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Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

Fitnessfahrt sous la neige

En cette journée du samedi 6 avril 2019, je me suis rendu à Erstfeld, au pied de la rampe Nord de la Ligne Sommitale du Saint-Gothard, afin d'assister au premier Fitnessfahrt de la saison. Bien m'en a pris, car l'ambiance était féérique sous un manteau neigeux de 15 cm, alors que le ciel était majoritairement bleu, tout en étant parsemé de nuages inoffensifs, et que les rochers alentours apparaissaient totalement blancs (entre autres le majestueux massif du Bristen dominant les lieux), ou encore en gris, teintés de blanc et de vert-sapin. Bref, la Suisse authentique dans toute son émouvante beauté !
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Admirer évoluer les vedettes du jour, entre 10.00 h. et 12.00 h., dans un tel décor relève carrément du rêve. Ce furent donc tour à tour la Ce 6/8 II 14253 (la dernière fois, où j'ai pu admirer une « Crocodile » - Ce 6/8 II 14267 - dans une ambiance hivernale, eut lieu en 1981 en gare de St-Triphon), l'Ae 8/14 11801, ainsi que les Ae 6/6 11402 « Uri » et 11411 « Zoug ». Quant à l'automotrice BDe 4/4 1646, elle était stationnée au même endroit, servant de traditionnel  bar, où cafés et pâtisseries maison pouvaient être consommés, ceci dans un aménagement intérieur des plus agréables. Une draisine à moteur du service de la voie, typique des années 1950 et comme j'en ai également vu durant mon enfance et ma jeunesse en gare de St-Triphon, faisait également partie de la fête.
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Dès que le Fitnessfahrt fut terminé, tout ce matériel roulant regagna l'imposant Dépôt des lieux, où les visiteurs du jour étaient conviés à la visite de celui-ci (voir chapitre suivant), alors que des saucisses grillées et des boissons étaient mises à disposition. De par sa nouvelle affectation exclusivement historique, ce Dépôt a ainsi retrouvé sa pleine et entière authenticité, puisque le matériel roulant abrité date des années 1918 (Ce 6/8 I 14201), 1919 (Ce 6/8 II 14253), 1931 (Ae 8/14 11801) et finalement des années 1953 à 1955 (Ae 6/6 11402 et 11411, ainsi que BDe 4/4 1646 – ex CFe, puis BFe 4/4 866 -). Par contre et hélas, les années 1940 ne pouvaient plus être représentées; l'Ae 8/14 11852 (qui a pris son service en 1940) demeure définitivement exposée au Musée des Transports de Lucerne, alors que les Ae 4/6 10801 à 10812, construites entre 1941 et 1945, ont toutes disparu entre 1977 et mai 1983.
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Ci-après, quelques photographies emblématiques de cette merveilleuse journée.
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. Fitnessfahrt sous la neige
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Ce 6/8 II 14253 (en cette année 2019, elle a atteint ses cent ans d'existence, en pleine santé) !
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Fitnessfahrt sous la neige
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Sa Majesté, l'Ae 8/14 11801 de 1931
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Fitnessfahrt sous la neige
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Le deuxième prototype de l'Ae 6/6, la 11402 "Uri" de 1953 (la 11401 "Ticino" est prêtée à un musée allemand)
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Fitnessfahrt sous la neige
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L'Ae 6/6 11411 "Zoug" de 1956
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Fitnessfahrt sous la neige
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La magnifique BDe 4/4 1646 (ex CFe, puis BFe 4/4 866) de 1955
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Fitnessfahrt sous la neige
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Ci-dessus, deux visages emblématiques du Saint-Gothard des années 1950 et, ci-dessous, mélange des époques 1920-1950 par la présence de l'incontournable "Crocodile", Reine absolue de la Ligne
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Fitnessfahrt sous la neige
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Fitnessfahrt sous la neige
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Depuis l'intérieur de la cabine de conduite de la "Crocodile", voici ce que le mécanicien (ou plutôt l'aide-mécanicien dans ce cas précis, car face à la fenêtre de gauche) pouvait découvrir.
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#Posted on Monday, 08 April 2019 at 9:00 AM

Edited on Monday, 08 April 2019 at 11:48 AM

Visite du Dépôt d'Erstfeld

Après le Fitnessfahrt du chapitre précédent, voici maintenant l'ouverture du Dépôt à l'intention des visiteurs. Dieu que c'est émouvant, d'admirer tous ces anciens véhicules-moteurs réunis "dans leur jus" du temps jadis. Ce qui est frappant, c'est de constater, que toutes les locomotives, quotidiennement utilisées jusqu'à la fermeture de ce Dépôt (en décembre 2016) au trafic ordinaire et à sa remise à "CFF-Historic" soit, entre autres, les locomotives des types Re 4/4 II et III, Re 6/6, Re 4/4 BLS brunes et autres machines européennes, ont quitté les lieux, ceci en raison de leur utilisation quasiment exclusive via le nouveau tunnel de base, notamment en tête des lourds trains de marchandises de transit.
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Ainsi, déambulant parmi les voies et les véhicules-moteurs endormis, j'observe minutieusement chaque élément m'interpellant tout spécialement et scrute les moindres situations d'ambiance, merveilleux instants chargés d'émotion "contemplativo-audio-olfactive" (entre autres, admirer ce que l'on nous présente, écouter les chants de compresseurs et respirer le parfum d'huile si typique du monde ferroviaire d'autrefois).
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Ci-après, quelques photographies de cette ambiance particulière.
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Ouvrons le bal, avec la présence de cette draisine si typique des années 1950, utilisée soit pour le service de la voie, soit en tractant son échelle roulante, permettant ainsi aux agents d'avoir accès à la caténaire
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Voici une pure ambiance du début d'électrification, concrétisée par la présence de la "Crocodile" au premier plan et du prototype Ce 6/8 I 14201 à l'arrière-plan, tous deux dans leur habit brun d'origine. Ce Dépôt, d'emblée principalement réservé aux locomotives électriques, a été ouvert à l'exploitation en 1920.
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Les années 1920-1930 réunies
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Les années 1940 ne pouvant hélas plus être présentées dans ce Dépôt, ceci en "raison" de la disparition complète de la série des douze Ae 4/6 entre 1977 et 1983, j'ai n'ai pas eu d'autre choix, que d'octroyer les pleins pouvoirs représentatifs à ma locomotive BUCO "Tin-Plate 0" 314 L, sensée mettre en valeur cette période si marquante de nos CFF
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Terminons ce chapitre des véhicules-moteurs, par cette prise de vue, réalisée devant le Dépôt et résumant ainsi à la perfection le stade définitif et authentique de l'évolution de la traction électrique sur cette ligne; voici donc l'Ae 6/6 11402 de 1953 et la BDe 4/4 1646 de 1955 (ex 866). Au début de leur carrière (à partir de 1952), quelques BDe 4/4, alors désignées par CFe, puis BFe 4/4 de la série 841 à 871, circulaient notamment sur la ligne adjacente Bellinzone - Locarno.
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Cette splendide cloche de gare ("Mantelsglocke"), au son profondément nostalgique et emblématique du Deuxième Arrondissement des CFF (Direction à Lucerne), figurait jadis près du poste d'aiguillage d'Erstfeld côté "montagne"; un merveilleux souvenir, parfaitement fonctionnel, d'une signalisation ferroviaire auditive désormais entrée dans la légende
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Visite du Dépôt d'Erstfeld
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Ci-dessus, un inverseur de marche pour locomotive "Crocodile" Ce 6/8 II. En admirant ce pur chef-d'oeuvre électromécanique, je ne puis m'empêcher de penser à l'inverseur "Bucomatic" de ma locomotive "Tin-Plate 0" BUCO 314 L, dont la technologie de base, tout en étant bien évidemment considérablement simplifiée, demeure toutefois identique. Ci-dessous, l'inverseur "Bucomatic"; avouons qu'apparaît tout de même une petite ressemblance, notamment au niveau du cylindre multi-contacts !
. Visite du Dépôt d'Erstfeld
 
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#Posted on Monday, 08 April 2019 at 9:50 AM

Edited on Monday, 08 April 2019 at 12:28 PM

Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :

Entre les années 1940 et la fin des années 1950, l'industrie suisse des jouets ferroviaires a produit plusieurs locomotives « Tin-Plate » (longueur hors tampons raccourcie par rapport aux échelles 1/43,5ème et 1/45ème), de façon à ce que ces modèles, souvent de dessin libre tout en affichant bien évidemment un aspect typiquement helvétique, puissent franchir sans difficultés des courbes serrées, notamment celles au rayon de 37,5 cm de BUCO ; il en était majoritairement de même en ce qui concerne les voitures voyageurs (sauf les voitures légères CFF HAG de 33 cm de longueur hors tampons, qui exigent le rayon supérieur de 61 cm), les wagons-fourgons et les wagons de marchandises. Voici, dans l'ordre alphabétique, les marques suisses : BUCO, ERNO, HAG et RESAL.
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Mis à part les véhicules-moteurs HAG et RESAL, dont la caisse était en fonte injectée, les deux autres marques produisaient des locomotives exclusivement en tôles assemblées, nervurées et imprimées. Ces locomotives étaient réputées pour leur qualité d'exécution, ainsi que pour leur fonctionnement impeccable et de longue durée, pour autant que leur entretien soit régulièrement exécuté avec soin. Les locomotives HAG et RESAL affichaient une réelle impression de volume et de puissance, tout en étant d'allure quelque peu rustique, mais cependant toujours harmonieuse. Quant aux locomotives BUCO (tout particulièrement les 304 L et 314 L, fort ressemblantes aux locomotives CFF Ae 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard), ainsi que le modèle ERNO 501 (proche des locomotives CFF Ae 3/5), leur aspect était d'une très grande finesse, notamment rehaussée par le réalisme apporté à l'imitation des fenêtres, des persiennes d'aération et du nervurage (joints horizontaux et verticaux assemblant les divers éléments tôlés) de la caisse. Ainsi, en analysant scrupuleusement l'esthétique de ces différentes locomotives, force est de constater que ce sont les modèles 304 L et 314 L de BUCO qui affichent la plus grande des élégances, car plongeant immédiatement leurs possesseurs dans l'ambiance à nulle autre pareille des douze Ae 4/6 10801 à 10812 du Saint-Gothard, ceci notamment grâce à l'aspect parfaitement réaliste des faces frontales arrondies et conformes à l'expression de la machine réelle, des traverses porte-tampons, des échelles et mains courantes d'accès aux cabines de conduite, des fenêtres et persiennes latérales, de l'imitation du nervurage (joints horizontaux et verticaux assemblant les divers éléments tôlés), ainsi que de la présence d'authentiques chasse-corps du type CFF, bien évidemment sans omettre les magnifiques pantographes fonctionnels, qui demeureront ce que l'on a réalisé de plus beau dans ce domaine au niveau de l'ensemble des locomotives électriques européennes au style « Tin-Plate 0 » du temps jadis.
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Que ce soit au niveau des véhicules-moteurs ou du matériel remorqué, c'est BUCO qui remporte encore et toujours nettement la palme. D'ailleurs, à ce sujet, alors que les marques ERNO, HAG 0 et RESAL n'existent plus depuis plus de soixante ans, les trains BUCO sont actuellement à nouveau pleinement produits et développés par BUCO Bauma. Par contre, la technologie des locomotives passe du courant alternatif avec inverseur de marche électromagnétique à surtension télécommandée de jadis au courant continu avec simple inversion du sens de marche par renversement de la polarité, mais par contre toujours selon le système irremplaçable du « 3 rails », dont l'efficacité et la garantie de parfait fonctionnement ne sont plus à démontrer.
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Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :
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Une beauté à nulle autre pareille en matière de « Tin-Plate 0 » de conception helvétique ; au premier plan, le magnifique pantographe BUCO, absolument digne du modèle CFF de l'époque, précisément introduit pour la première fois sur les Ae 4/6. Au centre de la paroi frontale, la plaque rabattable d'intercommunication (ajoutée par mes soins), ainsi que les mains courantes d'accès à ladite porte centrale. A gauche, le réalisme parfait de l'échelle et des mains courantes d'accès à la cabine de conduite
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Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :
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Haut du « visage » (regard) parfait
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Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :
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Traverse porte-tampons, échelles d'accès aux cabines de conduite et chasse-corps hyper réalistes
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Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :
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Parfaites imitations des couvre-joints d'assemblage (nervurage) des éléments tôlés et des persiennes d'aération, ainsi que de la lignée des rivets de bas de caisse
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Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :
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La perfection absolue au niveau du toit, tant au niveau de sa forme, que de son équipement par d'authentiques pantographes CFF et une ligne de toiture (simplifiée mais fort élégante), ensemble d'attributs, que l'on ne retrouve aussi bien réalisés sur aucune autre locomotive électrique suisse de type « Tin-Plate 0 » ; cela ne peut donc que se comprendre, que ce modèle de locomotive soit encore produit de nos jours, ceci grâce à la firme de « BUCO Bauma » dans l'Oberland zürichois
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Comparaison entre les différentes locomotives « Tin-Plate » 0 de construction suisse :
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Terminons ce chapitre par une vue d'ensemble de ce fort emblématique modèle "Tin-Plate 0" helvétique !
 
