 mai 1983; ci-dessus vers Biasca et ci-dessous près d'Erstfeld
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
Trains de marchandises de détail sur la rampe Sud de la Ligne du Saint-Gothard, entre Biasca et Bellinzone
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
 
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
Train omnibus en direction de Giubiasco et passant sous le Château principal  "Schwyz" de Bellinzone
.
 
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
10 février 1944 en gare de Goeschenen; à gauche une Ae 4/6 et à droite une Ce 6/8 III
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
Train de détail avec service voyageurs en gare de Goeschenen
.
.Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne (troisième partie)
.
En gare de Bellinzone, trois "10800" attendent leur prochaine mise en service
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Monday, 14 November 2016 at 3:33 PM

Edited on Tuesday, 18 April 2017 at 11:38 AM

Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)

Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
Arrivée à Erstfeld d'un train de marchandises de détail en provenance d'Arth-Goldau
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
Sous Wassen, peu avant le tunnel hélicoïdal de Wattingen, la 10805 gravit la rampe Nord du Saint-Gothard
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
L'unité multiple du 3 mai 1983 en descente, peu après le tunnel de Wattingen
.
.Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
Le lieu le plus emblématique de la Ligne du Saint-Gothard, l'Eglise de Wassen
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
A Lugano, il y a près de cinquante ans
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
Vers la fin de leur vie, les portes frontales des Ae 4/6 10806 et 10808 furent condamnées, alors que les passerelles d'intercommunication et les mains courantes y relatives furent supprimées; ici, dans la zone du dépôt d'Erstfeld. Avec ce "nouveau" visage, n'avez-vous pas l'impression que la 10808 se rapproche des modèles BUCO, qui n'ont jamais été munis des passerelles en question ?  Actuellement, toute cette zone a été complètement chamboulée, détruisant ainsi une attachante harmonie du temps jadis.
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
La voilà, ma 314 BUCO, sur laquelle des travaux de peinture seront nécessaires. Cela fera peut-être hurler les "intégristes", mais les bas de caisse, les traverses frontales porte-tampons, les tampons eux-mêmes, ainsi que les chasse-corps et les corps de roues seront peints en gris-clair, ceci afin que mon modèle soit plus conforme avec la réalité des années 1950-1960; à ce sujet, je pense même ajouter les passerelles frontales d'intercommunication. Quant au toit, quelque peu marqué par le temps, il recevra une nouvelle peinture gris-argent du plus bel effet. Par contre, la peinture verte de la caisse, en excellent état, ne subira aucune retouche. Ainsi prochainement embellie, j'aurai l'impression qu'elle vient de sortir de révision des Ateliers Principaux de Bellinzone, les emblématiques "Officine FFS".
.
.
Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)
.
Sur la planchette porte-rideaux de la fenêtre de mon bureau
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Monday, 14 November 2016 at 4:10 PM

Edited on Wednesday, 23 November 2016 at 4:06 PM

Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée

Comme annoncé dans le précédent chapitre, relatif à cette locomotive emblématique de la Ligne du Saint-Gothard, ainsi qu'en ce qui concerne le modèle BUCO 314 acquis en date du 12 novembre dernier, un nettoyage complet des parties électriques et mécaniques, un graissage des divers paliers et engrenages, ainsi qu'un réglage minutieux de l'inverseur de marche BUCOMATIC, ont redonné à ce modèle sa pleine et entière fonctionnalité. A titre de particularité, qui n'a pas été appliquée à tous les modèles BUCO 304 et 314, les deux parois frontales de mon modèle sont munies des prises de courant pour l'éclairage des voitures remorquées alors, qu'en général, une seule des deux parois frontales de ce type de machine est munie des prises en question. Cela a un avantage car, en cas de double traction, les deux locomotives sont ainsi également accouplées électriquement au moyen d'un câble à deux conducteurs (phase et masse), ce qui permet ainsi de garantir une parfaite fluidité régulière du courant ("commutation" en jargon professionnel), notamment lorsque la machine de renfort en tête aborde une section isolée de 50 cm à 60 cm (par exemple devant un signal fermé), ce qui évite ainsi une désagréable rupture en matière de traction car, à ce moment précis, c'est la machine de renfort en question qui est momentanément alimentée par la locomotive titulaire se trouvant encore sur la section sous tension, jusqu'à ce que les deux locomotives se trouvent finalement sur la section isolée et garantissent ainsi un arrêt conforme au pied du signal fermé. La règle stipule donc, qu'en cas d'une double traction, formée d'une locomotive avec une seule face frontale munie des prises de courant extérieures (par exemple 304 avec inverseur de marche bien évidemment préalablement bloqué dans la position du sens de marche du convoi), et d'une machine avec les deux parois frontales munie des prises en question, c'est cette deuxième machine qui doit être accouplée au train, ceci de façon à ce que, simultanément à la commande multiple, les voitures voyageurs puissent également être alimentées au niveau de l'éclairage.
.
Au niveau de la peinture, le toit en aluminium naturel non peint qui, avec le temps (au minimum 60 ans), a subi quelques légères et inévitables griffures, a été nouvellement giclé au vaporisateur avec de la peinture gris-argent. Les bas de caisse latéraux, les traverses frontales porte-tampons, les tampons eux-mêmes, ainsi que les deux bissels et leurs chasse-corps d'extrémité, et finalement les corps des quatre roues motrices et ceux des quatre roues porteuses, ont reçu une nouvelle peinture gris-clair, conformément à ce qui était appliqué sur les machines réelles durant les années 1940 à 1960; par contre, sur la partie centrale du châssis, supportant, entre autres, les pièces tournantes (l'induit, les engrenages réducteurs et les essieux moteurs), la couleur noire a été maintenue, de façon à créer un contraste avec les zones en gris-clair et ainsi surtout bien mettre en valeur les quatre roues motrices. Quant à la peinture verte d'origine de la caisse, aucune retouche n'a été apportée, car encore en bon état malgré les années. Cependant, après mûre réflexion, je n'ai pas ajouté la paire de passerelles rabattables d'intercommunication au centre au bas des faces frontales, car cela aurait dissimulé les deux inscriptions "BUCHERER". En outre, préalablement au remontage et afin d'éviter toute éventuelle rupture du câblage entre la caisse et l'appareillage électrique central, ceci lors des opérations de séparation de celle-ci pour les réparations et les révisions, j'ai inséré une paire de fiches unipolaires (mâle et femelle) sur chacun des trois câbles destinés à l'alimentation et au courant de retour (masse) des prises frontales centrales extérieures, servant à l'éclairage des voitures remorquées. Afin d'éviter tout risque de court-circuit, la vis de serrage du câble, placée dans le corps de chacune des fiches, a été recouverte d'un papier autocollant isolant. Ainsi, avant démontage, le toit est "déclipsé" de la caisse, alors que les fiches sont découplées. Désormais achevé et fonctionnant à la perfection, ce modèle Tin-Plate de BUCO a fière allure et me procure un nirvana contemplatif des plus bouleversants qui soient.
.
Ci-dessous, quelques photographies en détail de cette merveilleuse locomotive du temps jadis.
.
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
Avant transformation, avec toit aluminium naturel, châssis noir et roues rouges
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
Après transformation, avec toit giclé par vaporisation en couleur gris-argent, bas de caisse et échelles d'accès aux cabines de conduite, traverses frontales porte-tampons, tampons eux-mêmes, chasse-corps, ainsi que corps central de toutes les roues peints à la main avec un coloris gris-clair
.
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
Avouons, qu'avec l'application de cette couleur gris-clair, elle se rapproche nettement plus de la réalité !
.
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
A lui seul, l'inverseur de marche électromagnético-mécanique "BUCOMATIC" à surtension télécommandée (en allemand: "elektromagnetischer-mechanischer Wendeschalter - oder Fahrrichtungsschalter - durch Fernsteuerungsüberspannung") constitue un chef-d'oeuvre de l'électromécanique pure. Le cylindre en matière synthétique isolante, sur lequel sont montés les contacts décalés au quart de la circonférence et entraîné par un balancier de forme triangulaire, lui-même entraînant une roue à cliquets et une paire d'engrenages, ainsi que les deux paires de lamelles (traction et alimentation des deux feux frontaux dans le sens de la marche) qui sont alternativement mises sous tension, sont absolument dignes de l'appareillage d'une locomotive électrique réelle classique, comme on n'en fabrique plus aujourd'hui. Bien évidemment, à cette échelle, le fonctionnement de cet inverseur, largement dimensionné, produit un claquement prononcé, vraiment digne d'un contacteur électromagnétique réel. D'autre part, il est important de relever que, de par sa consonance légendaire hyper sérieuse, la langue allemande demeure, urbi et orbi ad aeternam vitam, la meilleure qui soit pour décrire les domaines mécaniques et électriques attribués à la technologie conventionnelle européenne, tout en mettant ainsi parallèlement en valeur d'une manière à nulle autre pareille les artisans mécaniciens-électriciens concernés, alors que c'est l'anglais qui fait foi au niveau de la technologie électronique universelle actuelle.
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
Ne dirait-on pas qu'elle vient de sortir des Ateliers Principaux de Bellinzone ?
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
.
Mon "Ae 4/6" BUCO entièrement révisée
.
Désormais à sa place, sur la planchette porte-rideaux de la fenêtre de mon bureau, accouplée à une paire de wagons-citernes SHELL, produits à l'époque par FLEISCHMANN, ainsi qu'à un wagon-citerne ERNO, entièrement rénové par mes soins (nouvelle peinture, nouvelles inscriptions et adjonction du logo ESSO).
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Monday, 21 November 2016 at 3:05 PM

