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Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »

Introduction :
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Au niveau de la circulation des trains, le monde ferroviaire que j'affectionne tout particulièrement se compose majoritairement des types suivants de convois:
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- Trains de voyageurs (express, directs, omnibus et marchandises/voyageurs – M/V ou GmP -)
- Trains de marchandises de détail collecteurs/distributeurs
- Trains blocs de marchandises.
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Durant mon enfance de la fin des années 1940/début des années 1950 jusqu'aux années 1980, il m'a été possible d'admirer et d'entendre rouler les plus beaux trains que l'on puisse imaginer, ceci tant au niveau « voyageurs » que de celui des « marchandises », tellement la variété du matériel roulant était considérable, ce qui n'est hélas par contre presque plus le cas aujourd'hui, le monde du Rail ayant à son tour sombré dans la standardisation à outrance, la « stadlérisation », la monotonie, voire carrément l'ennui (lorsque je me trouve par exemple en gare de Lausanne, tellement désabusé par ce qui se passe, mis à part le passage des trains de marchandises tractés par des Re 4/4 II et/ou des Re 6/6, je n'ai plus d'autre choix que de baisser la tête et regarder le sol du quai sur lequel je me trouve) !
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Je conserve un souvenir ému de ces express internationaux, formés de voitures européennes de toutes provenances et remorquées par une ou un couple de « gaulliennes » Ae 4/7 ou une Ae 6/6 « à moustaches », de nos fameux trains directs, composés de splendides voitures légères avec locomotives Re 4/4 I en tête, de trains omnibus avec voitures à plateformes ouvertes, munies de deux ou de trois essieux et tractées par une vaillante « Sécheron » ou par une « 10600 », et finalement des trains de marchandises, longues rames pouvant comporter jusqu'à cent-cinquante essieux, wagons européens de toutes formes et de toutes couleurs, majoritairement impérialement tractés par une irremplaçable « Crocodile » gémissant de tous ses ventilateurs, moteurs de traction et bielles sous une charge dépassant souvent  les mille tonnes !
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Exploiter un réseau "Tin-Plate" demeure digne de l'éternel "Esprit Cheminot":
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La citation ci-dessus est parfaitement explicite, car la particularité d'un tel réseau demeure dans son exploitation purement manuelle, donc sans éléments automatiques ou électroniques.
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Ainsi, l'activation d'un tel réseau débute par la fonction d'ouvrier de gare, qui effectue le positionnement des aiguillages commandés sur place (levier muni d'une poignée et d'un contre-poids pour le maintien des lames afin d'éviter tout déraillement) et procède à l'accouplement ou au découplement strictement manuel des voitures et wagons (manipulation des crochets d'attelage et des prises d'éclairage des voitures et wagons-fourgons). Cet ouvrier de gare, voire agent de train, accompagne les convois en manoeuvre à un endroit préalablement défini (halle aux marchandises, cours de débord avec quai haut, etc., afin de procéder au dépôt ou au retrait de wagons).
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La deuxième fonction relève du commis de gare qui, depuis son poste d'aiguillage, active les aiguillages et les signaux munis de la commande électromagnétique, ceci au moyen de pressions manuelles sur les boutons de commande.
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Enfin, le mécanicien de locomotive met en marche les véhicules-moteurs et conduit les divers convois en pleine voie ou en manoeuvre, au moyen des transformateurs distribuant la tension entre 6 V. et 16 V.; sur certaines locomotives, l'inversion du sens de marche est opérée à distance par surtension, par pression du bouton ou d'une poignée fixée sur les transformateurs, ou par intervention manuelle directe sur les véhicules-moteurs munis de leurs inverseurs mécaniques généralement commandés par des tiges horizontales se terminant par un bouton pour en faciliter la manipulation.
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En résumé, les exploitants "Tin-Plate" sont donc bel et bien d'authentiques "cheminots de terrain"... cependant en principe d'intérieur (sachons demeurer tout de même réalistes par rapport à la réalité) !
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Désignation des trains en circulation :
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Les quatre voies de circulation de mon réseau peuvent recevoir tous les types de trains, remorqués sans restriction par chacune de mes six locomotives BUCO, HAG et MAERKLIN ; la longueur de ces convois est calculée en tenant compte de l'utilisation de la locomotive la plus longue du réseau, soit la 1101 de HAG (24 cm hors tampons + 2 cm pour l'attelage tendu en direction du véhicule lui faisant suite, soit 26 cm au total) ou de l'unité multiple des deux locomotives BUCO du type 314 (2 x 22 cm + attelages tendus de 2 cm entre les locomotives et également de 2 cm entre la locomotive titulaire et le premier véhicule lui faisant suite, soit 48 cm au total) ; l'unité multiple n'est uniquement valable que pour la traction du train de la voie 4 ou en cas d'un convoi plus long mais passant alors par la voie 1 en contournant les voies principales 2, 3 et 4. Cependant, pour des raisons d'exploitation rationnelle, les convois ne sont majoritairement tractés que par une seule locomotive et sont répartis comme suit, de façon à pouvoir successivement circuler sans entraves entre eux :
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Voie 1 :  Voie de service non munie de signaux de sortie, utilisée pour l'accès aux culs-de-sacs Nord et Sud ; cette voie peut également servir de voie directe pour effectuer les indispensables essais suite à une réparation d'un véhicule-moteur ou au passage d'un convoi marchandises ou marchandises/voyageurs (avec une voiture voyageurs B à plateformes ouvertes) contournant les voies principales 2, 3 et 4. Ce train peut être allongé jusqu'à dix véhicules au maximum, en ajoutant des wagons prélevés sur l'un ou sur les deux culs-de-sacs Nord et Sud. L'accès à cette voie est réglé par les huit branchements et les signaux principaux d'entrée (sémaphores) Nord et Sud
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Voie 2 :  Train de marchandises très court avec ou sans service voyageurs (une voiture voyageurs B à plateformes ouvertes, plus deux wagons de marchandises). Ce train peut être allongé jusqu'à dix véhicules au maximum, en ajoutant des wagons prélevés sur l'un ou sur les deux culs-de-sacs Nord et Sud ; dans ce cas, en raison de sa longueur inhabituelle, il ne circulera alors que par la voie 1, en contournant les voies principales 2, 3 et 4
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Voie 3 :  Train omnibus, formé au maximum d'un wagon-fourgon F, d'une voiture B4 et d'une voiture AB4 (trois véhicules BUCO à plateformes fermées et imitation de soufflets), ainsi que d'un wagon couvert K2 gris ou brun, également de BUCO et muni de sa lanterne de queue et  simultanément utilisé pour l'éclairage des deux voitures voyageurs, ainsi que du wagon-fourgon, ce wagon de queue étant muni d'un frotteur central pour la prise de courant inférieure sur le rail central et d'une fiche femelle (placée sur la face frontale opposée à celle munie de la lanterne de queue et permettant ainsi l'éclairage des trois autres véhicules de cette composition, grâce à un câble court avec fiches mâles de chaque côté et reliant les véhicules en question
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Voie 4 :  Train marchandises de détail, formé de sept wagons à deux essieux au maximum ; ce convoi peut-être tracté par n'importe quelle locomotive du réseau ou par l'unité multiple des véhicules-moteurs BUCO 314.
Dans la réalité, les trains de marchandises de détail collecteurs/distributeurs étaient formés dans une gare de triage. Ainsi, par exemple, un train Renens – St-Maurice comportait des wagons classés dans l'ordre de la succession des gares qu'il devait desservir (garage des wagons désignés pour ces stations et éventuellement retrait de wagons au départ de ces mêmes stations à destination de la gare terminus).
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Aspect des trains :
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Par contre, au niveau du modélisme, le ferrovipathe privilégiera plutôt l'aspect esthétique de ses trains. En ce qui me concerne, dans la mesure du possible, je fais en sorte que chaque train de marchandises comporte au moins un wagon couvert, un wagon ouvert ou tombereau, un wagon plat, un wagon-citerne et un wagon bi-foudres, de façon à ce que ma rame de wagons soit la plus représentative possible ; je veille également, au mieux des possibilités, à l'alternance des couleurs des wagons, soit majoritairement le gris, le brun et le blanc (par exemple wagon frigorifique « Bell » de BUCO), ainsi que le jaune pour les wagons-citernes DB SHELL et le wagon couvert DRG jaune pour le transport des bananes "Jamaïca". Une autre astuce, que je pratique depuis aussi loin que je m'en souvienne, consiste à placer un ou plusieurs wagons particuliers de mêmes types en groupes, entre deux wagons plats, de façon à ce qu'ils soient mieux mis en valeur. En ce qui me concerne, au niveau des wagons particuliers, ce sont actuellement surtout les wagons-citernes et les wagons bi-foudres qui font partie de ces véhicules "sortant du lot".
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Les trains de marchandises existent également sous forme de trains-blocs. A ce sujet,il est aisé de former des trains de wagons couverts (par exemple pour le transport du bétail ou de denrées alimentaires et autres marchandises à l'abri des intempéries), de wagons tombereaux (chargés de charbon, de betteraves, de ferraille, ou de bois de râperie en rondins pour les fabriques de papier, etc.), de wagons plats (chargés de longs bois, de poutres façonnées, de caisses volumineuses, de blocs de pierres, de poutrelles ou de tubes métalliques ou synthétiques ou encore de tracteurs et de diverses machines agricoles, ainsi que de véhicules routiers, de chantier ou militaires, etc.), d'huiles minérales (trains de wagons-citernes) ou plus rarement de « trains du vin » (wagons bi-foudres et citernes réservées au même usage). BUCO Bauma produit également des wagons à deux réservoirs verticaux pour le transport du ciment, types de wagons qui peuvent également être mis en valeur individuellement ou sous forme de trains-blocs.
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Ci-après, quelques photographies des trains de mon réseau.
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. Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Ci-dessus, en pleine campagne, voici le train marchandises/voyageurs normalement garé sur voie 2 et, ci-dessous, le convoi allongé et formé de neuf wagons au total, convoi qui, en raison de sa longueur, contournera les voies principales 2, 3 et 4 de la gare (voir troisième illustration)
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Le même convoi contourne les voies principales de la gare, où les autres trains sont garés en toute sécurité
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Le train omnibus en pleine campagne, tracté par une des deux 314 BUCO, renumérotée par mes soins 10811; en raison de sa longueur, cette composition est toujours garée sur voie 3
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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En pleine voie, voici le lourd train de marchandises, qui a quitté la voie 4 de la gare, ici tracté par la 1101 HAG et formé de sept véhicules; les alternances de couleurs sont bien visibles !
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Malgré la couleur verte fantaisiste du L6 (chargés d'essieux de wagons), cette petite composition me plaît énormément. A l'intention de tous les "Tin-plate-pathes", même si des wagons aux coloris hors normes (par exemple wagon-citerne CFF SHELL de couleur jaune ou ARAL de couleur bleue) roulent sur certains réseaux, ne soyons pas trop sectaire et admettons que chaque ferrovipathe a le droit de trouver son bonheur où il le désire !
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Ci-dessus et ci-dessous, toutes les voies sont occupées. En guise de conclusion, il est fort aisé de tout simplement constater, que du chemin de fer "Tin-Plate", se dégage un "esprit cheminot" absolument irremplaçable !
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Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 »
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#Posted on Monday, 09 March 2020 at 3:31 PM

Edited on Saturday, 14 March 2020 at 5:53 PM

Le rythme de croisière de mon réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !

Récemment, j'ai construit une étagère de forme carrée d'un mètre de côté et de neuf centimètres d'épaisseur, qui comporte quatre rayons, sur lesquels est fixée sur chacun d'entre-eux une voie droite BUCO de 95 centimètres, pouvant recevoir cinq voitures et wagons à deux essieux ou trois voitures ou wagons munis d'une paire de bogies à deux essieux ; en raison de l'important nombre de véhicules de ma collection, qu'il est impossible d'exploiter dans la totalité en même temps sur le réseau, cette étagère est donc devenue indispensable. Quant à la partie supérieure du sommet de cette construction, elle reçoit également une voie d'exposition, ce qui totalise ainsi cinq plateformes d'exposition.
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Cela me permet ainsi de désormais varier le matériel roulant exploité. Par exemple, former un long train de wagons-citernes à deux essieux de plusieurs marques de carburant, ce qui me garantit ainsi de modestement ressusciter l'ambiance de la gare de triage de St-Triphon, mise en service en 1963 à l'intention des Raffineries du Sud-Ouest, raffineries hélas aujourd'hui totalement hors service après cinquante ans en chiffres ronds d'intense activité, raffineries qui ont successivement passé en mains de AGIP, ESSO, BP, GATOIL et TAMOIL ; bien évidement, plusieurs autres marques de carburant se sont approvisionnées à ces raffineries, telles que ARAL, GULF, ELF, CHEVRON, TOTAL, SHELL, ALGECO, ERMECO, AVIA, CICA, SOCAL, ASEOL, ETRA, MITRAG, SPURT, VTG, etc., bref une colossale variété à nulle autre pareille de wagons-citernes suisses et étrangers, tout en arborant élégamment leurs emblèmes multicolores respectifs et que l'on pouvait donc quotidiennement admirer !
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La Suisse détient un grand nombre de négociants en vins et de caves coopérativo-vinicoles sur l'ensemble de son territoire. Jadis, les arrivages de vin rouge dans la grande majorité des cas (notamment en provenance de France et d'Italie) et les expéditions en vrac de ces vins à l'intérieur du pays s'effectuaient au moyen des sublissimes wagons bi-foudres en chêne (authentiques œuvres d'art sur rail) et de wagons-citernes métalliques spécialement traités intérieurement pour le transport de cette denrée alimentaire délicate s'il en est ; il m'est donc désormais possible de réaliser un « train du vin », formé de cinq wagons BUCO bi-foudres CFF et SNCF, aux couleurs bois naturel et grise, voire grise et tout particulièrement rouge aux extrémités pour un wagon SNCF, tous ces wagons magnifiquement cerclés de noir, wagons bi-foudres encadrés en tête et en queue par, d'un côté, le splendide wagon-citerne CFF métallique blanc avec bande centrale rouge-foncé « Vins Schenk Rolle » et, de l'autre côté, également CFF, celui à la bonde gris-argent appartenant aux « Fratelli Corti Balerna », ce dernier dans la réalité conservé par CFF-Historic et remisé dans la rotonde du Dépôt CFF de St-Maurice aux bons soins de l'Association 10264.
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En raison de leur longueur inhabituelle pour mon réseau (plus de sept wagons), les deux trains cités ci-dessus ne peuvent circuler que sur la voie de service (voie 1) pour le contournement des trois voies principales 2, 3 et 4 de la gare ; bien évidemment, lorsque cette voie est empruntée en trafic de transit, les trains, occupant les trois voies principales précitées, ne peuvent pas être mis en service.
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A part cela, je veille également à ce que le long train de marchandises de détail de la voie 4 (sept wagons à deux essieux au maximum) comporte toujours au moins un wagon de chaque type, soit un wagon couvert, un wagon tombereau ouvert, un wagon plat à ranchers, un wagon bi-foudres et un wagon-citerne, ce qui résume ainsi la toute grande majorité du trafic marchandises d'autrefois. Actuellement, les trains de marchandises contemporains hyper monotones n'ont strictement plus rien à voir avec les convois hyper variés du temps jadis !
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Projets d'avenir:
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La dramatique situation planétaire, provoquée par l'invasion du coronavirus, m'empêche actuellement de quitter mon domicile et de procéder à toute nouvelle acquisition de matériel roulant ou d'éléments de décor (en particulier des arbres et des haies fleuries). Ainsi, dès que cela sera à nouveau possible (espérons-le), selon ma situation financière, je tenterai de me procurer encore quelques différents wagons de marchandises BUCO à deux essieux, de 18 cm de longueur hors tampons et donc bien évidemment munis de la passerelle et de la vis de frein visible, ceux-ci bien entendu à des prix honnêtes. Je prévois donc l'achat de trois wagons-citernes (afin de les modifier en wagons CFF AVIA et GULF, alors que le troisième exemplaire devrait devenir un wagon italien FS de la marque AGIP, bien évidemment muni de ses fameuses bandes vertes frontales en diagonale et latérales sur les côtés droits, à partir de la bande centrale noire). Un wagon couvert CFF K2 8645 et un wagon tombereau CFF L6 8661, tous deux de couleur rouge-brun, sont également prévus. Enfin, dénicher une voiture voyageurs B4ü 8625 encore en état acceptable, me permettrait de réaliser une voiture FS Az de première classe, aux deux couleurs si emblématiques de la caisse, soit brun-clair pour la partie supérieure et brun-foncé pour la partie inférieure, alors que les faces frontales jusqu'aux portes d'accès doivent demeurer uniformément brun-foncé. Sans exclure une éventuelle acquisition future, je peux donc déjà affirmer que, si les objectifs cités ci-dessus sont atteints, mon réseau sera alors au complet !
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Film réalisé sur mon réseau « Tin-Plate 0 »:
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Lorsque l'on visite des expositions et bourses ferroviaires, ou que l'on visionne les vidéos sur Internet, force est de constater, que les réseaux «Tin-Plate » sont généralement constitués d'un grand nombre de voies et de trains en circulation, ainsi que de quelque éléments ferroviaires typiques, tels que gares, halles aux marchandises, dépôts de locomotives, signaux, maisonnettes de garde-voies et de passages à niveau.
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Par contre, le décor est souvent réduit à sa plus simple expression, ceci contrairement aux réseaux HO, où la décoration paysagère et architecturale devient très souvent la principale dimension, alors que le mouvement des trains est beaucoup plus discret, sorte de faire-valoir de l'environnement.
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En ce qui concerne mon installation « Tin-Plate 0 », j'ai appliqué à la fois une exploitation ferroviaire variée au niveau de la signalisation et du matériel roulant mais, avec l'aide indispensable de mon épouse, nous avons réalisé un décor des plus agréables possibles, soit, entre autres, nette amélioration du travellage de la voie, pose du ballast, application d'un fond herbeux sur toute la surface de l'installation (par mon beau-fils Thierry), construction de divers bâtiments villageois et réalisation d'un parc pour animaux de la ferme, création d'un champ labouré, de routes, de chemins et d'un passage à niveau non gardé, le tout animé par des véhicules routiers et agricoles correspondant à ce que l'on rencontrait quotidiennement encore durant les années 1950-1960, époque donc en parfaite adéquation avec le matériel roulant et la signalisation ferroviaires suisses de ce temps-là. Par la suite, des arbres et quelques haies fleuries devront encore être posées à certains endroits.
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De tels réseaux « Tin-Plate » aussi complets, avec de surcroît un réel fond de paysage imprimé et collé sur une surface en bois, sont très rares, voire inexistants en Suisse romande, alors qu'en Suisse allemande, ce type de modélisme à l'ancienne est beaucoup plus courant, car caractérisé entre autres par les technologies électromagnétique et électromécanique traditionnelles ; en effet, les ferrovipathes de cette région helvétique sont nettement plus sensibles au patrimoine sous toutes ses formes du temps jadis, alors qu'en Romandie, cette région est surtout centrée sur les nouveautés notamment « architecturales » et les technologies contemporaines aseptisées. Ainsi, contrairement aux Suisses romands, au niveau ferroviaire, les Alémaniques privilégient prioritairement le bruit caractéristique du fonctionnement des aiguillages et des signaux, ainsi que de celui du roulement des trains (ce qui demeure omniprésent et caractéristique au niveau du « Tin-Plate »), alors que chez nous, ce n'est plus qu'un faible chuintement, voire carrément le silence, qui l'emporte hélas trop souvent sur l'expression et la « parole du Rail » (par exemple, où peut-on encore visiter des réseaux HO, sur lesquels roulent sur voies « M » de lourdes locomotives « Crocodile » MAERKLIN 3015, chantant de tous leurs engrenages et tractant de longs trains de marchandises formés en majorité de wagons métalliques et martelant ainsi à qui mieux-mieux les joints de rails, ambiance inaliénable de l'authentique et seul chemin de fer vraiment digne de ce nom ?). Avec l'expérience des décennies vécues, je suis en mesure d'affirmer que les voies et aiguillages des marques suisses BUCO, HAG et KEISER, sur lesquelles roulent des véhicules ferroviaires du type "Tin-Plate" sont les seuls à permettre une si parfaite restitution du bruit des trains en mouvement !
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Fort de ces arguments, j'ai réalisé un film aussi complet que possible de mon modeste réseau « Tin-Plate 0 » de 3,2 m x 1,2 m., film comportant 191 prises de vues, prouvant ainsi, qu'avec des « trains jouets » des années 1940-1950, mais évoluant par contre dans un décor de rêve, il est encore possible d'enchanter les ferrovipathes les plus exigeants en matière d'authentiques ambiances ferroviaires. Ce petit film constitue donc, du moins en Suisse romande, une réalisation très probablement unique en son genre !
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Ci-dessous, voici quelques photographies de ces nouveautés, illustrations qui représentent, pour l'instant dès aujourd'hui 18 avril 2020, une pause au niveau de ce Blog-Internet... jusqu'à ce que de nouveaux sujets ferroviaires puissent être mis en valeur, ceci tant au niveau de la réalité que du modélisme !
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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La partie supérieure de l'étagère, contenant le matériel roulant en surplus de la capacité du réseau, ce qui permet ainsi de procéder aux indispensables échanges périodiques. Le rayon inférieur, non visible, est prévu pour recevoir les cinq wagons marchandises à deux essieux cités dans le chapitre ci-dessus. Quant à la voie, fixée sur le sommet de cette étagère et honorée par la présence de l'une de mes deux locomotives BUCO 314, elle pourrait encore recevoir deux voitures voyageurs BUCO à quatre essieux, donc précisément  la voiture italienne projetée
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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Ci-dessus, le train-bloc des huit wagons citernes, tracté par la locomotive MAERKLIN RS 65/13050 et, ci-dessous, le même convoi, tracté dans l'autre sens par la machine HAG 1101
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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Ci-dessus, bien que je doute qu'un tel convoi ait vraiment existé dans la réalité, j'ai tenu à réaliser ce "train du vin", ici remorqué par la locomotive MAERKLIN RS 66/12910 et, ci-dessous, la même rame dans l'autre sens, tractée par la locomotive MAERKLIN RS 66/12920
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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Vue sur ces deux magnifiques wagons bi-foudres de la SNCF
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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Terminons ce chapitre par ces deux prises de vues, mettant en valeur un splendide train de voyageurs de la Ligne du Saint-Gothard, tracté par l'unité multiple de locomotives 314 BUCO, renumérotées 10805 et 10811. Le câble souple unipolaire de couleur noire, se terminant par deux fiches mâles de couleur gris-clair et, d'une manière similaire à la réalité, qui sert au couplage électrique des phases des deux machines, est parfaitement visible; ainsi, lorsque la locomotive de renfort en tête entre sur une section dont le signal est fermé, elle est alors alimentée par la locomotive titulaire se trouvant encore sur la voie sous tension précédent la section isolée. Lorsque la deuxième machine se trouve à son tour sur la section isolée, le train fait automatiquement arrêt sans aucune perturbation au niveau électromécanique et de l'effort de traction
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Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint !
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#Posted on Thursday, 26 March 2020 at 4:34 PM