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#Posted on Thursday, 30 May 2019 at 11:50 AM

Edited on Thursday, 30 May 2019 at 12:01 PM

Une merveilleuse journée absolument inespérée ! (première partie)

Introduction:
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En ce samedi 8 juin 2019, je me suis rendu à la Bourse aux Jouets de St-Gingolph quand, tout-à-coup, j'aperçois une locomotive BUCO bien mise en valeur ; je m'approche d'elle et constate, avec émotion, qu'il s'agit d'une 314 L (infiniment plus rare que le type 304), de surcroît en excellent état, car ayant par contre été fort peu utilisée, les frotteurs des prises de courant inférieures le prouvant amplement malgré son âge minimal de 62 ans (produite entre 1953 et 1957) ;  cette 314 L fut le SEUL modèle de ce type parmi tous les exposants de cette bourse. Grâce à un échange, j'ai pu acquérir cette machine et, enfin, je suis en mesure de réaliser un de mes rêves ferroviaires les plus chers, soit ressusciter une unité multiple de 314 L, du fait que je suis déjà en possession d'une première 314 L. En ce qui me concerne, je considère que l'unité multiple de véhicules-moteurs électriques la plus emblématique et la plus élégante qui ait existé sur la Ligne du Saint-Gothard, demeure à tout jamais un couple de locomotives Ae 4/6. Enfin mon terrible deuil, suite à la disparition des deux dernières Ae 4/6, les 10805 et 10811, en date du 3 mai 1983, soit après cette longue période de 36 ans, prend définitivement fin !
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Premiers essais:
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Sitôt arrivé à domicile, je procède à la mise sous tension de cette machine, et constate qu'un graissage s'avère immédiatement nécessaire. Suite à cette opération, ainsi qu'au nettoyage des divers contacts avec du ZIPO (essence pour briquets) et encore au réglage du fonctionnement du ressort de rappel de l'inverseur de marche, je procède à une deuxième mise sous tension et à une augmentation progressive du courant au moyen du volant du combinateur du transformateur ; le fonctionnement est parfait et l'inversion par surtension télécommandée est pleinement satisfaisante.
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Modifications apportées:
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En date du 10 juin, comme je l'ai déjà réalisé sur ma première 314 L, j'effectue également les travaux relatifs à la peinture en gris-clair des bas de caisse frontaux (traverse porte-tampons et tampons) et latéraux (bas de caisse et échelles d'accès aux cabines de conduite), ainsi que des chasse-corps frontaux et des roues motrices et porteuses. Bien évidemment, les imitations des deux passerelles rabattables frontales d'intercommunication ont été confectionnées par mes soins sur un carton d'un demi-millimètre d'épaisseur et légèrement collées à leur base sur la partie supérieure des traverses porte-tampons. La finalité de ces travaux se concrétise par l'apposition, au bas à droite près des échelles d'accès aux cabines de conduite, des plaques de dépôt « BELLINZONA », ceci en raison du fait que ma première 314 L arbore les plaques « ERSTFELD ». Ah, encore un « petit détail » : les phases (à gauche) de chacune des deux paires de prises frontales pour l'éclairage des voitures voyageurs et de la commande multiple ont été peintes en rouge.
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La résurrection en "Tin-Plate" de l'ultime unité multiple de locomotives Ae 4/6:
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Une fois ces opérations terminées, j'ai placé les deux machines sur des socles, puis procédé à la connexion par câble bipolaire des prises de chacune des deux parois frontales de chaque locomotive se faisant face, alors que l'une des locomotives est directement alimentée par le transformateur (une fois le futur réseau ouvert à l'exploitation, un câble noir unipolaire, avec fiche mâle à chacune de ses deux extrémités, suffira, puisque le courant de retour s'effectuera par les rails de roulement à destination du transformateur). Lentement, je passe les crans de marche et les roues motrices des deux machines se mettent à tourner en même temps. La commande multiple fonctionne à la perfection. Par contre, en raison de la puissance moyenne du transformateur (25 watts), il est impossible d'actionner les deux inverseurs de marche par surtension télécommandée ; cela exige donc, dans le cas d'une exploitation en commande multiple, que les inverseurs de marche de chacune des deux machines soient préalablement individuellement positionnés et seulement ensuite le couple de locomotives formé et électriquement communément alimenté et placé en tête du convoi à tracter ; dans ce cas, afin d'éviter tout incident, la poignée de commande de l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée doit donc être bloquée par une cale. En effet, pour que les deux inverseurs de marche puissent fonctionner, il faudrait pouvoir disposer d'un transformateur d'une puissance de 50 watts environ ; malheureusement, un tel transformateur, mais par contre dont l'aspect est identique à celui de 25 watts, n'existe pas sur le marché. Lorsque les deux machines sont accouplées, ceci dans un but de parfait équilibre au niveau de la traction, une des locomotives présente latéralement les engrenages réducteurs visibles, alors que l'autre locomotive se présente latéralement du côté opposé, avec vue sur le collecteur du moteur de traction (à courant alternatif, monophasé série à collecteur avec stator bobiné).
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Mission accomplie !
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Quelle légitime émotion de pouvoir ainsi revivre, 36 ans plus tard et grâce à mes deux modèles 314 L BUCO, la dernière commande multiple de locomotives Ae 4/6, que la Ligne du Saint-Gothard aura connue !     
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Ci-après, quelques photographies fort emblématiques.
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (première partie).
Voici ma deuxième 314 L, arborant au bas à droite de chaque paroi latérale, les plaques du Dépôt de BELLINZONE
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (première partie)
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Gros plan sur la plaque du Dépôt
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (première partie)
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Vue sur le câble unipolaire reliant les deux machines. Supposons que le premier élément de voie, sur lequel est placée ma première 314 L (locomotive de renfort en tête à gauche sur l'image), soit non alimenté par suite d'un signal principal fermé, c'est alors la deuxième machine (locomotive titulaire se situant encore sur une voie sous tension) qui alimente la première machine, permettant ainsi au couple de poursuivre sa course sans rupture de courant, jusqu'à ce que cette deuxième machine ait à son tour entièrement pénétré sur le rail isolé, provoquant ainsi automatiquement l'arrêt du convoi au pied du signal principal
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (première partie)
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Vue latérale des deux soeurs correctement électriquement reliées et donc prêtes à assurer leur service. La différence d'aspect extérieur, notamment au niveau des inscriptions techniques, se remarque aisément, la locomotive de droite ayant été très peu utilisée
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (première partie)
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Ci-dessus, vue en trois quarts avant, locomotive "ERSTFELD" en tête et, ci-dessous, même disposition du couple, mais cette fois locomotive "BELLINZONA" au premier plan
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (première partie)
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#Posted on Monday, 10 June 2019 at 3:31 PM

Edited on Tuesday, 11 June 2019 at 7:55 PM

Une merveilleuse journée absolument inespérée ! (deuxième partie)

La nuit porte conseil :
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Au milieu de la nuit, du 10 au 11 juin, je me réveillai et soudain une merveilleuse idée me traversa l'esprit : Et pourquoi pas, à titre de reconnaissance ultime, recouvrir les numéros latéraux « 314 » par les vrais numéros de la dernière unité multiple de locomotives Ae 4/6, soit les 10805 et 10811. Aussitôt pensé, aussitôt décidé. Le mardi 11 juin, je confectionne sur "Excel", puis imprime, sur du papier satiné blanc de 100 gr/m2, ces deux numéros, que j'appose sur les plaques d'origine « 314 » des deux faces latérales de mes deux locomotives, en veillant toutefois à ce qu'un mince filet de colle ne soit appliqué qu'aux extrémités de ces nouvelles plaques, de façon à ne pas endommager le numéro BUCO d'origine. Par contre, les numéros frontaux ne peuvent pas être confectionnés, ceci en raison du fait, qu'à leur place, figurent les prises d'éclairage des voitures voyageurs et de la commande multiple. Cette fois, et désormais pour toujours en ce qui me concerne, la saga des Ae 4/6 se termine en feu d'artifice !
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Les premiers essais en unité multiple sur un réseau:
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En date du dimanche matin 16 juin, à 10.30 h., j'ai monté un petit ovale de voie sur la table de la cuisine et j'ai ainsi pu procéder aux essais en ligne, qui furent couronnés de succès dans les deux sens de marche. Le fonctionnement des deux locomotives, mécaniquement et électriquement accouplées, s'effectua à ma pleine et entière satisfaction... mais également profonde émotion car, depuis ce fort lointain 3 mai 1983, par le truchement de deux modèles "Tin-Plate" BUCO à l'écartement 0, la lumière d'une emblématique résurrection gothardienne brille à nouveau de ses mille feux !
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Ci-après, les 10805 et 10811 ressuscitées !
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (deuxième partie)
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Vue latérale des deux "Ae 4/6" BUCO 10805 et 10811
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (deuxième partie)
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Ci-dessus et ci-dessous, détail des nouvelles numérotations appliquées
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (deuxième partie)
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (deuxième partie).
Une emblématique unité multiple "Tin-Plate" de la Ligne du Saint-Gothard !
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (deuxième partie)
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Ci-dessus en alignement, l'unité multiple des 10805 et 10811 prête au départ et, ci-dessous, le même couple en pleine courbe de 37,5 cm de rayon. Désormais, une colossale boucle s'est magnifiquement fermée !
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Une merveilleuse journée absolument inespérée !  (deuxième partie)
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#Posted on Tuesday, 11 June 2019 at 4:25 PM

Edited on Sunday, 16 June 2019 at 11:03 AM

Acquisition d'un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO

En date du vendredi 12 juillet 2019, je me suis rendu « Au TGV Trains Miniatures » à Lausanne, afin d'acquérir quelques imitations cartonnées de murs en pierre de tailles, entre autres pour aménager la zone de la halle à marchandises de mon futur réseau en « Tin-Plate 0 ». Dans une vitrine se trouvait un magnifique wagon BUCO du type N2, destiné au transport de longs bois, de poutrelles ou encore de rails, etc.. L'état général du wagon, ainsi que son prix fort honnête m'ont incité à l'acquérir. Ce wagon est formé de deux chariots à deux essieux de faible longueur, munis d'une paire de ranchers pivotants au centre de chacun des deux chariots et réunis par une barre d'attelage de longueur réglable, permettant ainsi à ce « wagon double » de transporter des éléments rigides de très grande longueur et ne pouvant donc pas être placés sur un wagon plat à deux ou à quatre essieux de longueur habituelle. Pour la petite histoire, alors que tous les wagons marchandises BUCO sont munis d'un marquage CFF, tout d'abord simplifié pour les premiers wagons produits (wagons-citernes à deux essieux et bi-foudres), puis enfin nettement plus réaliste au fil des années, le N2 n'a, par contre, jamais été muni de la moindre immatriculation ; c'est la raison pour laquelle, j'ai réalisé ces inscriptions (toutefois quelque peu simplifiées par rapport au wagon original) au moyen du fichier « Excel » de mon PC, en me basant sur une photographie du wagon réel, afin que ce modèle soit compatible avec ceux de ma collection, soit : SBB-CFF, N2, 70101 A (premier chariot) et SBB-CFF, N2, 70101 B + le sigle encadré « T » (autorisant le trafic international) sur le deuxième chariot. Ainsi terminé, il a fière allure. Selon le Règlement sur la Circulation des Trains (RCT), en raison de sa conception particulière (entre autres absence de frein à air comprimé – seuls figurent la paire de boyaux de la "conduite blanche", ainsi que les freins extérieurs d'immobilisation manuellement actionnés par un levier latéral sur chacun des chariots -), ce wagon doit obligatoirement se situer en queue de convoi et ne peut donc , en aucun cas, être placé en tête ou à l'intérieur dudit convoi.
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Acquisition d’un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO
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Ci-dessus, le wagon CFF N2 et ci-dessous, le modèle BUCO original, privé de toute immatriculation; dans le catalogue de BUCO, ce wagon était désigné par "Langholzwagen" ou "wagon pour longs bois". Sur le wagon CFF ci-dessus, le levier incliné à 45 degrés, destiné à la commande manuelle du frein d'immobilisation, est parfaitement visible sur le chariot "70101 B".
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Acquisition d’un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO
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Acquisition d’un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO
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Ci-dessus, voici le détail de l'immatriculation (réalisée par mes soins grâce au fichier « Excel » de mon PC) du chariot « 70101 A » et, ci-dessous, celle du chariot « 70101 B + le fameux "T" de transit »
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Acquisition d’un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO
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Acquisition d’un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO
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Ci-dessus, en prise de vue trois-quarts avant, vue générale du wagon, ici chargé de trois lourdes poutres façonnées en bois, qui pourraient servir comme base pour un pont ou dans la construction de bâtiments de grandes dimensions; ci-dessus, le même wagon franchissant allègrement une courbe R. 37,5 cm de rayon. Par les modifications apportées, ce wagon constitue une pièce unique
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Acquisition d’un wagon pour longs bois du type N2 de BUCO
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#Posted on Monday, 15 July 2019 at 11:20 AM

Edited on Monday, 15 July 2019 at 4:35 PM

Une nouvelle méthode pour l'application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales

Si l'on veut vraiment reproduire en « Tin-Plate 0 » l'ambiance dégagée par les wagons-citernes CFF à deux essieux du temps jadis, ce sont tout naturellement les modèles BUCO qui remportent la palme. Pour autant que ces wagons soient munis de la passerelle avec vis de frein visible ou d'une vigie de garde-freins conforme, le tout encadré par une paire d'escaliers d'accès, ils ne nécessitent qu'une modeste adjonction, sous la forme de l'application d'une bande noire centrale de 40 mm. de large sur la bonde. Jusqu'à maintenant, cette bande noire était peinte mais, dorénavant, elle se présente sous la forme d'une feuille de papier noir de 80 gr/m2, d'une longueur de 145 mm et d'une largeur de 40 mm.. Cela nécessite préalablement la confection d'un chablon en carton d'un millimètre d'épaisseur. Dans le sens de la largeur, au centre de ce chablon, à partir de la gauche, à 9 mm., apparaît un orifice de 6 mm. pour le passage de la vis de fixation de la paire d'échelles centrales d'accès au sommet de la bonde puis, toujours à partir de la gauche, à 25 mm., doit être confectionné un orifice de 17 mm. de diamètre, permettant le passage de la bouche de remplissage. Une fois le chablon terminé, celui-ci doit être appliqué sur une feuille de papier noir, qui sera dimensionnée et perforée selon le chablon, puis finalement soigneusement collée sur la bonde. Par sa finesse, le résultat est ainsi nettement supérieur à celui du système par application au moyen d'une peinture. Par contre, au choix de chaque ferrovipathe, préalablement à la pose de la bande noire, il est conseillé de peindre en noir la bouche supérieure de remplissage; toutefois, laisser cette bouche de remplissage dans sa couleur d'origine grise ou gris-argenté est également tout-à-fait légitime.
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Voici donc récapitulées ci-dessous les opérations à effectuer dans leur ordre chronologique:
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a) Si l'on veut réaliser des wagons-citernes à deux essieux de type CFF pour le transport des huiles minérales, avec des marques BUCO autres que ESSO ou SHELL, toujours choisir un wagon avec bonde de couleur grise ou gris-argent (PETROL ou ESSO). Si l'on veut demeurer conforme à ce qui a existé sur les CFF, les wagons SHELL devraient également présenter une bonde de couleur grise ou gris-argent
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b)  Si l'on veut mettre en service un wagon-citerne avec vigie de garde-freins (valable seulement sur les wagons à deux essieux), supprimer le type BUCO original et  le remplacer par une vigie de confection personnelle conforme au type CFF appliqué sur de tels wagons (voir page 105). Les wagons-citernes à deux essieux doivent impérativement afficher une longueur hors tampons de 18 cm et être munis soit d'une vigie, soit d'une passerelle avec vis de frein visible
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c)  Tout d'abord dévisser la paire d'échelles centrales d'accès à la bouche de remplissage, puis les deux vis de fixation de la bonde, situées sous le châssis du wagon, permettant ainsi le retrait de la bonde. Ces deux opérations effectuées, déterminer l'état de la bonde (maintien de la peinture originale ou application d'une nouvelle peinture si nécessaire) ; par contre, il ne faut toutefois pas omettre, que maintenir l'aspect vieilli d'un wagon quel qu'il soit, contribue également à une certaine forme patrimoniale de nostalgie, voire carrément de mélancolie envers le temps jadis. Dans le cas des wagons-citernes, il suffit alors simplement d'ajouter la bande centrale noire, ainsi que de ne rénover (recouvrir) que les inscriptions techniques et de raison sociale et de remplacer l'emblème éventuellement endommagé du carburant transporté
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d)  Afin d'éviter toute perte de vis, les trois vis désignées au chapitre c) doivent être replacées sur la bonde
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e)  En cas de bonde PETROL de couleur grise, faire disparaître l'inscription à gauche "P 8656" avec un moyen adéquat, tout en veillant à ce que cela n'abîme pas la peinture originale, si celle-ci est en bon état; cas contraire, une nouvelle peinture devient alors nécessaire. Quant à la désignation PETROL, sur une bonde en bon état, elle peut être recouverte par un logo de forme allongée ou recouvrant complètement la désignation en question (par exemple SHELL); si cela n'est pas possible, faire disparaître la mention PETROL avec un moyen adéquat ne détériorant pas la peinture
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f)  Une fois la bonde définie comme en bon état, procéder au décollage des deux décalcomanies ESSO (en cas d'utilisation de ce tel type de wagon) par trempage d'une heure de ladite bonde dans un récipient rempli d'eau chaude. Malgré que les vis de fixation soient fixées à ladite bonde, il est toutefois possible qu'un peu d'eau se soit tout de même infiltrée dans celle-ci; procéder à l'égouttage avant de poursuivre les opérations
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g)  Au cas où la peinture de la bonde est défraîchie par le poids des ans, que ce soit sur un wagon PETROL ou ESSO, appliquer une nouvelle peinture grise ou gris-argent si désiré
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h)  Lorsque la nouvelle peinture est parfaitement sèche, procéder au découpage et au perforage de la feuille de papier noir de 80 gr/m2, qui servira de bande noire centrale à fixer sur la bonde (voir page 141).
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i)  Choisir la marque désirée de carburant et l'appliquer au milieu de la hauteur latérale de la bonde, à droite de la bande noire, à égale distance entre ladite bande noire et l'extrémité intérieure (avant la face frontale bombée). Ces différents logos se trouvent aisément dans les sites Internet (par exemple, taper "logos BP" et alors, sous "images", apparaîtront toutes les variantes de cette marque de carburant); il suffit alors de télécharger le ou les logos choisis, puis de les transférer sur "Excel" pour leur imposer la dimension correcte pouvant être utilisée sur le wagon
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j)  La marque BP n'a été utilisée par BUCO que sur son modèle à quatre essieux (hélas non muni de la passerelle avec vis de frein visible), mais par contre jamais sur un wagon à deux essieux; c'est la raison pour laquelle, si l'on veut réaliser un wagon BP à deux essieux, il est nécessaire d'utiliser les plaques rectangulaires CFF et BP originales ou de photographier celles-ci et les reporter dans un dossier "Excel" pour impressions futures
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k)  Choisir le marquage technique des CFF (à gauche) et la marque de carburant (à droite) et l'apposer sur les plaques rectangulaires latérales originales. Pour autant que rien ne s'y oppose, le marquage CFF original BUCO (ESSO, SHELL et BP sur le wagon à quatre essieux) peut être conservé; par contre, en cas de marquage CFF simplifié à gauche et, à droite, de celui de "A. BUCHERER & Cie SA, DIEPOLDSAU" (à titre de raison sociale et appliqué au début de la production BUCO, soit entre la fin des années 1940 et le début des années 1950), les deux plaques latérales doivent être recouvertes d'inscriptions réalistes
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l)  En examinant la production actuelle de BUCO à Bauma, en plus des wagons BP/ESSO/SHELL originaux, il est désormais possible de réaliser des modèles ARAL, AVIA et GULF, notamment en utilisant les plaques techniques de ces marques, soit en achetant celles-ci ou soit en les photographiant puis en les imprimant soi-même; par contre, contrairement aux wagons actuellement produits par BUCO à Bauma, qui peint fantaisistement la bonde de ses wagons en bleu pour ARAL, rouge pour AVIA et orange pour GULF, s'il l'on veut vraiment respecter "l'esprit CFF" de l'époque, il ne faut s'en tenir qu'uniquement à des bondes grises ou gris-argent avec bande centrale noire. Par contre, au choix de chaque ferrovipathe, préalablement à la pose de la bande noire, il est conseillé de peindre en noir la bouche supérieure de remplissage; toutefois, laisser cette bouche de remplissage dans sa couleur d'origine grise ou gris-argenté est également tout-à-fait légitime.
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m)  Une fois toutes ces opérations accomplies, procéder au remontage du wagon et à sa remise en service.
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Et maintenant, que chaque "Bucopathe" trouve son bonheur selon ses choix personnels !
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Ci-dessus, anciennes plaques originales BUCO sur un wagon-citerne ESSO et, ci-dessous, ce même type de plaques destinées à un wagon bi-foudres. Entre 1947 et le début des années 1950, les wagons-citernes PETROL et ESSO à deux essieux, ainsi que les wagons bi-foudres, étaient munis de telles plaques. (à gauche, style CFF simplifié et, à droite, raison sociale BUCO en lieu et place de celle correspondant à la marque de carburant ou du négociant en vins). Ce n'est que plus tard (jusqu'en 1957), que ces wagons ont reçu des plaques enfin réalistes. Par contre, les wagons SHELL ont toujours reçu des plaques conformes, que ce soient celles des CFF ou celles de la raison sociale de la marque de carburant
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Détail du chablon, avec les cotes
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Ci-dessus, le wagon-citerne muni de sa nouvelle bande noire en papier de 80 gr/m2. Le contraste, entre les parties grises et noire de la bonde, est parfait. Ci-dessous, vue de la partie supérieure du wagon. Bien évidemment, préalablement à la pose de la bande noire, la bouche supérieure de remplissage peut, à choix, être peinte en noir (comme c'est le cas ici) ou laissée en gris-argent original
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Les résultats pleinement concluants, réalisés sur le wagon-citerne ESSO ci-dessus, m'ont incité à pratiquer de même sur mon wagon "Vins SCHENK", dont la bouche supérieure de remplissage a par contre été peinte en rouge. Par contre, comme cela l'était dans la réalité, le châssis et les organes de roulement ont reçu une peinture grise
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Wagon-citerne BP à deux essieux :
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En me référant au chapitre précédent, j'ai récemment acquis un wagon-citerne ESSO en parfait état auprès d'un particulier ; ainsi, j'ai transformé ce wagon ESSO en wagon BP, bien évidemment avec adjonction de l'incontournable bande noire centrale ; un magnifique wagon CFF de plus dans ma collection de pièces uniques.
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Une nouvelle méthode pour l’application de la bande noire centrale sur les bondes des wagons-citernes BUCO à deux essieux et réalisation de wagons arborant de nouvelles raisons sociales
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Ci-dessus, vue en trois-quarts avant de ce nouveau wagon-citerne BP et, ci-dessous, vue latérale. Une pièce unique de plus dans ma collection.
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#Posted on Tuesday, 30 July 2019 at 7:48 PM

Edited on Thursday, 26 September 2019 at 8:40 PM

Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :

Auprès de Peter Wülser de Wohlhusen, j'ai acquis deux wagons tombereaux L6 à deux essieux de BUCO, dont un de couleur grise et muni de sa vigie frontale de garde-freins, ainsi que de sa paire d'escaliers d'accès, le tout en bon état (numéro de catalogue 8661); le deuxième wagon est un L6 vert (numéro 8660) d'une longueur hors tampons de 16 cm (donc sans passerelle, ni vigie de garde-freins), j'ai retiré les deux caisses grise et verte de ces nouveaux wagons, puis j'ai pratiqué un échange, de façon à réaliser un authentique wagon L6 CFF gris, conformément à la série sans passerelle ni vigie ; ce wagon a bien évidemment également reçu sa paire de marche-pieds classiques d'accès aux portes latérales centrales à vantaux. Dans les années 1940, les CFF ont effectivement produit des L6 sans passerelle ni vigie, tout d'abord à la couleur grise, qui passa au rouge-brun au fur et à mesure des révisions à partir des années 1950. Je possède donc désormais un L6 gris et un autre en rouge-brun tous deux sans passerelle ni vigie. Contrairement au wagon L6 brun (numéro de catalogue 8660), BUCO n'a jamais produit de L6 gris à la longueur hors tampons de 16 cm ; BUCO a TOUJOURS muni son wagon L6 gris No 8661 d'une vigie de garde-freins. Quant à la caisse du L6 de couleur verte, elle fut transférée sur le châssis du wagon gris avec sa vigie de garde-freins; bien évidemment, j'ai ajouté la colonne de frein de 22 mm entre le "nez" de la vigie et le châssis (fil électrique rigide gainé de noir), ainsi que la paire de marche-pieds de type spécial au-dessous du côté gauche des portes centrales latérales à vantaux. Il faut en effet savoir, que TOUS les wagons de marchandises BUCO à deux essieux, qu'ils soient de longueur hors tampons de 16 cm ou de 18 cm, présentent un gabarit de perçage rectangulaire absolument identique pour la fixation de la partie supérieure du wagon sur le châssis au moyen de languettes rabattables à 90 degrés sous le plancher dudit châssis. Ainsi, un châssis vierge peut recevoir une caisse de wagon couvert du type K2, celle d'un wagon tombereau L6, celle d'un wagon plat M6, ainsi qu'une bonde pour wagon-citerne (reposant à chaque extrémité sur les berceaux recevant les plaques verticales d'immatriculation) ou encore d'une paire de foudres en bois tourné, chacun calé sur un berceau muni des plaques verticales d'immatriculation, le tout placé au centre sous chaque foudre, tonneaux bien évidemment réunis par une échelle centrale supérieure d'accès (reproduction du wagon pour le transport du vin). Petite précision, ces languettes ne peuvent être redressées, puis repliées à nouveau qu'une seule fois ; une deuxième tentative se solde par la rupture des languettes.
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De la même manière que les wagons-citernes SHELL à deux et quatre essieux avec leur bonde peinte en jaune, le L6 vert, produit de 1947 à 1957 sous le numéro 8660, n'a jamais existé avec cette couleur dans la réalité auprès des CFF, BUCO aurait donc dû réaliser un wagon gris, numéro 8660, sans passerelle ni vigie comme cité ci-dessus ; c'est donc moi qui l'ai créé et qui constitue ainsi une nouvelle pièce unique. Quant au L6 vert avec vigie de garde-freins, BUCO ne l'a jamais produit, car toujours de longueur hors tampons de 16 cm; il est donc lui aussi unique dans son aspect; malgré ses couleurs hors normes (caisse verte, vigie grise et châssis noir), il faut reconnaître qu'il demeure un très beau véhicule. Au sujet des wagons-citernes SHELL, force est de constater, que la grande majorité de ceux-ci, soit aux échelles Z, N, HO, 0 et I, ont été munis d'une bonde peinte en jaune, ce qui n'a jamais été le cas dans la réalité en Suisse. Cependant, comme il s'agit d'une tradition remontant à très, très loin, cette couleur jaune demeure acceptable (de tels wagons SHELL jaunes existaient par contre dans de nombreux pays européens, mais surtout en Allemagne et en Autriche). BUCO aura ainsi produit deux wagons marchandises avec des couleurs fantaisistes, mais toutefois admissibles au niveau d'un réseau "Tin-Plate". Actuellement, BUCO Bauma GmbH produit des wagons-citernes ARAL avec bonde bleue, AVIA en rouge et GULF en orange. Si, un jour, je décide de produire de tels wagons, leur bonde demeurera uniformément grise ou gris-argent avec bande centrale noire, de façon à toujours scrupuleusement respecter "l'esprit CFF de jadis"!
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Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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                                 Voici le wagon L6 CFF original (ici en noir-blanc) sans vigie ni passerelle
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.Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :.
Ci-dessus, le L6 gris, bien évidemment muni de sa paire de marche-pieds pour l'accès aux portes latérales centrales à vantaux et, ci-dessous, mes deux L6 BUCO aux couleurs rouge-brun originale et nouvellement grise
 .Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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Ambiance trois-quarts de cette magnifique paire de wagons L6 BUCO chargés de charbon, grâce à quelques morceaux emportés du Chemin de Fer Musée Blonay - Chamby, puis concassés de façon à ce qu'ils soient compatibles avec l'échelle "0" 1/43,5 ou 1/45ème
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Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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Ci-dessus un wagon BUCO L6 original vert, produit entre 1947 et 1957 et, ci-dessous, mon magnifique "petit dernier des wagons tombereaux" aux couleurs fantaisistes mais tout de même chatoyantes, le L6 vert, que BUCO n'a par contre jamais produit sous cet aspect. La colonne de frein, ainsi que l'un des deux marche-pieds d'accès (type spécial pour cette série de wagon avec vigie modernisée) aux portes centrales latérales à vantaux, sont bien visibles. Ce véhicule est chargé de sept essieux de wagons BUCO
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Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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. Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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Le wagon-citerne SHELL, avec bonde de couleur jaune, était le deuxième de la production BUCO, avec une teinte qui n'a jamais été appliquée dans la réalité sur les wagons suisses. Par contre, la paire d'échelles centrales d'accès à la bouche de remplissage est montée à l'envers, le petit marche-pied horizontal supérieur devant se trouver face à ladite bouche, alors que les rambardes de sécurité doivent être situées du côté gauche, à l'extérieur
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Wagon tombereau L6 de couleur grise, sans passerelle ni vigie et wagon-citerne SHELL :
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Issu d'un wagon-citerne PETROL P 8656 bien vieilli mais encore en bon état, voici un authentique wagon CFF SHELL, avec bonde de couleur grise arborant sa bande centrale noire. Afin d'en augmenter l'authenticité, j'ai volontairement laissé ce wagon "dans son jus" de l'époque d'il y a plus de soixante, voire près de septante ans. Mon Dieu, quelle nostalgie, quelle mélancolie !