Edited on Friday, 26 April 2019 at 6:13 PM

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie

Formation des trains, afin que les véhicules-moteurs, ainsi que les voitures et wagons, soient compatibles entre eux au niveau des dimensions
.
.
Introduction :
.
Entre 1965 et le début des années 2000, j'ai exploité un réseau d'intérieur à l'écartement 0, tout d'abord avec du matériel Tin-Plate pur (MAERKLIN, BUCO, ERNO, HAG) puis, plus tard, principalement au niveau des véhicules-moteurs, j'ai évolué en direction de ceux aux dimensions à l'échelle (EID, FRISA, HAG, HERMANN et KEISER). Des changements au sein de mon domicile m'ont obligé à me séparer de ce matériel, qui occupait deux chambres mansardées, et de me reconvertir  à l'échelle HO. Vénérant au plus haut point ce modélisme HO, à l'écartement de 16,5 millimètres selon le système « Alternatif 3-Rails »,  notamment produit par les firmes MAERKLIN, BUCO, HAG, SWISSTOYS, SPENGLER, W. & H., VB, SMCF, etc. et datant de la fin des années 1940 au début des années 1980, je suis cependant toujours demeuré profondément sensible au modélisme « Tin-Plate » d'expression helvétique à l'écartement 0 (aussi exploité selon le système « Alternatif 3-Rails »), ou échelle 1/43ème, dont les représentants les plus emblématiques demeurent certaines locomotives, voitures et wagons de MAERKLIN, ainsi que le matériel roulant BUCO de Diepolsau et HAG de Mörschwil, localités toutes deux situées sur le territoire saint-gallois. En effet, lorsque l'on admire évoluer ce matériel roulant, force est de constater qu'il représente un certain esprit de l'Helvétie du modélisme ferroviaire des années 1930 à 1960, dans ce qu'elle peut offrir de plus authentique et de plus bouleversant dans cet écartement de 32 millimètres. Au niveau des véhicules-moteurs « Tin-Plate » (en français : tôle imprimée), bien que ceux-ci soient souvent fortement simplifiés par rapport à la réalité, ils se présentent dans une esthétique telle, que tout ferrovipathe se trouve immédiatement plongé dans un monde ferroviaire paradisiaque, autrefois quotidien mais qui, aujourd'hui, n'existe tout simplement plus !   Par contre, au niveau de la dimension des voitures et wagons, ceux-ci affichent un aspect souvent très proche de la réalité, quoique légèrement plus courts, surtout en ce qui concerne les voitures voyageurs à quatre essieux, de façon à ce qu'elles puissent circuler sans restrictions sur des courbes de 75 cm à 122 cm de diamètre. Le diamètre de 122 cm demeure toutefois nécessaire pour les voitures légères HAG à quatre essieux et d'une longueur hors tampons de 33 cm. Lorsque je visite des bourses aux jouets, je ne puis m'empêcher de m'arrêter devant un stand de Tin-plate 0, avec souvent un pincement au cœur !
.
En effet, ce dont il faut demeurer conscient, c'est, qu'à l'échelle HO, ce sont les locomotives et les wagons marchandises en fonte injectée, ainsi que les voitures voyageurs en tôles imprimées, qui sont les plus authentiques, alors, qu'à l'échelle du "0", tels que les véhicules MAERKLIN, BUCO, ERNO, FLEISCHMANN, et partiellement HAG et RESAL (locomotives dont la caisse est en fonte injectée), c'est bel et bien le matériel roulant en tôle assemblées et imprimées, qui représente au mieux la réalité ferroviaire. Ainsi, mis à part les anciens wagons marchandises couverts, tombereaux et plats avec caisse en bois (en Suisse, entre autres les J3, K2, K3, L6 et M6 pour les plus connus), les véhicules-moteurs, les voitures voyageurs et les wagons marchandises sont, aujourd'hui encore, majoritairement constitués de tôles assemblées. Cependant, pour d'évidentes raisons pratiques et de coût, en plus des wagons-citernes et pour le transport du ciment, les wagons couverts, ouverts et plats des marques citées ci-dessus sont également constitués d'éléments assemblés en tôle. Par contre, le wagon bi-foudres BUCO respecte pleinement son authenticité, puisque ses deux magnifiques et emblématiques tonneaux sont réellement en bois tourné. Petite précision au niveau des wagons-citernes à quatre essieux de BUCO: dans la réalité, ces grand wagons ont TOUJOURS été munis d'une plateforme, mais par contre au grand jamais d'une vigie, car datant de la fin des années 1950/début des années 1960, époque où les wagons marchandises ne recevaient déjà plus de vigie lors de leur construction; en outre, les modèles raccourcis de wagons-citernes BUCO à quatre essieux (bien évidemment de même que ceux à deux essieux), donc sans plateforme, ne devraient jamais figurer sur un réseau Tin-Plate du type suisse.
.
Ainsi, en examinant la production de BUCO à Bauma en cette année 2016, je pense, qu'en 2004, si cette firme avait existé avec, en plus de la complète refabrication des véhicules BUCO d'origine, sa considérable offre actuelle en matière de nouvelles variantes dans le matériel roulant (entre autres, les voitures BLS et CIWL sur la base du modèle BUCO d'origine de 29 cm de longueur hors tampons, les nouveaux wagons postaux à deux et quatre essieux et de marchandises typiquement suisses, je me serais à nouveau très probablement dirigé vers un tel modélisme Tin-Plate à l'échelle 0 ; cependant, je ne regrette rien et poursuivrai donc intensivement l'exploitation de mon « Chemin de Fer Modèle-Musée du Cabanon » à l'échelle HO. Actuellement, trois critères « m'interdisent » en effet de me diriger à nouveau dans cette voie, à savoir : a) la place disponible, b) l'âge - 70 ans en 1917 – et c) l'investissement que cela exigerait, totalement hors de portée de mes modestes moyens de retraité. La seule concession, que je me suis accordée cette année à ce sujet, est concrétisée par l'acquisition, à un prix défiant toute concurrence, d'un unique modèle de la locomotive BUCO 314 (en parfait état de fonctionnement – notamment au niveau de son inverseur de marche à surtension télécommandée « BUCOMATIC » - malgré ses 60 ans en chiffres ronds), accouplée à deux wagons-citernes SHELL de FLEISCHMANN et d'un wagon-citerne ESSO d'ERNO (wagons déjà en ma possession), le tout placé sur cinq éléments de voie BUCO reposant sur la planchette porte-rideaux de la fenêtre de mon bureau. D'autres wagons sont prévus. Au sujet de cette récente acquisition, l'article précédent de ce Blog en décrit la raison avec force détails.
.
Au niveau des voitures voyageurs à quatre essieux, BUCO à Bauma produit également des voitures BLS aux couleurs crème et bleu-foncé. Par contre, ces deux couleurs n'ont été appliquées que sur les "Voitures Unifiées I et II", ainsi que sur celles du type 4"; la robe des anciennes voitures voyageurs BLS, telles que celles de type BUCO, n'est jamais apparue avec une couleur autre que le vert. A mon avis, en lieu et place de ces voitures BLS erronées, il aurait été nettement plus judicieux de réaliser des voitures CIWL du type "Pullman" qui, elles, se présentaient bel et bien avec une robe beige et bleu-foncé. Ainsi, en ajoutant "Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européens" sur le haut des flancs latéraux et en supprimant les toutes les références "BLS", le tour serait tout simplement élégamment joué !
.
Une fois de plus, la Suisse allemande, infiniment plus attachée au patrimoine du temps jadis que la Suisse romande (cette dernière étant au contraire totalement inféodée aux seules innovations en tous genres, tout en reléguant son passé dans une zone d'attente, voire carrément aux oubliettes), a « remis sur les rails » la production du matériel BUCO, qui s'était éteinte en 1959 déjà. Ainsi, il est désormais possible de retrouver l'entier du matériel roulant de l'époque (locomotives 301 à deux essieux et 304 à quatre essieux – cette dernière du type 1-B-1, soit deux essieux moteurs centraux encadrés par un essieu porteur du type « bissel » précédé de son chasse-corps emblématique -, voitures et wagons de marchandises, également à deux ou à quatre essieux).  Cette résurrection du BUCO des années 1950 se situe à Bauma dans l'Oberland zurichois. La clairvoyance de cette nouvelle entreprise réside dans le fait qu'elle offre désormais toutes sortes de variantes dans le choix de son matériel roulant original, tant au niveau des voitures voyageurs (entre autres BLS aux coloris crème et bleu-foncé, CIWL en bleu-foncé, etc.), que de celui des wagons marchandises (augmentation du parc par la création de nouveaux modèles CFF typiquement suisses). Au niveau des locomotives, celles-ci apparaissent désormais en rouge vif, en bleu (couleur semblable à celle de la légendaire locomotive CFF Re 4/4 409 entre 1957 et 1959) ou encore en brun BLS, heureuses fantaisies cependant profondément humanistes et parfaitement compatibles avec ce genre de modélisme, rendant ce Tin-Plate encore plus captivant par ses mille et une couleurs des plus chatoyantes qui soient. Par contre, la technologie, appliquée sur les locomotives 304 BUCO Bauma actuelles (moteurs "Maxon" du type compact, inverseurs électroniques, etc.), n'a absolument plus rien à voir avec celle des modèles 304 et 314 des années 1950, où l'électromécanique la plus pure régnait en maîtresse absolue, technologie du passé, qu'au plus haut point je vénère !  Ce Tin-Plate ne reflète donc pas la réalité au niveau du moindre détail reproduit, mais offre par contre quelque chose de bien plus profond, à savoir un « Esprit ferroviairo-helvétique » absolument irremplaçable. L'allure imposante du matériel roulant évoluant par monts et par vaux, couplée à un bruit de roulement des plus authentiques qui soient (grâce à l'omniprésence de la tôle mais également de la fonte injectée en ce qui concerne les locomotives HAG et RESAL), procure tout simplement un bien-être audio-visuel à nul autre pareil ; lubrifiez encore les diverses parties mécaniques du matériel roulant avec de l'huile CFF « Wagen-Achsen-Öl » et alors l'incontournable parfum d'huile chaude se dispersera dans l'entier du local abritant votre réseau 0, ce qui achèvera ainsi de vous plonger dans l'ambiance authentique du chemin de fer vraiment digne de ce nom  !