Edited on Monday, 13 July 2020 at 5:42 PM

Renforcement de l'adhérence de mes locomotives « Tin-Plate »

Introduction (la situation relative aux véhicules-moteurs à l'échelle HO) :
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Pour augmenter sensiblement l'effort de traction des véhicules-moteurs ferroviaires à l'échelle HO et leur permettre ainsi de tracter des convois réalistes, ceci même sur des fortes rampes de 20 à 30 o/oo, ceux-ci  sont actuellement majoritairement équipés de bandages adhérents en caoutchouc sur au moins un de leurs essieux moteurs. La caractéristique des véhicules-moteurs ferroviaires réside dans la texture des bandes de roulement de leurs roues, bandes de roulement parfaitement lisses reposant sur les rails eux aussi lisses. Si, sur des parcours en palier, la traction peut encore s'effectuer plus ou moins normalement, dès que survient une rampe, l'effort de traction diminue rapidement et les roues se mettent alors à patiner. Pour remédier à cette situation, à partir du milieu des années 1950, les divers constructeurs de l'échelle HO ont contourné cette difficulté en insérant une paire de bandages, tout d'abord en matière synthétique, puis finalement en caoutchouc, sur un ou plusieurs essieux moteurs de leurs véhicules tractionnaires ; l'effet ne se fit pas attendre, les locomotives pouvaient enfin tracter des convois dignes de ce nom.
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La situation concernant les véhicules-moteurs « Tin-Plate » aux échelles 0 et 1 :
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Par contre, en ce qui concerne les locomotives « Tin-Plate » aux échelles 0 et I, l'application de ces bandages adhérents complémentaires n'a jamais été effectuée, les constructeurs estimant probablement que le poids généralement important de ces machines était suffisamment élevé pour permettre un effort de traction efficace. Cela peut demeurer valable sur un réseau en palier pour un convoi de dix à quinze voitures et wagons non chargés ; par contre, en cas de train lourdement chargé (charbon, bois, pierres, éléments métalliques, véhicules agricoles et routiers métalliques, etc., franchissant de surcroît des courbes de faible rayon), des problèmes d'adhérence peuvent survenir sur certains types de locomotives. Lors de mes nombreux essais de traction sur mon modeste réseau (muni de courbes aux rayons de 37,5 cm et de 61 cm), j'ai pu constater que mes locomotives MAERKLIN des types RS 65/13050, RS 66/12910 et RS 66/12920, demeuraient capables de tracter de lourds convois sans perte d'adhérence ; cela peut s'expliquer, d'une part, par le rapport de démultiplication entre le pignon de leur moteur de traction et les couronnes dentées des essieux moteurs et, d'autre part, par la texture très légèrement grenue des bandes de roulement, ainsi que de la forme du congé (partie arrondie se situant entre la bande roulement et le boudin de la roue). Par contre, en ce qui concerne mes deux locomotives BUCO 314 et HAG 1101, leurs bandages hyper lisses n'autorisent pas la traction de trop lourds convois, sauf lorsque est appliquée la double traction (loc. 1101 HAG + locomotive BUCO ou MAERKLIN à titre de renfort en tête) ou en unités multiples, donc couplées électriquement, des deux 314 BUCO ; dans ce cas, le problème est résolu.
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Augmentation de l'adhérence de mes locomotives BUCO et HAG :
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Cela fait déjà quelque temps que je cherche la solution à ce problème quand, tout-à-coup, j'ai réfléchi au collage d'une bande de papier émeri très fin, mais résistant ; aussitôt dit, aussitôt fait. J'ai découpé une bande de ce papier d'émeri de 11 cm de longueur et de 5 mm. de largeur, puis l'ai ajustée et collée sur la bande de roulement de chacune des deux roues motrices arrière (côté essieu porteur bissel) de ma locomotive HAG 1101. Après un temps de séchage nécessaire, j'ai effectué les premiers essais en tête de la rame du train omnibus sur voie 4. Après quelques minutes de circulation, j'ai vérifié la tenue et l'état de ces bandages complémentaires ; ceux-ci se sont parfaitement comportés.
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Les bandes de roulement des roues motrices des locomotives BUCO affichent un diamètre de 30 mm. et une largeur de 5 mm.. Quant à la locomotive 1101 HAG, le diamètre s'élève à 32 mm. pour une largeur de 5 mm. également. J'ai donc appliqué avec précision ces bandes sur UN des deux essieux moteurs de chacune de ces trois machines, ceci afin de veiller à ce que la commutation du retour du courant-traction au transformateur via les rails de roulement puisse toujours s'effectuer efficacement. Ces bandages en papier émeri hyper fin, donc à la texture légèrement rêche, constituent une augmentation du coefficient d'adhérence, que l'on peut comparer à ce qui se produit dans la réalité, lorsque le mécanicien injecte sous pression du sable sur le rail humide et glissant, lorsque les roues de sa locomotive se mettent à patiner.
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Mise en marche d'un train lourd :
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Afin de déterminer l'effort de traction maximal de chaque locomotive, j'ai formé un très lourd convoi de marchandises de 24 essieux, formé de cinq wagons tombereaux L6, dont trois sont chargés de charbon, un de bois de râperie et enfin un d'essieux de wagons, ainsi que de quatre wagons plats M6 chargés de troncs d'arbre pour le premier, de poutres façonnées en bois pour le deuxième, de blocs de pierres pour le troisième et enfin d'un tracteur agricole métallique pour le quatrième ; ce convoi se termine par le wagon à longs bois du type N2, chargé de longues poutres façonnées en bois d'une longueur de 27 cm, actuellement ramenées à 20 cm; ce wagon N2 atteint désormais une longueur hors tampons de 24,5 cm. A ces wagons L, M et N, j'ai ajouté un wagon bi-foudres, car les foudres sont en bois massif tourné, ce qui correspond à un wagon chargé. Ce train de 11 wagons chargés correspond à un train vide de 24 wagons à deux essieux (deux chariots de deux essieux chacun pour le wagon N2), ce qui est conséquent pour du « Tin-Plate », surtout si cette rame de wagons franchit des courbes au faible rayon de 37,5 cm.
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Dès que ces bandages adhérents furent appliqués sur la locomotive HAG 1101, les essais ont immédiatement révélé un comportement parfait de cette augmentation d'adhérence, prouvant ainsi leur caractère indispensable lors de traction de si lourds convois ; par contre, une seule locomotive BUCO 314, plus légère que la 1101 HAG, ne peut remorquer que huit wagons à deux essieux lourdement chargés. La voie 4, la plus longue de la gare de mon réseau, peut effectivement recevoir une rame de voitures et wagons de seize essieux au maximum, tractée par une seule locomotive, ce qui signifie désormais que plus aucune disposition particulière de traction n'est à appliquer. Par contre, si j'applique encore sporadiquement l'unité multiples de mes 314 BUCO, c'est uniquement pour me replonger dans le Saint-Gothard ferroviaire que j'ai tant connu, et tant admiré, mais qui aujourd'hui n'existe tout simplement plus sauf pour les trains historiques !
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Dès maintenant, il sera alors intéressant de déterminer la durée de vie de ces bandages complémentaires et, en cas de rapide détérioration, de prévoir un autre système encore plus efficace pour l'augmentation du coefficient d'adhérence de ces trois locomotives.
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Ci-après quelques photographies des modifications apportées.
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Renforcement de l’adhérence de mes locomotives « Tin-Plate »
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Vue sur les roues des locomotives MAERKLIN RS 66/12910 et 12920. L'aspect légèrement rugueux des bandages, ainsi que l'arrondi des congés entre les boudins et les bandes de roulement sont parfaitement visibles; sur mon réseau, ces deux locomotives peuvent chacune remorquer un convoi de 24 essieux lourdement chargés
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Renforcement de l’adhérence de mes locomotives « Tin-Plate »
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Vue sur les roues de la locomotive MAERKLIN RS 65/13050; les bielles sont parfaitement visibles; sur mon réseau, cette locomotive peut remorquer 16 essieux lourdement chargés (même charge qu'une locomotive BUCO 304 ou 314, par contre munies de leur paire de bandages adhérents complémentaires)
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Renforcement de l’adhérence de mes locomotives « Tin-Plate »
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Ci-dessus, vue sur les roues de ma 1101 HAG, alors que les essais intensifs ont déjà été effectués et, ci-dessous, une des deux locomotives BUCO 314, munie de ses bandages adhérents complémentaires fraîchement installés sur l'un de ses deux essieux moteurs.
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Renforcement de l’adhérence de mes locomotives « Tin-Plate »
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#Posted on Tuesday, 28 April 2020 at 8:35 PM

Edited on Sunday, 03 May 2020 at 6:24 PM

Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »

Chers amis ferrovipathes et collectionneurs,
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C'est avec un très grand plaisir, que je vous informe que j'ai réalisé deux DVD, dont l'un présente un film d'une durée de 43 minutes de mon modeste réseau « Tin-Plate 0 » en pleine activité et l'autre de 212 prises de vues statiques de ce même réseau.
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Vous aurez ainsi le loisir de découvrir l'ensemble du matériel roulant évoluant parmi les voies au travellage nettement amélioré, les aiguillages et les signaux fonctionnels, ainsi que dans un environnement campagnard imaginaire mais par contre typiquement suisse des années 1950, donc en parfaite harmonie avec ce chemin de fer. A ce sujet, à lui seul le bruit du roulement des trains constitue un vrai régal, digne du chemin de fer authentique !
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Ce modeste réseau demeure tout de même une contribution vivante à notre patrimoine industriel helvético-européen en parfait état de marche. Comme l'affirment, entre autres, les Suisses allemands, les Allemands et les Autrichiens concernés par le patrimoine industriel du temps jadis: "Damalige Technik, aber heute noch ganz zuverlässig" !
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En Suisse romande du moins, il est très rare de pouvoir admirer un réseau « Tin-Plate 0 » en pleine activité, surtout agrémenté d'un paysage réaliste ; c'est la raison pour laquelle, j'ai pris la décision de réaliser ces deux DVD à l'intention des ferrovipathes et collectionneurs de ce type de chemin de fer.
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Si cela vous intéresse, vous pourrez obtenir ces DVD, port en emballage compris pour la Suisse, au prix de :
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-          DVD de 212 photographies :     CHF 20.00
-          DVD du film de 43 minutes :      CHF 25.00
-          Les deux DVD ensemble :          CHF 40.00.
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En ce qui concerne ma publication relative au Chemin de Fer "Tin-Plate 0" (parue à la page 47 du présent Blog), sous forme de textes et d'illustrations (comprenant désormais 205 pages A4, 297 photos couleurs et 51 photos en noir-blanc), j'ai ajouté un "bonus" de 9 pages A4 et de 13 photographies avec leurs légendes, intitulé "Le service de la manoeuvre sur mon réseau Tin-Plate 0". Comme son titre l'indique, sont décrites avec force images, toutes les opérations de manoeuvre préalables nécessaires avant la mise en marche de deux trains de marchandises distincts; encore une fois, une exploitation ferroviaire authentique !  
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Je vous en remercie par avance pour l'intérêt que vous manifesterez envers cette modeste production et vous transmets mes messages les plus cordiaux.
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Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon VD, tél. 024.499.19.07, adresse courriel : michel.pousaz@bluewin.ch.
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Ci-après, quelques photographies de ces ambiances (sans commentaires).
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 »
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#Posted on Friday, 29 May 2020 at 4:22 PM

Edited on Wednesday, 10 June 2020 at 10:06 AM

Découvrir l'âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)

