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Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

Emouvantes similitudes de construction

Locomotives électriques suisses des années 1920 à 1950:
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Les locomotives électriques de cette époque sont généralement toutes construites de la même façon; en voici donc les principales particularités:
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Une caisse en une ou plusieurs parties (dans ce deuxième cas, cela concerne notamment les locomotives Ce 6/8 I, II et III, l'Ae 4/8 11300, ainsi que les trois Ae 8/14 pour les CFF), formées d'éléments en tôle préalablement façonnés, puis assemblés par rivetage et/ou vissage et boulonnage; ces éléments sont principalement constitués par les parois frontales, les parois latérales et la toiture. Une fois définitivement terminées, ces caisses sont ensuite fixées par boulonnage sur un ou de solides châssis en forme de cadre, qui doivent également supporter le poids de l'ensemble des équipements électromécaniques. Sur ces caisses, en plus des fenêtres frontales et latérales, apparaissent extérieurement des persiennes pour l'aération de la salle des machines, comportant les transformateurs, graduateurs, inverseurs de marche, moteurs de traction, ventilateurs des moteurs de traction, compresseurs et autres appareils électromécaniques auxiliaires, ainsi que divers volets pour l'accès à certains de ces appareils depuis l'extérieur. Le toit est également démontable, afin de pouvoir mettre en place ou retirer au moyen de grues les éléments les plus volumineux et les plus lourds, tels que transformateurs, moteurs de traction, etc..
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Par contre, dès la mise en service des fourgons-automoteurs RFe 4/4 601 à 603 en 1940 et des locomotives Re 4/4 de la série 401 à 450 des CFF, entre 1946 et 1951, les caisses de ces véhicules-moteurs sont devenues autoportantes, dans le même style que celui des voitures légères construites à partir de 1937, c'est-à-dire que les parois frontales, latérales et une partie de la toiture sont désormais soudées, formant un seul bloc tubulaire reposant sur les bogies et pouvant de ce fait être soulevé par deux ponts roulants lors de l'adjonction ou du retrait des bogies. Ce système a également été appliqué sur les locomotives BLS Ae 4/4 dès 1944 de la série 251 à 258, ainsi que sur les Ae 8/8 271 à 275 dès 1959, système de construction désormais encore et toujours appliqué de nos jours.
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Modèles “Tin-Plate 0”:
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Si l'on examine les modèles de locomotives électriques suisses en “Tin-Plate 0”, des marques MAERKLIN, BUCO et ERNO, produites entre les années 1928 (par exemple locomotive MAERKLIN RS 65/13050) et 1957 (modèles BUCO 304 et 314), force est de constater que le même mode de construction en tôles assemblées a été appliqué en ce qui concerne les caisses des machines, l'ensemble électromécanique et de roulement étant constitué par un bloc de pièces usinées, bobinées, façonnées et assemblées par vissage et boulonnage. Les divers câbles d'alimentation se terminent généralement par des cosses ou d'extrémités recourbées de forme circulaire, permettant à celles-ci-d'être vissées ou boulonnées aux pièces devant être sous tension (par exemple les lamelles souples de contact des inverseurs de marche, servant à la distribution de l'alimentation des moteurs de traction). Sur les locomotives MAERKLIN, l'intervention, au niveau des balais, des porte-balais et du collecteur de l'induit, ainsi que sur l'inverseur de marche manuel du type “65”, s'opère aisément depuis l'extérieur, donc sans retrait de la caisse. En ce qui concerne l'inverseur de marche du type “66”, il suffit de retirer la toiture pour procéder à son entretien périodique (nettoyage des plots de contact et des rainures séparatrices). De plus, la toiture de ces modèles est amovible et peut donc être enlevée par simple déclipsage, permettant ainsi de procéder à la majeure partie de l'entretien des divers appareils (entre autres nettoyage du collecteur de l'induit du moteur de traction et des rainures séparatrices des lamelles de celui-ci), ainsi que du graissage des divers paliers (induit, engrenages réducteurs et essieux), ceci  en principe sans qu'il soit nécessaire de séparer la caisse du bloc électromécanique (exception sur les locomotives BUCO et ERNO, dont la caisse doit être retirée lors du contrôle/remplacement des balais et du nettoyage des porte-balais du moteur de traction).  Par contre, la caisse des locomotives HAG et RESAL est en fonte injectée d'une seule pièce, donc semblable à la caisse autoportante des locomotives CFF et BLS citées dans le chapitre précédent. Cependant, sur les locomotives HAG 1101 et 11852, un panneau extérieur démontable est vissé sur l'une des deux parois latérales, afin d'accéder aux porte-balais, balais, collecteur et palier de l'induit du moteur de traction, sans qu'il soit nécessaire d'en retirer la caisse. Pour les autres interventions (éclairage, inverseur de marche et réparations au niveau des câbles), le retrait de la caisse demeure nécessaire.
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Conclusion:
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Il est ainsi fort émouvant de constater, que le système de construction des modèles de locomotives suisses “Tin-Plate 0”, notamment au niveau de la caisse, demeure très proche de celui des véhicules-moteurs réels du temps jadis, alors que le modélisme industriel actuel (par opposition à l'artisanat pur), ceci dans toutes les échelles de réduction, privilégie les caisses moulées d'une seule pièce pour l'ensemble de leur matériel roulant, que ce soit en métal ou en matière synthétique.
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Si j'étais un constructeur de modèles de matériel roulant à l'écartement 0, toutefois aux dimensions à l'échelle et bien évidemment en étant muni des diverses machines-outils indispensables pour le façonnage des diverses pièces, ainsi que de  l'outillage nécessaire pour un mécanicien-électricien professionnel, je conserverais le style BUCO, donc toujours avec châssis, parois assemblées et toiture amovible, BUCO qui demeure cependant la marque “Tin-Plate” la plus évoluée, notamment au niveau de son élégance d'exécution, donc de son aspect très proche de la réalité, que ce soit en ce qui concerne les locomotives 304 et 314, ou de celui des voitures et des wagons de marchandises; il faut également mentionner les voitures légères HAG de 33 cm. de longueur hors tampons. Bien évidemment, afin de respecter l'esprit électrotechnique de l'époque, les parties mécaniques et électriques des locomotives demeureraient toujours conformes à celles entre autres du traditionnel moteur de traction alternatif monophasé série à collecteur en forme de disque plat, avec stator bobiné, formé de deux enroulements superposés et alimentés alternativement par un inverseur de marche à surtension télécommandée du type BUCOMATIC ou MAERKLIN HO des années 1960-1970 à plots de contact horizontaux et pivotants. En outre, une commande manuelle auxiliaire serait encore ajoutée. Pour les adeptes du courant continu avec simple inversion de la polarité, il est nécessaire de remplacer l'inverseur de marche à surtension télécommandée par une paire de diodes croisées, réunies d'un côté et raccordées à la masse, alors que les deux autres branches sont chacune raccordées aux fils de sortie des deux bobines superposées du stator, les fils d'entrée de ces deux bobines étant réunis et raccordés au balai de sortie du courant (placé généralement à droite) ayant traversé le collecteur. Par contre, le balai d'entrée du courant dans le collecteur (placé généralement à gauche) est raccordé à la prise de courant inférieure centrale et/ou aux pantographes.
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Ci-après, quelques photographies de véhicules-moteurs réels et de modèles réalisés selon les critères cités ci-dessus.
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Emouvantes similitudes de construction
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Ci-dessus et ci-dessous, locomotive CFF Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676 (présence des visières pare-soleil sur le haut des parois frontales) en cours de construction, mais dont les parois latérales ne sont pas encore montées; l'avant-corps de gauche attend lui aussi son montage final
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Emouvantes similitudes de construction
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Emouvantes similitudes de construction
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Ci-dessus, caisse autoportante d'une Re 4/4 CFF de la série 401 à 426 (avec portes frontales), prête à être posée sur sa paire de bogies. Ci-dessous, situation identique pour cette Ae 6/6 de la série 11401 à 11425 (présence des "splendissimes" bandes chromées horizontales latérales et frontales)
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Emouvantes similitudes de construction
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Emouvantes similitudes de construction
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Ci-dessus, la paire de balais, les paliers du moteur de traction et les contacts de l'inverseur de marche manuel de la locomotive RS 65/13050, qui sont accessibles de l'extérieur sans démontage de la caisse. Ci-dessous, il en est de même en ce qui concerne le moteur de traction de la RS 66/12920. Par contre, pour atteindre l'inverseur de marche, il suffit de simplement de déclipser la toiture (partie blanche)
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Emouvantes similitudes de construction
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Emouvantes similitudes de construction
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Vue latérale d'une locomotive BUCO, dont la caisse verte est fixée sur le châssis de couleur gris-clair (modification personnelle). La toiture gris-argent est également amovible par simple déclipsage
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Emouvantes similitudes de construction
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Et voici enfin la locomotive HAG 1101, avec caisse en fonte injectée autoportante. Le grand panneau extérieur, pour l'accès au porte-balais du moteur de traction, est parfaitement visible
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#Posted on Monday, 22 August 2022 at 7:45 PM

Edited on Tuesday, 10 January 2023 at 10:18 AM

La Revue LOKI du mois de septembre 2022 est parue !

Chers Amis ferrovipathes,
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C'est avec une légitime fierté et une grande émotion, que je vous informe que mon fort modeste réseau “Tin-Plate 0” est présenté dans la Revue LOKI du mois de septembre 2022, des pages 88 à 97.
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Dix pages au format A4, vingt photographies en couleurs et un plan simplifié de mon installation ferroviaire agrémentent cette magnifique publication, dont le texte a entièrement été rédigé par Monsieur Yann Monbaron. Les illustrations sont également son oeuvre. Qu'il soit ici chaudement remercié.
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Afin de ne pas porter préjudice à la Rédaction de LOKI, seule une photographie de ce reportage paraît en fin de chapitre. Les abonnés à LOKI ont déjà reçu leur exemplaire en temps opportun; les non-abonnés pourront acquérir ce numéro durant le mois de septembre dans la plupart des kiosques.
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Ce reportage représente en quelque sorte une certaine finitude, voire carrément un “feu d'artifice” dans l'accomplissement des objectifs ferroviaires que je m'étais fixés en son temps. Le 30 août 1945, lorsque le Général Guisan, âgé de 71 ans, a pris congé du Service actif, dans son discours devant le Palais Fédéral, il a entre autres prononcé cette phrase toute simple, qui disait: “Je rentre dans le rang”. A mon âge de 75 ans, bien que je poursuivrai le culte de ma passion sous toutes les formes possibles jusqu'à mon dernier souffle, c'est pareil pour moi.
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L'auteur, compositeur et musicien français Jean-Jacques Goldman a réalisé une chanson, où il est question “d'aller jusqu'au bout de ses rêves”; cela devrait être le cas pour chacun d'entre-nous, car c'est l'un des seuls moyens de donner un authentique sens à sa vie. Hélas, beaucoup de personnes n'y arriveront jamais... et c'est désolant !
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La Revue LOKI du mois de septembre 2022 est parue !
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#Posted on Wednesday, 24 August 2022 at 5:50 PM