.
N'omettons pas de relever que, si cette résurrection du matériel roulant Tin-Plate de BUCO à Bauma ne rencontre de l'intérêt qu'auprès d'une seule petite poignée d'amateurs en Suisse romande, il en est par contre tout autre "de l'autre côté de la Sarine", ainsi qu'en Allemagne, lieux où les ferrovipathes sont nettement plus enthousiastes envers le "vrai, éternel et irremplaçable chemin de fer européen à voie normale". En Suisse alémanique existent ainsi plusieurs réseaux Tin-Plate à l'échelle 0 de dimensions souvent importantes et généralement visitables par le public. Par contre, en Suisse romande, de telles installations ne rencontreraient pas le succès escompté, car les ferrovipathes romands préfèrent nettement un chemin de fer doté des technologies électroniques actuelles de pointe, ainsi que du matériel roulant affichant un modernisme contemporain plus affirmé, particularités donc finalement situées bien loin de celles que l'auteur de ce Blog affectionne depuis sa plus lointaine enfance !
.
Par contre, en visionnant certains réseaux Tin-Plate sur divers sites Internet (images et vidéos), j'ai souvent constaté qu'apparaît un mélange des styles, soit par exemple une locomotive BUCO 304 (Ae 4/6 fortement simplifiée) en compagnie d'une Re 4/4 HAG parfaitement à l'échelle ; cette pratique ne me convient pas du tout, car à mon avis totalement irréaliste. Ainsi, soit on exploite un réseau, sur lequel roulent des véhicules aux dimensions à l'échelle (par exemple Re 4/4 HAG + véhicules-moteurs, voitures et wagons EID, FRISA, FULGUREX, HERMANN, KEISER, etc.), soit on demeure dans le pur domaine Tin-Plate aux dimensions réduites, mais toutefois toujours harmonieuses entre elles.
.
Au niveau des diverses locomotives Tin-Plate, citées ci-dessous dans le chapitre « Gestion des locomotives qui me paraissent les plus appropriées », aux dimensions raccourcies par rapport à l'échelle de réduction de 1/43 ou 1/45ème, il ne faut toutefois pas omettre de relever, que la majorité d'entre-elles, bien qu'elles soient généralement d'aspect symétrique (donc à priori pouvant circuler invariablement dans les deux sens), elle comportent bel et bien une face frontale « avant » et une face frontale « arrière ». La face « avant » se caractérise par la présence d'une lanterne centrale ou d'une paire de lanternes ou de feux frontaux extérieurs destinés à l'éclairage de la voie ; quant à la face arrière, elle est généralement dépourvue d'éclairage extérieur, mais par contre munie des prises de courant pour l'éclairage des voitures voyageurs, ainsi que de la commande manuelle de l'inverseur de marche (tige manoeuvrable horizontalement d'avant en arrière et se terminant par un gros bouton vissé sur ladite tige), ce qui implique donc que, dans le cas de la traction d'un convoi en pleine voie « à l'horaire », cette face « borgne » en question doit TOUJOURS se trouver du côté de la rame de véhicules à remorquer.  Par contre, en ce qui concerne seulement les locomotives BUCO 314 (ultimes locomotives produites par la marque entre 1953 et 1959), les deux faces frontales (chacune munie d'une paire de feux frontaux, ainsi que des prises centrales pour l'éclairage des voitures voyageurs) sont absolument identiques ce qui, d'une manière semblable à la réalité, permettent la circulation de ce type de locomotive dans les deux sens de marche, sans aucune restriction. Quant aux locomotives HAG 1101 et 11852, ainsi que RESAL 7856 (pour autant qu'elles soient équipées d'un inverseur de marche à surtension télécommandée), leurs deux faces sont munies d'une paire de feux frontaux, alors que la prise de courant pour l'éclairage des voitures voyageurs ne se trouve que sur une des deux faces, ce qui leur permet également de tracter des convois en pleine voie invariablement dans les deux sens de marche, tout en veillant cependant à ce qu'en cas où les prises de courant pour l'éclairage sont en tête, le train ne soit formé que de wagons de marchandises non éclairés ou de voitures  voyageurs ne circulant qu'en journée, donc ne nécessitant pas l'utilisation de leur éclairage intérieur.
.
Ci-après, voici quelques propositions au niveau de l'exploitation d'un réseau typiquement suisse des années 1930 à 1960 et formé de matériel roulant purement Tin-Plate, donc aux dimensions réduites :
 .
Gestion des locomotives qui me paraissent les plus appropriées :.
.
Trains omnibus :                             MAERKLIN RS 66/12910, RS 66/12920, RS 13050, ERNO 501
.
Trains directs suisses :                MAERKLIN CS 66/12920, BUCO 304 et 314 (aussi en unités multiples),
Trains "Intervilles"                         HAG 1101 et 11852, RESAL 7856
.
Trains internationaux :                  MAERKLIN CS 66/12920, BUCO 304 et 314 (aussi en unités multiples),
                                                            HAG 1101 et 11852, RESAL 7856
.
Trains marchandises lourds :     MAERKLIN RS 66/12920, CS 66/12920, RS 13050, CS 66/13020, BUCO
                                                            304 et 314 (aussi en unités multiples),  HAG 1101 et 11852, RESAL 7856
.
Trains postaux et de détail :        MAERKLIN RS 66/12910, RS 66/12920, RS 13050, BUCO 304 et 314,
                                                            ERNO 501
.
Gestion des voitures et des wagons :
.
Trains omnibus :                             Voitures BUCO à deux essieux et à plateformes ouvertes (C2) avec plaques
                                                            d'itinéraire du trafic intérieur suisse, ainsi que voitures BUCO à quatre es-
                                                            sieux de 29 cm de longueur hors tampons B4ü et C4ü (dans ce cas, recou-
                                                            vrir les plaques d'itinéraire « Bruxelles – Zürich – Milano » par une nouvelle
                                                            plaque, du trafic intérieur suisse, par exemple « Luzern –Goeschenen - Lu-
                                                            zern », etc.). Modifier les parois frontales d'origine du fourgon à deux essieux
                                                            BUCO par des parois issues d'un wagon à quatre essieux BUCO et donc
                                                            munies des imitations des soufflets rabattus (BUCO Bauma doit être en me-
                                                            sure de fournir ces parois frontales peintes à titre de pièces détachées);
                                                            cette modification devrait également être appliquée pour les voitures voya-
                                                            geurs à deux essieux et plateformes fermées. Une autre modification con-
                                                            siste à éloigner les flancs latéraux « voyageurs » d'une voiture à deux es-
                                                            sieux à plateformes ouvertes BUCO et à les remplacer par ceux provenant
                                                            d'un fourgon à deux essieux BUCO d'origine (plateformes fermées). Là éga-
                                                            lement, BUCO Bauma doit pouvoir fournir séparément ces flancs latéraux.
                                                            En cas d'adjonction de wagons marchandises couverts, tels que, par exem-
                                                            ple frigorifique « Bell », K2 gris ou bruns, etc., veiller à ce que ces wagons
                                                            soient toujours munis d'une plateforme ou d'une vigie CFF selon les modè-
                                                            les nouvellement produits par BUCO à Bauma (longueur hors tampons de
                                                            18 cm).
.
Trains directs suisses :                Voitures légères et fourgon verts, ainsi que voiture-restaurant verte ou rouge