Introduction :
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Lorsque l'on rencontre une personne, tout commence par le visage car, fort naturellement et logiquement, c'est lui qui nous communique le mieux la future relation qui pourra éventuellement se développer entre deux êtres.
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Lorsqu'une locomotive s'approche, notre regard se porte prioritairement sur sa face frontale visible, nous permettant ainsi d'emblée de la reconnaître et d'en apprécier son expression ou, au contraire, de s'en détourner, ce qui peut également arriver car, comme toute chose, cela nous plaît ou nous dérange.
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Modélisme :
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Actuellement, le modélisme ferroviaire est uniformément centré sur la reproduction aussi fidèle que possible de l'original ; cela peut même aller jusqu'à réaliser des détails qui ne se voient pas (par exemple la timonerie de frein placée sous le châssis, entre les essieux, ce qui, hélas, en augmente sensiblement le prix). Le modélisme contemporain s'avère ainsi être la reproduction avant tout purement physique d'un original.
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Au niveau du style « Tin-Plate », c'est une toute autre dimension qui entre en considération ; sont uniquement reproduits les détails qui demeurent déterminants, donc immédiatement reconnaissables ; ainsi, peu importe qu'une locomotive n'ait, qu'en tout et pour tout, que deux essieux pour se mouvoir (donc de surtout pouvoir franchir les courbes accusant de très faibles rayons). Généralement, c'est la caisse du véhicule-moteur qui est suffisamment bien exécutée, de façon à ce que son acquéreur puisse s'identifier à la locomotive réelle par une simple contemplation préalable ; ainsi, lorsqu'il saisit le modèle entre ses mains et qu'il se concentre avant tout sur l'aspect de ses faces frontales, mais bien évidemment sans négliger l'aspect des parois latérales, il se trouvera automatiquement plongé dans l'ambiance d'une « Sécheron  10200», d'une « 10600 » ou encore d'une « 10800 du Saint-Gothard », sans omettre également les locomotives à vapeur qui, notamment chez MAERKLIN, reproduisaient parfaitement bien leur esthétique au niveau de leur partie supérieure, alors que les organes de roulement étaient, là également, généralement plus simplifiés ; leurs utilisateurs savaient ainsi immédiatement de quelle locomotive réelle il s'agissait.
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La principale caractéristique du matériel roulant « Tin-Plate » demeure ses dimensions réduites au niveau de l'échelle 1/43ème ou 1/45ème (écartement 0) par rapport à la réalité ; par contre ce genre de modélisme, qui peut être actuellement considéré comme « primitif » de la part de certains ferrovipathes contemporains, nous présente bien plus qu'une reproduction exacte du véhicule original ; ainsi, tel un être vivant à part entière, ce modélisme nous offre carrément quelque chose de nettement plus profond, c'est-à-dire tout simplement son âme ou son aura. Enfin et surtout, n'oublions jamais d'écouter la "musique" électro-mécanique des locomotives "Tin-Plate" en mouvement, où le chant des moteurs de traction, des inverseurs de marche à surtension télécommandée (contacteurs électro-magnétiques) et des engrenages se fait parfaitement entendre (notamment grâce aux caisses en tôle, intensifiant ainsi la résonance) ...tout comme c'était le cas dans la réalité du temps jadis !
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Une autre qualité de ces modèles du temps jadis, notamment en ce qui concerne les véhicules-moteurs à la tension de 20 Volts (majoritairement produits entre les années 1920 et la fin des années 1950), est que cette qualité réside dans l'application exclusive d'une technologie électro-magnético-mécanique traditionnelle, à la qualité fonctionnelle à nulle autre pareille, à une robustesse plus que légendaire et, surtout, fleurant délicieusement bon l'ozone se dégageant de ses parties électriques et l'huile lubrifiant ses organes mécaniques, parfums quasi semblables à ceux offerts par les locomotives électriques réelles qui ont sillonné tant et plus notre pays par monts et par vaux ; que ce chemin de fer modèle au style si particulier soit donc honoré à tout jamais au plus haut point possible !
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Ci-après, quelques photographies comparant les visages de quelques locomotives réelles avec ceux de ces modèles « Tin-Plate ».
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Ci-dessus en gare d'Erstfeld, la Be 4/6 12339, faisant partie de la série 12329 à 12342 dans son aspect d'origine entre 1922 et les années 1930, avec résistances à l'intérieur du toit, alors que les pantographes sont placés à l'extérieur. Ci-dessous, mon modèle MAERKLIN RS 65/13050, produit de 1928 à 1931 et reproduisant cette disposition de toiture. Il faut cependant reconnaître que, tout en admettant tout de même qu'il s'agit d'une Be 4/6, les faces frontales de ce modèle sont quelque peu éloignées de la réalité; par contre, ce qui rapproche ce modèle de sa grande soeur, c'est surtout la présence d'une paire de bielles droites reliant ses deux essieux. Afin de pouvoir disposer des modèles des deux séries de Be 4/6, MAERKLIN a eu l'idée géniale d'offrir ce modèle avec la partie centrale du toit amovible, comportant les résistances et les pantographes, cette partie étant interchangeable; ainsi, il était possible d'obtenir, soit un toit avec un seul pantographe central et une paire de résistances placées aux extrémités du toit (disposition correspondant aux Be 4/6 de la série 12302 (prototype) et 12303 à 12328, soit un toit tel que figurant sur le modèle ci-dessous
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Ci-dessus, l'Ae 3/5 CFF 10201 de 1922 en gare d'origine de Twann (Douane)  entre Neuchâtel et Biel/Bienne dans les années 1950, gare hélas aujourd'hui démolie et remplacée par une horreur architecturale. A l'origine, sur la série 10201 à 10209, le haut des fenêtres frontales était placé plus bas par rapport à la toiture de la série suivante 10210 à 10226; cette particularité leur conférait une expression fort nostalgique, voire carrément mélancolique, mais également fort humaniste. A partir du début des années 1960, sur certaines d'entre-elles de cette première série de neuf unités, les fenêtres furent agrandies sur leur partie supérieure, ceci pour atteindre les mêmes dimensions que sur les machines suivantes, dimensions également valables pour les Ae 3/6 III de la série 10261 à 10271. Ci-dessous, mon modèle MAERKLIN RS 66/12920, produit entre 1933 et 1938, dont le "visage" reflète à la perfection l'expression d'une "Sécheron"
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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La 10202, faisant partie du premier lot 10201 - 10209, se présente ici une fois les fenêtres frontales agrandies en direction de la toiture; en comparant la troisième photographie de ce chapitre, cette transformation se détecte donc aisément. En outre, la partie sur-élevée centrale du toit, typique des Ae 3/5 et recouvrant le haut du transformateur, est également bien visible, alors que sur les Ae 3/6 III, le transformateur se trouve au-dessus du bogie porteur et, de ce fait, ne dépasse plus la toiture
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Ci-dessus une magnifique prise de vue de la locomotive historique CFF Ae 3/6 I 10664, faisant partie des soixante machines de la série 10617 à 10676 et, ci-dessous, mon modèle MAERKLIN RS 66/12910, fort simplifié par rapport à la réalité mais dont la présence des "visières" a par contre été pleinement respectée
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie)
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Le voilà, à mon avis strictement personnel, le plus beau modèle de locomotive "Tin-Plate" qui ait été produit de 1933 à 1938 par MAERKLIN, soit la célébrissime CS/66 12920, s'inspirant nettement plus de l'Ae 3/6 I CFF citée ci-dessus, que mon modèle simplifié à deux essieux; il faut cependant admettre, qu'un tel modèle atteint une valeur se situant entre CHF 1'500.00 à CHF 2'000.00 (voire peut-être plus) suivant son état !
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#Posted on Monday, 15 June 2020 at 1:48 PM

Edited on Wednesday, 17 June 2020 at 8:05 PM

Découvrir l'âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)

Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Ci-dessus le splendide visage de l'Ae 4/6 CFF 10812 (dernière de la série) et, ci-dessous, celui de l'une de mes deux 314 BUCO, produites entre 1953 et 1957; afin de m'approcher le plus possible de l'émouvante expression de la machine réelle, j'ai ajouté l'imitation des passerelles d'intercommunication sur les parois frontales, alors que le châssis et les organes de roulement ont reçu la couleur gris-clair de l'époque. Ah, encore un petit détail, la voiture voyageurs, qui suit la 10812 est du même type que celle attelée à ma locomotive BUCO !
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Ci-dessus, l'Am 4/6 CFF de 1941, qui a été choisie pour reproduire le modèle de la locomotive HAG 1101, produit entre 1952 et 1957; ci-dessous, le modèle HAG. Les trois fenêtres frontales d'égales dimensions sont également semblables à celles des locomotives CFF Re 4/4 I de la série 427 à 450, renumérotées 10027 à 10050 au début des années 1960; par contre, alors que les faces frontales des Re 4/4 I sont parfaitement demi-circulaires, celles du modèle HAG 1101 sont moins incurvées et se rapprochent de celles des Ae 4/4 I et Ae 8/8 du BLS (le modèle HAG de couleur brune, très rare, pourrait donc parfaitement être considéré comme une locomotives BLS). Quant aux chasse-corps, fabriqués par mes soins, ils correspondent aux locomotives CFF munies d'essieux ou de bogies porteurs; à ce sujet, les Ae 4/6 furent les dernières machines ayant été dotées de tels chasse-corps, formés de deux triangles réunis dans leur partie supérieure et recouvrant chacun le rail correspondant
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Ci-dessus, le visage d'une Re 4/4 I CFF de la série 10027 à 10050 et, ci-dessous, celui d'une Ae 4/4 I BLS de la série 251 à 258; la différence de courbure de l'arrondi des faces frontales de ces deux machines est bien visible. A partir des Re 4/4 I de 1946 et pour les véhicules-moteurs suivants (Ae 6/6, BFe 4/4, RBe 4/4, Re 4/4 II et III, Re 6/6, etc.), les chasse-corps s'étendent désormais sur toute la largeur au bas des parois frontales)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie)
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Terminons ce chapitre par ce magnifique train de marchandises avec service voyageurs (GmP), tracté par une "Sécheron" (correspond aux Ae 3/5 pour les dimensions, mais également aux Ae 3/6 III pour la rangée de quatre fenêtres sur les parois latérales, ainsi que l'absence de la surélévation centrale du toit pour loger le transformateur). La voiture voyageurs BUCO, à deux essieux et à plateformes ouvertes, parfaitement conforme à l'original, porte les plaques d'itinéraire "Chiasso - Erstfeld"; ces voitures ont successivement passé de la Gotthardbahn aux CFF, puis, en raison de leur longueur hors tampons très courte et donc de leur nombre limité de places (50 en chiffres ronds), ont été cédées dans les années 1950 aux Compagnies à voie normale OeBB (Oensingen-Balsthal-Bahn), CJ (Chemin de fer du Jura), SeTB (Sensethal-Bahn) et RVT (Régional Val-de-Travers)
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#Posted on Monday, 15 June 2020 at 3:10 PM

Edited on Wednesday, 17 June 2020 at 8:13 PM

La voiture voyageurs à plateformes ouvertes « BC 2 » No 8683 de BUCO

Introduction :
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Dans la réalité, ces voitures à deux essieux de première et deuxième classes appartenaient à la Gotthardbahn et étaient munies d'extrémités fermées avec soufflets d'intercommunication.
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En 1909, lorsque la Compagnie du Chemin de Fer du Saint-Gothard devint propriété des CFF, ces voitures reçurent bien évidemment les initiales « SBB-CFF ». Parallèlement, les voitures fermées à quatre essieux et soufflets se développant, ces petites voitures furent modifiées, en supprimant les soufflets d'intercommunication et en transformant les entrées fermées en plateformes extérieures ouvertes, comme c'était le cas pour les autres voitures à deux et trois essieux de ce genre, qui étaient prioritairement utilisées pour les trains omnibus et les trains de marchandises avec service voyageurs (MV « Marchandises/Voyageurs » en français ou GmP en allemand, soit « Güterzug mit Personenbeförderung »).
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La longueur hors tampons de ces voitures ex-Gotthardbahn était très courte, alors que le nombre de places demeurait restreint (6 compartiments à larges fenêtres à 8 places + un compartiment en face des WC centraux, soit 50 places en chiffres ronds) ; c'est la raison pour laquelle, aux alentours des années 1950, les CFF proposèrent aux Compagnies privées à voie normale CJ (Chemin de fer du Jura), OeBB (Oensingen-Balstahl-Bahn), RVT (Régional du Val-de-Travers) et SeTB (Sensetahl-Bahn) de les acquérir à un prix intéressant, voitures par contre parfaitement adaptées pour ces « petites » lignes.
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Le modèle BUCO:
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Ces voitures ont logiquement inspiré la firme BUCO (numéro de catalogue 8683, qui figure également sur le véhicule lui-même), car elles correspondaient parfaitement au style « Tin-Plate », tout en étant presque à l'échelle de cet écartement. Le modèle original BUCO porte la désignation « BC 2 », soit 2ème/3ème classes. Par contre, les chiffres des classes sont malheureusement mal placés car, sur une des deux parois latérales figurent les chiffres 2 et 3, alors que sur l'autre paroi les chiffres sont inversés, soit 3 et 2 ; une correction de disposition s'impose donc. Lorsque BUCO a cessé sa production, reprise dans les années 1960 par Krähenbühl à Thoune, cette voiture fut immatriculée « AB 2 », donc en première et deuxième classes, avec chiffres 2/1, hélas là également inversés ; ce fut le cas de mon modèle, sur lequel, j'ai corrigé cette erreur et j'ai donc confectionné à l'imprimante quatre chiffres « 2 » jaunes sur fond vert, alors que la paire de lettres « A » a été prudemment recouverte par de la peinture verte. De plus, une des deux fenêtres centrales a été recouverte intérieurement par un carton blanc, de façon à reproduire le compartiment des WC. Afin d'en améliorer l'aspect extérieur et surtout pour que cette voiture soit compatible avec les wagons de marchandises, je lui ai ajouté une vis de frein sur une des deux plateformes extérieures, comme cela y figurait dans la réalité.
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Hélas, actuellement, aucune de ces voitures n'a été conservée pour la postérité !
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Ci-après, quelques photographies de ce type de voiture.
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. La voiture voyageurs à plateformes ouvertes « BC 2 » No 8683 de BUCO
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Train omnibus en provenance de Locarno et s'approchant de Bellinzone; il est tracté par un fourgon-automoteur du type Fe 4/4; les deux premières voitures visibles sont parfaitement reconnaissables à leurs deux rangées de trois larges fenêtres, séparées par la petite fenêtre centrale (compartiment voyageurs d'un côté et compartiment des WC de l'autre)
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La voiture voyageurs à plateformes ouvertes « BC 2 » No 8683 de BUCO
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Une splendide prise de vue, relative à ces fameuses voitures, ici sur le chemin de fer soleurois Oensingen-Balstahl-Bahn; à gauche, les première et deuxième voitures présentent la fenêtre centrale blanche du compartiment des WC (même côté que les caisses centrales à batteries placées sous le châssis), alors que la voiture de droite présente sa paroi avec fenêtre centrale donnant sur le compartiment voyageurs de petite dimension. Tout à droite, la cible de queue d'un autre convoi, dont la face normale rouge et blanche est non visible (puisque du côté de la voie), alors que la partie intérieure de cette cible est peinte en vert avec bande blanche en diagonale, prévue dans ce cas pour l'annonce d'un train de doublure
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La voiture voyageurs à plateformes ouvertes « BC 2 » No 8683 de BUCO
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Enfin, voici ce même type de voiture, mais appartenant désormais au chemin de fer neuchâtelois du Régional Val-de-Travers (RVT). Par rapport au modèle BUCO, qui doit pouvoir franchir sans problème des courbes de pleine voie et d'aiguillages de 37,5 cm de rayon, l'empattement des essieux de la voiture réelle est nettement plus important que le modèle BUCO, ceci dans le but évident de garantir un confort de roulement et une stabilité générale (entre autres diminution du mouvement de lacet) aussi efficaces que possible
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La voiture voyageurs à plateformes ouvertes « BC 2 » No 8683 de BUCO
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Ci-dessus, mon modèle de la voiture voyageurs BUCO 8683 (accouplée à la locomotive MAERKLIN du type RS 65/13050 tractant un "GmP"), côté fenêtre centrale du compartiment voyageurs et, ci-dessous, à l'arrière-plan en quatrième position, la même voiture (cette fois tractée par la locomotive MAERKLIN RS 66/12920), mais côté fenêtre centrale blanche du compartiment des WC; en bas, au deuxième plan, apparaît une voiture BUCO B4ü No 8625, dont la fenêtre a également été munie d'un carton blanc indiquant le compartiment des WC
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La voiture voyageurs à plateformes ouvertes « BC 2 » No 8683 de BUCO
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#Posted on Wednesday, 17 June 2020 at 3:35 PM

Edited on Sunday, 21 June 2020 at 6:27 PM

Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :

Sollicité par un ami ferrovipathe pour la remise en état de ses trois locomotives BUCO 301 « Tin-Plate 0 », c'est avec un très grand plaisir, que j'ai procédé à la révision complète des machines, qui n'ont pas été mises en service depuis de très nombreuses années (30 ans en chiffres ronds), donc à la fois pratiquement plus lubrifiées, alors qu'elles étaient fortement oxydées au niveau des contacts électriques (aucune de ces locomotives ne fonctionnait). Par contre, les caisses et les toits de ces machines sont encore en très bon état après plus de soixante ans d'existence !
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Après le retrait de la caisse de chacune de ces locomotives, cette opération a nécessité le démontage et le nettoyage complet du châssis, des organes de roulement, des engrenages réducteurs, des couronnes dentées des essieux, ainsi que de la partie électrique, qui se compose de l'ensemble du câblage, de la paire des frotteurs centraux inférieurs de prise de courant, de l'induit, du porte-balais, de la paire de balais, de la bobine statorique à deux enroulements inversés et superposés, de l'inverseur de marche, de l'éclairage extérieur au moyen de la paire de feux frontaux et finalement des prises extérieures d'éclairage des voitures pour deux locomotives sur les trois au total qui en sont équipées. Alors que les divers contacts de la partie électrique ont d'abord été nettoyés à sec, puis ont reçu parcimonieusement de l'essence pour briquets (ZIPO), ceci dans le but d'optimaliser la commutation, les parties mécaniques tournantes ont été judicieusement lubrifiées à l'huile.
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Après remontage et réglages finaux, tout particulièrement en ce qui concerne la qualité de la pression des lamelles de contact sur l'inverseur de marche (disque plat multi-contacts), les premiers essais (sans la caisse) ont été effectués sur mon réseau. Une fois les ultimes réglages accomplis, les caisses des machines ont été à nouveau montées et vissées sur leur châssis respectif. Chaque locomotive a alors subi des essais intensifs de qualité générale de fonctionnement, ainsi que de ses possibilités de traction (locomotive idéale pour un convoi pouvant atteindre une vingtaine d'essieux en palier).
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Lorsque les trois machines furent terminées, elles furent accouplées pour former une triple traction, inverseurs de marche bloqués sur la marche avant (tige horizontale pressée au moyen d'un bouton-poussoir - vissé à l'extrémité de la tige - contre le haut de la paroi frontale arrière). Pour inverser la marche, effectuer deux mouvements horizontaux de va-et-vient de la tige de commande manuelle, qui pousse un triangle actionnant la roue à rochets de l'inverseur de marche ; au cas où l'on désire que le train demeure à l'arrêt en gare, avec feux frontaux allumés, un seul mouvement de va-et-vient suffit, le deuxième mouvement permettant alors à la locomotive de repartir dans l'autre sens, et ainsi de suite.
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Procédure à appliquer pour l'établissement du câblage destiné à la traction, avec inverseur de marche selon le système désigné par « Inversion du sens de marche par interruption de courant » :
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Les locomotives BUCO originales à deux essieux (disposition B) des types 301 (avec pantographes fixes non fonctionnels) et 301 L (munies d'une paire de pantographes fonctionnels), ainsi que 304 (avec pantographes fixes non fonctionnels) et 304 L (munies d'une paire de pantographes fonctionnels) locomotives plus importantes (et donc plus réalistes) car équipées de deux essieux moteurs précédés chacun par un essieu porteur du type « bissel » selon la disposition 1-B-1, étaient toutes équipées de l'inverseur de marche selon le système désigné par « Inversion du sens de marche par interruption de courant », par opposition à l'inverseur de marche « BUCOMATIC », appliqué plus tard sur les locomotives 314 et 314 L et actionné au moyen du transformateur par surtension télécommandée de 24 V. Voici donc la manière de pratiquer au niveau du câblage des locomotives 301 et 304.
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1,            De la paire des frotteurs centraux inférieurs et/ou des pantographes, raccorder un premier câble ali-
               mentant l'entrée simultanée aux deux bobines statoriques à deux enroulements superposés et inver-
               sés l'un par rapport à l'autre (deux fils réunis en bas à gauche)
.
2.            De la sortie de la première bobine statorique superposée (un fil en haut à gauche), raccorder un câ-
               ble à la languette de contact alimentant la base du disque multi-contacts (entraîné par une roue à
               rochets poussée par un triangle actionné par les mouvements de la tige de horizontale de comman-
               de) de l'inverseur de marche, côté de la paire de balais d'alimentation du collecteur de l'induit du mo-
               teur de traction
.
3.            De la sortie de la deuxième bobine statorique superposée (en haut à droite ou éventuellement sur
               l'autre face de la bobine visible), raccorder un câble reliant la partie centrale arrière (côté du flanc
               correspondant de la bobine statorique visible) du disque multi-contacts de l'inverseur de marche
.
4.            De la paire des frotteurs centraux inférieurs et/ou des pantographes, raccorder un deuxième câble
               alimentant la paire de feux frontaux, ainsi que la phase de la paire de prises d'éclairage des voitures,
               placées du côté de la tige de commande de l'inverseur de marche et des feux frontaux non fonction-
               nels (paroi frontale arrière).
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Selon les tous récents conseils d'un ami ferrovipathe "BUCOiste" , les trois sorties de fils (hélas trop fins) des bobines statoriques des locomotives BUCO 301, 304 et 314 sont parfois sujettes à des ruptures au ras desdites bobines, suite aux inévitables vibrations produites par le roulement de ces machines;  ces sorties doivent donc être délicatement enduites d'une forte colle, de façon à éviter si possible toute rupture. Par contre, les locomotives "Tin-Plate" MAERKLIN et HAG sont munies de fils statoriques plus résistants, car de section plus importante. Cela m'incite donc à conseiller les possesseurs de locomotives "Tin-Plate 0" BUCO des types 301, 304 et 314, ceci par élémentaire prudence, de veiller autant que possible d'éviter de démonter l'appareillage électrique lors de leur entretien périodique (nettoyage et graissage de certaines pièces en mouvement); en effet, moyennant certaines précautions à respecter au niveau de la manipulation proprement dite et d'un outillage adéquat à utiliser, les divers contacts de l'inverseur de marche et du collecteur de l'induit du moteur de traction peuvent être nettoyés sans démontage préalable, car accessibles. Avec un poinçon ultra fin, ou un tournevis doté d'une pointe la plus mince possible, les rainures, séparant les trois parties en cuivre du collecteur circulaire de l'induit, ainsi que celles séparant les plots de contact de l'inverseur de marche, peuvent ainsi aisément être nettoyées et donc à nouveau redevenir parfaitement isolées entre elles, alors que les surfaces de ces éléments doivent tout d'abord être nettoyées à sec, puis éventuellement être très légèrement humidifiées avec de l'essence pour briquets, ceci dans le but d'en améliorer la commutation.
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Cette ancienne, robuste et performante technologie électro-magnético-mécanique, datant des années 1940-1950 et comparable (toutefois en nettement plus simplifié) à celle utilisée sur les locomotives réelles, n'existe plus aujourd'hui, les modèles produits actuellement par BUCO Bauma fonctionnant uniquement selon une technologie beaucoup plus simple, désignée par « système continu trois rails », ne nécessitant que deux fils en tout et pour tout pour l'alimentation du moteur de traction (Maxon) et des feux frontaux (selon le sens de marche de la locomotive), alors que l'inversion du sens de marche est uniquement commandée par le transformateur, ceci par simple changement de polarité (pôle positif sur le rail central et négatif sur les rails de roulement ou vice-versa).
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Ci-après quelques photographies de ces locomotives réactivées.
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Le toit, les deux vis de fixation (à gauche et à droite à l'intérieur de la caisse), les crochets d'attelage, ainsi que le bouton-poussoir, vissé à l'extrémité de la tige horizontale de commande de l'inverseur de marche (à gauche), ont été enlevés, alors que les deux fiches jaune et bleue (à droite), reliant le câble soudé aux frotteurs centraux inférieurs de prise de courant à l'alimentation des feux frontaux, ont été découplées; la caisse est donc prête à être séparée de la partie électro-magnético-mécanique
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Vue sur l'ensemble des parties électro-magnético-mécaniques. A gauche, rabattue, la tige horizontale de commande de l'inverseur de marche, raccordée à un socle basculant actionnant le triangle d'entraînement de la roue à rochets (non visible), située au verso du disque multi-contacts placé au-dessus du porte-balais du moteur de traction. Les trois lamelles verticales et la lamelle horizontale sont pressées contre les divers multi-contacts
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Ci-dessus, vue sur la face principale de la bobine statorique (côté des feux frontaux), fixée sur le fer principal du stator. Le câble, soudé aux frotteurs centraux inférieurs de prise de courant, est raccordé en bas à gauche à l'alimentation simultanée (donc deux fils réunis) des deux bobines superposées, dont les enroulements sont inversés l'un par rapport à l'autre, alors que le câble supérieur, lui aussi à gauche, alimente la lamelle horizontale de contact, qui est pressée contre la base du disque multi-contacts de l'inverseur de marche. A droite, au-dessus des roues munies des couronnes dentées, la protection (en forme de tôle recourbée aux deux extrémités) du pignon du moteur de traction entraînant la paire d'engrenages réducteurs, eux-mêmes entraînant à leur tour les deux essieux de la locomotive
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Ci-dessous, vue sur l'autre face de la bobine statorique, dont le câble (en haut à droite) est raccordé à la partie centrale arrière du disque multi-contacts de l'inverseur de marche. Au-dessous de la partie recourbée de la tige horizontale de commande, vue sur la butée s'appuyant sur le deuxième fer statorique mobile, qui permet d'actionner le triangle entraînant la roue à rochets du disque multi-contacts
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Et maintenant, voici quelques vues de la triple traction de locomotives BUCO du type 301
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L :
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#Posted on Tuesday, 07 July 2020 at 7:37 PM

Edited on Friday, 17 July 2020 at 9:05 PM

Une fantastique opportunité (première partie) :

Introduction:
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En raison de la situation sanitaire actuelle, nous obligeant à éviter tout déplacement et grand rassemblement en raison du coronavirus, en date du 1er juillet 2020, je me suis tout de même rendu individuellement, mais avec toutes les précautions d'usage, au « TGV – Trains miniatures » à Lausanne, afin d'acquérir, à un coût des plus intéressants qui soient, un lot de wagons BUCO issus d'une liquidation. Parmi ces wagons, j'ai pu ainsi prendre possession du matériel roulant suivant :
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- trois wagons-citernes à deux essieux (PETROL, ESSO et SHELL), avec passerelle munie de la vis de frein
  visible (longueur hors tampons de 18 cm)
- un wagon plat M6, sans les ranchers, avec passerelle, mais dont la vis de frein visible était manquante
  (longueur hors tampons de 18 cm)
- un wagon tombereau L6 court à deux essieux, à la couleur rouge-brun (longueur hors tampons de 16 cm)
- une voiture B4 ü à quatre essieux pour future transformation en une voiture FS « Az » aux couleurs brun-clair
  et brun-foncé.
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Ces wagons ont été considérablement utilisés par le ou leurs possesseurs précédents et ont de ce fait nécessité quelques légers travaux préalables de remise en état (tôles à redresser, adjonction d'une vis de frein manquante sur un wagon, ainsi que d'une vis de fixation de la bonde sur deux des trois wagons-citernes - bondes fixées par deux vis - et finalement parties nécessitant une réfection au niveau de la peinture).
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Les wagons-citernes:
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Conformément à l'article « Le rythme de croisière de mon réseau "Tin-Plate" est désormais atteint » de la page 51 du présent Blog, grâce notamment à ces trois wagons-citernes, je suis en mesure de produire de nouvelles marques. Désireux de réaliser deux wagons particulièrement spéciaux, qui n'ont jamais été réalisés par BUCO et de surcroît abondamment colorés, mon choix s'est porté sur la reproduction du wagon pour produits chimiques « Uetikon » (bonde bi-colore orange et noire), ainsi qu'un wagon autrefois produit par WESA, soit le modèle « Emil Reinle AG Baden-Zürich » (bonde bleue avec inscription centrale noire en majuscules sur fond blanc de la raison sociale sur toute la longueur de chacun des deux flancs latéraux).
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De ces trois wagons-citernes, c'est le wagon « Uetikon » qui a été réalisé en premier, avec le wagon SHELL original. En me basant, d'une part, sur mon modèle HO de Lilliput et, d'autre part, sur les images Internet (taper « Kesselwagen SBB Uetikon »), j'ai confectionné au préalable un gabarit en carton léger, permettant ainsi d'apposer la couleur noire de forme spéciale ; ce coloris peut être appliqué de deux façons, soit en dessinant au crayon sur la bonde le pourtour du gabarit pour peinture ultérieure, soit en confectionnant en papier gris-anthracite de 100 gr/m2 la partie en question d'après les dimensions du gabarit, qui sera ensuite collée sur la bonde. En premier lieu, c'est la couleur orange qui doit être appliquée sur les faces frontales bombées, ainsi que sur une largeur de 4 cm du côté de la passerelle avec vis de frein, alors que de l'autre côté, la largeur de la couleur orange doit atteindre 4,5 cm. Comme expliqué ci-dessus, dès que la peinture orange est parfaitement sèche, il suffit alors de soit définir le pourtour de la zone à peindre à la couleur gris-anthracite, soit de directement appliquer et coller la feuille de papier à la même couleur de 100 gr/m2, feuille préalablement découpée d'après le gabarit en carton ; finalement, j'ai choisi la deuxième solution, soit l'application de la feuille de papier Ces opérations effectuées, il suffit alors de coller les plaques d'immatriculation de couleur orange, ainsi que la raison sociale « Uetikon » (le tout imprimé sur papier blanc satiné de 100 gr/m2), conformément au modèle Lilliput HO ou aux images captées sur Internet. Les plaques d'immatriculation, ainsi que la raison sociale « Uetikon » ont été photographiées sur mon wagon Lilliput HO, puis transférées sur « Excel », de façon à les adapter à l'échelle 0 ; à ce sujet, seule doit apparaître une plaque orange sur le côté gauche du wagon (peindre préalablement également à la couleur orange le pourtour de la plaque devant recevoir les immatriculations conformes), la plaque verticale du côté droit devant être éliminée par découpage. Suite à cette opération de découpage, le support visible de la bonde, du côté droit, a été obturé avec un carton de 10 mm. x 22 mm. et peint en noir. Par contre, au niveau de l'immatriculation de ce wagon, une “entorse”, relative aux immatriculations de mes divers wagons de marchandises, a dû être appliquée, ceci sous la forme  d'inscriptions correspondant aux nouveaux critères UIC de 1968 en lieu et place de l'ancien marquage propre à chaque pays européen, “entorse” qui, fort heureusement, demeure discrète en raison de ses dimensions. Le résultat final correspond exactement à ce que j'en attendais, soit une magnifique réalisation très probablement unique !
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Le deuxième wagon-citerne réalisé est le wagon d'huile minérale « EMIL REINLE AG ». Pour les plaques d'immatriculation et de raison sociale noires avec inscriptions blanches, j'ai photographié les plaques d'un wagon WESA original prêté par un ami ferrovipathe, puis j'ai transféré ces plaques sur « Excel » pour les adapter à l'échelle 0. Au niveau de la bonde, je l'ai entièrement peinte à la main, soit en bleu intense. Par contre, les très fines bordures extrêmes de la bonde (2,5 mm.), séparant les parties latérales de celles des parties frontales, est peinte en gris-argent. Une fois les peintures parfaitement sèches, j'ai collé sur toute la longueur des flancs latéraux (16 mm. de large et 125 mm. de long) les bandes blanches avec leurs inscriptions en lettres majuscules grasses noires « EMIL REINLE AG BADEN-ZÜRICH » (5 mm. de haut), puis j'ai alors replacé correctement l'échelle centrale noire et j'ai pu ainsi procéder au remontage final du wagon. Ainsi terminé, ce wagon, qui n'a jamais été produit par BUCO, affiche également une fière allure, tout en demeurant très probablement unique !
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Quant au troisième wagon-citerne, c'est un wagon classique gris-argent avec bande centrale noire, arborant les emblèmes « AVIA », bien évidemment d'ancien style, afin qu'ils s'harmonisent à la perfection avec le style du wagon en question. Les plaques techniques d'immatriculation CFF (qui peuvent être utilisées pour plusieurs marques différentes, proviennent de BUCO Bauma, alors que celles de la raison sociale ont été captées sur Internet (taper « Kesselwagen WESA »), puis finalement transférés dans « Excel » pour les adapter aux dimensions des plaques originales des wagons. L'emblème AVIA de ce wagon a par contre été exclusivement capté de l'Internet (taper « logos AVIA »).
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Une fantastique opportunité (première partie) :
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Le wagon-citerne "Uetikon" HO de Lilliput a servi de base pour l'élaboration de mon modèle BUCO
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Une fantastique opportunité (première partie) :
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Voici le gabarit servant, soit à la réalisation du papier gris-anthracite recouvrant la bonde du wagon, soit à effectuer le marquage préalable sur la bonde avant peinture en gris-anthracite
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Une fantastique opportunité (première partie) :
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Une nouvelle pièce unique de BUCO. Par contre, la plaque d'immatriculation est déjà munie des nouvelles normes UIC de 1968
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Une fantastique opportunité (première partie) :
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Le wagon-citerne WESA, qui a servi de base pour la réalisation de mon modèle BUCO
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Une fantastique opportunité (première partie) :
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Encore un magnifique spécimen, qui n'a jamais été réalisé par BUCO !
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Une fantastique opportunité (première partie) :
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Toute modestie mise à part, il faut avouer qu'ils ont fière allure !
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. Une fantastique opportunité (première partie) :
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Et enfin, le troisième wagon-citerne, l'AVIA muni de l'emblème adéquat !
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#Posted on Monday, 13 July 2020 at 5:30 PM

Edited on Tuesday, 06 December 2022 at 8:52 AM

Une fantastique opportunité (deuxième partie) :

Wagon tombereau L6 de couleur rouge-brun avec passerelle :
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Dans la réalité, ces wagons tombereaux L6 à la couleur grise puis rouge-brun dès les années 1950, munis à l'origine d'une vigie de garde-frein, terminèrent leur carrière dans leur toute grande majorité avec une passerelle avec vis de frein visible, les vigies ayant presque toutes disparu au fur et à mesure des révisions à partir des années 1950. C'est donc ce wagon que j'ai voulu reproduire, car les catalogues originaux de BUCO n'ont jamais annoncé de L6 rouge-brun avec passerelle et vis de frein visible. Ce wagon a donc été réalisé en utilisant deux unités, soit un wagon plat M6 avec passerelle et vis de frein visible (longueur hors tampons de 18 cm), ainsi qu'un L6 brun, court, donc sans passerelle ni vigie de garde-frein (longueur hors tampons de 16 cm). La caisse du wagon L6 a été démontée et transférée sur le châssis du wagon plat M6 ; quant au châssis court, il a reçu la caisse du wagon plat M6. Actuellement, je possède deux wagons plats M6 courts, sans ranchers, que je suis prêt à vendre à très bas prix ou à échanger à toute personne intéressée !   Ces opérations d'échange ont donc permis de réaliser un L6 parfaitement compatible avec le wagon CFF cité au début de ce chapitre. Bien évidemment, la paire des marche-pieds classiques d'accès aux portes latérales à vantaux (repeintes car griffées avec le temps) a été ajoutée, rendant ainsi ce modèle hyper réaliste. Il est chargé d'essieux de wagons. Ce wagon, ayant été passablement utilisé mais toutefois encore relativement en bon état, a été « laissé dans son jus », ce qui lui donne un aspect d'authentique wagon CFF dans sa vie quotidienne !
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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Ci-dessus, le L6 dans son ultime aspect avant sa disparition et, ci-dessous, le wagon BUCO reproduisant fidèlement le wagon en question
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :.
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Création d'une voiture voyageurs FS à quatre essieux:
 