Adjonction d'une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910

Introduction:
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Les locomotives électriques suisses MAERKLIN “Tin-plate 0” du type RS 66/12920 à deux essieux moteurs mais sans essieux porteurs (sensées représenter les Ae 3/5 et Ae 3/6 III CFF), ainsi que celles du type CS 66/12920, avec disposition des essieux 2-B-1 ou 2/5 (sensées représenter les Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676, donc avec présence des “visières” pare-soleil sur les grandes fenêtres frontales), modèles aux longueurs hors tampons légèrement raccourcies, ont d'emblée été munis d'une paire de classiques chasse-corps CFF si typiques. Par contre, les modèles du type RS 66/12910, sensés représenter, sous la forme la plus simple possible avec deux essieux moteurs seulement, également les Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676, n'ont été munis que de chasse-corps verticaux fort simplistes et ne correspondant donc pas à ce qui a été appliqué sur les locomotives CFF réelles de ce type.
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Adjonction de chasse-corps réalistes sur ma locomotive MAERKLIN RS 66/12910:
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Dans un but d'uniformisation esthétique avec mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101, ainsi qu'en ce qui concerne mon modèle MAERKLIN du type RS 66/12920, depuis quelque temps déjà, je songeai à munir mon modèle MAERKLIN RS 66/12910 de chasse-corps semblables à ceux équipant les modèles cités ci-dessus, ce qui est aujourd'hui enfin accompli. Par contre, les chasse-corps simplistes originaux ont bien évidemment été maintenus, car placés derrière ceux exécutés par mes soins. La réalisation de cette paire de chasse-corps CFF correspond à celle figurant à la page 48 du présent blog, dans le chapitre “Mise en service d'une deuxième locomotive Tin-Plate à l'écartement 0”, précisément au niveau du deuxième alinéa. Ainsi, la configuration des tôles verticales, formant le châssis-cadre pour supporter le moteur de traction, les engrenages réducteurs et les deux essieux moteurs de ma RS 66/12910, m'a permis de fixer un des deux chasse-corps directement à la base de ce châssis du côté “arrière”, alors que, pour le côté “avant”, j'ai dû préalablement confectionner un bloc en bois de 12 mm. d'épaisseur et de 22 mm. de large, que j'ai ensuite fermement collé contre la base du même châssis; après séchage, j'ai enfin collé le deuxième chasse-corps, également à la base du bloc de bois préalablement coloré en noir avant montage sur la machine. Ces deux chasse-corps en carton noir original se situent à 35 mm. à partir de l'axe de l'essieu moteur voisin et à 5 mm. au-dessus du champignon du rail. Ainsi terminé, mon modeste modèle s'est vraiment embelli et s'allie donc désormais parfaitement avec les autres véhicules-moteurs du réseau.
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Le cas de la locomotive MAERKLIN RS 65/13050:
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Désirant également appliquer cette adjonction de chasse-corps sur cette machine, après un examen minutieux, j'y ai renoncé; en effet, en raison de la configuration générale totalement différente de cette machine par rapport à celle de la RS 66/12910, cette adjonction aurait par contre enlaidi le modèle de ma RS 65/13050 de plus de 90 ans d'âge !
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Ci-dessous, quelques photographies relatives à cette adjonction.
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Adjonction d’une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910
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Vue prise sur la Ligne de Berne, entre Lausanne et Puidoux-Chexbres, d'une Ae 3/6 I ayant servi de base pour le modèle MAERKLIN du type RS 66/12910, ainsi que bien évidemment pour les splendides et fort rares modèles à la longueur hors tampons légèrement raccourcie du type CS 66/12920, avec disposition des essieux en 2-B-1 ou 2/5. Les chasse-corps CFF, si typiques et si attachants, sont parfaitement visibles
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Adjonction d’une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910
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Voici les deux chasse-corps en carton, prêts à être montés sur la locomotive
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Adjonction d’une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910
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Afin que le nouveau chasse-corps soit bien visible, le crochet d'attelage a été relevé
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Adjonction d’une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910
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Les nouveaux chasse-corps apparaissent au droit des escaliers d'accès aux cabines de conduite, donc devant les chasse-corps MAERKLIN originaux. Une preuve de plus, qu'avec peu de moyens et un minimum d'astuce, il est parfaitement possible d'embellir un modèle réduit
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Adjonction d’une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910
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Vue sur une des deux faces latérales de ma RS 66/12920, munie d'origine de chasse-corps du type CFF
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#Posted on Saturday, 17 September 2022 at 10:47 AM

Edited on Saturday, 17 September 2022 at 11:43 AM

Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !

Aux ferrovipathes épris de l'authenticité ferroviaire absolue,
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Récemment, durant quelques jours, mon épouse et moi-même avons été invités chez nos amis allemands résidant juste de l'autre côté de la frontière suisse, soit dans un petit village près de Laufenbourg DE, à un kilomètre à vol d'oiseau de Laufenbourg Aargovie, le Rhin faisant office de frontière naturelle.
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Lors d'une excursion ferroviaire sur la ligne allemande parallèle à la ligne suisse au départ de Basel Bad Bf, lorsque nous avons effectué le parcours Bad Säckingen - Konstanz et retour, via Waldshut - Schaffhausen - Singen, quel ne fut pas mon bonheur extrême de constater que la gare DB (sur territoire suisse du Canton de Schaffhouse) de Wilchingen-Hallau, précisément entre Schaffhouse et Waldshut, est encore à ce jour de l'année 2022 protégée par des signaux mécaniques, tels que disques basculants avancés/de passage et sémaphores à une et deux ailes, signaux quasi semblables aux nôtres, hélas chez nous tous disparus de la vie quotidienne mais par contre magnifiquement reproduits par MAERKLIN à l'échelle HO, signaux qui figurent bien évidemment entre autres sur mon modeste réseau “Tin-Plate 0”. En effet, cette légendaire gare schaffhousoise de Wilchingen-Hallau demeure la seule de toute cette ligne allemande, longeant la frontière suisse à la droite du Rhin et à encore détenir à ce jour de tels signaux avancés et principaux d'entrée et de sortie.
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A mon avis strictement personnel, au niveau de la signalisation ferroviaire sur voies principales, ma préférence ira toujours envers ces splendides et bouleversants signaux mécaniques, tellement ils sont simples et logiques à interpréter (il en est de même en ce qui concerne les signaux lumineux de la première génération dès les années 1940). Donc, ferrovipathes helvétiques, pendant qu'il en est encore temps, sautez dans le prochain train et descendez à Wilchingen-Hallau pour admirer, écouter fonctionner, photographier et filmer ces merveilleux témoins du passé encore en activité journalière à l'extrême Nord de notre pays.
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Ci-après, voici donc quelques photographies de ces merveilles ferroviaires, que j'ai réalisées en son temps, c'est-à-dire il y a six ans déjà. Jamais je n'aurais cru que cela puisse encore exister aujourd'hui !
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. Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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Voici la gare-vedette !
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Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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Signal avancé fermé de pleine voie précédant un signal principal de passage ou d'entrée en gare. Dans ce cas, ce signal avancé peut tout de même être franchi mais, si le signal principal suivant est fermé, le train devra alors faire arrêt au pied du signal principal en question; si le signal principal a été ouvert entre temps par l'agent de gare affecté à la circulation des trains (aile du sémaphore élevée à 45 degrés et éventuellement disque de passage rabattu), le train pourra alors poursuivre son parcours. Par contre, les signaux avancés suisses n'étaient pas munis d'une flèche indicatrice d'utilisation des voies de gare, celles-ci étant mentionnées dans l'horaire de service
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Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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Ci-dessus, signal principal d'entrée et disque avancé de sortie/de passage fermés et, ci-dessous, les mêmes signaux ouverts et permettant ainsi au train concerné de franchir la gare sans arrêt
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Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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Signaux principaux de sortie fermés
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Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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Et voilà ce que ces fameux anciens signaux MAERKLIN HO donnent sur mon modeste réseau Tin-Plate 0, bien évidemment "helvétisés" par mes soins, ceci afin d'être en harmonie avec le matériel roulant !
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Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là !
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#Posted on Friday, 23 September 2022 at 8:35 PM