                                                            à quatre essieux et de 33 cm de longueur hors tampons de HAG (au milieu
                                                            du convoi), voitures lourdes et fourgon verts, ainsi que wagon-restaurant brun
                                                            à quatre essieux et de 29 cm de longueur hors tampons de BUCO (au milieu
                                                            du convoi). Dans ce cas, recouvrir les plaques d'itinéraires BUCO d'origine
                                                            « Bruxelles – Zürich – Milano » par des plaques du trafic intérieur suisse, soit
                                                             par exemple « Basel SBB  - Olten – Luzern – Chiasso » ou vice-versa, etc..
 .
Trains internationaux :                 Voitures lourdes et fourgon verts, ainsi que wagon-restaurant brun des CFF
                                                           à quatre essieux et de 29 cm de BUCO (en tête), avec plaques d'itinéraire
                                                           BUCO d'origine « Bruxelles – Zürich – Milano » ; dans ce cas, afin de rendre
                                                           la composition encore plus réaliste, repeindre une ou quelques voitures
                                                           BUCO « SBB-CFF » en brun-clair/brun-foncé et remplacer les initiales suis-
                                                           ses par le sigle « FS » des Chemins de Fer Italiens de l'Etat. Ajouter une ou
                                                           plusieurs voitures-lits CIWL, actuellement produites par BUCO à Bauma.
                                                           Une autre variante consiste également à placer en tête du train une voiture-
                                                           restaurant légère verte ou rouge de HAG, suivie par des voitures BUCO du
                                                           type CIWL, ainsi que du type FS et des voitures CFF.
.
Trains de marchandises :           Utiliser prioritairement des wagons à deux et quatre essieux de BUCO, de    
                                                           HAG, voire d'ERNO, cependant tous au moins munis de la plateforme ou de
                                                           la vigie de garde-freins. En ce qui concerne les wagons ouverts BUCO à
                                                           parois hautes (tombereaux du type L6), ces wagons sont les seuls sur les-
                                                           quels la vigie originale du type "CFF modernisé en tôle des années 1950"
                                                           peut être conservée. Toujours au sujet des L6 BUCO, ce sont également les
                                                           seuls wagons qui peuvent n'être munis ni  de la plateforme, ni de la vigie
                                                           (longueur hors tampons de 16 cm). Cependant, afin de reproduire plus fidè-
                                                           lement l'emblématique L6, à la place de la vigie modernisée, monter une
                                                           vigie du type CFF ancien et nouvellement fabriquée par BUCO à Bauma. En
                                                           ce qui concerne les wagons plats à ranchers du type M6, seuls ceux munis
                                                           de la plateforme sont à prendre en considération (ce type de wagon n'a ja-
                                                           mais été muni de vigie). Au niveau des wagons-citernes et des wagons bi-
                                                           foudres de BUCO, seules les plateformes, ainsi que les vigies du type CFF
                                                           ancien de BUCO à Bauma sont valables (les vigies du type modernisé ne
                                                           sont pas compatibles). En ce qui concerne les trains de marchandises de 
                                                           transit, aux wagons BUCO et HAG, il serait également judicieux d'ajouter        
                                                           des wagons MAERKLIN et FLEISCHMANN (les wagons-citernes à deux
                                                           essieux et vigie de type allemand sont magnifiques) et ERNO.
.
Les ferrovipathes intéressés peuvent consulter, entre autres, les sept sites Internet suisses ci-dessous :
.
-          Peter Wülser, à Wohlhusen
-          BUCO Spur 0 GmbH, à Bauma
-          Amiba Lokschuppen GmbH, à Wetzikon
-          Trains ERNO
-          Trains RESAL
-          Blech-und Guss
-          Tinplate Freunde Bern.
.
Ci-après, quelques photographies des locomotives compatibles entre elles et avec les voitures et wagons remorqués
.
.
Locomotives BUCO (représentation simplifiée des Ae 4/6 "10800" des CFF pour la Ligne du Saint-Gothard)
 .Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
Ci-dessus, locomotive 1-B1 ou 2/4 BUCO 304 non numérotée et, ci-dessous, 304 d'origine, toutes deux munies de l'inverseur de marche à commande manuelle sur place (poignée extérieure en haut à droite). Par contre, les pantographes sont rigides et donc purement décoratifs. Sur certaines machines, les roues motrices n'étaient pas boulonnées, mais simplement pressées sur les axes, conformément à l'image ci-dessus. Ci-dessous, la même machine, mais avec roues motrices boulonnées, ce qui facilite et sécurise grandement le démontage pour les nettoyages périodiques, ainsi que pour les révisions. Par contre, une roue "dépressée", puis à nouveau enchâssée, risque de ne plus être suffisamment solidaire de son axe, d'où perte d'adhérence, voire carrément de risque de déraillement; c'est donc la raison pour laquelle, lorsque l'on possède une telle machine, qui doit sporadiquement subir une révision complète, il est absolument nécessaire de pouvoir préalablement disposer de deux essieux moteurs de réserve, complètement montés et dont les roues sont boulonnées
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
-
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
Locomotive 314, munie de l'inverseur de marche "BUCOMATIC" à surtension télécommandée,
d'où désignation "314", mais par contre équipée de pantographes décoratifs non fonctionnels
-
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
Ci-dessus, 304 L, équipée de l'alimentation par caténaire avec pantographes fonctionnels et réalistes et, ci-
dessous, 314 L, également équipée pour la caténaire, mais aussi munie de l'inverseur de marche "BUCOMATIC" à surtension télécommandée, ainsi que de la ligne de toiture reliant les deux pantographes
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
.
Locomotives HAG, avec disposition des essieux 2-B-1 ou 2/5
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
Ci-dessus, le modèle fort simplifié de l'Ae 8/14 11852 des CFF (par contre avec la reproduction des élégantes parois inclinées appliquées sur la machine réelle) et, ci-dessous, le modèle 1101, qui est sensé reproduire la locomotive CFF Am 4/6 1101. Ces deux locomotives, très lourdes par suite de leur caisse en fonte injectée, et très puissantes en raison de leur appareillage électrique aux dimensions considérables (un convoi de dix voitures à quatre essieux BUCO ou HAG, sur une rampe de 20 à 30 o/oo ne les "effrayent" pas), ceci tant au niveau de l'inverseur de marche que de celui du moteur de traction (entre autres le fil de cuivre de la bobine du stator affiche un diamètre d'un millimètre, alors que l'induit est très volumineux). En plein effort, ces locomotives produisent un chant électromécanique de même niveau que celui de la "Crocodile" MAERKLIN HO CCS 800/3015. En outre, Il est également possible d'équiper ces machines avec des pantographes fonctionnels du type BUCO. Par contre, si l'on veut absolument respecter l'esprit de la réalité, la 11852 ne doit figurer qu'en un seul exemplaire seulement par réseau, ce qui était le cas en ce qui concerne les CFF
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l’échelle 0 (MAERKLIN – BUCO – ERNO – HAG - RESAL) - Première partie
.
Quelques-unes de ces machines ont été peintes en brun, vraisemblablement dans le but de reproduire l'ambiance offerte par certaines locomotives BLS (les faces frontales sont très ressemblantes aux Ae 4/4 I et Ae 8/8). La grande persienne carrée, à droite de la photographie, est démontable et permet ainsi de procéder au contrôle, au nettoyage ou au remplacement de la paire de balais du moteur de traction, sans qu'il soit nécessaire de séparer la caisse de l'ensemble électromécanique; cette fort intelligente particularité est bien évidemment également appliquée sur le modèle "11852", figurant au haut de ce chapitre.
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Sunday, 27 November 2016 at 11:13 AM