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#Posted on Thursday, 01 August 2019 at 12:03 PM

Edited on Saturday, 28 September 2019 at 7:55 PM

Signaux de queue pour voitures et wagons :

Le signal de queue MAERKLIN HO, No de catalogue 7079, aujourd'hui très rare et donc relativement difficile à acquérir, correspond à la perfection au signal CFF cité à la page 27, image No 42, du « Règlement suisse des Signaux » (R 71), dont la date d'édition remonte au 1er mai 1947. Ce signal MAERKLIN, qui se fixait sur le tampon de droite des voitures et wagons, était cependant trop volumineux pour l'échelle HO mais, à l'époque, il n'était pas possible de réaliser un signal de dimensions plus réduites ; par contre, pour le matériel roulant à l'échelle 0 (1/43,5ème à 1/45ème), ce signal de queue s'avère parfaitement conforme pour tout train roulant à cet écartement sur un réseau d'esprit helvétique.
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Par chance, j'ai pu acquérir cinq exemplaires de ce signal auprès du magasin « Au TGV Trains Miniatures » de Lausanne ; quatre wagons marchandises ont été équipés à demeure de ce signal et seront donc placés en queue de train, lorsque mon futur réseau « Tin-Plate » sera opérationnel.
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Voici, dans l'ordre chronologique des opérations, la méthode appliquée pour l'installation de ces fameux signaux de queue.
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a)      Coller fortement au centre de la partie inférieure du plancher du wagon un cube de bois de 30 mm de
          côté et de 15 mm d'épaisseur (pour le wagon à pivots pour le transport des longs bois, la surface du
          cube est bien évidemment plus petite, puisque les deux essieux de chacun des deux chariots sont
          nettement plus rapprochés que sur un wagon de marchandises ordinaire). Le cube de bois a bien
          évidemment été peint en noir avant d'être solidement collé sous le châssis du wagon
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b)      Préparer une feuille rectangulaire de laiton de 5/10ème de mm au maximum d'épaisseur, d'une lon-
          gueur de 50 mm (40 mm pour le wagon à pivots pour le transport des longs bois) et d'une largeur de
         10 mm ; sur une des deux extrémités dans le sens de la longueur, couper légèrement les angles droits à
          45 degrés, puis recourber sur 10 mm cette extrémité contre l'intérieur, de façon à ce que cette prise de
          courant ne butte pas contre un joint de rail et provoque déraillements et courts-circuits. Cette feuille de
          laiton doit ensuite être manuellement travaillée, de façon à ce qu'elle puisse efficacement capter le cou-
          rant-traction en provenance du rail central
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c)      Percer la feuille de laiton, à l'extrémité opposée à celle désignée sous lettre b), au centre d'un carré de
         10 mm, un orifice permettant le passage d'une vis à bois et fixer le tout au cube de bois désigné sous la
          lettre a), ceci bien évidemment lorsque celui-ci sera efficacement collé
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d)     Fixer le signal de queue sur la partie frontale du châssis du wagon, à hauteur du crochet d'attelage, le
         plus près possible du tampon de droite, de façon à ce que le crochet d'attelage puisse toujours se
         mouvoir horizontalement de gauche à droite sans entrave, même sur des courbes de 37,5 cm de rayon
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e)     Tirer un premier câble souple noir et le souder de la partie appuyant contre le culot de la lampe rouge
        (relié à la masse) à un endroit du châssis, endroit préalablement bien évidemment nettoyé de sa peinture
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f)       Tirer un deuxième câble souple noir et le souder de l'anneau (relié à la phase) et enserrant la douille de
          la lampe rouge au frotteur de prise de courant
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g)      Placer le wagon sur un rail sous tension moyenne et vérifier ainsi le bon fonctionnement du signal de
          queue.
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Signaux de queue pour voitures et wagons :
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Le signal de queue CFF, conformément à l'image No 12, page 27, du Règlement suisse des Signaux (R 71) du 1er mai 1947
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Signaux de queue pour voitures et wagons :.
Ci-dessus, mon wagon-citerne ESSO d'ERNO, désormais muni du fameux signal de queue MAERKLIN No 7079 (j'en ai également profité pour installer un « nez » de vigie du type BUCO); ci-dessous, vue sous le châssis du même wagon. En haut à gauche, près du tampon, apparaît la partie inférieure du signal de queue ; un câble noir relie l'anneau entourant l'ampoule du signal au frotteur central de prise de courant, alors que l'autre câble, également noir, relie la partie en contact avec le culot de l'ampoule au châssis du wagon
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Signaux de queue pour voitures et wagons :.
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Signaux de queue pour voitures et wagons :.
Ci-dessus et ci-dessous, ces deux wagons couverts K2 gris et brun de BUCO devront être placés en queue d'un train omnibus ou de marchandises ; à ce sujet, lorsqu'ils se trouveront en queue d'un train omnibus, ils serviront également, EUX SEULS, à l'alimentation de l'éclairage de toute la composition car, lorsque la locomotive se trouvera immobilisée sur la section isolée au pied d'un signal principal fermé, le train demeurera ainsi éclairé par la mise sous tension du réseau lorsque d'autres convois seront en activité. Un troisième câble (bien évidemment noir comme les deux autres) est soudé sur le frotteur central (servant de prise de courant), puis passe par le bas, sous le châssis, pour se loger, avec sa fiche femelle d'extrémité, dans l'ouverture nécessaire au mouvement latéral du crochet d'attelage de l'autre face frontale de ce wagon ; un petit câble souple, muni à chacune de ses deux extrémités d'une fiche mâle, sera ainsi accouplé à la fiche femelle du wagon en question et du véhicule suivant, et ainsi de suite jusqu'au wagon-fourgon. Les fiches unipolaires extérieures des voitures voyageurs, du wagon-fourgon ainsi que des deux wagons ci-dessus et ci-dessous, apparaissant sur chacune de leurs deux faces frontales, sont TOUJOURS du type femelle. Les photographies ci-après décrivent parfaitement le système appliqué, soit la fiche femelle solidaire du wagon, alors que le câble souple sera relié à la voiture voyageurs ou au wagon-fourgon lui faisant suite. Afin d'éviter tout risque de court-circuit, les fiches sont enrobées de papier collant, de façon à ce que la vis de serrage du câble n'entre pas en contact avec la caisse métallique du wagon, qui est naturellement reliée à la masse du réseau via les roues et les rails de roulement
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Signaux de queue pour voitures et wagons :.
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Signaux de queue pour voitures et wagons :.
Et voici les deux autres faces frontales de ces wagons, chacune munie de sa fiche femelle noire et qui sera reliée au câble souple pour alimenter la voiture voyageurs ou le wagon-fourgon lui faisant suite. Sur le K2 gris de gauche, le câble souple est donc prêt à être accouplé au prochain véhicule devant être éclairé
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Signaux de queue pour voitures et wagons :.
Conformément au Règlement suisse sur la Circulation des Trains (RCT), les wagons à longs bois du type N2 devaient exclusivement être placés en queue (en aucun cas, ils ne pouvaient figurer en tête d'un train ou à l'intérieur de celui-ci). Il est donc absolument logique, que ce wagon BUCO soit muni à demeure d'un signal de queue.


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#Posted on Monday, 07 October 2019 at 7:28 PM

Edited on Monday, 07 October 2019 at 7:56 PM

Réception d'une nouvelle locomotive :

Le samedi 6 octobre 2019, grâce à un ami ferrovipathe veveysan, j'ai pu acquérir à un prix fort honnête un magnifique modèle de la locomotive MAERKLIN RS 66/12920, produite de 1933 à 1938. Avec cette machine, grâce désormais à mes quatre locomotives, mon « objectif tractionnaire minimal » est ainsi atteint pour la mise en service de mon futur réseau « Tin-Plate » à l'échelle 0.
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Ce modèle de locomotive électrique, l'un des plus beaux que MAERKLIN ait produit durant l'Entre-Deux-Guerres à cette échelle, représente en résumé une locomotive CFF des années 1920 avec faces frontales planes ; par ses dimensions, elle correspond aux vingt-six Ae 3/5 de la série 10201 à 10226, construites de 1922 à 1925, alors que par le nombre de ses fenêtres latérales (quatre par paroi) de la salle des machines, ainsi que par sa ligne de toiture, elle se rapproche de la série des onze Ae 3/6 III 10261 à 10271, construites entre 1925 et 1926. Mis à part quelques menus petits détails, les Ae 3/5 et Ae 3/6 III de Sécheron (SAAS) à commande individuelle des essieux moteurs, ainsi que les Ae 3/6 II 10421 à 10460 d'Oerlikon (MFO), datant de 1925 à 1926 et munies d'un entraînement des essieux moteurs par faux-essieux et bielles, présentaient des faces frontales pratiquement semblables, à savoir : deux fenêtres latérales, placées dans les angles à 45 degrés et encadrant les trois fenêtres frontales, dont les deux grandes étaient munies des visières pare-soleil si typiques et si attachantes, alors que la petite fenêtre centrale faisait jadis partie de la porte frontale d'intercommunication, qui a été supprimée par soudure à partir du milieu des années 1950 lors des révisions principales aux Ateliers Principaux d'Yverdon. Le modèle MAERKLIN était donc en quelque sorte en avance sur son temps, puisque les portes frontales d'intercommunication n'ont pas été reproduites.
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Dès réception de ce modèle, j'ai été frappé par son état général. Agée de plus de huitante ans, j'ai constaté qu'elle a été relativement peu utilisée. Que ce soient les frotteurs de prise de courant, l'aspect du câblage ou encore les engrenages réducteurs et les couronnes dentées de ses deux essieux, tout est en parfait état d'origine. A mon avis, cette machine n'a peut-être même jamais été démontée. N'ayant pas roulé depuis de nombreuses années (selon mon ami veveysan), j'ai immédiatement procédé à un graissage complet des pièces tournantes (axes de l'induit du moteur de traction, des engrenages réducteurs, ainsi que des essieux) ; les diverses pièces mobiles de l'inverseur de marche ont également été lubrifiées avec précaution, alors que les contacts basculants et les lamelles d'alimentation ont reçu quelques gouttes de ZIPO (essence pour briquets). La paire de balais, alimentant le collecteur du moteur, a également été contrôlée. Une fois ces opérations préliminaires terminées, j'ai posé la machine sur deux socles et l'ai alimentée en courant-traction via les prises extérieures pour l'éclairage des voitures. Au cran « 10 » de mon transformateur BUCO, les roues tournaient lentement et à une allure régulière, puis augmenta légèrement après quelques minutes ; au cran maximal « 16 », ce fut une perfection, dans un émouvant chant électromécanique. Cette locomotive est donc prête à entamer une splendide nouvelle vie en tête de convois de rêve !
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Par contre, ce qu'il y a de fort poignant dans ce contexte, c'est que les ingénieurs-concepteurs, ainsi que les ouvriers constructeurs MAERKLIN, qui ont participé à la production de ce type de modèle, ont fort probablement tous quitté ce monde... à moins que ne subsistent encore quelques très rares centenaires !
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En guise de conclusion à ce chapitre, je tiens à relever que le modélisme ferroviaire "Tin-Plate" sous toutes ses formes ne reproduit pas "physiquement" l'intégralité des détails du chemin de fer réel (voie, bâtiments, signaux, postes de commande manuels et électromagnétiques, matériel roulant, etc.); c'est bien plus profond que cela car, de par sa théâtralité naturelle, il nous révèle tout simplement l'âme de la vie ferroviaire européenne quotidienne du temps jadis. De par sa nostalgie, voire de sa mélancolie, le "Tin-Plate" se présente carrément sous une dimension spirituelle, ce que les modèles actuels hyper détaillés ne sont par contre pas en mesure de nous offrir !
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Ci-après, quelques photographies de cet emblématique modèle de style helvétique s'il en est !
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Réception d’une nouvelle locomotive :
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Commençons avec les locomotives CFF réelles soit, ci-dessus l'Ae 3/5 10209 (petite "Sécheron") en gare d'Aigle et, ci-dessous, l'Ae 3/6 III 10264 (moyenne "Sécheron) en gare de Genève
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Réception d’une nouvelle locomotive :
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Réception d’une nouvelle locomotive :
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Dans l'ancienne et fort belle gare de Bâle d'autrefois, voici l'Ae 3/6 II 10454. Hélas, la gare actuelle est complètement défigurée par rapport à celle du temps jadis !
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Réception d’une nouvelle locomotive :
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La voici, cette splendide RS 66/12920 de MAERKLIN, apparaissant dans toute son élégance raffinée, ceci malgré son âge plus que respectable se situant entre 81 et 86 ans !
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Réception d’une nouvelle locomotive :
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Ci-dessus, vue sur la paroi latérale où apparaissent les bouchons centraux de la paire de balais du moteur de traction puis, ci-dessous, vue de la paroi adverse avec, en gros plan, l'engrenage réducteur principal entraînant communément les deux essieux
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Réception d’une nouvelle locomotive :.
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Réception d’une nouvelle locomotive :.
Ci-dessus, face frontale « avant » avec ses deux lanternes et, ci-dessous, face frontale « arrière » avec ses prises d'éclairage et le bouton d'extrémité de la tige de commande de l'inverseur de marche; la prise de courant de droite (phase d'alimentation située à gauche par rapport à la locomotive) a été peinte en rouge
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Réception d’une nouvelle locomotive :
 

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#Posted on Monday, 07 October 2019 at 7:58 PM

Edited on Friday, 11 October 2019 at 8:27 PM

Locomotive "Tin-Plate 0" MAERKLIN RS 66/12920: les premiers essais en ligne

En ce dimanche 13 octobre 2019, à 13.30 h., j'ai procédé aux premiers essais en ligne de ce plus que merveilleux modèle. Tout d'abord, j'ai réalisé un petit ovale de voie, avec courbes de 37,5 cm de rayon, sur la table de la cuisine. Les essais ont commencé avec quelques courses haut-le-pied en marche avant, puis en marche arrière. Malgré son âge se situant entre 81 et 86 ans, les résultats sont on ne peut plus concluants; ce qui m'a particulièrement ému, c'est le chant électromécanique (moteur de traction + engrenages) de cette locomotive, chant finalement relativement assez proche d'une Ae 3/5, Ae 3/6 III ou Be 4/7 "Sécheron" des CFF.
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La deuxième phase des essais fut la traction d'un train omnibus typique des années 1960, formé dans l'ordre suivant de quatre véhicules BUCO, soit d'un wagon couvert frigorifique "Bell", d'un wagon-fourgon Fü à deux essieux et plateformes fermées, d'une voiture voyageurs B à plateformes ouvertes, d'une voiture à quatre essieux AB4ü à plateformes fermées et d'un wagon couvert K2 gris, muni de son signal de queue fonctionnel. On peut imaginer que le wagon frigorifique "BELL", en tête de ce train omnibus "Luzern - BELLINZONA - Luzern" et chargé de viande, soit destiné aux Entrepôts Frigorifiques de Brunnen, alors que le K2 gris transporte des boilles vides en retour et à destination de Gurtnellen sur la Rampe Nord de la Ligne du St-Gothard, de façon à ce que les paysans des lieux viennent les chercher pour les réexpédier remplies vers une centrale laitière de plaine le lendemain après la traite de leur bétail broutant dans les pâturages alentours.
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Au cran "10" du volant du combinateur du transformateur, le convoi roule lentement mais régulièrement. C'est aux crans "11" ou "12", que ce convoi affiche une allure correcte pour ce type de locomotive et ce genre de train. Par contre, le chant de la locomotive a légèrement augmenté, ce qui ne peut que me réjouir ; lorsque je ramène lentement et progressivement le volant du combinateur à "0", une mélodie électromécanique dégressive typique de la part de la locomotive s'affiche clairement, concrétisant ainsi à la perfection cette vérité ferroviaire auditive du temps jadis. Une pure merveille !
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Ci-après, trois photographies de ce train omnibus.
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Locomotive "Tin-Plate 0" MAERKLIN RS 66/12920: les premiers essais en ligne
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Le train omnibus en question. A gauche, le transformateur BUCO muni de son volant du combinateur et de sa poignée de commande de l'inverseur de marche, au style typiquement "CFF". Par contre, cette poignée de commande ne doit pas être actionnée pour ce type de locomotive, puisque l'inversion du sens de marche ne s'opère qu'uniquement par la desservance manuelle de la tige horizontale placée sur la face frontale "arrière" de la machine
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Locomotive "Tin-Plate 0" MAERKLIN RS 66/12920: les premiers essais en ligne
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Vue générale du convoi. Jusque vers le milieu des années 1960, de tels genres de trains CFF circulaient sur l'entier du territoire suisse. Vers le milieu des années 1970, mon épouse et moi-même, nous nous sommes rendus à Vallorbe avec un train omnibus presque semblable (les voitures à plateformes ouvertes avaient toutefois disparu entre temps); quel bonheur de se mettre à la fenêtre et d'admirer grimper l'Ae 3/5 dans les nombreuses courbes sinueuses entre Daillens et le terminus vallorbier; bref, un souvenir inoubliable !
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Locomotive "Tin-Plate 0" MAERKLIN RS 66/12920: les premiers essais en ligne
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Train omnibus en pleine marche et éclairé au moyen du wagon de queue K2 gris, équipé d'une prise de courant et d'un câble unipolaire alimentant la voiture voisine et ainsi de suite jusqu'au wagon-fourgon
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#Posted on Monday, 14 October 2019 at 5:42 PM