La voiture voyageurs CFF B4 ü à quatre essieux a été transformée en une voiture italienne des FS du type Az (première classe), avec toit gris-argent (giclé), alors que les parties supérieures des deux parois latérales de la caisse (comportant les fenêtres) à la couleur brun-clair et inférieures à la robe brun-foncé ont été peintes à la main, sans omettre la mention à mi-hauteur des chiffres « 1 » de la première classe, ainsi que de la désignation « F.S. Az 23673 » au bas au centre de la caisse; bien évidemment, les lignes jaunes, sur toute la longueur des deux parois latérales, ont également été placées au-dessus des fenêtres, alors que le compartiment central des toilettes y figure sur une des deux parois latérales, ceci grâce à la présence de la fenêtre blanche typique; par contre, les deux faces frontales ont aussi été peintes à la main à la couleur uniforme de brun-foncé (même ton que la partie inférieure des parois latérales). Mis à part les voitures CIWL et RHEINGOLD des années 1920 à 1950 qui, à mon avis strictement personnel, demeureront à tout jamais ce qui a été réalisé de mieux au niveau du confort ferroviaire (encore et toujours inégalé à ce jour), les voitures FS aux deux tons de brun de cette époque comptent parmi les plus élégantes ayant existé sur les chemins de fer européens; c'est donc la raison pour laquelle j'ai enfin pu réaliser ce "vieux" rêve !
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Cette splendide voiture constitue elle aussi un exemplaire unique, qui pourrait entrer dans la formation d'un train express international parcourant les lignes du Saint-Gothard, du Simplon ou du Lötschberg; c'est la raison pour laquelle, les plaques originales d'itinéraire "Bruxelles - Zürich - Milano" ont été conservées. Un réseau plus important que le mien (sur un plateau dont la longueur se situerait entre quatre et cinq mètres au minimum, avec courbes au R. 61 cm), un magnifique convoi du trafic international de sept à huit voitures pourrait ainsi aisément être mis en service, par exemple formé comme suit de véhicules BUCO, soit : une voiture-restaurant Dr4 ü brune ne circulant que sur les lignes suisses (avec plaques d'itinéraire Basel SBB ou Zürich – Chiasso ou vice-versa, Genève ou Lausanne – Brig, voire Domodossola ou vice-versa ou encore Basel - Bern – Brig, voire Domodossola ou vice-versa), puis la composition internationale formée de cinq ou six voitures et le wagon-fourgon, munis de plaques d'itinéraire du trafic international au choix de chaque ferrovipathe, mais toujours correspondant aux plaques d'itinéraire de la voiture-restaurant CFF de tête (sensée être découplée aux gares suisses telles que Basel SBB, Schaffhouse, Zürich, Chiasso, Brig, Domodossola, Lausanne, Vallorbe, Genève, etc.), ainsi qu'une voiture-restaurant et une voiture-lit CIWL de BUCO-Bauma, une voiture FS Az, ABz ou Bz, une voiture BLS B4 ü verte (avec inscription sur chaque paroi latérale « Bern – LÖTSCHBERG – Simplon ») de BUCO-Bauma, une voiture CFF B4 ü, une voiture CFF AB 4ü (selon mon modèle) ou A4 ü et un wagon-fourgon CFF F ü à deux essieux (avec ajout des soufflets d'intercommunication) ou F4 ü. Comme on peut aisément le constater, il n'y a donc que l'embarras du choix !
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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Ci-dessus, la voiture FS ayant servi de modèle pour l'application des différentes couleurs et, ci-dessous, la voiture BUCO transformée en voiture FS de première classe du type Az, qui pourrait peut-être constituer un modèle pour une future réalisation de BUCO Bauma !
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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Lorsque j'ai réalisé cette prise de vue, je fus envahi par une intense émotion; je venais de recréer la simulation de la tête d'un mythique express international traversant la Ligne du Saint-Gothard, bien évidemment remorqué par une emblématique double-traction en unités multiples "d'Ae 4/6", à mon avis (sans omettre les doubles-tractions de Be 4/6, de "Crocodiles" Be/Ce 6/8 des deux types, et des Ae 4/7), "l'un des plus beaux attelages" de locomotives électriques semblables, que la Ligne du Saint-Gothard aura connu durant toute son existence et toute son histoire !
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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Il faut carrément avouer, que de tels express internationaux demeureront absolument irremplaçables, car parfaitement authentiques; encore et toujours, ils resteront nettement supérieurs à ce "que ce que l'on nous sert aujourd'hui"  au travers de toute l'Europe !
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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Voici, ci-dessus et ci-dessous, les deux publications spéciales "Semaphor", parues en 2016 et 2017, où chaque ferrovipathe pourra découvrir (et pourquoi pas reproduire ?) ce que furent ces impérialissimes et désormais irremplaçables trains express internationaux parcourant l'Europe de long en large, tout en traversant notre pays par monts et par vaux. Tout y est absolument détaillé à la perfection. Ces revues "Semaphor" peuvent être obtenues auprès de SBB-Historic à Windisch près de Brugg AG. Bref, la noblesse absolue du temps jadis face à la monotonie, à l'ennui, voire carrément à la tristesse du "chemin de fer" d'aujourd'hui où, en matière de transport de voyageurs, ne circulent pratiquement plus que des "bus sur rails" , des "avions sans ailes", des "fusées sur roues", ainsi que des "reptiles multi-pattes" et des "suppositoires sur roues" !
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Une fantastique opportunité (deuxième partie) :
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#Posted on Monday, 13 July 2020 at 5:55 PM

Edited on Wednesday, 15 July 2020 at 8:34 AM

Locomotives 301 et 314 L

 
Introduction:
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Pour faire suite au chapitre "Locomotives BUCO 301, 301 L, 304 et 304 L" d'il y a quelques jours, je me suis récemment "attaqué" à la rénovation d'une quatrième locomotive 301, ainsi que de deux 314 L, toutes trois de BUCO et appartenant au même ami ferrovipathe. Si la 301 a été rapidement "remise sur pied" après 30 ans d'inactivité, les deux 314 L, bien qu'en bon état extérieur au niveau de la caisse, du toit et des parties électro-mécaniques, elles ont toutefois exigé passablement plus de travail, afin de leur restituer leur pleine et entière fonctionnalité. Par contre, l'aspect original BUCO a été conservé. J'ai apporté un soin tout particulier à ces deux 314 L, car je les considère tout simplement comme faisant partie des plus élégants modèles de locomotives électriques suisses en style "Tin-Plate à l'échelle 0 aux dimensions diminuées par rapport à l'échelle exacte", notamment en ce qui concerne leur longueur hors-tampons !
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Chronologie des opérations de révision:
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Afin d'éviter toute répétition, je ne me concentre que sur la description des différents travaux effectués sur chacune des deux locomotives 314 L, qui se sont effectués de la façon suivante:
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1.   J'ai tout d'abord examiné l'aspect extérieur qui, sur les deux machines, s'avère en très bon état de conser-
      vation malgré l'âge avancé de ces deux locomotives (au minimum 63 ans)
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2.  Lorsque j'ai retiré le toit avec précaution, à titre préventif, une goutte de colle forte a immédiatement été ap-
     portée sur les entrées et sorties de la bobine statorique, ceci afin d'éviter toute rupture de fil lors des futures
     et inévitables manipulations de maintenance; cette opération terminée, le toit a été remonté et la machine
     laissée en l'état, jusqu'à ce que la colle soit parfaitement sèche et donc rigide
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3.  Le lendemain, le toit de la première machine est à nouveau retiré; du toit, à partir de l'interrupteur principal
     (fixé à l'intérieur au centre du toit), deux câbles gainés de gris et un de couleur verte alimentent les diffé-
     rents éléments de la partie électrique, soit l'alimentation principale en provenance des frotteurs centraux
     inférieurs par le câble raccordé à l'interrupteur principal, un câble gris au départ de l'interrupteur principal
     pour l'alimentation du courant-traction et de l'inverseur de marche, ainsi que finalement le deuxième câble
     gris au départ de l'interrupteur principal et servant à l'alimentation de la phase des prises frontales desti-
     nées à la commande multiple et à l'éclairage des voitures; ces deux phases frontales sont réunies par un
     câble de couleur verte. Le courant, en provenance des pantographes, est relié à l'interrupteur principal par
     deux câbles de couleur bleue ou grise suivant les machines (un au départ de chaque pantographe).
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4.  Par contre, du fait que les câbles soient directement reliés de l'interrupteur principal (fixé au toit) aux diffé-
     rentes parties électriques, un risque non négligeable de rupture desdits câbles est à craindre lors des
     diverses manipulations; c'est la raison pour laquelle, de la même manière que ce qui se pratique dans la
     réalité, chaque câble a reçu une paire de fiches unipolaires mâle et femelle, de façon à pouvoir aisément
     séparer le toit et la caisse de la locomotive des parties mécaniques et électriques et ainsi procéder sans
     risque de détérioration lors des réparations et/ou révisions. En outre, chaque partie isolée de chacune des
     fiches a été recouverte de papier collant, afin que les vis de serrage des câbles ne provoquent pas des
     court-circuits au cas où elles entreraient en contact avec les vis de serrage des autres fiches ou de tout
     autre partie métallique de la machine
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5.  Sans démonter la caisse, il a ainsi été possible de nettoyer, avec un chiffon sec, les divers plots de contact
     décalés en cuivre du cylindre en matière synthétique (bakélite) de l'inverseur de marche à surtension télé-
     commandée du type BUCOMATIC, ainsi que le collecteur (également en cuivre) de l'induit du moteur de
     traction; une fois le nettoyage terminé de ces éléments recevant le courant électrique, un peu d'essence
     pour briquets a parcimonieusement été appliquée, ceci dans le but d'en optimaliser la qualité de la com-
     mutation
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6.  Un graissage a été appliqué sur toutes les parties tournantes, soit les paliers des essieux moteurs et
     porteurs, ceux de l'induit du moteur de traction, les engrenages réducteurs, les couronnes dentées des
     essieux moteurs, ainsi que les engrenages entraînant le triangle à rochets commandant la rotation au
     quart de tour du cylindre de l'inverseur de marche lors de chaque impulsion à surtension télécommandée
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7.  La phase finale est constituée par le remontage et, bien évidemment, par les essais intensifs, ainsi que
     par les derniers petits réglages nécessaires, ceci afin de s'assurer que tout fonctionne à la perfection; c'est
     durant ces essais, que j'ai pu encore constater les quelques ampoules défectueuses des feux frontaux, qui
     ont évidemment été immédiatement remplacées.
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8.  Si l'aspect général des deux machines est largement satisfaisant, sur chacune de celles-ci, plusieurs zo-
     nes des chasse-corps étaient par contre endommagées au niveau de la peinture noire originale, ce qui a
     nécessité leur réfection à ce niveau. La dernière opération a consisté en l'application d'un liseré rouge-vif
     sur la face frontale de la phase de chaque prise de courant pour la commande multiple et l'éclairage des
     voitures, ainsi qu'une nouvelle peinture également rouge-vif sur la ligne de toiture reliant les deux panto-
     graphes. Cette dernière intervention clôt ainsi la révision de ces deux locomotives.
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Conclusion:
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Suite à ces révisions, plus que jamais je demeurerai l'ardent défenseur de cette merveilleuse technologie électro-magnético-mécanique traditionnelle du courant alternatif monophasé et du moteur de traction série à collecteur et stator bobiné, formé de deux enroulements superposés effectués en sens inverse l'un par rapport à l'autre, technologie si proche des locomotives électriques réelles encore construites jusque dans les années 1980, soit jusqu'aux Re 6/6 des CFF (les véhicules-moteurs suivants n'ont plus d'intérêt pour moi).
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Ci-après, quelques photographies de ces révisions.
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Locomotives 301 et 314 L
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Une fois le toit séparé de la caisse, voici comment se présente, dans son aspect original, la câblerie entre le toit et le corps de la locomotive
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Locomotives 301 et 314 L
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Et voilà le résultat après remaniement au niveau du câblage. En haut de l'image, l'interrupteur principal fixé à l'intérieur au centre du toit; les deux câbles bleus sont reliés aux pantographes. Voici la manière dont la câblerie devrait se présenter, si l'on veut éviter tout risque de rupture de câbles lors des diverses manipulations relatives à la maintenance. De gauche à droite: câble bleu avec fiches jaunes pour l'alimentation des deux feux de l'éclairage frontal extérieur de gauche suivant la position de l'inverseur de marche; câble gris avec fiches rouges pour l'alimentation du courant-traction et de l'inverseur de marche à partir de l'interrupteur principal; câble vert avec fiches vertes reliant les prises de courant centrales inférieures à l'interrupteur principal; câble gris avec fiches grises pour l'alimentation des prises de courant frontales de la commande multiple et de l'éclairage des voitures à partir de l'interrupteur principal; câble bleu avec fiches bleues et orange pour l'alimentation des deux feux de l'éclairage frontal extérieur de droite suivant la position de l'inverseur de marche. Les phases des prises de courant frontales pour la commande multiple et l'éclairage des voitures sont réunies par un câble de couleur verte sur toute la longueur intérieure de la caisse.
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Locomotives 301 et 314 L
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Ci-dessus à gauche, le cylindre rotatif de l'inverseur de marche, muni des divers contacts décalés à 90 degrés, alimentant tantôt une paire de lamelles pour un sens de marche, tantôt l'autre paire de lamelles pour le sens de marche contraire, bien évidemment feux frontaux compris. Ci-dessous, vue partielle du collecteur de l'induit du moteur de traction. Moyennant une certaine précaution à observer, ces parties peuvent donc aisément être nettoyées sur place, donc sans démontage de la caisse. Tout à gauche de l'image apparaît discrètement la partie supérieure des lamelles pressées alternativement contre les plots de contact de l'inverseur de marche
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Locomotives 301 et 314 L
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Locomotives 301 et 314 L
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Ci-dessus, la première 314 L dans son état d'origine; les pantographes m'ont été fournis séparément pour remplacement, car ceux qui équipaient la machine étaient défectueux; ci-dessous, la deuxième machine, par contre équipée de pantographes KEISER d'aspect légèrement plus moderne, mais toutefois toujours en harmonie avec ce type de machine. Ces deux locomotives affichent tout naturellement leurs magnifiques proportions, concrétisant ainsi leur élégance exceptionnelle !
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Locomotives 301 et 314 L
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Locomotives 301 et 314 L
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Voici enfin les essais en unités multiples, couronnés de succès. Ci-dessus, le liseré rouge, appliqué sur la phase de chacune des deux prises frontales de courant pour la commande multiple et l'éclairage des voitures, est bien visible; ci-dessous, il en est de même en ce qui concerne le câble unipolaire, reliant les deux machines. Par contre, sur la deuxième machine, en raison du plus grand développement des pantographes KEISER, ceux-ci ont dû être abaissés (un des deux a même carrément dû être bloqué avec un élastique car sinon demeurant constamment en position élevée); en effet, ces pantographes entraient en contact avec la passerelle supérieure, figurant sur mon réseau du côté Nord de la gare
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Locomotives 301 et 314 L
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#Posted on Monday, 20 July 2020 at 1:51 PM

Edited on Wednesday, 22 July 2020 at 8:50 PM

Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)