Edited on Sunday, 25 September 2022 at 8:11 PM

Comparaisons d'époque

Si l'on examine la situation actuelle au niveau de la production du matériel roulant des différentes marques, telles que MAERKLIN, HAG, FLEISCHMANN, ROCO, PIKO, BEMO, etc., etc., force est de constater que ces entreprises réalisent des supermodèles munis des moindres détails, que ce soit de la reproduction de l'ancien matériel de l'époque se situant entre la fin du dix-neuvième siècle et les années 1950/60, ou du nouveau matériel, produit à partir des années 1960 et jusqu'à ce vingt-et-unième siècle. Il faut cependant admettre, que les modèles d'aspect ancien mais reproduits actuellement, le sont toutefois avec de la technologie contemporaine (par exemple caisses moulées en métal ou en matière synthétique, large utilisation de l'électronique, etc.), et donc ne reflétant pas du tout l'ambiance produite par le fonctionnement réel de ces témoins du passé. 
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Par contre, le matériel roulant “Tin-Plate 0”, principalement produit entre 1927 (année de l'introduction officielle par MAERKLIN - décidée en 1926 - de la tension maximale d'exploitation de 20 V.) et la fin des années 1950 (en ce qui concerne la Suisse, principalement par les marques MAERKLIN, BUCO, ERNO, HAG et RESAL), demeurait contemporain aux véhicules réels de cette période; ils étaient donc en parfaite harmonie avec leurs “grands frères et soeurs”; de surcroît, au niveau des modèles de véhicules-moteurs électriques, ils étaient tous munis d'une technologie de base quasi semblable à celle appliquée dans la réalité de l'électrotechnique traditionnelle soit, par exemple, le moteur de traction monophasé série à collecteur et stator bobiné, avec inverseur de marche manuel, semi-automatique ou télécommandé par surtension et agissant soit sur le stator, soit sur l'induit, cette commande à distance exigeant par contre une impulsion aussi brève que possible aux tensions comprises entre 24 ou 27 Volts suivant le genre de transformateur. Ce type de moteur est désigné par le terme “universel”, car pouvant indifféremment être alimenté en courant alternatif monophasé ou en courant continu.
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Ce qui demeure cependant fort émouvant, c'est que si l'on consulte des ouvrages illustrés ou que l'on visionne des photographies et des films comportant des témoignages de l'époque y relative, on constate que ces modèles Tin-Plate existaient également lorsque ces documents photographiques et audio-visuels des chemins de fer dans leur réalité quotidienne ont été réalisés en leur temps par des auteurs aujourd'hui hélas majoritairement disparus depuis longtemps déjà.
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J'ajouterai encore à cela le fait, que les constructeurs de ce matériel roulant Tin-Plate de cette lointaine époque ont très probablement tous quitté ce monde, ou alors, pour ceux qui vivraient encore, ont atteint un très grand âge; par contre, ce qui demeure le plus important, c'est le bonheur qu'ils ont transmis et donc légué aux générations suivantes, qui peuvent ainsi légitimement savourer cet authentique héritage patrimonialo-industriel de loisirs, que ces gens du temps jadis leur ont laissé. 
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Ci-dessous quelques photographies comparatives entre la réalité et le Tin-Plate 0.
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Comparaisons d’époque
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Ci-dessus, locomotive CFF Ae 3/5 du début de sa série, soit 10201 à 10209 de 1922 (fenêtres latérales et centrale de chaque face frontale alignées sur leur partie supérieure), "10200" ici photographiée en 1938. Pour rappel, les Ae 3/5 ou "Petites Sécheron" ont été produites par SLM-SAAS en 26 exemplaires, de 1922 à 1925, soit numérotées de 10201 à 10226; ci-dessous, ma RS 66/12920, très proche de ces fameuses Ae 3/5 mais datant de 1932 (série produite par MAERKLIN de 1932 à 1938 voire éventuellement 1939) et ayant donc très probablement enchanté plusieurs ferrovipathes entre son année de naissance et aujourd'hui.
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Comparaisons d’époque
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Comparaisons d’époque
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Ci-dessus, fin des années 1930, voire début des années 1940 (les deux pantographes sont encore activés, alors que le signal d'autorisation de marche figure déjà au-dessus de la lanterne frontale supérieure), la Be 4/6 prototype 12302 des CFF, datant de 1919, est en tête d'un train de marchandises; ci-dessous, une ambiance semblable avec ma RS 65/13050, produite entre 1928 et 1931 par MAERKLIN et qui a donc inévitablement été contemporaine de cette même période. Pour rappel, les Be 4/6 ont été fabriquées par SLM-BBC de 1920 à 1923 (série 12303 à 12342), précisément sur la base de la 12302 citée ci-dessus; quant à la locomotive prototype 12301 (SLM-MFO), également de 1919 et ayant porté le surnom de "Doryphore" (lorsqu'elle était utilisée à la gare de triage de Renens entre 1937 et 1963), son aspect était totalement différent, soit frontalement proche de la Ce 6/8 I CFF 14201 (avant-corps frontaux en deux parties séparées par un couloir central) et latéralement des Ce 4/6 BLS, SEZ et GBS de la série 301 à 315, ainsi que des Be 4/6 BN numérotées 316 et 317 (disposition des essieux et système d'entraînement à bielles)
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Comparaisons d’époque
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Comparaisons d’époque
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Ci-dessus, toujours cette 12302, mais cette fois tractant un train de marchandises avec service voyageurs, désigné dans le jargon ferroviaire par "GmP" ou "Güterzug mit Personenbeförderung"; ci-dessous, ambiance identique avec ma RS 65/13050
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Comparaisons d’époque
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Comparaisons d’époque
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Terminons ce chapitre avec, ci-dessus, un gros plan de la face frontale d'une Ae 4/6 des CFF durant les années 1940/1950 et, ci-dessous, le visage de l'une de mes deux locomotives BUCO du type "314", également produite durant cette époque, soit de 1953 à 1957 (les machines 304, techniquement plus simples mais extérieurement quasi semblables - inverseur de marche manuel et semi-automatique, ainsi que paire de feux frontaux fonctionnels sur une seule des deux parois frontales -, ont été fabriquées de 1949 à 1957 également. A la fin mai 1983, les douze exemplaires de ce type de locomotive CFF de la série 10801 à 10812 avaient par contre hélas tous disparu
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Comparaisons d’époque
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#Posted on Thursday, 29 September 2022 at 12:18 PM

Edited on Thursday, 22 December 2022 at 12:40 PM

Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires

Introduction:
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Une de mes priorités en matière de modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”: le chant produit par l'activation des engrenages réducteurs des locomotives électriques, lorsqu'elles sont en service.
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Ce chapitre constitue la suite logique et vivante (quelques photographies et un tout petit film final) du merveilleux article, qui a été consacré à mon modeste réseau “Tin-Plate 0” dans la Revue LOKI du mois de septembre 2022, aux pages 88 à 97.
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Afin donc de notamment concrétiser ce que j'affirme déjà depuis fort longtemps, voici ci-après, suite à quelques photographies, un petit film final prouvant, encore et toujours, l'importance capitale de “la voix” des véhicules-moteurs électriques de type classique (donc avant l'apparition des débuts de l'électronique soit, pour les CFF, les automotrices RBe 4/4 dès 1959 et les locomotives Re 4/4 II dès 1964), à savoir leur système de conduite avec volant du combinateur et crans de marche, ainsi que leur magnifique chant produit par l'activation de leurs divers engrenages intermédiaires et couronnes dentées de leurs essieux moteurs; sur certaines locomotives, leur chant était si poignant, qu'il se hissait carrément au niveau des ténors et cantatrices de la musique classique romantico-nostalgique du temps jadis, ou était encore comparable aux bouleversants chants polyphoniques traditionnels des choeurs d'hommes de la Corse. Ces anciens véhicules-moteurs, qu'ils soient à voies normale, métrique ou étroite, ont donc été produits entre le début du vingtième siècle et les années 1960.
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Il est toutefois évident, qu'en matière de modélisme, on ne peut par contre pas se permettre d'exiger de telles particularités auditives sur les véhicules-moteurs électriques aux échelles HO, N et Z, leur équipement de propulsion ne le pouvant tout simplement pas en raison de leurs systèmes de construction et de leurs dimensions modestes.
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Objectifs pleinement atteints:
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Au niveau de la réalité, j'ai choisi la locomotive CFF historique du type Ae 3/6 III No 10264 comme référence en la matière, alors qu'au niveau du modélisme, ce sont mes deux locomotives MAERKLIN des types RS 65/13050 et RS 66/12920 qui ont l'honneur de concrétiser ce fameux “langage” tractionnaire, les autres modèles MAERKLIN, BUCO et HAG de mon réseau étant nettement plus silencieux, ceci du fait de leur système de construction. Ainsi, suite à de multiples essais, afin que, d'une part, ce chant s'entende le mieux possible mais que, d'autre part, le bruit de roulement du train camoufle le moins possible le chant des deux modèles de locomotives cités ci-dessus, j'ai formé un convoi de poids moyen, roulant à une vitesse relativement basse, ce qui oblige tout de même les deux locomotives MAERKLIN concernées à fournir et maintenir un certain effort de traction, qui se répercute naturellement sur les engrenages intermédiaires et les couronnes dentées de leurs essieux moteurs, tout en résonnant délicieusement à l'intérieur des parois en tôle de leur caisse. C'est donc le train de voyageurs de la voie 3, formé d'un wagon-fourgon Fü à deux essieux, d'une voiture AB4ü et d'une voiture B4ü à quatre essieux, ainsi que d'un wagon couvert K2 à deux essieux, qui a été désigné pour accomplir cette tâche. Le résultat est tout simplement réjouissant, voire carrément émouvant. En comparant le chant de ces locomotives, force est de constater que ma "Sécheron" RS 66/12920 remporte la palme au niveau de la presque similitude avec une machine réelle. Ainsi, aux collectionneurs-exploitants de locomotives électriques "Tin-Plate" MAERKLIN, je me permets de leur suggérer d'effectuer des essais, ceci en vue de déterminer quels sont leurs modèles de véhicules-moteurs, qui seraient également susceptibles d'offrir cette noble et irremplaçable "Voix du Rail".
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En effet, en desservant le combinateur d'une main, tout en admirant et en écoutant évoluer chacune à son tour ces deux locomotives en tête de leur convoi, je me suis laissé dépasser par l'émotion et me suis cru monté successivement à l'intérieur de mes deux machines pour les conduire; bref, je me suis mué en une sorte de "mécanicien au rabais", mais fort heureux de cette exceptionnelle situation !
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Ci-après, quelques photographies, ainsi qu'un film, qui permettent ainsi de clore ce chapitre en beauté !
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. Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires
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Voici donc la magnifique locomotive historique des CFF Ae 3/6 III No 10264, qui “ouvre le bal”, ici en gare de St-Maurice, son lieu d'attache, donc remisée dans la rotonde lors de sa non-utilisation
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Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires
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Le poste de conduite de mon réseau, quasi semblable à celui de la réalité et concrétisé par la délicieuse et irremplaçable sensation tactile ressentie lors du passage de chaque cran de marche. En effet, en desservant un tel pupitre de commande, on se rapproche d'une manière extraordinaire de la fonction d'un réel et authentique mécanicien de locomotive; à gauche du volant du combinateur, la magnifique et également fort réaliste poignée de commande de l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée de 24 volts sur les véhicules-moteurs munis d'un l'inverseur électromagnétique BUCOMATIC ou MAERKLIN, poignée à actionner par une courte pression, bien évidemment seulement lorsque le volant se trouve ramené à la position "0" et que le véhicule-moteur ou le train soit complètement à l'arrêt
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Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires
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Ci-dessus et ci-dessous, la locomotive MAERKLIN RS 65/13050 en tête du convoi désigné
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Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires
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Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires
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Ci-dessus et ci-dessous, la locomotive MAERKLIN RS 66/12920 a repris la traction de ce même train
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Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires
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Et voici enfin le petit film de ces légendaires locomotives électriques, dans la réalité ou en tant que modèles “Tin-Plate 0”, s'exprimant de la plus belle des façons qui soient et enchantant ainsi ceux qui les admirent et les écoutent !  Ce film résume à lui seul l'entier de ce présent chapitre.
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#Posted on Thursday, 13 October 2022 at 11:57 AM

Edited on Wednesday, 19 October 2022 at 8:18 PM

Termes techniques relatifs aux équipements électriques et mécaniques des véhicules-moteurs électriques originaux “Tin-Plate 0” en système "3-Rails" de style suisse des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL

Introduction:
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Il me paraît judicieux de mettre en valeur les termes techniques usuels à l'intention des propriétaires-exploitants de véhicules-moteurs et de postes électriques de conduite des trains en “Tin-Plate 0”. D'autre part, en plus du français, la langue allemande demeure, à mon avis strictement personnel, la mieux adaptée pour désigner l'équipement technique de conception traditionnelle électromécanique (donc totale absence d'électronique), telle qu'elle était quotidiennement appliquée entre le milieu des années 1920 et la fin des années 1950. Toutefois, par souci de “virilité” et de “sérieux”, bref d'utiliser un langage en parfaite harmonie avec ce type de modélisme, c'est l'allemand (avec l'accent suisse) qui me paraît le mieux approprié pour désigner les divers éléments servant à la construction, à l'exploitation et à l'entretien de ces véhicules-moteurs; ainsi, il me paraît donc essentiel de “rouler les r” et d'ajouter cette même lettre “r” après la lettre “k” (prononcer en langage phonétique “Lo-kro-mo-tif”). Cette intonation germano-helvétique particulière était celle des tractionnaires de la Suisse alémanique du temps jadis, que ce soit au niveau des constructeurs, des cheminots des ateliers et des dépôts attribués à l'entretien du matériel roulant, ou encore bien évidemment, des mécaniciens de locomotives.
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Transformateur BUCO No 5611:
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Sur cet appareil, seuls deux éléments sont desservis, soit le volant du combinateur à onze crans de marche (de 6 à 16 volts) et la poignée de l'inverseur de marche par surtension télécommandée (impulsion de 24 volts).
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Voici donc, en français et en allemand, la désignation officielle de ces deux éléments:
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Volant du combinateur pour la réglage de la tension du courant-traction avec plusieurs crans de marche
Steuerkontroller-Handrad für die Regelung der Fahrstromspannung mit mehreren Fahrstufen
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Poignée de commande de l'inverseur de marche électromagnétique télécommandé
Handgriff für die Betätigung des elektromagnetischen Fern-Wendeschalters* (des elektromagnetischen Fern-Fahrtwenders oder des elektromagnetischen Fern-Fahrrichtungsschalters)
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Equipement électrique des véhicules-moteurs:
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Schéma de l'équipement électrique
Elektrischer Schaltschema
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Moteur de traction à courant alternatif monophasé ou à courant continu, série à collecteur, avec stator bobiné et inverseur de marche
Einphasen-Wechselstrom- oder Gleichstrom Reihenschluss Triebmotor mit Kollektor, gewickeltem Stator- oder Motor-Feldwicklung und Wendeschalter* (oder Fahrtwender oder Fahrrichtungsschalter)
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Stator ou inducteur ou bobine de champ ou bobine inductrice
Stator- oder Motor-Feldwicklung
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Induit ou rotor bobiné avec collecteur et balais en charbon
Gewickelter Anker- oder Rotor mit Kollektor und Kohlenbürsten
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Porte-charbons
Kohlenbürstenträger oder Kohlenbürstenhalter
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Inverseur de marche
Wendeschalter* (oder Fahrtwender oder Fahrrichtungsschalter)
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Inverseur de marche manuel
Hand-Wendeschalter* (oder Hand-Fahrtwender oder Hand-Fahrrichtungsschalter)
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Inverseur de marche semi-automatique par coupure de courant sur le stator bobiné
Halbautomatischer Wendeschalter* (oder Halbautomatischer Fahrtwender oder Halbautomatischer Fahrrichtungsschalter) durch Stromunterbruch auf dem gewickeltem Stator- oder der Motor-Feldwicklung
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Inverseur de marche électromagnétique par surtension télécommandée (minimum 24 volts, maximum 27 volts)
Elektromagnetischer Wendeschalter* (oder elektrischer Fahrtwender oder elektrischer Fahrrichtungsschalter) durch Fernsteuerungs-Ueberspannung (Minimum 24 Volts, Maximum 27 Volts)
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Pantographe et ligne de toiture
Stromabnehmer- oder Pantograf und Dachleitung
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Prise de courant inférieure centrale
Unterer zentraler Schleif-Stromabnehmer oder Schleifkontakt
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Eclairage frontal
Stirnbeleuchtung
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Prises de courant pour l'éclairage des voitures et la commande multiple de véhicules-moteurs accouplés
Steckanschlüsse für die Wagenbeleuchtung und die Vielfachsteuerung zwischen gekuppelten Triebfahrzeugen
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*Au niveau de l'inverseur de marche des locomotives électriques, le terme officiel (donc le plus utilisé) en
  langue allemande est “Wendeschalter”
 
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Partie mécanique des véhicules-moteurs:
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Caisse et toit d'un véhicule-moteur
Triebfahrzeugkasten- und Dach
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Châssis et traverses porte-tampons
Rahmen und Pufferbohlen
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Crochets d'attelage
Zughaken
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Essieux moteurs, bogies moteurs, essieux porteurs et bogies porteurs
Triebachsen, Triebdrehgestelle, Laufachsen und Laufdrehgestelle
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Chasse-corps
Steinpflüge
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Roues dentées intermédiaires (entre le pignon de l'induit du moteur de traction et les couronnes dentées des essieux moteurs)
Zwischenzahnräder
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Couronnes dentées des essieux moteurs
Triebachsenzahnräder
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Ensemble des éléments mécaniques permettant l'activation du véhicule-moteur
Triebwerk
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Ci-après, quelques photographies d'ensembles électromécaniques de véhicules-moteurs "Tin-Plate 0".
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Termes techniques relatifs aux équipements électriques et mécaniques des véhicules-moteurs électriques originaux “Tin-Plate 0” en système "3-Rails" de style suisse des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL
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Ci-dessus, parties électromécaniques pour locomotives BUCO 301 et 304 et, ci-dessous, pour locomotives BUCO du type 314, munies de l'inverseur de marche BUCOMATIC à surtension télécommandée
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Termes techniques relatifs aux équipements électriques et mécaniques des véhicules-moteurs électriques originaux “Tin-Plate 0” en système "3-Rails" de style suisse des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL
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Termes techniques relatifs aux équipements électriques et mécaniques des véhicules-moteurs électriques originaux “Tin-Plate 0” en système "3-Rails" de style suisse des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL
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Ensemble électromécanique pour locomotives HAG 1946, 1101 et 11852; les termes techniques sont légèrement différents que ceux du texte cité ci-dessus
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Termes techniques relatifs aux équipements électriques et mécaniques des véhicules-moteurs électriques originaux “Tin-Plate 0” en système "3-Rails" de style suisse des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL
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Ensemble électromécanique MAERKLIN pour locomotives des séries 66/12900, 12910 et 12920
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Termes techniques relatifs aux équipements électriques et mécaniques des véhicules-moteurs électriques originaux “Tin-Plate 0” en système "3-Rails" de style suisse des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL
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Motorisation des locomotives ERNO et RESAL
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#Posted on Friday, 21 October 2022 at 5:01 PM

Edited on Thursday, 03 November 2022 at 11:24 AM

Un tout profond et chaleureux merci aux visiteurs de mon Blog-Internet

Chers Amis ferrovipathes,
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C'est dans la nuit du 09/10 novembre 2022, que mon Blog-Internet a été visité 50'000 fois entre le 26 août 2009 et aujourd'hui. Je tiens donc à tous vous remercier fort chaleureusement pour votre intérêt, votre fidélité et votre honoré soutien à mon égard depuis ces nombreuses années, soit depuis 13 ans déjà. Ci-après, une photographie partielle de la page 59 de mon site, affichant ainsi le chiffre de 50'006.
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A titre de précision, lorsque je dois me rendre dans mon site, pour y apporter des modifications, des adjonctions ou des suppressions, le compteur demeure bloqué; le chiffre de 50'006 concerne donc bel et bien uniquement les visiteurs extérieurs.
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Un tout profond et chaleureux merci aux visiteurs de mon Blog-Internet
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#Posted on Thursday, 10 November 2022 at 1:22 PM

Edited on Thursday, 10 November 2022 at 8:39 PM

Matériel MAERKLIN HO

Chers Amis ferrovipathes,
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Par suite de manque d'intérêt dans sa famille, une personne m'a remis un grand nombre de voies, d'aiguillages électromagnétiques, ainsi que de ponts droits et courbes et de butoirs (voie métallique "M") en excellent état, à céder à très bas prix.
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Si cela vous intéresse, vous pouvez me contacter par courriel (michel.pousaz@bluewin.ch) ou au téléphone 024.499.19.07.
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Dans cette attente, je vous transmets, chers Amis ferrovipathes, mes messages les plus cordiaux.
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#Posted on Monday, 14 November 2022 at 8:21 PM

Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)