Edited on Friday, 15 November 2019 at 2:19 PM

Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)

Grâce à des ventes et à des échanges de matériel ferroviaire que je n'utilise plus, il m'a été possible de financer l'acquisition de deux locomotives MAERKLIN, d'une voiture voyageurs et d'un wagon de marchandises, ces derniers tous deux de BUCO.
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Locomotive MAERKLIN RS 66/12910 :
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En parcourant les divers stands, j'ai découvert un tel modèle, à un prix fort bas, car il se présentait sans sa paire de pantographes, ce qui ne m'a pas posé de problèmes, puisque je détenais une réserve issue de ma locomotive HAG 1101 (qui a reçu des pantographes fonctionnels BUCO) ; les pantographes HAG d'origine étant absolument semblables à ceux qui équipaient le modèle MAERKLIN « Tin-Plate » RS 66/12910. Ce modèle est sensé représenter, dans la plus simple expression qui soit (deux essieux moteurs uniques), les soixante exemplaires de la locomotive CFF Ae 3/6 I de la plus belle de ses séries, soit celle des numéros 10617 à 10676, véhicules-moteurs caractérisés par la présence de visières pare-soleil sur les deux fenêtres latérales des parois frontales de chacune des deux cabines de conduite. Par chance, un stand d'exposant mettait à disposition des personnes intéressées des voies droites d'essai de divers écartements, aux systèmes 2 et 3 rails, voies alimentées aux courants alternatif et continu et que je m'empressais d'utiliser, afin de déterminer le fonctionnement du modèle acquis. Bien qu'elle fonctionnât à la perfection, un graissage de toutes les pièces tournantes, ainsi qu'un nettoyage des plots de contacts de l'inverseur de marche et du collecteur du moteur de traction, furent effectués sitôt de retour à domicile. Cette « Ae 3/6 I  hyper raccourcie » a par contre été modifiée par un de ses possesseurs précédents au niveau de l'inverseur de marche d'origine « 66 par interruption de courant », appareil alors probablement défectueux et qui fut remplacé par un simple inverseur strictement manuel extérieur et monté à la place des prises pour l'éclairage des voitures ; par contre, cela ne me gêne pas, ceci en raison du fait du très bon état de la caisse pour son âge (entre 65 et 86 ans, car produite entre 1933 et 1954), ainsi que des engrenages réducteurs et couronnes dentées des essieux moteurs. Le toit, probablement jadis fortement défraîchi, a été repeint avec soin ; par contre, j'ai dû colorer la ligne de toiture en rouge. J'ai également procédé à l'installation, sur la face frontale arrière à l'emplacement de la tige horizontale de commande de l'inverseur de marche d'origine, d'une fiche femelle unipolaire de couleur verte avec face rouge, raccordée à la prise centrale de courant et à laquelle pourront être branchées les fiches mâles d'éclairage intérieur des voitures voyageurs. Il faut cependant reconnaître, que le modèle, nettement plus sophistiqué et donc d'une rare élégance, de la CS 66/12920, produit entre 1933 et 1952, représente à la perfection, mais toujours sous forme raccourcie, les locomotives CFF Ae 3/6 I 10617 à 10676, ceci en raison du fait que ce modèle comporte, en plus des deux essieux moteurs, un bogie porteur à l'avant et un bissel porteur à l'arrière, soit une disposition d'essieux « 2/5 » ; cependant, son prix fort élevé (plus de CHF 1'000.00) dépasse mes possibilités financières !
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Ci-dessus, vue trois-quarts avant de la RS 66/12910, côté engrenages et couronnes dentées des essieux-moteurs et, ci-dessous, vue sous le même angle, mais du côté du collecteur du moteur de traction avec sa paire de balais accessibles de l'extérieur
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Ci-dessus, face frontale avant, munie de sa paire de lanternes et, ci-dessous, face arrière qui, en lieu et place des prises d'éclairage pour les voitures voyageurs, a été munie par un possesseur précédent d'un inverseur de marche strictement manuel, l'inverseur d'origine ayant probablement été défectueux; la nouvelle fiche pour l'éclairage des voitures voyageurs, dont la face est peinte en rouge, est parfaitement visible. Les fameuses "visières" pare-soleil sur les fenêtres latérales de la cabine de conduite sont aisément reconnaissables.
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Locomotive MAERKLIN RS 65/13050 :
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Cette Bourse de Berne du samedi 2 novembre 2019, m'aura vraiment apporté un coup de chance d'une intensité exceptionnelle, puisqu'elle m'a en outre permis d'acquérir, à un prix lui aussi miraculeusement bas, un exemplaire de la splendide et bouleversante locomotive électrique brune à bielles MAERKLIN « Tin-Plate » du type RS 65/13050, série produite entre 1928 et 1931 seulement et sensée reproduire, sous une forme extrêmement simplifiée (deux essieux moteurs réunis par une paire de bielles droites) mais toutefois reconnaissable, de la célèbre Be 4/6 CFF du Saint-Gothard ; de plus, ce fut le seul modèle de ce type parmi les très nombreux exposants de cette bourse. Lors de sa fort lointaine période de production, la RS 65/13050 pouvait s'obtenir en deux variantes au niveau du toit, soit : a) avec un seul pantographe central encadré par l'imitation de deux couvercles de protection des résistances de freinage et placés aux extrémités, ainsi que b) avec deux pantographes aux extrémités encadrant un couvercle central de protection des « résistances » ; mon modèle représente la deuxième variante, qui correspond aux quatorze dernières locomotives Be 4/6, construites entre 1922 et 1923 et numérotées 12329 à 12342. Toutefois, à partir des années 1930, au fur et à mesure des révisions principales, ceci en raison des nombreux déraillements de pantographes (bien trop espacés) lors du franchissement des courbes de faible rayon des voies de débord ou de dépôt, la disposition du toit fut inversée et réalisée comme l'étaient les 27 premières locomotives de cette série, soit 12302 (prototype), puis 12303 à 12328. De par sa forme, le couvercle central de protection des « résistances » correspond bel et bien à celui appliqué sur les locomotives Be 4/6. Certains modèles étaient munis de roues noires et d'autres de couleur rouge-foncé. Par chance, mon modèle est muni de roues noires, ce qui est conforme à cette série de machines, lorsque leur caisse était encore de couleur brune (la locomotive historique Be 4/6 12320 – 100 ans en 2021 - du Dépôt de Winterthour le confirme aisément). Grâce au stand d'exposant, mettant à disposition des personnes intéressées des voies droites d'essai de divers écartements aux systèmes 2 et 3 rails, j'ai pu déterminer le fonctionnement du modèle acquis. Bien que cette locomotive fonctionnât, un graissage de toutes les pièces tournantes s'avérait par contre absolument nécessaire. Sitôt de retour à domicile, je procédai à ce graissage, ainsi qu'au nettoyage des plots de contacts de l'inverseur de marche (strictement manuel) avec un peu de ZIPO (essence pour briquets) ; le résultat absolument satisfaisant ne se fit pas attendre et les roues et bielles (décalées à 90 degrés comme dans la réalité) tournèrent allègrement au cran 14 du combinateur de mon transformateur BUCO. Ce modèle devient donc le plus ancien de ma modeste collection. Par contre, fort curieusement, bien que les RS 65/13050 fussent des locomotives munies de bielles droites, sur cette série de machines, les roues n'ont par contre jamais été munies de contrepoids en forme de croissant de lune ; je décide donc d'en confectionner en carton d'un demi-millimètre d'épaisseur et de les coller contre les rayons de roue figurant à l'opposé des manivelles reliées par la paire des bielles. C'est une opération très facile à exécuter ; il suffit de tracer sur une ligne quatre cercles de 32 mm de diamètre, puis de tracer, en direction de l'intérieur des cercles en question, une ligne droite à 5 millimètres du bord de ceux-ci, ce qui forme automatiquement l'imitation des contrepoids, puis de les découper... et le tour est joué. Après collage de ces « contrepoids » sur les rayons de roues et leur séchage, j'ai finalement appliqué la peinture noire, ce qui améliore sensiblement l'allure de ce plus que merveilleux modèle. Si les parties électromécaniques sont en parfait état (câblage d'origine, plots de contacts de l'inverseur de marche, collecteur du moteur de traction, engrenages réducteurs et couronnes dentées des essieux moteurs) la caisse accuse inévitablement son poids des ans, tout en demeurant encore toutefois de bonne allure générale (peinture légèrement défraîchie à certains endroits, mais qui doit cependant demeurer dans cet aspect, ceci au nom de son authenticité). Par contre, la prise de la phase d'alimentation de l'éclairage des voitures a été peinte en rouge ; sur ce modèle, elle figure à droite. Une autre particularité de ce modèle consiste en la présence de quatre portes d'accès fonctionnelles aux deux cabines d'extrémité. Par contre, lors des inévitables trépidations, qui se produisent lors de l'activation de ce modèle, les portes ont tendance à s'ouvrir intempestivement, ce qui n'est pas réaliste ; pour remédier à cette situation, j'ai appliqué un point de colle sur le loquet de chaque porte dûment fermée, bien évidemment à l'intérieur de la caisse, de façon à ce que cela ne soit pas visible de l'extérieur. Bref, finalement un émouvant modèle, plongeant son possesseur/exploitant dans une sorte de nirvana nostalgico-mélancolique des CFF du temps jadis en mode "Tin-Plate » !  Ce dont il faut encore absolument demeurer conscient, c'est que la RS 65/13050 fait partie des toutes premières locomotives de couleur brune, donc de type « électrique » à l'échelle 0, que MAERKLIN a produites avec la tension de 20 Volts en courant alternatif, tension obligatoire dès 1926 pour tout jouet électrifié, ceci bien évidemment pour éviter tout risque d'électrocution.
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Ci-dessus, vue trois-quarts avant, côté balais du moteur de traction et inverseur de marche commandé manuellement au moyen d'une tige horizontale depuis la face frontale arrière; les imitations des contre-poids des roues sont parfaitement visibles et rehaussent donc sensiblement l'allure de cette splendide machine. Ci-dessous vue sous le même angle, mais côté face arrière, engrenages réducteurs, couronnes dentées des essieux-moteurs et tige de commande de l'inverseur de marche
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Ci-dessus, face avant munie de sa grosse lanterne centrale unique et, ci-dessous, face arrière, équipée de la tige de commande de l'inverseur de marche manuel et des prises d'éclairage pour les voitures voyageurs; la phase d'alimentation (peinte en rouge), ainsi que la tige de commande de l'inverseur, apparaissent à gauche sur la photographie, mais sont montées à droite par rapport à la locomotive
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (première partie)
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Epilogue ou "considérations philosophiques":
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Avec l'acquisition de ces deux modèles MAERKLIN des types RS 66/12910 et RS 65/13050 ci-dessus et en ajoutant le modèle MAERKLIN figurant dans les deux chapitres précédents, soit la RS 66/12920, j'ai désormais atteint "l'objectif tractionnaire" maximal pour l'exploitation de mon futur réseau "Tin-Plate 0" avec six unités (deux de BUCO, une de HAG et trois de MAERKLIN). Ces véhicules sont tous du type "à deux essieux moteurs", ce qui représente le maximum admissible pour le franchissement de voies, dont le rayon de courbure descend à 37,5 cm.
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Par contre, ce qui est émouvant, c'est que ces machines, fabriquées entre 1928 et 1957, affichent un âge de 62 ans pour les plus "jeunes" à probablement plus de 90 ans pour mon modèle le plus ancien. Ces témoins de jadis ont donc été conçus et produits par des ingénieurs et des constructeurs de la génération de mes grands-parents (personnes nées entre les années 1870 et 1900) et de mes parents, personnes vraisemblablement majoritairement elles aussi disparues, voire carrément centenaires pour celles qui vivent encore, alors qu'à mon âge de 72 ans, j'en suis désormais pour l'instant leur ultime admirateur et utilisateur !
 
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#Posted on Thursday, 14 November 2019 at 8:05 PM

Edited on Monday, 18 November 2019 at 4:51 PM

Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (deuxième partie), puis visite au Rail Club d'Yverdon, le dimanche 17 novembre 2019

Voiture voyageurs B4ü 8625 de BUCO :
 
Un stand proposait une voiture de ce type, dans un état irréprochable et à un prix fort honnête ; cette voiture, à laquelle j'ai bien évidemment ajouté la fenêtre centrale blanche des WC sur un côté (un simple carton blanc collé à l'intérieur), ainsi que l'éclairage intérieur alimenté au moyen d'une fiche femelle fixée sur chacune des deux faces frontales ; ces fiches frontales sont alimentées par un câble souple reliant le véhicule voisin. Finalement, j'ai recouvert d'une feuille de papier satiné la paire de plaques latérales d'itinéraire d'origine « Bruxelles – Zürich – Milano », avec une nouvelle impression « Luzern – BELLINZONA – Luzern ». Cette voiture terminée, cela me permettra ainsi de former un train omnibus réaliste (wagon fourgon, voitures B4ü et AB4ü, ainsi que wagons couverts en tête et en queue, dont celui de queue est muni d'un feu de fin de convoi HO MAERKLIN No 7079 parfaitement fonctionnel).
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (deuxième partie), puis visite au Rail Club d'Yverdon, le dimanche 17 novembre 2019
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Ci-dessus, la magnifique voiture voyageurs B4ü de BUCO, à l'état de neuf (ou sortant de révision des Ateliers Principaux de Bellinzone) et arborant sa fenêtre centrale blanche d'un côté pour les WC, ainsi que l'une des deux plaques d'itinéraire "Luzern - BELLINZONA - Luzern"; ci-dessous, la voiture CFF originale, qui a servi de base pour l'élaboration du modèle BUCO
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (deuxième partie), puis visite au Rail Club d'Yverdon, le dimanche 17 novembre 2019
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Wagon de marchandises M6 avec passerelle et vis de frein visible :

En possession d'un wagon M6 avec vigie de garde-frein, je l'ai échangé contre un M6 avec passerelle, car ce type de wagon plat CFF n'a jamais été muni de vigie dans la réalité ; ce wagon, plein de charme car passablement vieilli mais encore en bon état, est chargé de gros blocs de pierres, prélevées sur le ballast de la ligne de chemin de fer AOMC. On peut ainsi imaginer ce M6 chargé aux Carrières de St-Triphon, afin qu'il soit expédié à un endroit où doit être réalisé un empierrement. De la même manière que mes deux autres M6, j'ai procédé à la pose, sur chacun des ranchers, des feuilles imprimées « SBB-CFF » et du numéro d'origine du wagon, soit 8665.
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (deuxième partie), puis visite au Rail Club d'Yverdon, le dimanche 17 novembre 2019
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Le voilà, ce magnifique M6 vieilli "dans son jus" et donc chargé de blocs de pierres "en partance de St-Triphon". Cette image concrétise à la perfection mon amour pour du matériel roulant ayant été intensivement utilisé, donc ayant une histoire à raconter, mais par contre tout de même demeuré en bon état général. La réalité ferroviaire, c'est tout simplement cela... et non pas exclusivement du matériel neuf sorti de sa boîte !
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Sur recommandation de mon ami André de Rossens, je me suis rendu à Yverdon, afin de rendre visite au Club ferroviaire de cette ville. Bien m'en a pris, car un magnifique réseau "Tin-Plate 0" était présenté aux visiteurs. En outre, une petite bourse agrémentait la journée, bourse où j'ai acquis à un prix fort intéressant un splendide wagon-citerne à deux essieux ESSO de BUCO, avec passerelle et vis de frein visible, wagon "battant neuf". Sitôt arrivé à domicile, je lui ai bien évidemment ajouté la fameuse bande noire centrale, alors que la paire d'échelles d'accès à l'orifice de remplissage était montée à l'envers; un demi-tour de celle-ci et tout rentra dans l'ordre.
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Ci-dessous, voici donc ce merveilleux wagon.
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Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 (deuxième partie), puis visite au Rail Club d'Yverdon, le dimanche 17 novembre 2019
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Une pure merveille d'authenticité CFF. Lorsque BUCO Bauma a pris ses activités de réactivation du matériel roulant BUCO, je n'ai jamais compris la raison pour laquelle cette firme n'en a pas profité pour  dûment ajouter la bande noire aux divers wagons-citernes qu'elle produit, ainsi que de monter la paire d'échelles dans le bon sens, c'est-à-dire que la plateforme horizontale supérieure fasse toujours face à l'imitation de la bouche de remplissage !
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#Posted on Friday, 15 November 2019 at 1:33 PM

Edited on Tuesday, 03 December 2019 at 8:29 PM

« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !

Désormais en possession de six locomotives « Tin-Plate 0 » (RS 66/12910, RS 66/12920 et RS 65/13050 de MAERKLIN), deux 314 L de BUCO (renumérotées 10805 et 10811 en souvenir des deux dernières locomotives CFF Ae 4/6 mises au rebut et démolies à la fin mai 1983) et finalement un modèle HAG 1101, l'objectif tractionnaire maximal pour mon futur réseau a été atteint.
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Afin de m'assurer que tout soit préalablement en ordre au niveau des véhicules-moteurs, j'ai à nouveau réalisé un petit ovale en palier sur la table de la cuisine, afin d'effectuer les indispensables essais en ligne sur des courbes de 37,5 cm de rayon ; un wagon-fourgon Fü, une voiture B4ü et une voiture AB4ü, toutes de BUCO et équipées de l'éclairage intérieur, ont formé la composition d'essai. Chacune à son tour, les locomotives, décrites à l'alinéa précédent, ont circulé haut-le-pied, puis ont effectué la traction et, afin de vérifier le bon fonctionnement des inverseurs de marche, également  la pousse de ce convoi durant plusieurs minutes. Tout s'est admirablement bien passé, sans aucun incident !
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J'ai ainsi pu d'emblée constater de notables différences au niveau de la tension nécessaire au fonctionnement normal en pleine voie de chaque locomotive. Ainsi, les machines MAERKLIN RS 66/12910 et 12920 « se contentent » de  relativement peu de courant (crans de marche 8 V. à 10 V. au combinateur du transformateur BUCO), alors que la RS 65/13050 nécessite le cran 14 V. (cran maximal 16 V.) pour atteindre une vitesse de marche correcte. Les locomotives BUCO 314 L et HAG 1101 roulent avec aisance sous une tension moyenne (crans 12 V./13 V.) ; par contre, en unités multiples, les 314 L sollicitent le combinateur au cran 14 V.. Il est donc très important de tenir compte de ces critères, si l'on veut exploiter un réseau avec toute l'efficacité exigée !
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Ci-après, quelques photographies de ce convoi d'essai.
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« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !
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Mis à part la première classe, indiquée avec une bande jaune sur la voiture voyageurs centrale (particularité appliquée à l'échelle européenne dès 1956, lors de la disparition de la troisième classe), ce train omnibus offre une ambiance du début de l'électrification de la Ligne du Saint-Gothard, locomotive MAERKLIN du type RS 65/13050 en tête !
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« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !
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Ci-dessus, avec locomotive RS 66/12910 et, ci-dessous avec locomotive RS 66/12920, toutes deux de MAERKLIN; de tels convois m'ont enchanté et transporté durant mon enfance, ma jeunesse et jusque dans les années 1980. Alors que la RS 66/12910 affiche une relative modestie tout en demeurant fort mignonne, l'élégance toute particulière de la RS 66/12920 est frappante au niveau du réalisme CFF du temps jadis !
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« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !
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« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !
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Un omnibus du Saint-Gothard dans toute sa splendeur, tracté par une 314 L de BUCO et tel que j'ai moi-même eu l'occasion à maintes fois d'utiliser dans mes jeunes années !
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« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !
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Serait-ce un train direct Bâle ou Zürich - Chiasso ou vice versa, voire un express international franchissant le Saint-Gothard, unité multiples "d'Ae 4/6" en tête ?
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« Répétition générale » des locomotives avant le Grand Jour !
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Terminons ce chapitre avec toujours le même convoi, mais cette fois remorqué par la fort imposante et très puissante 1101 de HAG
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#Posted on Tuesday, 19 November 2019 at 3:43 PM

Edited on Wednesday, 20 November 2019 at 7:48 PM

Transformation d'une vigie de garde-freins BUCO

Comme je l'ai déjà à maintes fois souligné dans ce Blog, la vigie originale de garde-freins BUCO (au style modernisé des années 1940-1950) ne convient qu'au wagon tombereau L6, selon numéro de catalogue 8661. Par contre, sur les wagons-citernes à deux essieux ESSO et SHELL, ainsi que sur le wagon bi-foudres, la vigie BUCO ne convient pas du tout, car trop moderne pour ces types de wagons marchandises (seul demeure donc applicable le type classique de vigie, construit entre 1896 et 1923).
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Dans un premier temps, j'ai entièrement confectionné des vigies CFF conformes à l'original pour les wagons-citernes et bi-foudres (voir à ce sujet la page 46 du présent Blog). Cependant, en y réfléchissant et en approfondissant la situation, j'ai estimé que la vigie originale de BUCO devait pouvoir être modifiée, afin d'en réaliser un modèle conforme à ce qui a existé sur les anciens wagons de marchandises CFF. Je me suis donc mis à la tâche et, à l'aide d'un carton de 20 mm de large x 32 mm  de long x 0,5 mm d'épaisseur, puis en courbant délicatement ce carton, de façon à former un toit bombé réaliste et, pour atteindre ce but, en insérant et en collant une barrette de bois de 3 mm d'épaisseur, de 5 mm de largeur et de 17 mm de longueur, au centre dans le sens transversal sur le toit de la vigie originale (donc placée entre le toit original et l'intérieur du carton), puis en collant ce carton sur cette barrette, la courbure du toit peut ainsi être aisément réalisée en plaquant en collant (avec une colle forte et rapide) et finalement en maintenant les extrémités du carton contre les parois latérales (côté des portes) au moyen d'un élastique entourant la vigie; le résultat est excellent. Maintenant, il faut passer aux parois frontales, avant et arrière de la vigie, en collant les cartons nécessaires de 0,25 mm d'épaisseur, afin de combler le vide entre le toit plat original et le toit bombé. La phase finale de ces ajouts s'effectue par l'application de cadres de 1,5 mm de large et à nouveau de 0,25 mm d'épaisseur sur le pourtour des fenêtres frontales, de façon à ce que celles-ci mesurent dorénavant 7 mm x 7 mm, ce qui nécessite un espace de 6 mm entre la paire de fenêtres. Le résultat est carrément surprenant. Le travail final fut l'application d'une nouvelle peinture sur l'ensemble de la vigie ("nez" compris), alors que j'ai choisi de colorer le toit en noir. Par contre, j'ai maintenu en l'état les portes originales fonctionnelles. Dans la réalité, certains wagons se présentaient également avec un toit de vigie de couleur gris-argenté, ce qui laisse ainsi le choix à chaque "Bucopathe". Je constate également, qu'avec une certaine précaution préalable, cette transformation peut s'effectuer sans démontage de la vigie; cette modification s'avère donc être plus aisée que celle que j'ai d'abord pratiquée en son temps. Ah, j'oubliais, bien évidemment, j'ai ajouté l'imitation de la colonne de frein, en utilisant une portion de fil électrique rigide gainé de noir d'une longueur de 21 mm. et collé entre le "nez" de la vigie et le châssis du wagon.
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Au niveau des couleurs de la vigie d'un wagon tombereau L6, le gris et le brun sont compatibles avec ce type de wagon; par contre, en ce qui concerne les wagons-citernes à deux essieux (les wagons-citernes CFF à quatre essieux n'ont JAMAIS été munis de vigie) et les wagons bi-foudres, seule est conforme la vigie de couleur grise.
 
Ci-dessous, voici quelques photographies de cette transformation.
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Transformation d'une vigie de garde-freins BUCO
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Vigie originale BUCO, hélas toujours sans colonne de frein
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Transformation d'une vigie de garde-freins BUCO
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Ci-dessus, face frontale avant de la vigie, indiquant précisément les ajouts pratiqués en cartons et, ci-dessous, vue sur la face frontale arrière, côté wagon
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Transformation d'une vigie de garde-freins BUCO
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Transformation d'une vigie de garde-freins BUCO
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Vigie terminée (avec son indispensable colonne de frein); mission accomplie !
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#Posted on Wednesday, 20 November 2019 at 8:29 PM

Edited on Thursday, 24 February 2022 at 12:38 PM

Un nouveau réseau prend vie !

Conformément à ce qui a été récemment annoncé en fin d'année 2019, voici maintenant la naissance de mon nouveau réseau "Tin-Plate 0", actuellement en pleine construction. Tout fonctionne à la perfection au niveau électromécanique et magnétique, c'est-à-dire les huit branchements à commande manuelle sur place (numérotés de 1 à 8 sur les faces larges de leur lanterne), le transformateur MAERKLIN de 30 Watts alimentant la câblerie de télécommande desservant l'éclairage général et les signaux avancés (disques basculants) de pleine voie et avancés de sortie/disques de passage, les signaux principaux d'entrée et de sortie de la gare (sémaphores), ainsi que ceux de manoeuvre (carrés bleus basculants avec croix blanche en diagonale) de protection des deux culs-de-sacs Nord et Sud; il en est de même en ce qui concerne  le transformateur BUCO de 25 Watts (avec volant du combinateur à 11 crans de marche, distribuant les tensions comprises entre 6 V. et 16 V., et poignée de commande de l'inverseur de marche), alimentant la câblerie de traction nécessaire à la pleine voie et aux sectionneurs d'alimentation des sections isolées des signaux principaux et ceux desservant la voie 1 de service de la gare pour l'accès aux deux culs-de-sacs Nord et Sud. Bien évidemment, la totalité du matériel roulant circule partout sans aucun problème. Par contre, seule la partie Nord de pleine voie (avec son paysage de fond) peuvent actuellement être photographiés, le reste du réseau se trouvant en plein chantier, ceci tant au niveau de l'aménagement paysager que de celui des diverses réalisations à terminer et à effectuer, ce qui nécessite donc encore bien évidemment beaucoup de travail jusqu'à ce que tout soit présentable et opérationnel. En raison de l'amélioration du matériel roulant (à maintes fois citée dans le présent Blog) et de l'aspect général de ce réseau, celui-ci dépasse désormais le stade de pur "train jouet", pour devenir du "Tin-Plate 0" nettement plus proche de la réalité. A ce sujet, j'ai apporté un soin tout particulier à la voie, en peignant tout d'abord en brun-foncé les traverses (imitation de traverses en chêne créosoté), puis en améliorant le travellage original BUCO par l'adjonction de traverses intermédiaires; en outre, la voie est ballastée, alors que, comme c'est également le cas dans la réalité, les lanternes des aiguillages sont numérotées de 1 à 8 sur les deux faces larges de celles-ci; les lanternes 5 et 8 des branchements d'accès aux culs-de-sacs Nord et Sud sont en outre équipées, sur un côté, de la cible circulaire orange sur la face étroite de celles-ci, indiquant, qu'en position droite, la voie est dirigée contre un butoir, lui aussi également muni de cibles rouges avec bandes blanches en diagonale et collées sur les assiettes des tampons. Quant à la signalisation électromécanique (disques basculants avancés, sémaphores d'entrée et de sortie et carrés basculants pour les signaux de manoeuvre), elle respecte à la lettre le RS 71 (Règlement suisse des signaux) du 1er mai 1947.
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En attendant la future complète réalisation de cette installation, ci-dessous quelques photographies des débuts de ce nouveau réseau.
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Un nouveau réseau prend vie !
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Ouvrons la voie avec ce signal principal d'entrée, précédé de son signal avancé de sortie/disque de passage !
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Un nouveau réseau prend vie !
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Vue sur le pupitre de commande. A gauche, le transformateur MAERKLIN de 30 Watts, exclusivement utilisé pour l'alimentation des installations fixes, telles que l'éclairage de la gare et des quais, ainsi que de l'éclairage et de la télécommande des signaux. Au centre, en haut, les trois batteries de sectionneurs d'alimentation des sections isolées précédant les signaux principaux, ainsi que ceux concernant l'alimentation de la voie 1 (voie de service) de la gare, uniquement destinée à l'accès aux deux culs-de-sacs Nord et Sud. Au centre en bas, les trois batteries des boutons-poussoirs verts et rouges destinés à la télécommande électromagnétique de l'ouverture et de la fermeture des signaux de pleine voie et de gare. A droite, le transformateur BUCO de 25 Watts, avec ses légendaires volant du combinateur à 11 crans de marche (de 6 V. à 16 V.) et poignée de commande de l'inverseur de marche par surtension de 24 V. (ne doit être activée que sur les locomotives BUCO 314 en simple traction, l'inversion du sens de marche des autres machines ne s'opérant que manuellement sur place); ce transformateur est donc uniquement destiné au mouvement des locomotives et à la traction des trains. Afin que les lampes des signaux puissent être dûment activées, la masse des deux transformateurs est reliée via les trois batteries accouplées des boutons-poussoirs de télécommande (les deux câbles bruns concernés sont parfaitement visibles); en outre, la masse de chaque signal est reliée au rail de roulement voisin
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Un nouveau réseau prend vie !
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Le passage à niveau non gardé et muni de ses fameuses croix de St-André; ici, la route est encore posée provisoirement; dans l'attente d'une amélioration de sa présentation
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Un nouveau réseau prend vie !
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Le parfait train omnibus du temps jadis, tel que j'en ai connus, vénérés et utilisés entre ma très lointaine enfance des années 1950 et l'année 1983. Ce convoi est tracté par la plus que magnifique locomotive MAERKLIN RS 66/12920, produite entre 1933 et 1938 et digne représentante des "Sécherons" Ae 3/5 10201 à 10226 et Ae 3/6 III 10261 à 10271 de nos CFF. Oui, je l'avoue, aujourd'hui encore, je serais infiniment heureux de pouvoir encore voyager quotidiennement à bord de tels convois !
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Un nouveau réseau prend vie !
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Un lourd train de marchandises en pleine marche, tracté par la très puissante locomotive HAG 1101, produite de 1952 à 1957. Par contre, l'amélioration du travellage de la voie et l'adjonction de ballast en augmentent nettement le réalisme; ce ballast, ainsi que divers autres éléments du paysage, sont posés par mon épouse, à la fois fille et épouse d'hommes du Rail ! 
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Un nouveau réseau prend vie !
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Digne des débuts de l'électrification sur la Ligne du Saint-Gothard, voici un train court remorqué par une locomotive construite entre 1928 et 1931, la fameuse RS 65/13050 MAERKLIN qui, malgré son grand âge de 90 ans en chiffres ronds, fonctionne à la perfection. La RS 65/13050 est censée représenter les locomotives CFF du type Be 4/6 dans leur aspect d'origine, ici avec la disposition originale de la toiture correspondant à la série 12329 à 12342 (pantographes à l'extérieur et "résistances" à l'intérieur)
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Un nouveau réseau prend vie !
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Un merveilleux "GmP" (train de marchandises avec service voyageurs), tracté par une mignonne RS 66/12910, produite par MAERKLIN de 1933 à 1954. Ce modèle représente les Ae 3/6 I CFF de la série 10617 à 10676 (série munie des fameuses visières pare-soleil sur les deux grandes fenêtres de chacune des deux parois frontales)
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Un nouveau réseau prend vie !
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Avec cette magnifique et fort émouvante prise de vue de cette unité multiples "d'Ae 4/6" de la série 10801 à 10812 (modèles 314 BUCO produits entre 1953 et 1957 et améliorés par mes soins), c'est une ambiance absolument digne du Saint-Gothard éternel qui s'immortalise; ces deux locomotives, que j'ai renumérotées 10805 et 10811 en souvenir de la dernière unité multiples de ce type de machines, me permettent  enfin de me libérer d'un pénible deuil, qui aura duré plus de 36 ans, soit exactement depuis le 3 mai 1983.
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#Posted on Saturday, 04 January 2020 at 3:51 PM