Chers Amis « BUCOistes » ou « BUCOpathes »,
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Tout au long de ce Blog, vous aurez pu découvrir le matériel nécessaire allié à mon « savoir-faire », acquis depuis de nombreuses années, que j'applique en matière de personnalisation des voitures et des wagons « Tin-Plate 0 », notamment en ce qui concerne la marque suisse BUCO. En effet, dans toute l'histoire européenne du modélisme ferroviaire, BUCO fut et demeure aujourd'hui encore le seul fabricant « Tin-Plate à l'écartement 0 » à fidèlement reproduire le marquage « SBB-CFF », ainsi que les plaques techniques d'immatriculation et de raisons sociales des divers fournisseurs et négociants sur la toute grande majorité de ses voitures et wagons de marchandises.
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Si vous en manifestez le désir, je suis donc prêt à personnaliser votre matériel roulant, tout en veillant bien évidemment à scrupuleusement respecter au plus près de ma conscience « l'Esprit BUCO original ». Voici donc, ci-dessous en résumé, les améliorations que je suis en mesure d'effectuer :
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-  Locomotives BUCO 304 et 314 : sur demande, afin de se rapprocher le plus possible de Feu les locomoti-
    ves CFF du type Ae 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, peinture en gris-clair du châssis, des traverses porte-
    tampons, des échelles d'accès aux cabines de conduite, des roues motrices et porteuses, ainsi que des
    chasse-corps ; application d'un liseré rouge sur la face de la phase de la ou des prises de courant frontales
    pour l'éclairage des voitures et de la commande multiple (commande multiple seulement valable pour les
    locomotives du type 314) ; fabrication et pose d'une imitation des passerelles frontales "rabattables" d'inter-
    communication, puis peinture de celles-ci en gris-clair, avec un rectangle noir au centre, sensé être utilisé
    pour l'inscription du numéro du train ou de la prestation à effectuer. En plus des travaux cités ci-dessus, je
    vérifie en finalité la qualité du graissage général des parties tournantes, l'état de la partie électrique et, pour
    terminer, j'effectue les essais en ligne sur mon réseau (coût : CHF 100.00)
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-  Voiture voyageurs CFF à quatre essieux du type B4 ü : sur demande, modification en A4 ü ou AB 4ü,ainsi
   que fabrication et pose de la fenêtre blanche des WC sur une des deux parois latérales (coût CHF 20.00) ;
   transformation en voiture italienne FS brun-clair/brun-foncé des types Az, ABz ou Bz (voir chapitre "Une fan-
   tastique opportunité, deuxième partie" de cette même page) + fabrication et pose de la fenêtre blanche
   centrale des WC sur une des deux parois latérales (coût CHF 70.00)
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-  Voiture voyageurs CFF à deux essieux du type BC : sur demande, réajustement des chiffres originaux
   « 2 et 3 » des classes ou modification en B ou C ; fabrication et pose de la fenêtre blanche centrale des WC
   sur une des deux parois latérales (coût CHF 20.00)
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-  Wagon-fourgon CFF Fü : adjonction des imitations de soufflets frontaux en position rabattue et fabrication,
   ainsi que pose des marche-pieds latéraux classiques d'accès aux portes centrales à glissières (coût CHF
   50.00)
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-  Wagons couverts CFF des types K2 et « Bell » (seulement ceux qui sont munis de leur passerelle et vis de
   frein visible – longueur hors tampons de 18 cm -) : fabrication et pose des marche-pieds latéraux d'accès
   classiques aux portes centrales à glissières (coût CHF 20.00). Les wagons couverts CFF du type K2, sans
   passerelle ou sans vigie de garde-freins, n'ont jamais existé. Il en est de même pour la tôle frontale en
   forme de demi-lune et placée au-dessus de la passerelle en suivant l'arrondi du toit de ce type de wagon.
   Cette tôle doit donc obligatoirement être démontée
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-  Wagon tombereau CFF court du type L6, sans passerelle, ni de vis de frein visible (longueur hors tampons
   de 16 cm)  : fabrication et pose des marche-pieds latériaux classiques d'accès aux portes centrales à van-
   taux (coût CHF 20.00)
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-  Wagon tombereau CFF du type L6, avec vigie originale de garde-freins (longueur hors tampons de 18 cm):
   maintien de la vigie existante, mais avec adjonction de la colonne de frein ; fabrication et pose des marche-
   pieds latéraux modernisés d'accès aux portes centrales à vantaux (coût CHF 30.00)
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-  Wagon tombereau CFF du type L6, avec vigie originale BUCO de garde-freins (longueur hors tampons de
   18 cm) : sur demande, modification de la vigie de garde-frein originale de style modernisé des années
   1940/1950 en vigie CFF d'ancien type (produites entre 1896 et 1923), avec toit arrondi et adjonction de la co-
   lonne de frein ; fabrication et pose des marche-pieds latéraux classiques d'accès aux portes centrales à
   vantaux (coût : CHF 50.00)
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-  Wagon plat CFF du type M6 (seulement celui muni de sa passerelle et vis de frein visible – longueur hors
   tampons de 18 cm-) : peinture en brun des ranchers, puis application des inscriptions blanches sur fond
   brun « SBB-CFF + même numéro que celui figurant sur les deux parois latérales de la caisse », soit généra-
   lement le 8665 (coût : CHF 50.00). Les wagons plats CFF du type M6, sans passerelle ou munis d'une vi-
   gie de garde-freins, n'ont jamais existé !
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-  Wagons-citernes CFF « P » à deux essieux (seulement ceux munis de leur passerelle et vis de frein visible
   ou de leur vigie de garde-freins – longueur hors tampons de 18 cm-) : suivant l'état du wagon et seulement
   sur demande, maintien de la peinture originale gris-argent ou application d'une nouvelle peinture en gris-
   argent ou gris normal de la bonde (impératif pour les wagons SHELL, car les CFF n'ont jamais détenu de
   wagons de cette marque avec la bonde de couleur jaune), puis pose de la bande centrale noire. Si néces-
   saire, remplacement des inscriptions techniques et de raison sociale originales, si celles-ci sont endom-
   magées. Sur demande, d'autres plaques d'immatriculation et emblèmes de marques de carburant, tels que
   ceux utilisés sur les marques originales PETROL, ESSO et SHELL, peuvent être appliqués (coût : CHF 20.00
   pour simple adjonction de la bande noire centrale – valable seulement pour wagon ESSO-) ; CHF 50.00
   pour tous les autres travaux nécessaires + CHF 10.00 de supplément pour les wagons avec vigie de gar-
   de-freins, avec nécessaire mise aux normes CFF de 1896-1923 en rapport avec le style du wagon. Les
   wagons-citernes CFF à deux essieux, sans passerelle ou sans vigie de garde-freins, n'ont jamais existé.
   Le wagon-citerne "PETROL P 8656" n'a, lui non plus, jamais fait partie des wagons CFF; par contre, après un
   prudent effacement des inscriptions bleues figurant sur la bonde et en appliquant un marquage réaliste des
   plaques d'immatriculation et de raison sociale, ce wagon peut alors parfaitement convenir pour créer une
   nouvelle marque de carburant ou de négociant en vin (par exemple "VINS SCHENK, ROLLE" ou "FRATELLI
   CORTI, BALERNA" )
.         
-  Wagon bi-foudres « P » à deux essieux (seulement valable pour réalisation de wagon français, donc  non
   muni de la passerelle, ni de la vigie de garde-freins – longueur hors tampons de 16 cm-) ; sur demande,
   maintien de la couleur du bois naturel des foudres avec cercles noirs ou application d'une peinture grise ou
   autre, également avec cercles noirs, selon le type du wagon réel ; nouvelles plaques françaises d'immatricu-
   lation noires avec inscriptions blanches et fabrication des longs panneaux rectangulaires, sur lesquels figu-
   rent la raison sociale du négociant en vin, ainsi que le lieu du siège de sa société, plaques appliquées sur
   les flancs latéraux des foudres (coût CHF 50.00)
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-  Wagon bi-foudres CFF « P », seulement s'il est muni d'une passerelle avec vis de frein visible (transfert
   préalable par le client des foudres et des plaques-supports sur un châssis muni de la passerelle et de la
   vis de frein visible - ou muni de sa vigie de garde-freins – longueur hors tampons de 18 cm-) : suivant l'état
   du wagon et seulement sur demande, maintien de l'aspect de bois naturel avec cercles noirs pour les fou-
   dres ou application d'une peinture grise, également avec cercles noirs ; remplacement des inscriptions
   techniques et de raison sociale originales BUCO par des raisons sociales réalistes, tant au niveau des ins- 
   criptions techniques d'immatriculation que de celles des négociants en vin ; (coût : CHF 60.00 pour tous les
   travaux nécessaires + CHF 10.00 de supplément sur les wagons munis de leur vigie de garde-freins avec
   nécessaire mise aux normes CFF de 1896-1923, en rapport avec le style du wagon). Les foudres du wa-
   gon original BUCO « Weinkellerei Schiess AG, St. Margrethen » (modèle très rare), avec vigie de garde-
   freins, sur demande, reçoivent une nouvelle peinture grise avec cercles noirs ; quant à la vigie, elle est bien
   évidemment mise aux normes CFF de l'époque 1896 – 1923. Les wagons bi-foudres CFF, sans passerelle
   ou sans vigie de garde-freins, n'ont jamais existé !
.         
-  Wagon plat CFF N2 pour le transport de longs bois : adjonction des initiales « SBB-CFF » sur le châssis de
   chacun des deux chariots, portant en outre le numéro du wagon, suivi des lettres « A » et « B ».
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En finalité à ces travaux sur les voitures et  les wagons, le graissage des essieux sera contrôlé et complété si nécessaire, alors que les parties déformées, ceci par suite des inévitables déraillements, chocs ou autres manipulations erronées au cours des années d'exploitation, seront bien évidemment réparées dans toute la mesure du possible.
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Ci-après, quelques photographies décrivant avec précision les travaux que je suis en mesure d'exécuter.
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Voici mes coordonnées: Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon VD, tél. 024.499.19.07; adresse-courriel: michel.pousaz@bluewin.ch.
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Avec mes remerciements anticipés pour l'intérêt que vous manifesterez envers cette publication, ainsi que mes messages les plus cordiaux.
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. Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Locomotives BUCO 304 et 314: parties inférieures en gris-clair, adjonction des passerelles rabattables frontales d'intercommunication et application d'un liseré rouge sur la phase des prises de courant frontales extérieures
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Ci-dessus, voiture B4 ü modifiée en AB4 ü (application de la bande jaune sur le compartiment de 1ère classe, ainsi qu'apposition du chiffre "1" et des lettres "AB" à gauche au bas de la caisse. Au centre, fenêtre des WC, concrétisée par la pose d'un carton blanc sur une des deux parois latérales. Ci-dessous, voiture "AB" modifiée en "B"  par le recouvrement de la lettre originale "A", ainsi qu'application des chiffres "2" et de la fenêtre blanche pour le compartiment central des WC sur une des deux parois latérales
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Le wagon-fourgon Fü a reçu sa paire d'imitations de soufflets frontaux en position rabattue, ainsi que sa paire de marche-pieds pour l'accès aux portes centrales à glissières
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Ci-dessus, marche-pied d'accès à la porte centrale à glissières d'un K2 et, ci-dessous, même attribut sur un wagon frigorifique "BELL"
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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Ci-dessus, wagon L6 court, sans passerelle ni vigie (seul wagon de marchandises CFF de ce type ayant réellement circulé dans cet aspect), doté de sa paire de marche-pieds classiques pour l'accès aux portes centrales à vantaux et, ci-dessous, wagon L6 muni de sa vigie de frein originale des années 1940-1950 (également seul autre wagon de marchandises CFF de ce type ayant réellement circulé dans cet aspect), avec par contre adjonction de la colonne de frein entre le "nez" de la vigie et la base du châssis, ainsi que de la paire de marche-pieds de style différent par rapport au modèle classique
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Matériel roulant BUCO personnalisé (première partie)
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#Posted on Tuesday, 28 July 2020 at 7:28 PM

Edited on Thursday, 06 August 2020 at 9:36 AM

Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)

Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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Ce L6 a reçu une vigie CFF de garde-freins conforme à son style, soit celui où celles-ci étaient produites entre 1896 et 1923; bien évidemment, l'imitation de la colonne de frein, située entre le "nez" de la vigie et le châssis du wagon, a été réalisée en utilisant un fil électrique rigide et gainé de noir. Cette vigie a entièrement été confectionnée par mes soins; cependant, pour des raisons pratiques, je conserve désormais la vigie originale BUCO, en lui ajoutant à son sommet le toit arrondi, tout en comblant les espaces vides entre le toit plat original et la partie arrondie, alors que les fenêtres frontales sont plus largement séparées, ceci conformément à la réalité de l'époque. A droite apparaît l'un des deux marche-pieds d'accès aux portes centrales à vantaux.
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Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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Wagon CFF M6, chargé d'un tracteur agricole des années 1960 et dont les ranchers ont reçu les inscriptions réglementaires "SBB-CFF" + le numéro du wagon
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Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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Ci-dessus wagon-citerne CFF original; la seule modification apportée est concrétisée par l'application de la bande noire centrale et, ci-dessus, le même type de wagon, mais cette fois muni de sa vigie conforme de garde-freins
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Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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Wagon-citerne CFF, dont les emblèmes "ESSO" étaient endommagés; j'en ai profité pour réaliser un nouveau wagon BP, qui n'a par contre jamais été produit par BUCO sous cette forme à deux essieux (seul existait un wagon à quatre essieux, hélas sans passerelle, ce qui n'était PAS conforme)
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Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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Le wagon bi-foudres, sans passerelle ni vigie de garde-freins, ne convient QUE pour des modèles français (Compagnies d'avant 1938 ou SNCF). Ci-dessus, un wagon dont les foudres se présentent en bois naturel cerclés de noir alors que, ci-dessous, wagon semblable, mais dont les foudres ont été peints en gris et cerclés de noir, tout en affichant  leur magnifique liseré rouge sur leurs bordures frontales. L'emplacement des raisons sociales des négociants en vin, ainsi que le lieu de leur siège social apparaissent fièrement sur les panneaux fixés contre les parois latérales des foudres
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Matériel roulant BUCO personnalisé (deuxième partie)
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#Posted on Wednesday, 29 July 2020 at 10:13 AM

Edited on Friday, 31 July 2020 at 9:54 AM

Matériel roulant BUCO personnalisé (troisième partie)

Matériel roulant BUCO personnalisé (troisième partie)
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Ci-dessus, un wagon bi-foudres CFF dans toute sa splendeur, surtout en raison de son emblématique vigie de garde-freins. Les plaques BUCO d'origine ont été recouvertes par des feuilles imprimées sur papier satiné de 100 gr/m2 parfaitement réalistes. J'ai choisi la raison sociale "C. Blenk & Fert, Genève", car c'était l'un des nombreux négociants en vins parmi les plus connus du Canton. Le wagon réel (seul exemplaire conservé sur les 900 qui figuraient à l'inventaire des wagons CFF de ce type), appartient à CFF-Historic; il est conservé dans la rotonde du Dépôt des locomotives de St-Maurice. Conformément au wagon réel, les parois frontales intérieures des foudres ont été laissées à la couleur du bois naturel.
Ci-dessous, bien que la toute grande majorité des wagons bi-foudres CFF était munie de la vigie, certains exemplaires furent équipés de la passerelle avec vis de frein visible, à partir des années 1950, lors des révisions aux Ateliers Principaux de Bienne; c'est donc ce type de wagon que j'ai voulu reproduire, en choisissant ce magnifique modèle "immatriculé à Vallorbe". Par contre, j'ai laissé les foudres non peints et donc maintenus dans leur aspect naturel, ceci en raison de la beauté exceptionnelle du bois (les peindre aurait été un crime de lèse-majesté) !
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Matériel roulant BUCO personnalisé (troisième partie)
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Matériel roulant BUCO personnalisé (troisième partie)
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Voici le seul wagon de marchandises BUCO, qui n'a jamais reçu d'immatriculation, le fameux N2 pour le transport de longs bois ou autres grands éléments. Grâce à une photographie trouvée dans une publication ferroviaire suisse, j'ai pu reproduire dans le dossier "Excel" les inscriptions "SBB-CFF", ainsi que le numéro du wagon, soit le "70101, chariots A et B"
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Matériel roulant BUCO personnalisé (troisième partie)
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Ce chapitre se termine avec ces trois vigies grises de garde-freins, munies de leur indispensable colonne de frein et issues du type CFF modernisé des années 1940-1950 produit par BUCO; ces vigies ont donc été transformées en modèle CFF de l'époque 1896 - 1923 avec leur toit magnifiquement arrondi, seul type compatible avec les wagons-citernes et les wagons bi-foudres CFF à deux essieux produits par la marque
 
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#Posted on Wednesday, 29 July 2020 at 4:02 PM

Edited on Tuesday, 04 August 2020 at 12:20 PM

Un chargement réaliste des wagons de marchandises (première partie)

Introduction :
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Aussi loin que je m'en souvienne, les trains de marchandises helvético-européens m'ont toujours fasciné au plus haut point, alors qu'ils étaient majoritairement formés de wagons à deux essieux ; il s'agit bien évidemment des trains qui ont régné jusqu'à la fin des années 1970/début des années 1980 (1983 pour demeurer précis, soit jusqu'à l'extinction des locomotives CFF Ae 3/5 et Ae 3/6 III – sauf 10217 et 10264 de CFF-Historic -, ainsi qu'à la complète disparition des Ae 4/6) ; jusqu'à cette date, les trains de marchandises se présentaient encore sous un aspect majoritairement classique au niveau suisse, notamment avec, entre autres, les wagons couverts (J3, J4, K2, K3, K4), tombereaux (L4 et L6), ainsi que plats à ranchers (M6), dont la caisse était formée d'éléments en bois maintenus par des ferrures métalliques, mais également avec une caisse entièrement métallique (L7 et M7). Quant aux wagons-citernes à deux essieux pour le transport des huiles minérales, ils avaient « légèrement grossi » par rapport à leurs prédécesseurs des années 1920 à 1950 (type 735 de 35'000 à 40'000 litres) mais demeuraient encore toutefois très élégants, surtout lorsque leur bonde arborait la bande noire centrale. Dès les débuts du chemin de fer et donc jusqu'aux années 1980, existaient encore les wagons de marchandises spécifiques pour les diverses marchandises transportées, alors qu'aujourd'hui, de monotones et fort ennuyeux convois de conteneurs sillonnent de long en large les voies européennes. Ainsi, à partir des années 1990 (mis à part les exemplaires conservés par CFF-Historic, mise au rebut des dernières Ae 3/6 I, Ae 4/7, Re 4/4 I, BDe 4/4 et finalement des Ae 6/6), ces wagons authentiques disparaissaient progressivement et rapidement, en laissant leur place à des véhicules majoritairement à quatre essieux, uniformisés et exagérément volumineux, donc disgracieux, pour ne plus devenir désormais qu'inintéressants pour la plupart d'entre eux; bref, des trains, qu'au grand jamais, je ne photographierai ni ne filmerai !  Ce même phénomène de dimensions hyper exagérées se constate également au niveau des tracteurs agricoles (carrément effrayants) et des véhicules routiers toutes catégories confondues (camions et cars monstrueux et inhumains, voitures 4 x 4 dignes de tanks civils, etc.).
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Chargement des wagons de mon réseau « Tinplate 0 » :
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En raison de leurs dimensions, les wagons de marchandises à l'écartement 0, ainsi que ceux des échelles encore plus grandes, permettent de réaliser des chargements hyper réalistes, toutefois à la condition sine-qua-non que ceux-ci soient effectifs du plancher du wagon jusqu'à la surface supérieure de chargement, c'est-à-dire sans la pose préalable d'un bloc de sagex ou de toute autre matière allégée, comme cela se fait hélas souvent à l'échelle HO. Mon souhait demeure donc que les wagons chargés devraient contenir des matières originelles, comme cela l'est dans la stricte réalité (bois, charbon, éléments métalliques, gypse, pierres, matières pondéreuses, etc., etc.). Un train de marchandises « Tin-Plate 0 », donc formé de plusieurs wagons entièrement métalliques, lourdement chargés et martelant virilement les joints de rails ainsi que les cœurs d'aiguille constitue, entre autres à la perfection, une des multiples, éternelles et irremplaçables « Voix du Rail » !
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A contrario, les trains-blocs de wagons-citernes vides (les wagons-citernes BUCO, ERNO et FLEISCHMANN de mon réseau ne peuvent pas être remplis), bien évidemment à condition que ces wagons soient tous de tôle habillés (ceci afin de favoriser la résonnance), produisent également une des plus belles musiques ferroviaires qui puisse exister, notamment lorsque ces trains-blocs franchissent une gare parmi de nombreux aiguillages, concert qui s'avère être un authentique régal auditif, ce que des wagons en matière synthétique ne pourront par contre AU GRAND JAMAIS nous offrir !
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Ci-après, voici quelques chargements bien visibles de l'extérieur et donc fort emblématiques.
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (première partie)
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Wagon-tombereau CFF L6 gris avec vigie modernisée originale de garde-freins, chargé de bois de râperie et destiné à la Fabrique de Papier de Luterbach-Attisholz ou à celle de Perlen
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (première partie)
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Deux wagons tombereaux CFF L6, gris et brun du même type, chargés de charbon. Les wagons L6 étaient également fortement utilisés entre l'automne et le début de l'hiver pour le transport des betteraves sucrières à destination des sucreries suisses d'Aarberg et de Frauenfeld
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (première partie)
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A nouveau « LE » wagon tombereau CFF L6 brun le plus typique et le plus attachant qui soit, muni de sa mythique vigie de garde-freins d'époque et également chargé de charbon, la matière première qu'il a le plus souvent transportée durant des décennies, souvent au départ de Bâle (en provenance d'Allemagne, de Belgique, de France, voire de Pologne) à destination de pratiquement toutes les gares à voie normale du pays, ainsi que de certaines gares à voie métrique et équipées de trucks-transporteurs à quatre essieux (en allemand, « Rollschemel »), sur lesquels un wagon à voie normale pouvait donc être placé (par exemple sur la ligne MOB entre Zweisimmen et Lenk i.S.)
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (première partie)
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Wagon-tombereau CFF L6 brun à plateforme ouverte et vis de frein visible, chargé de rondins de bois à destination d'une importante scierie/menuiserie du pays
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (première partie)
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Wagon-tombereau CFF L6 à la couleur fantaisiste verte (pardonnez-moi pour cette entorse à mes principes de la déontologie ferroviaire), mais tout de même un fort joli modèle, qui n'a par contre, hélas, jamais existé dans la réalité sous cette couleur; ce wagon est muni de sa vigie grise modernisée originale de garde-freins, chargé de blocs de gypse à destination de l'entreprise Gypse-Union de Bex, produisant de ce fait du plâtre.
 