Introduction:
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En cette fin d'après-midi du 22 novembre 2022, mon ami ferrovipathe du Nord vaudois m'a rendu visite, en emportant avec lui deux emblématiques véhicules-moteurs MAERKLIN à l'échelle “Tin-Plate 0”, soit la plus que légendaire RP 12930, reproduisant la “Flèche Rouge” RCe 2/4 des CFF (série produite entre 1936 et 1940), ainsi qu'une locomotive RS 66/13050 (série produite en 1932 et 1933 seulement), représentant en fort simplifié la locomotive CFF Be 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, dont la disposition de toiture (pantographes et “résistances”) correspond aux Be 4/6 de la deuxième série dans leur aspect d'origine, avec la disposition de toiture relative aux numéros 12329 à 12342 (série produite en 1923, avec pantographes extérieurs et résistances intérieures).
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Voici les deux variantes des locomotives Be 4/6 dans leur aspect d'origine au niveau de la disposition de la toiture; en haut, machines de la série 12302 (prototype) + 12303 à 12328, avec pantographes à l'intérieur et résistances à l'extérieur et, en bas, série 12329 à 12342, avec disposition inversée des pantographes et des résistances. A titre de précision complémentaire, les locomotives 12302 à 12305 n'étaient munies que de six rangées verticales de fixation des tubes extérieurs de refroidissement de l'huile du transformateur sur chaque paroi latérale, alors que les machines 12306 à 12342 comportaient onze rangées verticales. Les Be 4/6 de la série 12302 à 12328 ont été construites entre 1919 et 1922, alors que la série 12329 à 12342 date de 1923
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Devant le Dépôt d'Olten, une "Flèche Rouge" CFF dans toute sa splendeur, magnifiquement reproduite par MAERKLIN en style "Tin-Plate 0"
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Locomotives "Be 4/6" MAERKLIN RS 65/13050 et RS 66/13050:
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Par contre, contrairement à mon modèle RS 65/13050 avec inverseur de marche strictement manuel, la RS 66/13050 de mon ami est équipée du “nouvel” inverseur semi-automatique à interruption de courant, semblable à celui équipant entre autres les modèles RS 66/12910 et 12920, ainsi que les suivants (voir à la page 55 du présent Blog le chapitre intitulé “Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”). De plus, cette machine fait partie de l'une des dernières séries de locomotives électriques “Tin-Plate 0” à encore afficher l'ancien emblème MAERKLIN, le logo des modèles suivants arborant désormais une forme ressemblant à une sorte de bicyclette. Bien évidemment, cette locomotive fut accouplée à la mienne, qui représente également les Be 4/6 de la deuxième série dans leur aspect d'origine, toutes deux tractant ainsi un train de marchandises. De ce fait, sur mon réseau, un émouvant instant absolument inoubliable s'est produit, instant qui fut, comme il se doit, abondamment photographié et filmé.
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Pour la petite anecdote, récemment, je me suis rendu au “TGV Trains Miniatures” de Lausanne et j'ai découvert dans une vitrine une locomotive électrique MAERKLIN brune semblable à la mienne. Alors que le patron du magasin s'occupait d'un client, j'ai longuement et intensivement admiré cette machine et, une fois dehors devant cette vitrine en direction du chemin du retour, je lui ai adressé un ultime regard avant de m'en aller; or, quelle ne fut pas la bouleversante surprise, en apprenant que mon ami ferrovipathe du Nord vaudois l'avait acquise peu après, pour ensuite me rendre visite et la mettre en service sur mon réseau en compagnie de ma machine, donc de l'une de ses soeurs. Encore et toujours, il y a des coïncidences que l'on ne pourra jamais expliquer rationnellement, car relevant carrément du miracle... et c'est très bien comme cela. Ceci horrifiera peut-être les évangélistes et autres bigots de tout poil, mais j'affirme haut, fort, personnellement et librement, que nos objets vénérés détiennent également une âme; je les ressens tout simplement comme des êtres vivants à part entière, qui existent ainsi pour offrir un sens digne de ce nom à notre existence, ceci bien évidemment de la même manière que nous les procurent les lieux, les situations, les animaux et les personnes qui nous sont des plus agréables.
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Encore une précision au niveau du train de marchandises cité au premier alinéa ci-dessus: afin que l'époque soit dûment et pleinement respectée, ce convoi est uniquement formé de wagons ordinaires de couleur grise, ainsi que d'un wagon frigorifique de couleur blanche (réalisation personnelle). En effet, en se basant sur les wagons BUCO et ERNO, en ces temps lointains, les K2, L4 et L5 (réalisations personnelles), L6 et M6, ainsi que les wagons-citernes et bi-foudres affichaient tous la couleur grise de base; seules les caisses des wagons frigorifiques étaient peintes en blanc, alors que celles des wagons couverts pour la GV (grande vitesse) arboraient une robe rouge. 
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En effet, ce qui demeure le plus poignant dans cette affaire, et donc très probablement unique au niveau du modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”, en Suisse romande du moins à ce jour, c'est que ces deux modèles de locomotives, ayant circulé en double traction sur mon modeste réseau, ont été produits par MAERKLIN entre 1928 et 1933, fort lointaine époque de nonante ans en chiffres ronds, où les Be 4/6 réelles, tout en sillonnant de long en large la Ligne du Saint-Gothard et ses voies d'accès du côté Nord, généralement au départ de Lucerne et de Zürich, se présentaient pratiquement toutes dans leur état d'origine (entre autres caisse de couleur encore majoritairement brune - le passage à la couleur verte a progressivement été introduit au fur et à mesure des grandes révisions principales dès 1928 - et avec leurs deux différentes dispositions de toiture). Il est donc aisé d'affirmer, qu'avec quelques années seulement en moins, les modèles MAERKLIN cités ci-dessus font bel et bien partie de la même génération que leurs grandes soeurs de la Ligne du Saint-Gothard d'alors.
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Ci-après, quelques photographies de cette saga de "Be 4/6" MAERKLIN.
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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La fameuse double-traction du jour; de gauche à droite, la locomotive de renfort en tête RS 66/13050 de 1932 à 1933, munie de roues rouge-foncé et du "nouvel" inverseur semi-automatique par interruption du courant du type "66", accouplée à la locomotive titulaire RS 65/13050 de 1928 à 1931, équipée de roues noires et de l'inverseur strictement manuel du type "65"
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Ci-dessus, l'ancien emblème MAERKLIN et, ci-dessous, le logo lui ayant fait suite
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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De gauche à droite, l'inverseur strictement manuel de la RS 65/13050 est bien visible, alors que sur la deuxième machine, celui-ci se trouve entièrement à l'intérieur de la caisse
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Terminons cette première partie par ces deux merveilleuses photographies d'ambiance
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
 
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#Posted on Wednesday, 23 November 2022 at 10:34 AM

Edited on Saturday, 26 November 2022 at 9:50 AM

Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)

"Flèche Rouge" CFF MAERKLIN, type RP 12930:
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Quant à cette “Flèche Rouge” MAERKLIN, authentique signature en matière d'authenticité au niveau du vrai chemin de fer helvétique, elle évolua ce soir-là avec sa légendaire grâce naturelle parmi le décor de mon modeste réseau, qui est sensé représenter d'une manière imaginaire la Suisse immuable et éternelle, hélas bien loin de ce qu'est devenu notre pays en ce début de vingt-et-unième siècle, Helvétie dont l'environnement a été à maintes reprises spolié par une effrayante modernité hautement destructrice de notre patrimoine séculaire. Bien évidemment, cette “Flèche Rouge” MAERKLIN a également été intensivement photographiée et filmée.
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Ainsi, au niveau de la réalité, entre le milieu des années 1930 et les années 1960, nos “Flèches Rouges” (simples, doubles, triples, voire quadruples) étaient très prisées du public et faisaient donc entièrement partie de l'image des CFF et de l'harmonie qu'elles procuraient au sein de notre environnement national. Pour les ferrovipathes d'alors, entre autres posséder une “Flèche Rouge”, représentait un des sommets de leurs objectifs à atteindre, ceci par la jouissance contemplative à nulle autre pareille qu'elles leur offrait, que ce soit en vitrine ou en évoluant sur leur réseau.
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Ci-après, quelques photographies de cette pure merveille que constitue cette "Flèche Rouge" MAERKLIN.
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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L'harmonie parfaite entre cette RCe 2/4 CFF et son environnement
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Une gare vraiment digne de ce nom, tout d'abord honorée au premier plan du côté Nord par la "Flèche Rouge" et la RS 66/12910 puis, du côté Sud, par une double traction de "Be 4/6", une locomotive "Sécheron" et la "Flèche Rouge" RCe 2/4, véhicules-moteurs du type "SBB-CFF", également tous produits par MAERKLIN; tout à droite sur chacune des deux illustrations, vue partielle de la locomotive HAG 1101
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Une fort glorieuse soirée sur mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Pour terminer ce chapitre en beauté, voici un petit film qui résume la journée vécue
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#Posted on Wednesday, 23 November 2022 at 11:54 AM

Edited on Thursday, 01 December 2022 at 9:52 PM

Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!

1. Le wagon bi-foudres CFF:
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En consultant l'Internet, sous le moteur de recherche “Weinwagen SBB”, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que l'unique wagon bi-foudres de notre pays, stationné dans la Rotonde de St-Maurice et ayant été magnifiquement remis en état en son temps par l'ancienne “Association 10264”, a enfin reçu une raison sociale, désignée par “Celliers du Chablais, Aigle”.  Parfaitement photographié latéralement lors de la récente exposition “175 ans des chemins de fer suisses” à Yverdon, je n'ai eu qu'à capter l'image correspondante, la transférer, la formater à la bonne dimension sur “Excel” et l'imprimer en deux exemplaires, de façon à désormais recouvrir l'ancienne raison sociale “Blenk & Fert Genève” par cette nouvelle appellation, figurant sur mon wagon “Tin-Plate 0” de BUCO (voir page 53 du présent Blog, chapitre “Matériel BUCO personnalisé - troisième partie -”). En effet, la Rotonde de St-Maurice détient les deux seuls wagons à vin existant encore dans notre pays, soit le bi-foudres cité ci-dessus et le wagon-citerne “Fratelli Corti” de Balerna.
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Ci-après, quelques photographies relatives à cette petite modification.
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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Ci-dessus, le wagon bi-foudres devant la Rotonde de St-Maurice (son lieu d'attache), non encore muni de sa raison sociale et, ci-dessous, tracté par la sublissime Ae 3/6 III 10264, le même wagon dans la cour des Ateliers principaux CFF d'Yverdon, mais cette fois honoré par sa raison sociale chablaisienne
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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Ci-dessus et ci-dessous, vues en trois-quarts avant et latérale de mon wagon BUCO "Tin-Plate 0", qui a reçu sa nouvelle raison sociale
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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Ci-dessus et ci-dessous, terminons ce chapitre avec ces deux vues des mes deux wagons à vin BUCO, modifiés et réunis ici pour l'occasion, soit le bi-foudres cité ci-dessus et le wagon-citerne "Fratelli Corti"
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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2. Reconstitution du train marchandises historique avec service voyageurs
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Le chapitre ci-dessus m'a incité à tenter de reproduire, au mieux des possibilités offertes par le "Tin-Plate 0", le plus que légendaire, merveilleux et émouvant train de marchandises avec service voyageurs de l'Association en question. Bien évidemment, bien qu'elle ne soit pas de couleur brune comme sa grande soeur, ma "Sécheron MAERKLIN RS 66/12920 de couleur verte et munie de ses deux uniques essieux" s'en rapproche toutefois assez fortement, notamment au niveau de la forme de sa caisse se terminant par ses élégants angles à 45 degrés, de ses faces frontales et donc de son emblématique "visage à visières". Quant aux wagons de marchandises à deux essieux, munis d'une vigie de garde-freins ou d'une plateforme ouverte avec manivelle de frein visible, ils proviennent tous de la marque BUCO et affichent une longueur hors tampons uniforme de 18 cm, alors que la voiture voyageurs à deux essieux de tête du convoi atteint une longueur de 20 cm; cette longueur uniforme de 18 cm pour les wagons de marchandises ne permet par contre pas de reproduire fidèlement les wagons couverts originaux J3 et K3 de l'Association, mais de s'en rapprocher de par la forme et la couleur de leur caisse et de leur toiture, ainsi qu'en raison de la présence d'une vigie de garde-freins. Ce convoi se compose donc d'une voiture voyageurs à plateformes extérieures, d'un wagon rouge-brun K2 avec vigie (sensé représenter le K3 original), du wagon-citerne gris-argent "Fratelli Corti" à plateforme ouverte, du wagon tombereau L6 rouge-brun avec vigie, du légendaire wagon bi-foudres gris avec vigie, du wagon plat M6 gris à plateforme ouverte et enfin du K2 gris avec vigie (sensé représenter le J3 original). Par contre, le wagon couvert K4 est manquant, car BUCO ne l'a jamais reproduit à cette échelle. Personnellement, je suppose fort que ce train devrait être unique en son genre au niveau du "Tin-Plate 0" de style suisse.
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Ci-après, voici deux illustrations de la reconstitution de ce fameux train historique résidant en Romandie.
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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Vues de tête et de queue de cet emblématique convoi historique
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Revisite du célèbre et unique wagon CFF bi-foudres encore conservé et reconstitution du train historique marchandises/voyageurs de l'ancienne "Association 10264", sise dans la Rotonde du Dépôt de St-Maurice!
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#Posted on Tuesday, 13 December 2022 at 11:52 AM