Edited on Wednesday, 04 March 2020 at 12:37 PM

Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)

C'est avec un immense plaisir, que je vous présente quelques nouvelles images de mon modeste réseau "Tin-Plate ". Comme vous pouvez le constater, l'ambiance s'améliore constamment et de nouveaux éléments de décor apparaîtront encore. La décoration florale du bâtiment de la gare, des quais et de la place de parc relève de l'oeuvre de mon épouse
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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La gare, côté Nord
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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Partie centrale du réseau, avec vue sur la place de parc de la gare, garnie de véhicules routiers en parfaite harmonie avec le style du réseau
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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La splendide RS 66/12920 garée sur le cul-de-sac Nord, signal de manoeuvre fermé
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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La mignonne RS 66/129210, garée sur le cul-de-sac Sud, signal de manoeuvre fermé
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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Un splendide train de marchandises avec service voyageurs
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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La passerelle supérieure pour les piétons, avec vue sur le signal d'entrée côté Nord (quel beau chemin de fer que voilà) !
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.Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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L'imposante, lourde et puissante locomotive 1101 de HAG
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (première partie)
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Magnifique ambiance nocturne. Ces anciens mâts métalliques d'éclairage des quais proviennent de MAERKLIN HO, mais conviennent parfaitement bien pour l'échelle 0, notamment pour celle du style "Tin-Plate"
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#Posted on Friday, 24 January 2020 at 10:48 AM

Edited on Thursday, 13 February 2020 at 2:51 PM

Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)

 
Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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Grâce à ces deux locomotives BUCO 314, voici la plus belle unité multiple que le Saint-Gothard aura connue !
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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Merveilleux bucolisme ferroviairo-environnemental. Admirez le rond-point routier réalisé par mon épouse !
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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Concentration de locomotives, de voitures et de wagons. Ah, si le chemin de fer se présentait encore ainsi !
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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L'harmonie ferroviairo-environnementale typiquement helvétique n'est finalement qu'à ce prix !
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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Un vrai régal ferroviaire !
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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Oui, je l'avoue, ce sont ces plus que splendides locomotives 304 et 314 de BUCO, qui m'ont finalement incité à réaliser ce réseau "Tin-Plate 0" !
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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La maison familiale à deux appartements, entièrement construite par mes soins. Bien évidemment, de futurs aménagements ultérieurs viendront encore agrémenter l'ensemble
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Mon réseau "Tin-Plate 0" avance à pas de géant (deuxième partie)
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Autre ambiance nocturne. Les signaux de queue de deux convois sont parfaitement visibles
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#Posted on Friday, 24 January 2020 at 11:17 AM

Edited on Thursday, 13 February 2020 at 2:48 PM

Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise et un nouveau wagon-citerne:

Il y a déjà quelque temps, que j'envisageais de transformer un wagon plat M6 à deux essieux de BUCO par l'application de la couleur grise. La Bourse aux Jouets de Payerne du 8 février 2020 m'a permis d'acquérir un wagon de ce type, de couleur rouge-brun d'une longueur de 18 cm, avec ses 18 ranchers et sa passerelle avec vis de frein visible, ce qui, dans la réalité, est parfaitement conforme à ce type de wagon (encore une fois, je le répète, les M6 n'ont JAMAIS reçu de vigie, mais ont par contre TOUJOURS été munis de la passerelle avec vis de frein extérieure; les wagons BUCO, sans passerelle de 16 cm de longueur hors tampons ou munis d'une vigie, sont donc erronés). Le deuxième wagon fut un wagon-citerne « SHELL » à deux essieux de BUCO, à la bonde de couleur jaune et également muni de sa passerelle et vis de frein extérieure.
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Les CFF ont mis en service plus de mille exemplaires de wagons M6 entre 1905 et 1920. A l'origine, ces wagons étaient de couleur grise, avec inscriptions blanches et châssis noir. Alors que BUCO a produit des wagons couverts du type K2 et ouverts à parois hautes du type L6 de couleur grise, curieusement cela n'a par contre jamais été le cas en ce qui concerne le wagon plat M6, qui a toujours été produit à la couleur rouge-brun, avec ranchers en métal chromé.
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Fort de ces arguments, j'ai donc pris la décision de réaliser un tel modèle de wagon dans son aspect gris d'origine. La toute première tâche consiste à confectionner un schéma sur papier, déterminant l'emplacement et la disposition des inscriptions techniques et d'immatriculation BUCO du wagon, qui apparaissent sur les flancs latéraux et les parois frontales de la caisse. Ces emplacements sont tous de la même dimension, soit 12 mm de longueur et 9 mm de hauteur (espace entre deux cadres de fixation des ranchers). Une fois ces travaux préliminaires terminés, il faut passer à l'étape suivante, soit ouvrir le classeur « Excel » de l'ordinateur et procéder à la mise en page de ces inscriptions, qui seront bien évidemment blanches sur fond gris. Maintenant, le temps est venu de passer à la peinture de la caisse et des ranchers préalablement collés dans leur logement ; lorsque la peinture est parfaitement sèche, il suffit alors d'apposer par collage les diverses inscriptions imprimées sur papier blanc satiné de 80 gr/m2 contre les parois de la caisse. L'opération la plus délicate demeure l'application des codes de freinage (confection sur papier des quatre doubles barres horizontales sur chacun des angles de la caisse) La dernière phase est concrétisée par la confection, l'impression et le collage des inscriptions « SBB-CFF » et numéro BUCO (8663, 8664 ou 8665) du wagon sur chacun des 18 ranchers. Le résultat a été parfaitement conforme aux objectifs fixés. Une nouvelle pièce unique est donc prête à être chargée d'une marchandise adaptée à ce type de wagon et ainsi prendre son service sur mon réseau « Tin-Plate 0 ».
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Actuellement CFF-Historic possède un exemplaire de M6, magnifiquement remis dans son aspect d'origine par les maîtres-artisans de l'Association 10264 sise à St-Maurice. Présentement, ce wagon a été prêté au Musée Suisse des Transports de Lucerne. Grâce à ce nouveau wagon plat de couleur grise, il m'est désormais possible de plus ou moins (absence de wagons couverts J3, K3 et K4 en style « Tin-Plate ») reproduire l'ambiance d'un train MV/GmP (Marchandises/Voyageurs en français et Güterzug mit Personenbeförderung en allemand) de l'Association 10264 soit, dans l'ordre, la locomotive MAERKLIN RS 66/12920 (par contre de couleur verte en lieu et place de brune de l'Ae 3/6 III 10264), qui s'inspire des Ae 3/6 III des CFF de couleur verte (faces frontales réalistes et rangée de quatre fenêtres sur chaque flanc latéral de la caisse), puis de véhicules BUCO à deux essieux, tels qu'une voiture voyageurs B à plateformes ouvertes, un wagon K2 gris à passerelle et vis de frein visible, un wagon L6 rouge-brun à vigie CFF conforme, un wagon bi-foudres gris à vigie CFF conforme, le wagon M6 gris à passerelle présenté dans ce chapitre, le wagon-citerne « Fratelli Corti, Balerna » à passerelle et enfin un wagon couvert K2 rouge-brun à passerelle et muni de sa lanterne de queue.
 
Quant au wagon-citerne, il s'agit d'un wagon BUCO « SHELL » à deux essieux, de couleur jaune et muni de la passerelle avec vis de frein visible. La première tâche fut de séparer la bonde du châssis, puis de la poncer à la main avec une toile d'Emeri fine, de façon à ce que la surface soit quelque peu rêche et permette ainsi à la nouvelle peinture gris-argent d'adhérer avec efficacité, sans risque de coulures. J'ai ensuite recouvert la couleur jaune des berceaux servant de supports à la bonde, en y appliquant de la peinture gris-clair. Lorsque la bonde fut parfaitement sèche, j'ai posé la fameuse bande noire centrale et j'ai à nouveau monté la bonde sur sa paire de berceaux fixés dans le châssis. Les plaques d'immatriculation, ainsi que celles de la raison sociale d'origine « SHELL » ont été recouvertes par de nouvelles plaques correspondant à un wagon « ARAL ». L'ultime opération fut l'application de l'effigie « ARAL » de type ancien, imprimée sur du papier satiné blanc de 100 gr/m2 ; afin de créer une variante, cette effigie ne fut pas directement collée à droite de la bonde, mais tout d'abord collée sur une plaque de carton disposée verticalement et à son tour collée sur la bonde. Le wagon-citerne « ARAL » n'a jamais été reproduit sous cette forme par BUCO. Sur cette lancée, je prévois encore de créer un wagon-citerne "AVIA" et un wagon-citerne "GULF", bien évidemment toujours avec bonde de couleur grise, bande centrale noire et munis des effigies des marques de carburant en parfaite concordance avec l'époque, soit "l'aile d'avion" rouge sur fond blanc pour la marque AVIA et le disque orange avec lettres majuscules bleues ombrées de noir pour l'emblème GULF.
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A titre de renseignement complémentaire, au cas où des ferrovipathes collectionneurs de matériel roulant BUCO "Tin-Plate 0" seraient désireux d'améliorer la présentation de leurs wagons, tout en respectant bien évidemment "l'esprit BUCO" d'origine, je tiens à leur disposition un CD contenant tous les éléments nécessaires à ces améliorations ! Vous pouvez donc me contacter par courriel (michel.pousaz@bluewin.ch) ou par téléphone (024.499.19.07).
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Ci-dessous, quelques photographies de ces nouveaux wagons.
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:.
Le fameux M6 de CFF-Historic, réalisé par les maîtres-artisans de l'Association 10264. Actuellement, ce wagon est prêté au Musée Suisse des Transports de Lucerne
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:
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Le voici, mon nouveau M6 de couleur grise et chargé de lourdes poutres façonnées
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:
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Voici ce qu'est devenu le wagon SHELL d'origine de couleur jaune, transformé en wagon-citerne ARAL, avec effigies sur plaques apposées verticalement contre les flancs latéraux, sur les côtés droits de la bonde
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:
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Les deux nouveaux pensionnaires réunis sur le cul-de-sac côté côté Sud du réseau
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Ci-dessous, quelques vues de la presque reconstitution du train en "Tin-Plate" de l'Association 10264
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:
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Dans un authentique décor alpin, non encore pollué par des éléments contemporains et offensants au niveau de l'environnement, voici de gauche à droite les sept véhicules CFF de BUCO tractés par la RS 66/12920 de MAERKLIN, reproduisant une sorte de reconstitution du train de l'Association 10264, soit: une voiture B à plateformes ouvertes, un wagon couvert K2 gris à passerelle, un wagon tombereau L6 rouge-brun à vigie CFF conforme, un wagon bi-foudres gris à vigie CFF conforme, un wagon plat M6 gris à passerelle, le wagon-citerne "Fratelli Corti Balerna" à passerelle et finalement un wagon couvert K2 rouge-brun à passerelle et muni de sa lanterne de queue
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:
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Ci-dessus, la composition au complet et, ci-dessous, avec vue partielle de la gare et de sa place de parc garnie de voitures vraiment dignes de ce nom
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Enfin un wagon plat M6 BUCO de couleur grise  et un nouveau wagon-citerne:
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#Posted on Wednesday, 12 February 2020 at 4:17 PM

Edited on Sunday, 16 February 2020 at 2:02 PM

Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)

Un réseau de chemin de fer modèle vraiment digne de ce nom ne se compose pas seulement que de locomotives, d'automotrices, de voitures voyageurs et de wagons de marchandises, bref, ne se limite pas qu'à du matériel roulant évoluant sur des voies. Le décor, ou le paysage environnant, demeure également absolument essentiel à l'identité d'un réseau et ceci à n'importe quelle échelle, que ce soit un réseau sophistiqué ou de présentation plus modeste.
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C'est donc la raison pour laquelle, je vous présente les diverses réalisations, que mon épouse et moi-même avons effectuées en un mois de travail intensif, de façon à ce que ce réseau "Tin-Plate 0" s'embellisse au plus vite. Bien évidemment, d'autres futurs éléments de décor sont encore prévus, notamment des décorations florales supplémentaires et des arbres "plantés" en divers endroits. Ce réseau reflète la Suisse idyllique, que nous avons connue et vécue durant notre enfance et notre jeunesse, Helvétie hélas bien loin de tout cela aujourd'hui, littéralement polluée en maints endroits par d'horribles constructions psychédéliques et complètement déjantées ou par le "design" à l'américaine, "réalisations" diamétralement opposées à l'humanisme le plus élémentaire. Ce modeste réseau se veut une sorte de gardien de nos racines, de notre patrimoine, de notre culture, de nos us et coutumes et de notre identité; finalement, il nous permet d'éviter à devoir nous soumettre à un deuil imposé par "l'évolution".
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Ci-dessous, quelques photographies de nos réalisations:
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Ci-dessus, le bâtiment principal de la gare et le développement de ses quais magnifiquement fleuris; ci-dessous, vue sur la halle aux marchandises desservie par le cul-de-sac Sud de la gare. Ces deux bâtiments sont de purs produits "Tin-Plate", car ils sont formés de tôles imprimées assemblées. La rampe d'accès à gauche, ainsi que les éléments imitant les pierres de taille, ont été réalisés par mes soins
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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La passerelle métallique "Tin-Plate" pour les piétons. Afin que les locomotives puissent passer avec les pantographes levés, elle a été rehaussée par mes soins, en ajoutant une paire de rampes d'escaliers supplémentaires en bois croisé de 4 mm chacun
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Le quai haut du cul-de-sac Nord de la gare, destiné au chargement et au déchargement du bétail et des marchandises en vrac
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Cette magnifique maison familiale à deux appartements, avec son cabanon de jardin, ont été nos premières réalisations architecturales; la peinture, ainsi que la décoration florale, sont l'oeuvre de mon épouse
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Ci-dessus, la maison familiale du paysan, avec son petit jardinet et, ci-dessous, la grange-écurie et le chemin reliant ce bâtiment au parc des animaux. Sur le chemin, le tracteur attend l'homme des lieux
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (première partie)
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Le parc des animaux de la ferme, fierté du paysan !
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#Posted on Saturday, 15 February 2020 at 3:35 PM