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#Posted on Friday, 14 August 2020 at 12:12 PM

Edited on Sunday, 16 August 2020 at 11:17 AM

Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)

Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)
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Wagon plat CFF M6, chargé de gros blocs de pierres au départ de St-Triphon à destination d'une gare où un important empierrement doit s'effectuer dans la région de celle-ci
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie).
Wagon plat CFF M6, chargé d'essieux montés à destination d'un atelier d'entretien et de réparation des wagons (type d'installation existant dans les grandes gares de triage) ou d'un des grands Ateliers Principaux CFF (Yverdon, Biel/Bienne, Olten, Zürich, Coire et Bellinzone). Au niveau « Tin-Plate », afin que les roues indépendantes BUCO ne quittent pas leur axe lors des trépidations qui se produisent inévitablement lors du roulement du wagon, elles ont été collées sur la partie des fusées les concernant ; par contre les extrémités de ces fusées sont parfaitement lisses et peuvent donc tourner sans restriction dans leurs boîtes d'essieu
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)
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Wagon plat CFF M6 chargé de lourds troncs d'arbres, prêt au départ d'une région forestière à destination d'une grande scierie du pays, voire peut-être de l'Italie
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)
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Wagon plat CFF M6 chargé d'un tracteur agricole « Ford » des années 1960, qu'un agriculteur a commandé à l'importateur suisse
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)
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Wagon CFF à longs bois N2, chargé de poutres façonnées au départ d'une gare desservant une grande scierie à destination d'un consortium de construction de bâtiments
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)
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Les wagons à vin BUCO sont constitués de deux foudres en bois massif tourné; pour cette raison, ils doivent donc être considérés comme des wagons chargés
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Un chargement réaliste des wagons de marchandises (deuxième partie)
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Terminons ce chapitre avec cette vue d'un long train-bloc de wagons-citernes vides CFF à deux essieux se rendant pour remplissage à la gare de triage de St-Triphon, qui dessert les Raffineries du Sud-Ouest de Collombey (tracté par une locomotive « Sécheron »).
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#Posted on Friday, 14 August 2020 at 12:27 PM

Edited on Friday, 14 August 2020 at 1:57 PM

Mon modeste réseau "Tin-Plate 0" mis à l'honneur sur "La Traverse Métrique No 100"

Introduction:
 
"La Traverse Métrique" ou "TM" existe depuis le mois de février 2004, avec le numéro 1; à ce jour, elle reste la seule revue ferroviaire suisse paraissant entièrement en langue française !  Toute personne intéressée par cette publication peut s'adresser à Monsieur André Reymond, Place d'Armes 16, CH-1227 Carouge/Genève, tél. 076.616.83.53; adresse courriel: andre.stp@bluewin.ch.
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Que de fructueux chemins parcourus depuis ces nombreuses années, pour atteindre actuellement le numéro 100. A cette occasion, les ferrovipathes abonnés à cette revue ont été conviés, dans le précédent numéro du mois de juin 2020, à faire parvenir à la Rédaction au moins une photographie de leur chemin de fer modèle, ceci sans distinction d'échelle ni de thème choisi.
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Présentation de mon réseau:
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J'ai donc saisi cette occasion pour transmettre deux photographies de mon modeste réseau "Tin-Plate 0" à cette rédaction, photographies bien évidemment accompagnées des commentaires adéquats.
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Ci-dessous voici deux illustrations relatives à cet "événement".
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Mon modeste réseau "Tin-Plate 0" mis à l'honneur sur "La Traverse Métrique No 100".
La page de couverture de "La Traverse Métrique" No 100, d'août 2020
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Mon modeste réseau "Tin-Plate 0" mis à l'honneur sur "La Traverse Métrique No 100"
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Et voici donc la page 29, dédiée à mon modeste réseau "Tin-Plate 0".
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Ci-dessus, vue de la gare du côté Sud avec, de gauche à droite, locomotive HAG 1101 en tête de son train de marchandises avec service voyageurs (voiture B en tête) sur voie 4, wagon de queue K2 brun du train omnibus sur voie 3 et wagon de queue K2 gris d'un train de marchandises sur voie 2. Quant à la voie 1 et celle du cul-de-sac du côté Nord, elle sont occupées par la locomotive MAERKLIN RS 66/12910 en tête de son convoi, alors qu'une rame de wagons, accouplée à la locomotive MAERKLIN RS 65/13050, stationne sur le cul-de-sac du côté Sud.
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Ci-dessous, une splendide unité multiple "d'Ae 4/6" BUCO en pleine course en tête d'un lourd train de marchandises de transit dans une campagne dominée par des sommets majestueux, vraiment dignes de ceux du Saint-Gothard (heureux, mais émouvants instants hélas disparus à tout jamais dans la réalité - Merci au modélisme, nous permettant ainsi d'éviter à devoir subir un deuil insurmontable -) !
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#Posted on Tuesday, 18 August 2020 at 5:36 PM

Edited on Saturday, 10 October 2020 at 10:44 AM

Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (première partie)

Introduction :
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André, mon ami ferrovipathe fribourgeois, m'a à nouveau confié la remise en état de deux locomotives BUCO, soit une locomotive à mouvement d'horlogerie (No 212) en excellent état à un âge fort respectable de septante ans en chiffres ronds et une locomotive électrique (No 301) à entièrement reconstituer.
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Locomotive 212 :
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En ce qui concerne cette machine, il suffisait simplement de remettre en place la caisse de la locomotive sur son châssis, monter les crochets d'attelage, fixer le toit avec ses pantographes non fonctionnels, puis finalement procéder aux essais en ligne ; le fonctionnement est parfait, alors que la vitesse maximale de marche est tout simplement impressionnante. Trois wagons de marchandises lui furent accouplés. Cependant, pour que cette machine puisse tracter un convoi plus important sans risque de perte d'adhérence, il serait nécessaire de lui adjoindre le lestage adéquat. Ce qui m'a par contre interpellé, c'est la couleur de la caisse (vert tilleul), teinte identique à celle appliquée durant les années 1950 sur les locomotives électriques CFF des types Ae 8/14 Nos 11801, 11851 et 11852, ainsi qu'à titre d'essai sur la Re 4/4 I No 416 ; les 212 BUCO sous cette teinte sont par contre plus rares que celles munies du vert traditionnel de la marque.
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (première partie)
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Non, je ne suis retombé en enfance avec cette locomotive à mouvement d'horlogerie ("à remonter", comme on le disait jadis) !  Ci-dessus et ci-dessous, voici donc la 212 BUCO parfaitement conservée dans toute son élégance toute de vert-tilleul habillée. La deuxième photographie met en exergue la légendaire et gigantesque clef de remontage du ressort
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (première partie)
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.Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (première partie)
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La 212 en pleine marche
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (première partie)
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#Posted on Wednesday, 26 August 2020 at 5:54 PM

Edited on Tuesday, 19 January 2021 at 11:29 AM

Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)

Locomotive 301 :
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A partir de diverses pièces en stock (caisse, toit complet, châssis, crochets d'attelage, ainsi qu'équipements mécaniques et électriques), cette machine a pu être reconstituée et donc remise en service. Par contre, les bobines statoriques superposées étaient défectueuses (fils cassés au ras des cadres d'extrémité en presspan – le gros problème de BUCO, ceci en raison du fait que le fil utilisé est nettement trop fin, donc hyper fragile -). Sur le moment, je n'avais pas d'autre choix que de me procurer un nouveau stator bobiné, ce qui n'est par contre pas du tout aisé à retrouver, ces locomotives affichant un âge compris entre soixante-trois et septante-deux ans en cette année 2020.
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Après mûre réflexion, bien que je n'aie jamais procédé de la sorte jusqu'à ce jour, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai décidé de retirer les fils originaux des bobines et de les remplacer par du fil souple ordinaire et utilisé pour le câblage général d'un chemin de fer modèle, qu'il soit à l'échelle HO ou autre ; j'ai donc jeté mon dévolu sur une importante réserve de fil jaune en ma possession. Préalablement au démontage du bobinage original, au moyen d'un poinçon très pointu, j'ai légèrement agrandi les orifices de passage des fils au travers des plaques en presspan ; cette première opération est nécessaire ceci afin, d'une part, de ne pas endommager lesdites plaques et, d'autre part, de façon à ce que le nouveau fil puisse passer aisément. La première opération de bobinage consiste à laisser le fil dépasser la plaque de pressepan de gauche de quelques centimètres (fil de fin de la bobine intérieure, qui est raccordé à l'une des deux bornes de l'inverseur de marche), puis de commencer l'enroulement d'abord de gauche à droite du fer en direction de la plaque en pressepan de droite, revenir contre la plaque de gauche et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'enroulement atteigne la moitié du volume prévu pour le bobinage complet, en terminant la bobine intérieure et en laissant dépasser le fil de la plaque en pressepan de droite de quelques centimètres ; ce fil de ce côté-là constitue le début de la bobine intérieure. La deuxième opération fut la fabrication de la deuxième bobine supérieure, superposée à la bobine intérieure, mais alors bien évidemment enroulée dans le sens inverse, ceci afin que l'inversion du sens de marche de l'induit puisse s'effectuer conformément aux lois de base de l'électrotechnique traditionnelle, notamment en ce qui concerne le moteur de traction à courant alternatif monophasé série à collecteur, avec stator bobiné et inversion du sens de marche manuelle ou à surtension télécommandée (bref, en ce qui me concerne personnellement, je considère que ce type de moteur demeure, encore et toujours, le meilleur des moteurs qui puisse exister en matière de modélisme ferroviaire, car le plus proche de la réalité). Sur le côté droit, j'ai donc également laissé dépasser le fil de quelques centimètres, fil du début de la bobine extérieure et qui sera ensuite réuni avec le fil du début de la bobine intérieure, le tout raccordé à la paire de frotteurs centraux de la prise de courant inférieure ; ce raccordement particulier permet ainsi d'alimenter les deux bobines. Le fil de sortie de la bobine extérieure est également situé sur la plaque de presspan de droite, mais à un autre endroit, de façon à ne pas le confondre avec celui d'entrée ; ce fil a été raccordé à l'autre des deux bornes de l'inverseur de marche. Ce nouveau bobinage double terminé, j'ai tout d'abord installé des fiches unipolaires à l'extrémité de chacune des trois sorties de fils (deux sorties avec fil simple et une sortie avec deux fils simples réunis), puis procédé au remontage des parties mécaniques et électriques de la locomotive, toutefois sans la caisse, afin de procéder aux premiers essais sous tension.
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Avec satisfaction, je constate le parfait fonctionnement électromécanique, notamment en ce qui concerne l'inversion exclusivement manuelle du sens de marche au moyen de la tige horizontale de commande, essais qui me permettent ainsi de terminer le montage par la fixation de la caisse, des crochets d'attelage, du raccordement (au moyen d'une paire de fiches unipolaires) de l'éclairage extérieur frontal au câble en provenance des prises de courant, ainsi que la mise en place du toit muni de ses pantographes non fonctionnels. Placée en tête d'un petit train de marchandises, cette locomotive BUCO 301 entièrement reconstruite commence ainsi une nouvelle vie !
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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Comme il est aisé de le constater, cette bobine statorique originale est bien "mal en point" !
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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La solution toute trouvée, ceci grâce aux fils ordinaires aux multiples couleurs, destinés au câblage des réseaux de chemins de fer de toutes échelles
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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Ci-dessus, le fil de la bobine extérieure a été retiré et, ci-dessous, ce fut au tour de celui de la bobine intérieure de disparaître; il ne reste désormais plus que le "fer" ,formé de tôles assemblées, serties et isolées sur un côté à l'aide de papier spécial, ceci dans le but d'éliminer toute perte électromagnétique
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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La bobine intérieure est terminée; à gauche, le fil de sortie de la bobine, qui sera relié à l'une des deux bornes de l'inverseur de marche et, à droite, le fil d'alimentation de la bobine
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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La bobine statorique est terminée. A gauche les deux sorties des bobines, qui seront reliées aux deux bornes de l'inverseur de marche; à droite, les deux entrées des bobines, qui sont réunies et seront raccordées à la paire de frotteurs centraux inférieurs de prise de courant. Afin d'éviter tout risque de court-circuit, les vis des fiches pour la fixation des câbles sont recouvertes d'une toile isolante
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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En cas d'endommagement des plaques d'extrémité des bobines en presspan, voici les dimensions permettant une nouvelle confection de ces plaques. Ce remplacement nécessite bien évidemment préalablement la coupure en deux parties égales (selon le filet pointillé horizontal dessiné au centre), pour être rassemblées à nouveau et dûment collées. Les points noirs de la plaque de gauche indiquent les orifices à percer (avant la pose sur le fer) pour le passage des fils; pour la plaque de droite, un seul orifice est à percer
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (deuxième partie)
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La 301 entièrement reconstruite effectue ses premiers essais en ligne
 
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#Posted on Wednesday, 26 August 2020 at 6:32 PM

Edited on Friday, 22 January 2021 at 11:35 AM

Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (troisième partie)

Locomotive 304 :
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En passant à mon domicile pour reprendre possession de ses locomotives 212 et 301 citées dans les deux chapitres précédents, mon ami ferrovipathe fribourgeois a, entre-temps, acquis une locomotive 304 de couleur brune, qui fut produite en son temps par Krähenbühl à Thoune, firme aujourd'hui disparue et reprise par BUCO-Bauma. Par chance, cette machine, absolument neuve et donc jamais utilisée, est encore partiellement munie de l'électrotechnique BUCO traditionnelle, aux niveaux du stator bobiné et de l'induit du moteur de traction avec sa paire de balais ; bien qu'elle porte le numéro 304 (en lieu et place de 314), cette locomotive est par contre déjà équipée d'un inverseur électronique à surtension télécommandée, ainsi que des paires de feux extérieurs sur chaque paroi frontale (une des deux parois est en outre munie de la prise d'éclairage pour les voitures voyageurs). Si les locomotives CFF du type Ae 4/6 n'ont jamais reçu la couleur brune pour leur caisse, ce modèle « Tin-Plate », sous cette teinte particulière, demeure absolument magnifique et pourrait représenter l'ambiance procurée par la présence d'une locomotive BLS encore digne de ce nom ; en effet, ce qui peut faire le charme du « Tin-Plate », c'est qu'il laisse à chaque ferrovipathe collectionneur-exploitant la totale liberté d'accepter ou non certaines fantaisies, notamment au niveau des coloris. Si je m'en réfère à l'actuelle production de BUCO-Bauma, ce type de locomotive existe également avec une caisse rouge vermillon (appliquée en son temps sur certaines locomotives CFF des années 1940 à 1960, telles que les Re 4/4 I et les Ae 6/6), bleu-foncé (même teinte que la Re 4/4 I No 409 de 1957 à 1959) et même jaune ; j'avoue toutefois, que cette dernière couleur sur une telle machine ne me convient pas du tout, car estimant alors cette fantaisie comme carrément déplacée !
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Préalablement aux essais en ligne de ce modèle sur mon réseau, j'ai scrupuleusement veillé à renoncer à toute activation de l'inverseur de marche électronique, celui-ci risquant d'être détruit en raison de l'alimentation en courant traction de mon installation au moyen d'un ancien transformateur MAERKLIN de 30 watts ; en effet, seul un transformateur MAERKLIN de la nouvelle génération (couleur grise), d'une puissance de 32 watts, s'avère être compatible avec de tels inverseurs de marche. N'ayant même pas dû procéder à un graissage complémentaire, cette locomotive a donc été placée en tête du train omnibus et a effectué avec plein succès ses premiers tours de roues durant quelques minutes d'exploitation.
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (troisième partie)
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Admirons cette magnifique nouvelle 304 en tête de son train omnibus. Une ambiance digne du BLS !
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Locomotives BUCO 212, 301 et nouvelle 304 (troisième partie)
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#Posted on Wednesday, 26 August 2020 at 6:58 PM

Edited on Saturday, 10 October 2020 at 10:36 AM

Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)