Edited on Sunday, 28 May 2017 at 7:30 PM

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie

Locomotives MAERKLIN
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
Avec ses bielles et ses "résistances" aux extrémités du toit, la RS 13050 est sensée représenter, dans l'aspect le plus simplifié qui soit, la fameuse locomotive Be 4/6 des CFF pour la Ligne du Saint-Gothard, série 12302 (prototype) et 12303 à 12328 entre 1920 et 1930, la 12301 étant un prototype d'aspect nettement différent. A l'origine, sur les machines de la série 12329 à 12342 (construites entre 1922 et 1923), les résistances étaient placées à l'intérieur de la toiture, alors que les pantographes étaient montés aux extrémités, disposition qui, en raison de la longueur de la caisse (16,50 m. hors tampons), "favorisait" les sorties de pantographes, ceci notamment lors du franchissement des courbes aux rayons plus faibles que ceux appliqués sur les voies principales; c'est la raison pour laquelle, à partir des années 1930, au fur et à mesure des révisions, l'appareillage de toiture de ces quatorze dernières unités fut inversé et disposé d'une manière identique à celle des premières locomotives de série. Ce modèle est donc tout particulièrement désigné pour figurer en tête de trains omnibus, de trains postaux ou de trains de marchandises de détail. Par contre, sur ce modèle, les bielles ont été montées à l'envers, car les têtes de celles-ci doivent être dirigées vers le châssis et non pas du côté de la voie
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
Par la présence des bielles (cette fois dans le bon sens), des avant-corps omniprésents et des "résistances" aux extrémités du toit, cette CS 66/13020 devrait, en principe, plonger son possesseur dans l'univers de la fameuse locomotive-prototype CFF Ce 6/8 I 14201, donc le modèle idéal en tête d'un train de marchandises de bonne longueur. Afin de respecter la réalité, seul UN modèle de ce type peut figurer sur un réseau
.
.Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
Ci-dessus, modèle sensé représenter l'Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676 des CFF (présence des visières pare-soleil sur les deux fenêtres frontales extérieures de chaque cabine de conduite). Les deux avant-corps d'extrémité, ainsi que la rangée des quatre fenêtres sur les deux flancs latéraux confirment l'esprit des locomotives "10600", cependant ici toutefois dans la plus simple expression. Modèle parfait en tête de trains omnibus, postaux ou de marchandises de détail.
.
Ci-dessous, le même type de machine, désigné par CS 66/12920, mais par contre sensiblement plus évolué car, comme dans la réalité, équipé d'un essieu porteur "bissel" d'un côté et d'un bogie porteur à deux essieux de l'autre côté. Au niveau du modélisme pur, ce magnifique modèle sera tout particulièrement mis en valeur en tête d'un lourd express international, d'un train de luxe type CIWL ou RHEINGOLD ou encore d'un train de marchandises de bonne longueur, sans omettre les fameux trains de voyageurs "intervilles" Genève - St-Gall ou Brigue - Romanshorn, etc., entre 1937 et la fin des années 1940/début des années 1950, avant l'arrivée en force des cinquante merveilleuses Re 4/4 I, locomotives demeurées idéales et irremplaçables en tête de tels convois. Toujours au niveau de ces trains "intervilles", exclusivement formés de voitures légères, ce sont bien évidemment les légendaires voitures voyageurs HAG de 33 cm. de longueur hors-tampons, de préférence toutes de couleur verte, qui conviennent à la perfection car, lorsque les voitures-restaurants ont été peintes en rouge-lie-de-vin, durant la deuxième moitié des années 1950, les Ae 3/6 I-110 (pour 110 km/h, série 10637 - 10714) ne remorquaient plus que très rarement ces fameux convois. En ce qui me concerne, je considère carrément la CS 66/12920 comme le plus beau modèle "Tin-Plate" raccourci à l'échelle 0 (disposition des essieux en 2/5 au lieu de 3/6) d'une locomotive électrique suisse, son allure éminemment aristocratique la plaçant sur un piédestal inviolable et lui permettant ainsi la traction des trains helvético-européens de l'époque 1920 - 1960  les plus emblématiques qui aient existé ! 
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
Même avec seulement deux essieux, ce modèle de locomotive suisse est un des plus beaux du parc "Tin-Plate", ceci notamment en raison de ses proportions; cette locomotive est désignée par RS 66/12920 et est sensée représenter une "moyenne Sécheron" du type Ae 3/6 III CFF série 10261-10271 (rangée de quatre fenêtres sur les flancs latéraux, ainsi que toiture sans surélévation centrale pour le transformateur, comme c'est le cas pour les Ae 3/5 ou "petites Sécheron"). Cette machine est donc idéale en tête des trains omnibus, postaux et marchandises de détail
.
.
Locomotive ERNO 501
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
C'est le seul document que je suis en mesure de présenter. De par sa longueur et l'expression de son "visage", ce modèle reflète bien la locomotive CFF du type Ae 3/5 de la série 10201 à 10226 (même si les flancs latéraux comportent quatre fenêtres au lieu de trois); cette petite locomotive est donc idéale en tête de trains omnibus, postaux ou de marchandises de détail
.
.
Locomotive RESAL 7856
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Deuxième partie
.
Magnifique modèle avec caisse en fonte injectée, donc offrant un très grand effort de traction, comparable aux locomotives HAG 11852 et 1101 et donc idéal en tête de lourds trains express internationaux ou de marchandises de grande longueur. Ses parois frontales inclinées, mais par contre à deux fenêtres au lieu de trois, rendent cependant difficile de désigner à quel type de locomotive CFF elle se réfère (peut-être une sorte de mixité entre l'Ae 8/14 11852 et une Ae 6/6).
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Monday, 28 November 2016 at 2:13 PM