Edited on Saturday, 15 February 2020 at 8:26 PM

Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)

Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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En pierre apparentes, voici une autre maison familiale avec son jardin. A gauche, vue sur le butoir du cul-de-sac Nord, muni de sa paire de tampons dont les assiettes se présentent conformément au Règlement Suisse des Signaux (RS 71) du 1er mai 1947
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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La mignonne petite maison rose de trois pièces pour une petite famille; la décoration florale suivra en temps opportun
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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Le passage à niveau non gardé, avec croix de St-André réalistes, fut ma première réalisation au niveau du décor
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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Ci-dessus, vue sur la partie Nord du Village et, ci-dessous, le village vu du côté Sud
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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La gare, sa place de parc; au second plan, la grange-écurie, le tracteur et les animaux du paysan
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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Terminons ce chapitre par deux vues profondément ferroviaires, avec ci-dessus, vue sur les trois sémaphores de sortie du côté Nord des voies 2, 3 et 4 et, ci-dessous, l'ambiance côté Sud
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Evolution du décor du réseau "Tin-Plate 0" (deuxième partie)
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#Posted on Saturday, 15 February 2020 at 7:42 PM

Edited on Saturday, 15 February 2020 at 8:20 PM

Liquidation de revues et d'ouvrages ferroviaires

Chers amis et amies ferrovipathes,
 
Désormais entré dans ma 73ème année, je désire "faire de l'ordre" et me séparer de plusieurs revues et ouvrages ferroviaires qui ne me sont plus indispensables et ne conserver que ce qui m'est encore vraiment nécessaire.
 
Ainsi, au lieu de jeter vulgairement ces publications à la maculature, j'estime qu'il est nettement préférable que ces documents puissent encore enchanter divers ferrovipathes. Ces imprimés mettent en valeur les chemins de fer suisses et européens.
 
Si vous êtes intéressés à acquérir, à très bas prix, ces nombreux documents, vous pouvez me contacter par courriel électronique à "michel.pousaz@bluewin.ch" ou me téléphoner au 024.499.19.07. pour un rendez-vous à mon domicile.
 
Dans l'attente de vos réponses et tout en vous remerciant par avance pour l'intérêt que vous manifesterez envers ces publications, je vous transmets, chers amis et amies ferrovipathes, mes messages les plus cordiaux.
 
Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon VD
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#Posted on Sunday, 16 February 2020 at 4:32 PM

Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »

Introduction :
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Feue mes parents exploitaient une ferme avec bétail (la fierté de mon père) et divers champs situés entre Villy et St-Triphon-Gare, ainsi que quelques parchets de vigne au-dessus du hameau de Villy. Comme c'était une tradition incontournable pour les gens de la terre de notre pays, chaque année nous nous rendions au Comptoir Suisse, sis à Beaulieu dans les hauts de Lausanne.
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Pendant que mes parents visitaient les divers stands, surtout ceux dédiés à l'agriculture, ils avaient l'infinie gentillesse de me placer vers l'imposant stand des Jouets Weber, situé à gauche depuis la longue rampe d'escaliers d'entrée du Comptoir ; dans ce stand circulaient de nombreux trains « Tin-Plate 0 » des marques suisses BUCO et HAG, mais également les splendides et bouleversants modèles en fonte injectée à l'échelle produits par HAG, les plus que fameuses Re 4/4 I CFF de couleur vert-foncé brillant pour la caisse, gris-clair pour les bogies et gris-argent pour le toit, modèles arborant leurs numéros 401 (première série avec portes frontales) et 427 (deuxième série, dont les parois frontales étaient garnies de trois fenêtres d'égales dimensions). Je demeurai donc plusieurs heures dans cette ambiance, ne me laissant par contre JAMAIS distraire ni perturber par quoi que ce soit d'autre qui puisse se passer près de ces lieux bénis !
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De cette fort lointaine époque des années 1950, je conserverai jusqu'à mon dernier souffle les souvenirs ferroviaires les plus émus, que ce soit au niveau des fameux modèles vus au Comptoir ou de la réalité, souvenirs principalement vécus en gare de St-Triphon avec, entre autres, en plus du passage des plus beaux trains irremplaçables qui aient pu exister, le tracteur de man½uvre de Bex Te II 235 conduit par le plus que légendaire Eugène Berner (qui ressemblait étrangement au fameux poète et chansonnier vaudois Jean Villard Gilles), les lanternes d'aiguille, les signaux mécaniques avancés et d'entrée, les feux lumineux de sortie, la paire de cloches à un et deux tons, ainsi que le poste d'aiguillage à leviers du type « Bruchsal » et bien évidemment tous les cheminots de l'époque gravitant sur le territoire de la gare, tout en arborant leur uniforme de fonction et coiffés de LA casquette, qui demeurera irremplaçable jusqu'à la fin des temps !
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Mon nouveau réseau immortalise ainsi à la perfection ces moments merveilleux, car il est en quelque sorte une résurrection, à la fois de ce que j'ai pu admirer et vénérer jadis au Comptoir Suisse, mais également de l'ambiance ferroviaire réelle d'il y a plus de soixante ans. Je ne cesserai jamais de l'affirmer : les trains « Tin-Plate » BUCO et HAG des années 1950 confirment l'exemple le plus parfait qui soit de nos authentiques CFF, évoluant dans une nature et un environnement encore absolument intacts et imposant de ce fait un esprit helvétique à nul autre pareil, que finalement rien ni personne ne pourra supplanter. Le matériel roulant BUCO (tout particulièrement les fort élégantes locomotives 304 et 314) et HAG (notamment les plus que splendides voitures légères de 33 cm de longueur hors tampons) affichaient une identité suisse d'une telle force et d'une telle ampleur, qu'aucune autre marque « Tin-Plate » n'était en mesure de leur ravir, ceci bien que j'aie quelque peu amélioré l'aspect de mon matériel roulant par rapport à la production originale. En résumé, un possesseur de tels trains avait carrément les CFF en son domicile. BUCO et HAG s'affichaient carrément comme des trains patrimoniaux et patriotiques !
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Remarques au sujet de la traction des trains :
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En comparant les anciens véhicules-moteurs HO en fonte injectée (produits entre la fin des années 1940 et les années 1970, voire 1980 dans certains cas) des marques MAERKLIN, HAG et FLEISCHMANN par exemple, en plus de leur poids considérable, ces modèles étaient également munis de bandages en caoutchouc sur les roues d'un ou de plusieurs essieux moteurs, de façon à réaliser une adhérence optimale et de pouvoir ainsi tracter des convois dignes de la réalité. Par contre, sur les locomotives « Tin-Plate 0 », ces bandages adhérents en caoutchouc n'existaient pas. Les roues motrices des locomotives BUCO étaient par contre munies de bandages en laiton, de façon à favoriser une commutation efficace pour le retour du courant en direction du transformateur ; ainsi, même en cas de rails moyennement propres, les convois roulaient d'une manière régulière. Sur les modèles HAG, cette commutation s'effectuait efficacement grâce au poids important des locomotives, dont la caisse est en fonte injectée. Par contre, malgré la grande puissance de leur moteur de traction, les dimensions de leurs engrenages réducteurs et leur poids important, cette absence de bandages adhérents complémentaires ne permetait pas aux véhicules-moteurs « Tin-Plate » de tracter de très longs convois de wagons chargés, comme c'est le cas à l'échelle HO ; en effet, malgré que les roues de ces voitures voyageurs et wagons de marchandises tournaient indépendamment sur les axes préalablement bien lubrifiés, limitant ainsi au maximum la résistance au roulement lors du franchissement des courbes serrées (notamment celles au rayon de 37,5 cm), ces machines à deux essieux moteurs seulement tractaient en palier des rames de wagons chargés d'une dizaine de véhicules au maximum. Si les véhicules remorqués roulaient non chargés, le convoi pouvait bien évidemment atteindre une longueur plus importante. Par contre, sur mes trois locomotives MAERKLIN, les bandages des roues présentent une surface quelque peu rêche, ce qui augmente naturellement l'adhérence, par opposition aux bandages lisses des roues motrices des locomotives BUCO et HAG. Toutefois, en ce qui me concerne personnellement, je préfère nettement un convoi de longueur moyenne, mais par contre bien, voire lourdement chargé, car cela produit une musique ferroviaire vraiment digne de ce nom, correspondant exactement au merveilleux bruit offert dans la réalité par le passage de ces légendaires convois du temps jadis. A cette échelle, un train direct de cinq à six voitures à quatre essieux ou un train de marchandises de huit à dix wagons à deux essieux constitue déjà un beau et bien vivant convoi. Bien évidemment, la longueur du réseau et des voies de la gare déterminent automatiquement la longueur maximale des convois.
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Remarques au sujet de la signalisation :
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La signalisation de mon réseau correspond exactement au Règlement Suisse des Signaux du 1er mai 1947, que ce soit au niveau des lanternes pivotantes numérotées des branchements, des signaux avancés (disques basculants), des signaux principaux d'entrée et de sortie (sémaphores à une aile), de man½uvre (carrés basculant bleus avec croix blanche en diagonale), des cibles circulaires orange indiquant la direction d'un cul-de-sac suivant la position du branchement concerné, des cibles d'arrêt rouges, avec une bande en diagonale blanche, peintes sur les assiettes des tampons des butoirs ou encore des lanternes de queue des convois. A mon avis, cette signalisation demeure la plus parfaite qui soit, car basée sur la pure logique ferroviaire et donc aisément compréhensible par l'ensemble des ferrovipathes exploitants, qu'ils soient cheminots ou non.
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Les "Divisions" (services) d'un chemin de fer modèle :

Tout réseau doit d'abord être construit, donc être muni d'installations fixes régulièrement entretenues, pour ensuite être exploité ; ces installations fixes sont, dans l'ordre, la voie avec son rail central pour l'alimentation en traction, les branchements, les butoirs, les signaux (domaine des installations de sécurité), l'éclairage général alimentant les bâtiments ferroviaires et privés, les quais et autres éclairages extérieurs, ainsi que le câblage électrique pour leur commande et/ou leur télécommande, câbles raccordés aux transformateurs de traction et de télécommande/éclairage. Finalement, ces câbles sont raccordés au poste central de commande électrique et électromagnétique de toutes les installations fixes et de sécurité. De cette façon, la construction dépend de la Division des travaux. A cette Division, il faut encore y ajouter l'aménagement du paysage et décor général.
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Une fois ces travaux terminés, il s'agit de desservir les branchements et les signaux, de façon à ce que les trains circulent réglementairement ; cette tâche est assujettie à la Division de l'Exploitation; sur un chemin de fer modèle, la Division de l'Exploitation se compose au minimum de trois services distincts, soit la desservance des installations fixes et de sécurité, la circulation des trains et le service des man½uvres.
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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Ci-dessus, voici donc le tableau relatif à la desservance des branchements, des signaux avancés, principaux d'entrée et de sortie, de manoeuvre, ainsi que des sectionneurs d'alimentation en courant-traction; ces éléments font donc partie des installations de sécurité.
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Finalement, pour que les trains puissent circuler, il faut donc gérer l'utilisation des véhicules-moteurs selon leurs caractéristiques techniques et leurs possibilités au niveau de la traction ou de la manoeuvre des voitures et des wagons, matériel roulant qui doit être périodiquement contrôlé, entretenu et si nécessaire réparé. Ces tâches relèvent de la Division de la Traction et de la Maintenance (entretien périodique, réparations, révisions, ainsi qu'améliorations techniques et esthétiques). Dans la réalité, la désignation de cette Division est légèrement différente, soit la « Division de la Traction et des Ateliers ».
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Ci-dessous, quelques nouvelles photographies, sans commentaires mais concrétisant les remarques ci-dessus :
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 ».
Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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Quelques considérations complémentaires et actualisées sur mon nouveau réseau « Tin-Plate 0 »
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#Posted on Sunday, 01 March 2020 at 12:27 PM

Edited on Wednesday, 04 March 2020 at 12:13 PM

A l'intention des amateurs de "Tin-Plate 0" et des "Bucopathes"

Chers amis ferrovipathes et collectionneurs,
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A la page 47 du présent Blog apparaît le chapitre intitulé "Deux publications ferroviaires (en langue française) absolument uniques en leur genre...", mettant ainsi en valeur mon premier CD dédié aux amateurs de "Tin-Plate 0"; en complément à ce CD, j'ai réalisé un deuxième CD, qui contient la totalité des imprimés réalisés par mes soins et qui sont destinés à l'amélioration de l'aspect des aiguillages, des signaux, du matériel roulant, etc., travaux décrits avec précision dans mon premier CD, tels que plaques d'immatriculation réaliste des wagons, modifications apportées sur les signaux mécaniques MAERKLIN HO (disques basculants et sémaphores), etc.. Le prix de cette deuxième publication s'élève à CHF 30.00, port et emballage compris.
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Vous pouvez donc imprimer les documents figurant sur ce CD et ainsi directement procéder aux améliorations souhaitées. Si vous êtes intéressés à cette nouvelle publication, vous pouvez me contacter au téléphone 024.499.19.07 ou par courriel électronique à l'adresse de: michel.pousaz@bluewin.ch.
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Ce que je ne veux pas omettre de mentionner, c'est que les réalisations, figurant sur ce CD n'ont, à ma connaissance, jamais été réalisées par d'autres personnes.
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Ci-dessous en fin de chapitre, une reproduction de la photographie de la couverture de ce nouveau CD.
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Tout en vous remerciant par avance pour l'intérêt que vous manifesterez envers cette nouveauté, je vous transmets, chers amis, mes messages les plus cordiaux.
 
Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon VD
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A l'intention des amateurs de "Tin-Plate 0" et des "Bucopathes"
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#Posted on Thursday, 05 March 2020 at 8:22 PM

Edited on Saturday, 14 March 2020 at 5:59 PM

My archives (605)

  • Formation des trains sur mon réseau « Tin-Plate 0 » Mon, March 09, 2020
  • Le rythme de croisière de mon  réseau « Tin-Plate 0 » est désormais atteint ! Thu, March 26, 2020
  • Renforcement de l’adhérence de mes locomotives « Tin-Plate » Tue, April 28, 2020
  • Magnifiques DVD vidéo et de photographies de mon réseau « Tin-Plate 0 » Fri, May 29, 2020
  • Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (première partie) Mon, June 15, 2020
  • Découvrir l’âme des locomotives réelles au travers du modélisme « Tin-Plate » (deuxième partie) Mon, June 15, 2020
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