Edited on Monday, 26 December 2022 at 2:16 PM

Mise en service de deux nouveaux wagons de marchandises

Wagon tombereau rouge-brun CFF du type L6 modernisé des années 1940/50:
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En date du 5 novembre 2022, j'ai acquis un wagon-citerne BUCO SHELL de 18 cm de longueur hors tampons, avec vigie de garde-freins de couleur grise. La bonde, avec sa paire d'échelles centrales, ainsi que les plaques latérales d'immatriculation et de raison sociale, ont été démontées, la vigie demeurant seule sur le châssis; en possession d'une caisse de wagon L6 de couleur rouge-brun, j'ai préalablement  peint cette vigie en rouge-brun puis, après séchage, appliqué la colonne de frein de couleur noire entre le “nez” de la vigie et le châssis. Il ne m'a suffit dès lors plus qu'à fixer la caisse du wagon en question sur le châssis et finalement de confectionner, puis de peindre également en rouge-brun la paire de marche-pieds latéraux d'accès aux portes centrales à vantaux et les coller contre le châssis à gauche des portes centrales. Encore quelques retouches de peinture sur le châssis et le L6 en question, de type modernisé des années 1940/50 est terminé. En finalité, le traditionnel graissage des essieux... et voilà un nouveau wagon unique, qui est le dernier tombereau à être réalisé et prêt prendre son service sur mon réseau.
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La bonde et les plaques du wagon-citerne m'ont par contre permis de réaliser un nouveau wagon de ce type, mais de couleur grise et immatriculé auprès des chemins de fer autrichiens ÖBB (voir chapitre suivant).
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Mise en service de deux nouveaux wagons de marchandises
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Ci-dessus, voici ce nouveau wagon CFF L6 de style modernisé et amélioré des années 1940/50 et, ci-dessous, mes trois wagons L6 de même type, soit de gauche à droite, aux couleurs d'origine rouge-brun, verte (pure fantaisie que je me suis tout de même autorisée - la beauté de ce wagon y étant incontournable -, car les L6 verts n'ont jamais existé dans la réalité) et finalement avec l'ancienne couleur grise
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Mise en service de deux nouveaux wagons de marchandises
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Wagon-citerne BUCO, avec plateforme et manivelle de frein visible, destiné à confectionner un wagon autrichien ÖBB:
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Un des objectifs de mon chemin de fer “Tin-Plate 0” est de réaliser un train de marchandises comportant au moins un wagon de chacun des pays entourant la Suisse, soit, en plus de notre pays, demeurent également représentées l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie et la France. Dans ma collection, figure même un wagon tombereau vert de la SNCB (voir à ce sujet la page 57 du présent Blog, chapitre “Apparition de nouveaux wagons - première partie -“); c'est la raison pour laquelle un châssis long de 18 cm de longueur hors tampons, avec plateforme extérieure et manivelle de frein visible, a été acquis et utilisé pour y monter la bonde de wagon-citerne SHELL de BUCO, ainsi que ses plaques d'immatriculation ultérieurement modifiées (achat de ce wagon-citerne cité au début du chapitre précédent). La marque choisie du nouveau carburant est CASTROL. La bonde est nouvellement peinte en gris, mais par contre sans bande centrale de couleur noire, ceci parce que, d'une part, cela a également existé dans la réalité et, d'autre part, dans le but de réaliser une variante supplémentaire dans les modifications apportées à mes divers wagons. Sur la gauche de chaque longeron de châssis seulement figure la plaque d'immatriculation ÖBB. Par contre, au niveau de l'immatriculation de ce wagon, une “entorse”, relative aux inscriptions techniques de mes divers wagons de marchandises, a dû être appliquée, ceci sous la forme d'un marquage correspondant aux nouvelles normes UIC de 1968, en lieu et place de l'ancien, cependant nettement plus aisé à assimiler et de surcroît propre à l'identité de chaque pays européen, “entorse” qui, fort heureusement, demeure discrète en raison de ses dimensions. Une fois terminé, j'ai effectué quelques retouches de peinture noire sur le châssis, sur la rambarde de la plateforme et sur la paire d'échelles centrales d'accès à l'orifice de remplissage de la bonde, ainsi qu'effectué le graissage final des essieux; cette nouvelle pièce unique peut donc être incorporée dans un convoi.
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Mise en service de deux nouveaux wagons de marchandises
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Ci-dessus, le nouveau wagon-citerne ÖBB unique en son genre, qui s'ajoute finalement à ma collection et, ci-dessous, deux wagons de mon réseau, réunis à l'occasion et dans le but de présenter l'aspect de leurs immatriculations selon les normes UIC en vigueur dès 1968, ceci en “raison” de la gestion des wagons par informatique. Ci-dessous, de gauche à droite, le wagon ÖBB en question accouplé au wagon CFF
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Mise en service de deux nouveaux wagons de marchandises
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Mise en service de deux nouveaux wagons de marchandises
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J'avais oublié de citer mon wagon-citerne à vin "SCHENK", qui est également muni des inscriptions techniques UIC en vigueur dès 1968 (voir page 47 de mon présent Blog, sous le chapitre intitulé "Quelques nouveaux wagons Tin-Plate HAG et BUCO")
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#Posted on Monday, 26 December 2022 at 11:32 AM

Edited on Wednesday, 28 December 2022 at 1:25 PM

Ultimes améliorations sur mes wagons couverts BUCO

Introduction:
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En consultant le fameux et légendaire fascicule “Les wagons marchandises CFF d'antan”, édité en son temps par “Eisenbahn-Amateur”, je prends conscience, qu'à l'origine, les wagons couverts du type K2 ont toujours été munis d'un volet d'aération aux extrémités supérieures de chacune des deux parois frontales, soit deux volets par paroi ou quatre au total. Jusque vers les années 1950, ces volets étaient ouverts ou fermés dans le sens longitunal depuis l'intérieur du wagon; par la suite, au fur et à mesure des révisions, ces anciens volets ont été remplacés par de nouveaux, qui étaient placés à l'extérieur, alors que leur ouverture ou fermeture était commandée au moyen d'une tringle centrale à glissières, permettant d'ouvrir à moitié ou complètement le volet, désormais dans le sens vertical, soit selon le même principe que celui appliqué sur les wagons K3; alors que les anciens volets étaient constitués d'une simple tôle lisse, les nouveaux recevaient deux renforcements, soit un sur leur pourtour et l'autre en forme de croix de St-André en diagonale, renforcements tous deux appliqués sur la surface extérieure desdits volets.
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Les wagons couverts BUCO:
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Par contre, les wagons couverts BUCO originaux, à l'exception du wagon frigorifique “BELL” (volets fermés), se présentent tous avec les fenêtres d'aération complètement ouvertes, donc non munis de volets. Fort de ces arguments, j'ai monté ces imitations de volets sur quelques wagons couverts de ma collection, se présentant tour à tour avec volets entièrement fermés, semi-ouverts et finalement complètement ouverts; bien évidemment, ces volets ont reçu la couleur originale de la caisse du wagon. Ces volets sont constitués par de petits cartons à la dimension de 18 mm. x 20 mm., collés à l'intérieur de la caisse du wagon, ceci de façon à entièrement recouvrir les fenêtres originales en position complètement ouvertes; cependant, afin d'éviter toute monotonie, certains wagons couverts se présentent avec les quatre volets entièrement fermés, alors que sur d'autres, les volets sont partiellement fermés et entre-ouverts, voire tous entre-ouverts ou enfin maintenus dans leur aspect original, c'est-à-dire totalement ouverts (absence de cartons)
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Ci-après, quelques photographies explicatives.
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Ultimes améliorations sur mes wagons couverts BUCO
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Ci-dessus, wagon K2 BLS dans son aspect d'origine et ci-dessous, même type de wagon d'entreprise privée ("SP" pour "Schweizerische Privatbahnen"), mais par contre avec toit du style K3 (ancien wagon CFF NESTLE), tous deux encore munis des anciens volets intérieurs
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Ultimes améliorations sur mes wagons couverts BUCO
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Ultimes améliorations sur mes wagons couverts BUCO
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Wagon couvert CFF K2 historique, mais par contre déjà muni des nouveaux volets actionnés verticalement depuis l'extérieur; les renforcements sur le pourtour et en diagonale sont parfaitement visibles
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Ultimes améliorations sur mes wagons couverts BUCO
 
De gauche à droite, wagon avec tous les volets fermés, wagon avec un volet fermé et l'autre semi-ouvert, wagon avec les deux volets semi-ouverts et finalement, wagon avec tous ses volets ouverts
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#Posted on Tuesday, 03 January 2023 at 8:40 PM