Edited on Sunday, 28 May 2017 at 2:50 PM

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Un modèle plus que splendide, un authentique chef-d'oeuvre en matière de Tin-Plate, mais complètement "fou", de l'Ae 8/14 11852 de la Ligne du Saint-Gothard, réalisé en Suisse allemande (bien évidemment) au moyen de deux locomotives HAG "Ae 2/5" originales et arborant la couleur vert-tilleul typique des années 1950 pour cette machine. Par contre, comme cela est le cas dans la réalité, les pantographes auraient dû être placés au centre de la machine et non pas aux extrémités (opération cependant très aisée à effectuer - voir photographie suivante -). Par son poids considérable et sa puissance de traction démentielle, ce modèle constitue la référence suprême en tête de trains internationaux (entre dix et quinze voitures à quatre essieux BUCO et HAG) et de lourds convois de marchandises (une bonne trentaine de wagons européens de toutes provenances) sur des rampes de 20 à 30 o/oo. En plein effort, et pour autant que cette locomotive ait conservé sa technologie HAG d'origine des années 1950, la musique électromécanique doit, tout simplement, être colossalement époustouflante, à carrément vous dresser les poils de tout votre corps !
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Le même modèle Tin-Plate, mais cette fois en couleur vert-sapin et disposition exacte des pantographes. Par contre, les mains-courantes et escaliers centraux (placés au-dessus du bogie porteur entre les deux caisses), devraient être éliminés (démontage des mains courantes et fraisage des escaliers). Le modèle y gagnerait en authenticité
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Magnifique vue de la 304 de BUCO à Bauma, à la robe brune, lui prodiguant ainsi un "expression typiquement BLS". A l'instar d'un tableau de maître, qui reproduit un paysage, mais tout en étant finalement interprété selon la sensibilité personnelle de l'artiste, le Tin-Plate "BUCO à Bauma" procède de la même façon. Ce qui est déterminant dans cette affaire, c'est le résultat final et l'ambiance offerte aux collectionneurs-propriétaires-exploitants, ainsi qu'aux visiteurs-spectateurs
 .
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Un magnifique couple de 304 bleues (également produites par BUCO à Bauma). Quelle élégance, quelle flamboyance sous cette sublime apparition. En ce qui me concerne, ​j'aurais peint la partie inférieure, ainsi que les corps de roues porteuses en gris-clair, comme je l'ai fait sur le modèle de ma 314 verte (voir le chapitre précédent "Mon Ae 4/6 BUCO entièrement révisée"). Probablement à titre expérimental, la deuxième locomotive comporte trois essieux moteurs; cependant la disposition "2/4" de la première machine me convient, personnellement et esthétiquement, nettement mieux, car plus proche de l'Ae 4/6 réelle.
.
.Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Le beau train express que voilà. Personnellement, j'aurais placé la voiture-restaurant de couleur brune directement derrière la locomotive bleue, de façon à mieux mettre en valeur le contraste des couleurs
.
.
Trois magnifiques voitures CIWL de BUCO à Bauma, entre autres dignes du Simplon-Orient-Express !
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Véhicules-moteurs modifiés - Troisième partie
.
Une composition de voitures CIWL BUCO, formée d'un fourgon, d'une voiture-restaurant et de quelques voitures-lits, le tout par exemple remorqué par une CS 66/12920 de MAERKLIN (Ae 3/6 I CFF raccourcie en "2/5"), ou un couple de 304 ou 314 BUCO, quoi de plus beau sur un réseau Tin-Plate de style suisse en 0 ?
​ 1 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Thursday, 01 December 2016 at 8:44 PM

Edited on Saturday, 22 April 2017 at 11:32 AM

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Wagon couvert, format K2, de l'Entreprise SERSA, spécialisée dans l'entretien et la construction de voies
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Un splendide wagon couvert, format K2, pour le transport du vin
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Les premiers wagons couverts BUCO, format K2, avec vigies de garde-freins parfaitement conformes au style CFF; deux merveilleuses réalisations. De gauche à droite, wagon frigorifique "Bell" et wagon K2 ordinaire
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Un autre wagon couvert, format K2, pour le transport du vin
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Le wagon marchandises suisse par excellence, le merveilleux K3, avec vigie de garde-freins à deux fenêtres et volets d'aération extérieurs parfaitement conformes à la réalité. Un chef-d'oeuvre en matière de Tin-Plate
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Si j'acquière un jour ce wagon-citerne, je m'empresserai de remplacer le logo GULF par celui que je possède et qui est nettement plus accrocheur, car de style plus ancien, donc amplement plus harmonieux par rapport au style du wagon, et comportant de magnifiques lettres ombrées en style romain. En outre, j'aurais préféré que soit appliquée la couleur grise ou gris-argent au niveau de la citerne elle-même, ce qui me paraît nettement plus conforme à la réalité suisse
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
Splendide wagon-citerne pour le transport d'huile lubrifiante. Dans la réalité, ce wagon a bel et bien existé. Par contre, des trois wagons-citernes formant ce chapitre, seul le "Motorex" ci-dessus présente une paire d'échelles d'accès placées comme il se doit pour atteindre la bouche de remplissage, ce qui n'est pas le cas pour les wagons "Gulf" et "Sevino SA".
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Quelques nouveaux wagons de BUCO à Bauma - Quatrième partie
.
L'élégance racée de cet emblématique wagon-citerne pour le transport du vin ne peut que susciter l'envie d'un posséder un exemplaire
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Friday, 02 December 2016 at 10:34 AM

Edited on Wednesday, 22 August 2018 at 1:43 PM

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie.
Issu d'une ancienne voiture à plateformes extérieures, voici le fameux wagon-réfectoire des années 1940-1950 produit actuellement par BUCO à Bauma. Ce wagon, qui était garé sur un cul-de-sac d'une gare, où oeuvraient des ouvriers CFF en plein air parmi l'infrastructure (voies, lignes de contact, installations de sécurité), était desservi par une cuisinière attitrée à la confection des menus
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
Ci-dessus, l'emblématique wagon-ciment des CFF, dont la construction remonte aux années 1950 (gris à l'origine) et ci-dessous, un wagon pour produits chimiques de l'entreprise italienne Ausiliare
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
Voici un wagon-citerne AVIA aux couleurs hyper chatoyantes, mais cependant bizarres. J'aurais préféré une bonde grise ou gris-argent, comme cela était généralement la règle sur ces anciens wagons CFF à deux essieux, mais par contre avec une bande centrale noire (pour atténuer l'aspect des inévitables coulures de carburant), au lieu de cette bande gris-argent totalement fantaisiste. Par contre, sur ce wagon-citerne, la paire d'échelles centrales d'accès à la bouche de remplissage a été montée à l'envers (la petite plateforme supérieure, reliant les deux échelles verticales et située face aux rambardes verticales, doit bel et bien se trouver du côté de la bouche de remplissage). En pivotant la paire d'échelles de 180 degrés, tout rentre donc dans l'ordre.
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
Un wagon-grue, simplement mais fort joliment exécuté
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
L'emblématique Cirque suisse Knie de Rapperswil n'a pas été oublié. Il faut avouer qu'une rame de quelques wagons de ce type offre une image attrayante sur un réseau
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
Grâce aux nombreuses marques d'hydrocarbures, présentes ou passées, aux logos anciens ou actuels, le wagon-citerne constitue ainsi le type de wagon permettant le plus grand nombre de variantes qui soient, offrant ainsi un spectacle à nul autre pareil sur un réseau. Voici ci-dessus le MIGROL et, ci-dessous, un AVIA avec logo actuel (l'ancien, avec l'aile d'avion à trois pales - voir la quatrième image ci-dessus -, est cependant nettement plus élégant. Par contre, sur ces deux wagons-citernes, la paire d'échelles centrales d'accès à la bouche de remplissage a été montée à l'envers (la petite plateforme supérieure, reliant les deux échelles verticales et située face aux rambardes verticales, doit bel et bien se trouver du côté de la bouche de remplissage). En pivotant la paire d'échelles de 180 degrés, "le tour sera alors joué"
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques merveilleux wagons - Cinquième partie
.
.
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Sunday, 04 December 2016 at 5:01 PM

Edited on Wednesday, 22 August 2018 at 1:42 PM

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie

Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
Wagon-citerne de base de type BUCO pour le transport de gaz liquide. Une magnifique réalisation, bien que manque la paire d'échelles centrales d'accès à la bouche de remplissage
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
Wagon-citerne BUCO à quatre essieux, de la marque AVIA, mais avec partie supérieure centrale modifiée
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
Ci-dessus, wagon-citerne SHELL de HAG dans son aspect d'origine et, ci-dessous, également à l'état d'origine, celui de la marque STANDARD
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
Très jolie variante au niveau des échelles verticales d'accès de ce wagon HAG
.
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
Voici deux variantes fort élégantes; ci-dessus, wagon ARAL et, ci-dessous, wagon TAMOIL
.
Renaissance du Tin-Plate de style suisse à l'échelle 0 - Encore quelques variantes de wagons-citernes - Sixième partie
.
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Sunday, 04 December 2016 at 5:27 PM