Récemment, j'ai acquis un wagon-citerne SHELL à quatre essieux “Tin-Plate 0” de la marque HAG, produit entre 1947 et 1950 (anciens bogies en tôles embouties et assemblées), remplacés par la suite par des bogies plus réalistes (bogies CFF proches des types "JMR-60" et "SWP-62"), dont la paire de flasques latérales était en métal injecté d'un seul bloc). Si ce wagon de plus de septante ans est encore en très bon état et de fort belle allure (tant au niveau de ses proportions que de celui de la peinture), comparativement aux wagons BUCO, il s'affiche par contre sous un aspect très minimaliste, faisant de celui-ci un modèle carrément “heimatlos” (apatride), donc impossible à attribuer avec précision à un quelconque pays européen, où les wagons-citernes SHELL d'autrefois arboraient une bonde de couleur jaune !   Voici donc les caractéristiques de ce modèle dans son état d'origine avant transformation:
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- Bogies en tôles embouties et assemblées
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- Rambarde de la plateforme ouverte formée d'un simple cadre, sans barreaux verticaux intermédiaires
  (devrait en comporter au minimum deux)
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- Absence d'une colonne de frein surmontée de sa manivelle
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- Absence de la paire d'escaliers d'accès à la plateforme
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- Absence des plaques d'immatriculation et de celles indiquant la raison sociale avec le lieu d'attache.
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De par la présence de bogies s'apparentant au style étranger de l'époque, ainsi qu'en raison de la couleur jaune de la bonde et de l'application de l'imitation de deux dômes de remplissage, ce modèle et les deux autres wagons-citernes à quatre essieux HAG des marques STANDARD et GULF, tels que présentés, ne peuvent donc, en aucun cas, être considérés comme reproduisant des wagons CFF (les wagons-citernes CFF à quatre essieux, destinés au transport des hydrocarbures - benzine et mazoût -, n'ont jamais été munis de deux dômes de remplissage, mais d'un seul placé au centre de la bonde). Pour que ce wagon devienne un modèle CFF, il faut donc éliminer un des deux dômes par dessoudage (au moyen d'un fer à souder l'étain) et démonter son échelle d'accès, alors que le deuxième dôme devra être placé au centre du wagon; à ce sujet, l'échelle démontée peut alors être placée face à celle qui est conservée, permettant ainsi l'accès au dôme central depuis chacun des deux flancs latéraux de la bonde; bien évidemment, dans ce cas, la bonde devra alors être peinte en gris (sans omettre la bande centrale noire, englobant à la fois les échelles d'accès et le dôme central de remplissage); de plus, un nouvel emblème SHELL devra être confectionné et placé à droite des flancs latéraux de la bonde. Fort de ces arguments et suite à la consultation de l'Internet au sujet des wagons-citernes SHELL qui ont circulé sur le réseau allemand, afin de quelque peu "internationaliser" mon réseau, j'ai donc décidé d'immatriculer ce véhicule auprès de la Deutsche Bundesbahn (DB), car de tels wagons-citernes à quatre essieux, destinés au transport des hydrocarbures et munis de deux dômes de remplissage, ont jadis réellement existé chez notre voisin du Nord. Bien évidemment, ces wagons-citernes auront, en son temps, inévitablement roulé sur le réseau suisse, du moins jusqu'à Bâle Petit-Huningue (Basel Klein-Huniger-Hafen), où se situent de très importantes réserves nationales de carburant de toutes marques.
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Par contre, les wagons-citernes HAG à deux essieux des mêmes marques GULF, STANDARD et SHELL, en raison de la présence de la plateforme ouverte et de la rambarde, peuvent aisément être légèrement améliorés (bien évidemment toujours en respectant l'esprit du constructeur) pour reproduire des wagons CFF ou de toute autre administration ferroviaire européenne; en outre, la plateforme peut être rendue nettement plus réaliste, soit par l'apport de barreaux verticaux supplémentaires et de la colonne de frein sur laquelle est placée la manivelle, soit recevoir une vigie de garde-freins conforme au pays auquel on veut destiner le modèle.
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Pour en revenir à mon wagon-citerne SHELL à quatre essieux, pour qu'il soit compatible avec le matériel roulant de mon réseau, voici la façon dont j'ai procédé, pour le rendre le plus acceptable possible:
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- En possession d'un châssis de wagon marchandises à deux essieux de la marque MERKUR, acquis à la
  Bourse de Payerne en février 2020, car pensant que cela pourrait me servir un jour (heureuse intuition), j'ai
  démonté les escaliers d'accès à la plateforme ouverte, retiré les deux crochets d'attelage, les deux essieux,
  ainsi que les deux paires de tampons frontaux, dont une paire de ceux-ci maintenaient également la ram-
  barde de la plateforme; le châssis de ce wagon étant légèrement plus étroit que celui du wagon-citerne HAG,
  j'ai dû sectionner en deux parties égales la barre reliant la paire des escaliers d'accès à la plateforme, puis
  recoller ces deux parties sur la plateforme du wagon HAG; l'espace laissé entre celles-ci a été comblé par un
  carton aux dimensions adéquates, puis le tout peint en noir. Afin que le bogie, situé du côté de la platefor-
  me ouverte, puisse toujours pivoter librement, seuls des escaliers étroits peuvent être ajoutés
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- Redressement à la pince plate de certaines parties déformées et retouches de peinture noire aux différents
  endroits ayant quelque peu souffert du poids des ans; par contre, la bonde jaune demeure dans son état
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- Peinture en noir des deux imitations des dômes de remplissage, embellissant ainsi substantiellement
  l'aspect général du wagon
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- Pose de deux barreaux verticaux à l'intérieur de la rambarde de la plateforme ouverte, en utilisant de simples
  feuilles de carton d'un millimètre d'épaisseur, de 3 mm. de largeur et de 22 mm. de longueur, à la fois col-
  lées en haut contre l'intérieur de la rambarde et en bas contre l'extérieur du plancher de la plateforme; une
  fois ces barreaux parfaitement collés, peinture de ceux-ci en noir
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- Pose d'une colonne avec manivelle de frein BUCO; la colonne a été recouverte d'une gaine en plastique is-
  sue d'un fil électrique gris, gaine finalement peinte en noir; ce gainage a été nécessaire, de façon à ce que
  l'ensemble puisse être efficacement collé, à la fois à l'intérieur contre la partie supérieure de la rambarde et
  au pied de celle-ci sur le plancher de la plateforme
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- Fabrication et pose par collage contre les longerons du châssis des plaques d'immatriculation DB (à gau-
  che de chacun des deux flancs latéraux) et de celles indiquant la raison sociale avec son lieu d'attache (à
  droite de chacun des deux flancs latéraux); ces plaques sont en carton d'un millimètre d'épaisseur, sur les-
  quelles sont collées les feuilles blanches imprimées
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- Graissage des boîtes d'essieux et des fusées d'essieux, sur lesquelles tournent indépendamment chacune
  des huit roues
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- Mise en service du wagon terminé, qui constitue à lui seul très probablement une pièce unique.
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Ci-après, quelques photographies de ce nouveau wagon-citerne.
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Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)
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Wagon HAG original; contrairement à mon modèle, celui-ci est muni d'un renfort inférieur du châssis; les anciens bogies en tôles embouties et assemblées sont bien visibles; cependant, tel que présenté, au niveau des proportions (longueur hors tampons de 24 cm et volume de la bonde, donc sans tenir compte de l'absence de certains détails cités dans le texte ci-dessus) ce wagon demeure esthétiquement fort réussi)
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Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)
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Ci-dessus et ci-dessous, de "heimatlos", ce wagon-citerne est désormais immatriculé auprès de la Deutsche Bundesbahn. La plateforme ouverte a enfin reçu sa paire d'escaliers, ainsi qu'une rambarde conforme, garnie de la colonne de frein surmontée de sa manivelle.
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Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)
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Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)
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Gros plan sur la plateforme ouverte et des escaliers d'accès, conférant au tout une vision ferroviaire enfin réaliste
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Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)
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Ci-dessus et ci-dessous, la première course en ligne de ce nouveau wagon-citerne
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Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride)
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#Posted on Saturday, 12 September 2020 at 6:14 PM

Edited on Saturday, 10 October 2020 at 10:35 AM

Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d'alors

Introduction:
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Récemment, lors d'un passage à mon domicile pour effectuer la remise en état de deux wagons marchandises BUCO, mon ami ferrovipathe fribourgeois m'a remis un wagon-citerne BUCO à quatre essieux, que je lui avais moi-même échangé, il y a une quinzaine d'années de cela, lors de mon passage de l'échelle 0 à celle du HO, ceci pour des raisons de remise de mon appartement du premier étage à ma fille et ses deux enfants. L'aménagement de ma cave, à la fin de l'année 2019, m'a permis de pleinement ressusciter mon “Tin-Plate” vénéré; entre temps, j'ai réalisé un réseau HO dans le plus pur style helvético-européen des années 1950-1960 (voir les chapitres parmi les quarante premières pages du présent Blog) !
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Le retour “d'un enfant prodigue”:
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Quelle émotion, que de retrouver ainsi ce wagon-citerne, que j'avais déjà transformé avec les moyens du bord de l'époque, car ne possédant pas encore l'Internet, ni une imprimante en quadrichromie, encore moins un appareil à scanner et bien évidemment pas d'appareil de photo numérique, équipements actuellement par contre absolument nécessaires pour réaliser des améliorations dignes de ce nom sur le matériel roulant “Tin-Plate”, notamment au niveau des diverses inscriptions techniques, des raisons sociales et des emblèmes des marques des marchandises transportées (huiles alimentaires, vins, hydrocarbures - telles que la benzine, le mazoût, le kérosène et les huiles lubrifiantes -, gaz et produits chimiques sous forme de liquides, etc.). Pour l'instant, ce wagon est encore muni de bogies en matière synthétique de la marque RIVAROSSI; dès que cela sera possible, je les remplacerai par des bogies BUCO originaux, afin que ce wagon retrouve la parfaite identité de sa marque. Par contre, j'avais déjà supprimé un des deux dômes de remplissage avec sa paire d'échelles d'accès, pour ne laisser plus qu'un dôme central, de façon à ce que ce wagon corresponde aux wagons-citernes CFF à quatre essieux pour le transport des hydrocarbures (pour dessouder les deux dômes, tout simplement utiliser un petit fer à souder l'étain - chauffé au maximum - et l'appuyer durant quelques secondes contre les dômes en question, de façon à ce que ceux-ci puissent se détacher naturellement de la bonde). Ainsi remis en état de façon à ce qu'il soit compatible avec le matériel roulant de mon réseau, toujours dans le but d'encore augmenter la variété des marques de carburant, il arbore désormais les emblèmes et les plaques de la raison sociale de la marque GULF; bien évidemment, les plaques d'immatriculation CFF sont également parfaitement conformes au wagon. Ces travaux terminés, les premières courses d'essai ont ainsi pu avoir lieu; cependant, en raison des boudins nettement plus modestes des roues RIVAROSSI que ceux des wagons “Tin-Plate”, une certaine prudence au niveau de la vitesse du convoi a dû être observée, notamment lors du franchissement en pointe des aiguillages en position déviée. Dès que ce wagon aura reçu sa paire de bogies originaux, ce problème sera alors pleinement résolu.
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Ci-après, quelques photographies de cet authentique wagon-citerne CFF à quatre essieux
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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Ci-dessus et ci-dessous, tout simplement un fort élégant wagon-citerne !
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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Vue latérale sur la très importante longueur de ce wagon. Les plaques techniques mentionnent une contenance de 40'000 litres, ce qui est parfaitement réaliste, ceci en raison du diamètre de la bonde par rapport aux monstrueux mais disgracieux wagons-citernes actuels à quatre essieux (jusqu'à 95'000 litres). Les bogies RIVAROSSI sont parfaitement visibles (dès que les bogies originaux BUCO les remplaceront, une nouvelle photographie sera alors ajoutée à la fin de ce chapitre)
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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​La première course d'essai en pleine voie
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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Les bogies métalliques originaux BUCO ont désormais remplacé les bogies RIVAROSSI en matière synthétique, bogies désormais à disposition de tout ferrovipathe intéressé
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Remettre l'ouvrage sur le métier:

C'est après avoir remonté les bogies BUCO originaux (fort gracieusement offerts par mon ami ferrovipathe d'Yverdon, ceci pour des raisons de non-utilisation de sa part) selon la photographie ci-dessus, que je me suis rendu compte que j'avais par contre omis un détail relativement important. Alors que la bonde des anciens wagons-citernes CFF à deux essieux était majoritairement peinte en gris-argent et plus rarement en gris ordinaire, les wagons à quatre essieux des années 1950-1960, pour le transport des hydrocarbures, recevaient une bonde à la couleur gris-clair brillant ou mat. Aussitôt constaté, aussitôt corrigé par une minutieuse application manuelle au pinceau de la couleur adéquate (on dirait que cette bonde a carrément été giclée au pistolet). Par contre, après examen sur Internet de wagons-citernes à quatre essieux, j'ai constaté que certains d'entre-eux étaient munis d'un châssis noir, alors que sur d'autres la couleur grise était appliquée; toujours dans le but de respecter "l'Esprit BUCO", j'ai maintenu la couleur noire pour les traverses frontales porte-tampons, les longerons latéraux du châssis, la plateforme ouverte, la rambarde, la paire d'escaliers d'accès à ladite plateforme, ainsi que la paire des échelles d'accès au dôme central de remplissage. Quant à la bande centrale noire, elle a également été rénovée selon mon nouveau système, qui consiste en l'application d'une feuille de papier noir de 100 gr/m2, en lieu et place de la peinture au pinceau.
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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Ci-dessus et ci-dessous, le wagon définitivement rénové et incorporé dans un train de marchandises
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Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d’alors
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#Posted on Saturday, 19 September 2020 at 5:19 PM

Edited on Saturday, 10 October 2020 at 10:27 AM

Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)

Le savoir-faire et l'expérience (ceci entre autres grâce aux nombreuses applications que mon petit-fils Niels, informaticien, a installées sur mon PC), que j'ai acquis durant ces dernières années en matière de confection des plaques d'immatriculation et de raisons sociales, ainsi que du traitement des divers emblèmes des marques de matières liquides, m'ont incité à poursuivre dans cette voie au niveau des autres wagons de marchandises BUCO, soit les wagons couverts du type K2 aux couleurs grise et rouge-brun, le wagon frigorifique blanc “Bell”, les wagons tombereaux gris, rouge-brun et verts du type L6, et finalement les wagons plats à ranchers du type M6 aux couleurs grise (appliquée par mes soins) et rouge-brun.
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Ces wagons ont tous en commun une caisse tôlée, imitant en relief les planches assemblées horizontalement, sur lesquelles apparaissent leur marquage “SBB-CFF” de l'époque, c'est-à-dire antérieur à 1968, soit avant l'introduction du marquage européen unifié et traité par ordinateur, marquage par contre considérablement plus compliqué à assimiler, voire carrément inintéressant, l'identité nationale de chaque réseau ayant ainsi presque totalement disparu.
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Avec les années, le marquage BUCO peut en souffrir, notamment en raison des chocs et des griffures (entre autres causés par des déraillements, des collisions, voire carrément des chutes), qui peuvent aller jusqu'à fortement endommager les diverses inscriptions. Afin de remédier à cette situation, j'ai minutieusement photographié le marquage de mes wagons, puis transféré et redimensionné ces photographies grâce à l'application “Excel”, photographies finalement imprimées sur des feuilles en papier satiné ultra blanc de 100 gr/m2.
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Alors qu'une plaque rectangulaire d'immatriculation ou de raison sociale (pour wagons-citernes et wagons bi-foudres), parfaitement lisse mais endommagée, nécessite sa complète rénovation par collage d'une feuille imprimée identique au marquage original figurant sur la plaque, sur les wagons K2, L6 et M6, en raison du relief de leurs tôles, il est possible de ne recouvrir par une feuille imprimée que l'endroit endommagé; l'avantage de ce relief permet ainsi une restauration très discrète, voire presque invisible. A mon avis, je ne vois pas d'autre solution à appliquer, afin de réparer efficacement le marquage endommagé de ces wagons, surtout que certaines inscriptions sont de si petites dimensions, qu'elles sont carrément irréparables manuellement, même en voulant utiliser un pinceau ou un marqueur ultra fin.
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Par contre, en ce qui concerne les voitures voyageurs, dont les parois sont parfaitement lisses, toute rénovation des inscriptions, selon le système que j'applique, sera inévitablement beaucoup plus visible que sur les wagons de marchandises et ne conviendra donc pas forcément à certains propriétaires-exploitants de ce matériel roulant; c'est la raison pour laquelle, même si je l'ai pratiqué sur trois de mes voitures voyageurs, je ne le propose pas officiellement à autrui; toutefois, si un ferrovipathe le désire expressément, j'accomplirai bien évidemment cette tâche au mieux de mes possibilités et capacités.
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Ci-après, quelques photographies de mes réalisations.
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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Ci-dessus, marquage principal d'un K2 gris No 8644 et ci-dessous, marquage principal d'un K2 rouge-brun, No 8645, tous deux placés à gauche de chacune des deux parois latérales du wagon
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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Ci-dessus, placé à droite de chacune des deux parois latérales, l'emplacement de l'ancienne désignation "T" (Transit), qui signifiait "Admis en trafic international européen de transit et, ci-dessous, les inscriptions techniques figurant sur la paire de parois frontales des wagons K2. La dénomination "T" figure sur tous les wagons de marchandises BUCO; entre le milieu et la fin des années 1950, le sigle "T" a progressivement été remplacé par la désignation "RIV" (Regolamento Internationale Vehicuoli).
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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Même principe appliqué sur le fameux wagon frigorifique "Bell" que sur les K2 avec, ci-dessus, le marquage principal de gauche et, ci-dessous, la désignation "T", ainsi que la "Gare d'attache (Heimatbahnhof) Basel St. Johann", placées à droite
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Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
.Marquage endommagé, marquage sauvé (première partie)
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#Posted on Sunday, 27 September 2020 at 8:02 PM

Edited on Saturday, 10 October 2020 at 10:17 AM

Marquage endommagé, marquage sauvé (deuxième partie)

Marquage endommagé, marquage sauvé (deuxième partie).
Ci-dessus, détail de chacune des deux parois latérales des wagons M6, dont la seule couleur appliquée pour ce type de wagon demeure aujourd'hui encore le rouge-brun et, ci-dessous, détail de chacune des deux parois frontales de ce type de wagon
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Marquage endommagé, marquage sauvé (deuxième partie)
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Marquage endommagé, marquage sauvé (deuxième partie)
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Marquage réalisé par mes soins pour un wagon M6 de couleur grise; cette couleur grise a été appliquée à l'origine lors de la sortie d'usine de ce type de wagon (entre 1905 et 1920), couleur qui fut progressivement remplacée au fur et à mesure des révisions par le rouge-brun à partir des années 1950. La caisse du wagon doit d'abord être peinte en gris-clair, puis, après séchage, les inscriptions ci-dessus peuvent être appliquées aux endroits appropriés. Ne pas oublier cependant de préalablement photographier les parois latérales et frontales originales du wagon rouge-brun, avant de le peindre en gris, de façon à ce que les nouvelles inscriptions soient placées au même endroit que sur le wagon original
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Marquage endommagé, marquage sauvé (deuxième partie)
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De haut en bas, marquage principal à gauche de chacune des deux parois latérales d'un wagon L6 de couleur rouge-brun, puis détail de chacune des deux parois frontales de wagons L6 de couleur rouge-brun, grise et verte.
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Marquage endommagé, marquage sauvé (deuxième partie)
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Marquage principal à gauche de chacune des deux parois latérales de wagons L6 de couleurs verte et grise; à droite, la désignation "T"
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#Posted on Sunday, 27 September 2020 at 8:19 PM

Edited on Wednesday, 07 October 2020 at 11:22 AM

My archives (605)

  • “Les Légendaires” LOCOMOTIVES ELECTRIQUES SUISSES Tue, September 29, 2020
  • Transformateur BUCO No 5611 Fri, October 09, 2020
  • Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”: Sat, October 17, 2020
  • Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay” Tue, October 27, 2020
  • De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (première partie): Sun, November 01, 2020
  • De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie): Mon, November 09, 2020
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