Edited on Tuesday, 03 January 2023 at 8:56 PM

Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO

Introduction:
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Mis à part quelques rares exceptions, la plupart des collectionneurs-exploitants de matériel roulant de la marque BUCO hésitent, voire rechignent carrément à très légèrement améliorer l'aspect de leurs voitures et wagons BUCO, même sans que cela ne porte aucun préjudice à l'esprit du constructeur. Par contre, ce qui m'a toujours frappé, que ce soit sur les wagons de marchandises Tinplate BUCO, ERNO ou MAERKLIN, c'est l'absence généralisée de l'imitation de la colonne de frein, placée entre le "nez" de la vigie de garde-freins et le châssis du wagon... et que cette absence soit acceptée par les collectionneurs, alors qu'un simple fil électrique rigide gainé de noir suffit à corriger cette situation.
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A ce sujet, les vigies de garde-freins des wagons de marchandises ERNO ne comportaient même pas l'indispensable "nez" extérieur protecteur, permettant dans la réalité l'activation de la manivelle de frein à l'intérieur de celui-ci; ainsi, par l'absence de ces deux détails élémentaires, cette vigie était carrément inutile. il aurait donc été nettement préférable qu'ERNO ait produit des wagons marchandises avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible, comme cela a été appliqué par BUCO. Toutefois, je me dois de reconnaître que cette vigie, précédemment montée sur mon wagon-citerne ESSO d'ERNO a servi pour réaliser une authentique vigie italienne des FS (voir page 58 du présent Blog, chapitre "Remaniement de deux wagons de marchandises", deuxième alinéa "wagon-citerne ESSO").
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Possesseur du légendaire wagon couvert MAERKLIN jaune de la marque "FYFFES" pour le transport des bananes, je n'ai eu qu'à ajouter cette fameuse colonne de frein, la paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à glissières figurant déjà d'emblée sur le wagon en question. En effet, il ne suffit finalement que de très peu de chose pour sublimer l'aspect du matériel roulant de ce type de modélisme. Ainsi, en me basant sur mes propres expériences, citées tout au long de ce Blog-Internet dès la page 42, je me permets de suggérer à cette catégorie de ferrovipathes collectionneurs de matériel roulant Tinplate, de n'acquérir que des véhicules ne nécessitant que le strict minimum d'améliorations à apporter, soit par exemple:
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Voiture voyageurs BC 2 à plateformes ouvertes No 8683:
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Si l'on examine les parois latérales de cette voiture, force est de malheureusement constater que, sur un côté, figure le chiffre 2 de la deuxième classe, mais par contre apparaît le chiffre 3 de la troisième classe sur l'autre paroi latérale lui faisant face; il suffit alors  de corriger cette irrégularité en imprimant les chiffres adéquats jaunes sur fond vert et de les coller sur le chiffre erroné. La deuxième amélioration consiste à ajouter une manivelle de frein avec sa tige verticale sur l'une des deux plateformes extérieures. Quant à la troisième modification, elle consiste en l'application d'un simple carton blanc (indiquant la présence des WC) sur la petite fenêtre centrale de l'une des deux parois latérales. Suite à ces trois améliorations, la voiture est terminée.
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Voiture voyageurs BC 2 à plateformes fermées, No 8663:
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Mêmes constatations que pour la voiture voyageurs à plateformes ouvertes au niveau de la disposition des chiffres des classes et de la fenêtre du compartiment des WC. Par contre, les faces extérieures des parois frontales doivent recevoir une imitation des soufflets d'intercommunication, tels que ceux appliqués sur les voitures voyageurs à quatre essieux. Suite à ces trois modifications, la voiture est terminée. Ainsi légèrement améliorée, cette voiture est désormais désignée par “BC 2ü” (“ü” pour “Uebergang”). A relever cependant que le "ü" ne figure pas dans l'immatriculation de la voiture apparaissant sur la caisse
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Wagon-fourgon à F No 8690:
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Adjonction de l'imitation des soufflets d'intercommunication, tels que ceux appliqués sur les voitures voyageurs à quatre essieux, ainsi que d'une paire de marche-pieds classiques d'accès aux portes latérales centrales à glissières. Suite à ces deux modifications, la voiture est terminée. Ainsi modifié, ce wagon est désormais désigné par “F2 ü” (“ü” pour “Uebergang”). A relever cependant que le "ü" ne figure pas dans l'immatriculation de ce wagon-fourgon apparaissant sur la caisse
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Wagon de marchandises couvert du type K2 No 8645, couleurs grise et rouge-brun, à plateforme ouverte et manivelle de frein visible:
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Elimination de la tôle supérieure en forme de demi-lune surplombant la plateforme ouverte (seules les voitures voyageurs à plateformes extérieures doivent être munies de cette tôle supérieure). Adjonction d'une paire de marche-pieds classiques d'accès aux portes latérales centrales à glissières. Suite à ces deux modifications, le wagon est terminé. Il est également possible de monter une caisse de wagon K2 No 8644, mais avec toit de 16,5 cm de longueur, le tout sur un châssis de 18 cm. de longueur hors tampons, muni de sa plateforme ouverte avec manivelle de frein visible.
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Wagon de marchandises couvert “BELL” P 8646, de couleur blanche, à plateforme ouverte et manivelle de frein visible:
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Adjonction d'une paire de marche-pieds classiques d'accès aux portes latérales centrales à glissières. Suite à cette seule modification, le wagon est terminé
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Wagon de marchandises ouvert à parois hautes du type L6 No 8660, couleurs grise et rouge-brun, sans plateforme extérieure ni vigie de garde-freins:
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Adjonction d'une paire de marche-pieds d'accès de forme classique aux portes latérales centrales à vantaux. Suite à cette seule modification, le wagon est terminé. Bien que le L6 No 8660 de couleur verte n'ait jamais existé dans la réalité, cette modification peut également lui être appliquée. Une série de L6, sans plateforme ni vigie de garde-freins, a réellement existé dans la réalité. Tous les autres types de wagons marchandises CFF à deux essieux ont été munis soit de la plateforme extérieure avec manivelle de frein visible, soit d'une vigie de garde-freins.
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Wagon de marchandises ouvert à parois hautes du type L6 No 8660, couleurs grise et rouge-brun, avec plateforme extérieure et manivelle de frein visible:
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Transfert de la caisse de ce wagon sans plateforme ni vigie de garde-freins sur un châssis de 18 cm. de longueur hors tampons muni d'une plateforme extérieure avec manivelle de frein visible. Adjonction d'une paire de marche-pieds d'accès de forme classique aux portes latérales centrales à vantaux. Suite à ces deux modifications, le wagon est terminé. Bien que le L6 No 8660 de couleur verte n'ait jamais existé dans la réalité, ces modifications peuvent également lui être appliquées.
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Wagon de marchandises ouvert à parois hautes du type L6 No 8661, couleurs grise et rouge-brun, avec vigie de garde-freins du type modernisé des années 1940/1950:
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Seul ce type de wagon peut recevoir une vigie se présentant sous cet aspect modernisé. Adjonction d'une colonne de frein (fil électrique rigide muni d'une gaine noire) entre la base du “nez” de la vigie et le châssis du wagon. Adjonction d'une paire de marche-pieds d'accès de forme modernisée (sorte de “V” élargi à la base) placé à gauche de la base des portes latérales centrales à vantaux. Suite à ces deux modifications, le wagon est terminé. Bien que le L6 No 8660 de couleur verte n'ait jamais existé dans la réalité, ces modifications peuvent également lui être appliquées, en veillant toutefois à ce que la vigie soit de couleur grise.
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Wagon de marchandises plat du type M6 No 8665, avec couleur rouge-brun:
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Seul le M6 avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible demeure parfaitement conforme à la réalité. Les M6, sans plateforme ou avec vigie de garde-freins, n'ont par contre jamais existé. Il est également possible de transférer une caisse de wagon plat M6 No 8664 sur un châssis de 18 cm de longueur hors tampons avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible. La seule modification à apporter consiste à peindre les ranchers en rouge-brun.
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Wagon “longs bois” du type N2, formé de deux chariots pivotants reliés par une traverse:
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Adjonction de l'immatriculation CFF sur chacun des deux chariots. Suite à cette seule modification, le wagon est terminé.
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Wagon-citerne ESSO No P 8656, “ESSO STANDARD Zürich” de couleur grise:
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Seul le wagon-citerne de cette marque, avec plateforme ouverte, manivelle de frein visible, plaques d'immatriculation CFF et de raison sociale réalistes, entre en considération; les wagons sans plateforme ou avec vigie modernisée de garde-freins ne correspondent pas à la réalité helvétique. L'unique amélioration à apporter consiste à ajouter la bande noire centrale de 40 mm. de large sur la bonde; il est également acceptable d'y renoncer, car cela a aussi existé dans la réalité. Suite à cette seule et éventuelle modification, le wagon est terminé.
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Wagon-citerne SHELL No P 8658, “LUMINA S.A. Zürich Genève “de couleur jaune:
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Seul le wagon-citerne de cette marque avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible entre en considération, les plaques d'immatriculation CFF et de raison sociale étant déjà d'emblée réalistes; les wagons sans plateforme ou avec vigie modernisée de garde-freins ne correspondent pas à la réalité helvétique. Par contre, la couleur jaune doit impérativement être remplacée par le gris-clair ou le gris-argent, car il n'y a jamais eu de wagon-citerne SHELL avec bonde de couleur jaune sur les chemins de fer suisses. Là également, à choix application ou non de la bande noire centrale. En cas d'application de la bande noire centrale, l'emblème "SHELL" doit par contre être à nouveau confectionné et placé tout à droite de la bonde. Suite à cette ou à ces deux modifications, le wagon est terminé.
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Wagon bi-foudres “SCHIESS A.G., ST.MARGRETHEN No P 538510”:
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Seul ce type de wagon bi-foudres entre en considération; les wagons sans plateforme ou avec vigie modernisée de garde-freins ne correspondent pas à la réalité helvétique. Cependant, les deux foudres, la paire d'échelles centrales, ainsi que les deux supports avec plaques d'immatriculation et de raison sociale de ce wagon doivent être transférés sur un châssis de 18 cm de longueur hors tampons, muni d'une plateforme ouverte avec manivelle de frein visible. Quant aux foudres, ils doivent être peints en gris-clair avec cercles noirs. Suite à ces diverses modifications, le wagon est terminé.
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Ci-après, quelques photographies relatives aux wagons exigeant le minimum d'améliorations.
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Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons  et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO
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A titre d'exemple relatif au texte figurant ci-dessus, voici le légendaire wagon couvert MAERKLIN pour le transport des bananes, par contre déjà muni d'usine de sa paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à glissières; l'unique amélioration apportée consiste en la mise en place de la colonne de frein entre le "nez" de la vigie de garde-freins et le châssis du wagon; il suffit donc tout simplement de déjà pratiquer de la sorte sur l'ensemble des wagons de marchandises munis d'une vigie
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Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons  et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO
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La paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à glissières du wagon frigorifique couvert "BELL" constitue la seule modification à apporter
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Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons  et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO
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Ces deux wagons tombereaux L6, sans plateforme ni vigie de garde-freins, n'ont reçu en tout et pour tout que la paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à vantaux. A remarquer que la caisse du wagon gris porte le numéro 8661 (le châssis original de ce wagon, avec sa vigie de garde-freins, a servi pour la confection du L6 No 8660 vert avec vigie grise - voir photographie suivante -), alors que le wagon rouge-brun porte son numéro d'origine 8660
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Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons  et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO
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Le châssis et la vigie grise du wagon L6 gris désormais sans plateforme ni vigie, cités sous la photographie précédente, ont servi à recevoir la caisse du wagon vert original (couleur fantaisiste mais néanmoins sympathique), wagon se présentant dorénavant sous son nouvel aspect et chargé de blocs de gypse. La colonne de frein, ainsi que l'un des deux marche-pieds latéraux centraux de forme modernisée, sont parfaitement visibles
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Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons  et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO
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L'immatriculation CFF constitue la seule modification à apporter sur ce wagon "longs bois" du type N2 et formé de deux chariots reliés par une traverse
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Améliorations minimales à apporter sur les voitures voyageurs, fourgons  et wagons de marchandises CFF à deux essieux du type Tinplate 0 BUCO
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A titre de dernier exemple, voici un wagon-citerne, dont l'application de la bande noire centrale autour de la bonde constitue la seule modification apportée
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#Posted on Wednesday, 08 February 2023 at 7:47 PM

Edited on Wednesday, 22 February 2023 at 3:36 PM

Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)