Edited on Wednesday, 22 August 2018 at 1:40 PM

Lorsque le deuil me frappe de plein fouet

En cette date du 11 décembre 2016, par suite de l'ouverture à l'exploitation régulière du tunnel de base du Saint-Gothard, entre Rynächt (au Nord d'Erstfeld) et Pollegio (près de Biasca), la célébrissime Ligne Sommitale, se développant dans une harmonie naturelle, architecturale et industrielle à nulle autre pareille depuis 134 ans entre Erstfeld et Biasca, perd ainsi toute sa légende helvético-européenne, pour désormais ne devenir plus qu'une « petite » ligne d'intérêt local, où ne circulent plus que les rames régionales (une paire par heure), ainsi quelques trains directs faisant arrêt à Goeschenen, Airolo, Faido et Biasca. La situation est quasiment semblable sur la Ligne du Lötschberg. Ainsi, en ce qui me concerne personnellement, JAMAIS je ne me permettrai de franchir le Lötschberg, en évitant le spectacle offert depuis la rampe Sud dominant le Valais, ou le Saint-Gothard, en renonçant à contempler l'Eglise de Wassen; un tel comportement de ma part relèverait tout simplement du sacrilège le plus horrible que je puisse "accomplir" !
.
Envolée et disparue à tout jamais, la légende des grands et lourds trains express Internationaux européens (remorqués par les sublissimes Ae 4/7, Ae 8/14, Ae 4/6 et Ae 6/6), des interminables trains de marchandises de transit entre le Nord et le Sud de l'Europe et vice-versa, entre autres tractés par deux voire trois locomotives (« Crocodiles » et Be 4/6), une Ae 8/14, une unité multiple d'Ae 4/6 ou encore une ou deux Ae 6/6 « à moustaches », le tout gémissant et grondant dans un bouleversant concert humanisto-symphonique parmi la Vallée de la Reuss, notamment divinement saluée au Nord par les courbes hélicoïdales s'enroulant autour de l'emblématique Eglise de Wassen et, au Sud, par le mythique site de la Biaschina, situé entre Lavorgo et Giornico, puis par les  merveilleux édifices religieux séculaires de ce même dernier lieu de la Léventine.
.
Cette « évolution » me frappe ainsi personnellement très violemment et me plonge dans une grande tristesse. Cependant, d'après ce qu'il est prévu, des trains historico-touristiques devraient sporadiquement circuler sur la Ligne Sommitale, ce qui constitue tout de même une sorte de résurrection après le deuil, c'est-à-dire un espoir. Au niveau de ces trains touristiques, il paraît donc souhaitable que puissent être utilisées des locomotives à vapeur, ainsi que des anciennes locomotives électriques (des Be 4/6 aux Ae 6/6, mais hélas sans les merveilleuses Ae 4/6), tractant les convois suivants, vraiment emblématiques de la Ligne du Saint-Gothard, soit :
.
- Un train omnibus, formé d'un fourgon et de quelques voitures à deux et trois essieux avec, en plus, un ou
  deux wagons couverts gris et bruns des types K2 et K3, etc., le tout tracté par la Be 4/6 12320, la Be 4/7
  12504 ou encore l'Ae 3/6 II 10439, voire les Ae 4/7 10976 et 10997
.
- Un train direct suisse du style 1930 (sept à dix voitures), remorqué par une Ae 4/7 (10976 ou 10997, voire
  les deux machines, toutes deux munies du frein électrique à récupération), ou encore l'Ae 8/14 11801
.
- Résurrection du célèbre « Gotthard-Pullman-Express » de 1927 à 1931 (cinq véhicules, soit un fourgon à
  deux ou à quatre essieux avec soufflets d'intercommunication + deux couplages  - une voiture-salon avec
  et une sans cuisine - de voitures Pullman du type « Côte d'Azur »), bien évidemment tractés par la Be 4/6
  12320, la Be 4/7 12504 ou les Ae 4/7 10976 ou 10997
.
- Un train express international typique des années 1930-1950 (dix à quinze voitures), avec, entre autres, des
  anciennes voitures CFF, DB, FS brun-clair et brun-foncé, CIWL bleues et DSG rouges, remorquées par des
  locomotives telles que les Ae 4/7 10976 et 10997, l'Ae 8/14 11801, ou encore les Ae 6/6 11402 "Uri", 11407
  "Aargovie", 11411 "Zoug" ou 11421 "Grisons"
.
- Un train direct suisse du style 1947, exclusivement formé de voitures légères (sept à dix voitures), avec lo-
  comotives Ae 6/6 11402, 11407, 11411ou 11421 en tête
.
- Un train de marchandises d'époque et bien panaché, formé de 20 à 30 anciens wagons de toutes prove-
  nances et multicolores (gris, bruns, etc.), bien évidemment remorqués par, entre autres, les "Crocodiles"
  14253, 14305 et 13302 (éventuellement 14276 du Club San-Gottardo de Mendrisio - encore munie du fa-
  meux compresseur C4 produisant son bouleversant roucoulement -  après révision et remise en état de
  marche) ou encore l'Ae 8/14 11801, voire les Ae 6/6 11402, 11407, 11411 et 11421, etc., bref finalement,
  tout type de locomotive ayant jadis remorqué un tel genre de train.
.
Ce qui m'apparaît en outre comme également hautement souhaitable, serait que les locomotives Be 4/6 12332 (actuellement exposée au Musée Suisse des Transports à Lucerne) et Ce 6/8 I 14201 (stationnée au Dépôt d'Erstfeld) soient elles aussi révisées et remises en état de marche.
.
Afin de compléter cette offre historico-réelle, il me paraît désormais péremptoire que, sur la splendide installation de modélisme ferroviaire à l'échelle HO du Musée Suisse des Transports à Lucerne, qui représente la rampe Nord du Saint-Gothard dans son aspect des années 1950 (entre autres en raison de la présence de la caténaire et des ponts métalliques originaux), ne devraient circuler que des trains correspondant exactement à ceux figurant dans l'alinéa précédent ; ainsi, les locomotives les plus modernes se présenteraient sous la forme exclusive des Ae 6/6 cantonales de couleur verte et munies des emblématiques bandes chromées (avec « moustaches » dans le langage populaire) de la série 11401 à 11425. Les automotrices RBe 4/4, ainsi que les locomotives des types Re 4/4 II-III, Re 6/6 et suivantes ne devraient donc pas y figurer.
.
Par chance, je possède un fort modeste réseau de chemin de fer à l'échelle HO, sur lequel circulent des trains semblables à ceux cités ci-dessus, évoluant dans un intact paysage suisse imaginaire mais d'expression absolument authentique, ce qui me permet ainsi d'éviter de sombrer dans la détresse suite à la fin de la légende quotidienne de cette Ligne de montagne du Saint-Gothard, que je vénère au plus haut point depuis ma lointaine jeunesse des années 1950.
.
Ci-dessous, quelques photographies de mon "Chemin de Fer Modèle-Musée du Cabanon", ressuscitant quelque peu l'ambiance du Saint.-Gothard ferroviaire quotidien désormais totalement disparu.
.
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
Un splendide train express international, tracté par l'Ae 6/6 11414 "Berne"
.
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
Face à l'emblématique Eglise de Wassen, voici la plus célèbre des doubles tractions du Saint-Gothard, par-
faitement représentée par la locomotive titulaire Ce 6/8 III et la locomotive de renfort en tête du type Be 4/6
.
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
Toujours, sous l'Eglise de Wassen, voici un magnifique gros plan sur une "Crocodile" en pleine marche
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
Un train omnibus dans son style le plus pur, tracté par une locomotive Ae 4/7
.
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
Locomotives mythiques dans la zone du Dépôt. Une Be 4/4 de l'EBT a effectué une prestation spéciale
.
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
En provenance d'Arth-Goldau pour Erstfeld, voici un train de marchandises de détail avec service voyageurs
.
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
.
Des ambiances jadis quotidiennes, comme on n'en savourera hélas plus du tout aujourd'hui
.
Lorsque le deuil me frappe de plein fouet
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Monday, 12 December 2016 at 2:23 PM

Edited on Tuesday, 27 December 2016 at 5:57 PM

Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)

Ce sont les récentes émissions de la Radio-Télévision Suisse romande, dédiées au Saint-Gothard, qui m'ont incité à rédiger le document ci-dessous, ceci en raison de la présence de quelques bouleversants témoignages du Saint-Gothard de la traction à vapeur et de celle des anciennes machines électriques.
.
Aussi loin que je m'en souvienne, ceci notamment grâce aux illustrations que j'ai découvertes durant mon enfance, j'ai toujours été profondément enthousiasmé, voire carrément ému, par ce que je considère personnellement comme l'un des plus beaux paysages helvétiques, voire peut-être même le plus beau de tous, à savoir tel un mythique fjord norvégien, la branche du Lac des Quatre-Cantons, désignée par "Lac d'Uri" et entouré de trois côtés par de splendides montagnes et qui s'étend de Brunnen à Flüelen; à ce sujet, le Gitschen face à Flüelen, en raison de sa forme très particulière, m'apparaît comme la montagne la plus emblématique trônant en ces lieux bénis, alors que, tout au fond et bien visible depuis Flüelen, le majestueux Bristen domine et ferme la vallée au-dessus d'Erstfeld.
.
Lorsque le soleil se lève à l'Est, c'est depuis la Ligne ferroviaire du Saint-Gothard que ce paysage se présente dans ses plus beaux atours, notamment depuis Sisikon, qui représente l'endroit le mieux approprié pour admirer, effectuer des prises de vues, méditer et finalement totalement s'imprégner de cet endroit absolument unique en son genre et à nul autre pareil (descendre depuis la gare et se rendre au bord du lac). De surcroît, ces lieux sacrés sont chargés de la plus grande histoire que notre pays aura vécue, puisque c'est précisément face à Sisikon, sur la Prairie du Rütli, qu'a été fondée notre Patrie en date du 1er Août 1291.
.
Au niveau ferroviaire, de par la mise en service de la nouvelle signalisation européenne (ETCS), entre Brunnen et Erstfeld, les locomotives à vapeur, ainsi que les véhicules-moteurs électriques (équipés exclusivement au moyen des traditionnelles technologies électromécaniques, électromagnétiques et électro-pneumatiques), ne peuvent désormais plus circuler par leurs propres moyens, car non compatibles avec la technologie électronique appliquée pour l'ETCS. Ainsi, si ces anciennes machines, haut-le-pied ou en tête de convois historiques, doivent, par exemple, se rendre à Erstfeld, elle doivent dorénavant être obligatoirement remorquées par une locomotive actuelle et compatible avec le système ETCS, ce qui confirme ainsi, qu'après 134 ans de règne, PLUS AUCUN un convoi du temps jadis ne pourra circuler par ses propres moyens sur cette section de ligne.
.
Au niveau du modélisme ferroviaire à l'échelle HO, il ne m'a jamais été donné l'occasion d'être informé sur l'existence d'un réseau, dont le fond de paysage représente le Lac d'Uri; c'est la raison pour laquelle, il y a de cela déjà plusieurs années, je me suis rendu à Sisikon, pour effectuer les prises de vues nécessaires à la réalisation d'un diorama représentant cet endroit, diorama qui figure sur une des trois parois (Nord, Est et Sud) de l'intérieur de mon cabanon, permettant ainsi à ce que les divers convois des années 1940 à 1970 de mon réseau puissent longer ce paysage, comme cela l'était dans la réalité. Ainsi, à moins que je me trompe, mon "Lac d'Uri" devrait être très probablement unique. De ce fait, au niveau d'un ensemble à trois dimensions, mon panorama "Urner See", salué par le passage de mes convois Nord-Sud et vice-versa, demeure finalement tout ce qui me reste à ce sujet au niveau de la réalité ferroviaire gothardienne.
.
Ci-après, quelques photographies, qui m'évitent ainsi de faire le deuil d'un monde irrémédiablement disparu.
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
Trains internationaux Allemagne - Italie, successivement remorqués par une Ae 4/7, puis par une Ae 6/6
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
Voici deux trains omnibus Lucerne - Goeschenen, tour à tour remorqués par une Be 4/6, puis par une Ae 4/7
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
Ci-dessus, un lourd convoi de transit Allemagne - Bâle - Chiasso - Italie dans les années 1930-1940, époque durant laquelle il était encore possible de rencontrer quotidiennement des doubles tractions de locomotives de couleur brune d'origine et vertes (dès 1928). Ici, deux lourdes et puissantes Ce 6/8 III se dirigent sur Erstfeld, où elles effectueront un arrêt de service (changement éventuel de mécaniciens, graissage, etc.), avant de poursuivre leur route en direction du Sud. Ci-dessous un convoi de transit en sens inverse et se dirigeant sur Bâle, tracté par une emblématique Ae 6/6 "à moustaches" (11403 "Schwyz"). Par contre, les voitures voyageurs de tête de ces deux trains ne franchiront pas les frontières de Bâle et de Chiasso
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
A nouveau un train en provenance de Chiasso à destination de Bâle
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (première partie)
.
Train de marchandises local avec service voyageurs (GmP) Arth-Goldau - Erstfeld
.
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Tuesday, 27 December 2016 at 12:29 PM

Edited on Wednesday, 28 December 2016 at 11:38 AM

Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)

Ce qui contribue vraiment à la force et à la crédibilité d'un être humain,
c'est, dans l'absolue priorité, l'intensité inaliénable de sa passion !
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
Magnifique lever de soleil sur ce train de marchandises se dirigeant sur Erstfeld
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
Coup de chance pour ce photographe ferrovipathe !
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
Sociétés se rendant dans le Tessin ensoleillé de cette splendide journée, ci-dessus au moyen de la célé- brissime Flèche Rouge double RBe 4/8 No 661 de 1953 et, ci-dessous grâce à l'emblématique Flèche Rouge du type RBe 2/4 No 604 de 1935
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
Splendide vue sur le Haut-Lac d'Uri en direction de Flüelen; au premier tiers à gauche, le fameux Gitschen
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
Gros plan sur ces deux Reines absolues du Saint-Gothard, les plus qu'emblématiques "Crocodiles"
.
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
.
Ci-dessus, la paroi Nord du réseau et, ci-dessous, celle côté Sud, toutes deux encadrant le fameux "Lac d'Uri"
.
Souvenirs d'un des plus beaux paysages de Suisse (deuxième partie)
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Tuesday, 27 December 2016 at 4:28 PM

Edited on Thursday, 29 December 2016 at 4:04 PM

Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)

Voici quelques émouvants documents ferroviaires suisses, remontant à bien des décennies, et que l'on ne pourra plus jamais revivre dans la réalité de ce début du vingt-et-unième siècle, car tout a tellement changé, tout a tellement été bouleversé, qu'il ne nous reste parfois plus que les yeux pour amèrement pleurer !
.
.
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
.
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
.
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
.
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
.

.
.Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
-
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
.
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
.
Mes derniers trésors captés sur l'Internet (première partie)
​ 0 |
​
0 | Share
Comment

#Posted on Thursday, 05 January 2017 at 2:02 PM

Edited on Saturday, 07 January 2017 at 11:17 AM

My archives (605)

  • Mes derniers trésors captés sur l'Internet (deuxième partie) Thu, January 05, 2017
  • Mes derniers trésors captés sur l'Internet (troisième partie) Thu, January 05, 2017
  • Amélioration du matériel roulant suisse « Tin-Plate » à l’écartement 0 Fri, March 17, 2017
  • Amélioration esthétique de ma locomotive 314 : Mon, March 27, 2017
  • Description technique des locomotives BUCO 304 et 304 L Wed, May 03, 2017
  • Description technique des locomotives BUCO 314 et 314 L Sat, May 06, 2017
  • Previous
  • Next
  • Previous page
  • 1 ...
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • 18
  • 19
  • 20
  • 21
  • 22
  • ... 26
  • Next page

Design by the-skyrock-team - Choose this background

Report abuse

Subscribe to my blog! (18 subscribers)

RSS

Skyrock.com
Discover
  • Skyrock

    • Advertisement
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Post to my blog
    • Developers
    • Report abuse
  • Info

    • Here you are free
    • Security
    • Conditions
    • Privacy policy
    • Manage ads
    • Help
    • In figures
  • Apps

    • Skyrock FM
    • Smax
    • SKRED
  • Other sites

    • Skyrock.FM
  • Blogs

    • The Skyrock Team
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • France
    • International (english)
    • Site mobile