Introduction:
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En l'espace de sept ans (2016 - 2023), j'ai été en mesure de réaliser un modeste réseau de chemin de fer du style “Tin-Plate 0” (voie, aiguillages et butoirs, signaux avancés, principaux et de manoeuvre, éclairages des voitures, des quais de gare et des divers bâtiments, locomotives, voitures et wagons, ainsi que le décor). La tâche la plus marquante de cette réalisation demeure l'amélioration systématique mais raisonnable de l'aspect du matériel roulant suisse et européen, correspondant à l'époque des années 1920 à 1950, ceci de façon à ce qu'il se rapproche le plus possible de la réalité, mais tout en veillant toutefois scrupuleusement à ce que l'esprit des constructeurs concernés soit respecté (dans l'ordre alphabétique, il s'agit des marques BUCO, ERNO, FLEISCHMANN, HAG et MAERKLIN). Par contre, ajouter des sabots et des boyaux de freins au matériel roulant, que ce soient sur les véhicules-moteurs ou les voitures et wagons, constituerait une hérésie, le superdétaillage contemporain n'ayant pas du tout sa place ici. Ainsi, au niveau du matériel roulant remorqué, ce sont les wagons de marchandises de tous types qui représentent la plus grande partie des travaux effectués, activité dûment expliquée tout au long du présent Blog à partir de la page 42; en effet, tout a commencé dès cette page, sous le chapitre “Ma locomotive BUCO 314 - souvenirs de l'authentique Ligne du Saint-Gothard (première partie)”.
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Cependant, pour des raisons évidentes de place, je ne pourrai dès lors ajouter plus que quatre wagons de marchandises à deux essieux à ma collection, soit: un wagon couvert CFF K2 gris BUCO transformé en wagon couvert “Nestlé-Peter-Cailler-Kohler”, un wagon plat FS à partir d'un M6 BUCO, mais avec vigie italienne typique, un wagon couvert CFF K2 gris BUCO transformé en wagon couvert pour le transport du vin et finalement un wagon-citerne SNCF, en utilisant un wagon-citerne HAG à deux essieux, même fortement défraîchi mais encore en bon étant général, ceci à la condition sine-qua-non que je puisse toutefois l'acquérir à un prix attractif (investir CHF 100.00  et plus ne serait par contre plus du tout intéressant); toujours à ce sujet, le prix d'achat de wagons “Tin-Plate 0” à deux essieux des marques citées dans le premier alinéa, wagons usagés mais encore en relatif bon état et devant bénéficier d'importantes modifications ultérieures, telles que changement de caisse, amélioration ou remplacement de vigie de garde-freins ou encore d'une nouvelle peinture et d'une nouvelle immatriculation, etc.,, ne devrait, à mon avis, pas dépasser la somme initiale de CHF 40.00 par wagon, alors que, pour un véhicule à quatre essieux (voyageurs ou de marchandises), CHF 60.00 constitue, en ce qui me concerne personnellement, un maximum à investir. 
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Si je devais à l'avenir réaliser d'autres wagons, ce serait désormais pour le compte de tierces personnes ferrovipathes. Voici ci-après, la description des améliorations effectuées sur ces quatre ultimes wagons.
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Premier wagon transformé:
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Wagon couvert K2 modifié en wagon P “Chocolats Nestlé-Peter-Cailler-Kohler”:
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En possession d'une caisse de wagon couvert CFF K2 de BUCO, de couleur grise avec toit noir, j'ai tout simplement recouvert, sur chacune des deux parois latérales, la désignation “K2” avec une bande de papier de couleur gris-vert, sur laquelle est imprimée en blanc la lettre “P” pour wagon privé; par contre, le numéro BUCO original “8645” a été maintenu (j'en ai profité pour effectuer la même correction  de “K2” en “P” sur mon wagon couvert “MAGGI” - voir troisième photographie de la page 48 du présent Blog -) Afin que que wagon soit complet, à la Bourse de Fribourg, j'ai acquis un wagon couvert BUCO “BELL” à très bas prix, avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible, dont la caisse a été démontée et remplacée par celle du wagon couvert gris cité ci-dessus; si j'ai choisi ce type de plateforme, c'est de façon à ce qu'elle soit justement semblable à celle du wagon frigorifique blanc “BELL”, c'est-à-dire non munie des montants verticaux jusqu'à l'intérieur du toit et se situant aux extrémités de la rambarde horizontale. Les portes centrales latérales ont été peintes en blanc et ont reçu l'effigie d'une époque fort lointaine, correspondant donc parfaitement à celle du wagon; cette effigie arbore, sous cinq couleurs différentes et avec une police de caractères propre à chacune des quatre marques de chocolat y figurant, la mention “Nestlé-Peter-Cailler-Kohler”. Pour réaliser cette effigie, j'ai consulté l'Internet, en tapant “Gedeckter Güterwagen Nestlé”, ce qui m'a permis de choisir un wagon LGB parfaitement photographié latéralement, ceci dans le but de transférer la raison sociale sur “Excel”, la redimensionner, l'imprimer en deux exemplaires, pour finalement appliquer celles-ci sur les portes latérales du wagon, qui ont donc été préalablement peintes en blanc sur toute leur surface. Sur ce wagon, les quatre volets d'aération, placés aux extrémités supérieures des parois latérales, sont fermés. Bien évidemment, les marche-pieds centraux d'accès à ces portes à glissières ont été ajoutés, alors que quelques retouches de peinture noire sur le châssis ont été effectuées et que les essieux ont reçu leur traditionnel graissage avant la mise en service de cette nouvelle pièce unique. A ce sujet, la caisse des premiers wagons couverts Nestlé, correspondant aux dimensions des wagons CFF K2, arboraient leur traditionnelle couleur grise, seules les portes latérales étant peintes en blanc. Mon wagon couvert correspond donc parfaitement à ces critères.
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Et voici donc ce nouveau wagon couvert privé de Suisse romande, destiné au transport du chocolat
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Deuxième wagon transformé:
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Wagon plat FS à deux essieux, avec vigie de garde-freins:
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A la page 58 du présent Blog, dans le chapitre “Remaniement de deux wagons de marchandises”, à l'alinéa “Sitôt dit, sitôt réalisé”, je présente la fabrication d'une vigie de garde-freins du type FS, que j'avais primitivement prévue pour être ajoutée au wagon tombereau FS du type Ltm monté sur un nouveau châssis de 18 cm de longueur hors tampons. Après mûre réflexion, j'ai décidé de laisser en l'état mon wagon tombereau sur son châssis de 16 cm de longueur hors tampons et de monter cette vigie sur un wagon plat M6 BUCO avec vigie, également acquis à la Bourse de Fribourg, ce qui a nécessité une transformation du wagon BUCO original, de façon à ce qu'il devienne un wagon FS; ainsi, tout d'abord, j'ai démonté la vigie originale pour la remplacer par la vigie FS; ce wagon n'étant pas muni de ses ranchers, je n'ai eu qu'à démonter les supports de ceux-ci, seule la caisse désormais lisse du wagon étant maintenue. La deuxième phase a consisté à consulter le site Internet, afin de trouver une bonne photographie latérale d'un wagon plat FS, de façon à ce que je puisse transférer sur “Excel” la paroi photographiée et la redimensionner à 10 mm. de hauteur et 145 mm. de longueur; quant aux parois frontales de 10 mm. x 60 mm., elles reçoivent chacune deux renforts verticaux équidistants en carton fin et sont imprimées à la couleur des parois latérales. Les tâches finales sont constituées par le montage de la vigie FS, les retouches de peinture sur le châssis et le graissage final des essieux. Un nouveau wagon européen absolument unique, qui constitue le dernier wagon plat réalisé pour mon réseau et qui est ainsi prêt à prendre son service.
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Voici le wagon plat FS réel, qui a servi de base pour la réalisation de mon modèle, notamment au niveau de la confection et de l'emplacement de la vigie de garde-freins
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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C'est ce wagon HO Rivarossi qui par contre a été choisi pour la réalisation des parois latérales
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Voici finalement le modèle terminé; afin de rendre ce wagon FS encore plus authentique, il sera ultérieurement chargé de deux petites voitures typiquement italiennes à l'échelle 1/43ème, emblématiques des années 1950 (FIAT "Topolino" ou autres)  
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Ce que la réalisation de ce wagon plat FS a entraîné:
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Introduction:
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C'est suite à la réalisation de mon wagon plat FS cité ci-dessus, que j'ai eu l'idée de rédiger ce nouveau chapitre. En effet, les wagons de marchandises FS sont les wagons européens étrangers les plus nombreux de ma collection (j'en détiens donc six exemplaires). Aussi loin que je m'en souvienne, les wagons de marchandises italiens à deux essieux, que j'admirai voir passer en gare de St-Triphon durant mon enfance des années 1950 à 1960, puis plus tard notamment sur la Ligne du Saint-Gothard au début de ma vie d'adulte entre la fin des années 1960 et les années 1970, voire au début des années 1980 dans certains cas, m'ont toujours immensément fasciné au plus haut point, car ces témoins ferroviaires du temps jadis détenaient une personnalité à nulle autre pareille parmi les différents chemins de fer européens; de ces wagons émanait une sorte d'humanisme profondément attachant. Fort de ces arguments, suite à la réalisation de mon dernier wagon FS plat avec vigie authentique, j'ai décidé de reconstituer un train de marchandises italien correspondant aux années citées ci-dessus. Ainsi, ce convoi de six wagons comporte le résumé de la majorité des divers types de wagons de marchandises italiens de l'époque, soit: couverts ordinaires et frigorifiques à toit pointu, ouverts à parois hautes (tombereaux), citernes, plats et couverts à toit fortement bombé avec foudres en bois à l'intérieur pour le transport du vin.
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Le train de marchandises FS de mon réseau:
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Mon réseau “Tin-Plate 0” étant à simple voie, on peut imaginer un tel convoi sur la ligne fraîchement électrifiée Bellinzone - Luino (juin 1960), précisément entre Cadenazzo CFF et Luino FS, train bien évidemment tracté par une de mes deux “10800” BUCO 314. Ce train se compose donc de la locomotive citée ci-dessus, d'un wagon couvert rouge-brun avec toit pointu et généralement utilisé pour le transport des fruits et légumes, d'un wagon couvert gris privé MARCHETTI & VINI MOSTI UVE” avec bandes vertes en diagonale sur la caisse, destiné au transport du vin (avec vue depuis le centre des parois latérales des deux faces frontales de la paire de foudres placés à l'intérieur de la caisse), d'un wagon plat rouge-brun avec sa vigie parfaitement authentique, d'un wagon-citerne privé AGIP gris-argent avec bande noire centrale et également muni de ses fameuses bandes vertes en diagonale sur la bonde, d'un wagon tombereau Ltm rouge-brun avec bords frontaux supérieurs typiquement bisautés et enfin d'un wagon couvert frigorifique également gris-argent avec toit pointu.
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Ci-après, voici deux photographies de cet émouvant train du temps jadis, chargé de nostalgie.
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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Ci-dessus et ci-dessous, vues de ce fameux train de marchandises de wagons FS sur territoire suisse et remorqué par une "10800" BUCO, symbolisant ainsi le trafic de transit entre la Suisse et l'Italie et vice-versa. Le wagon plat FS est idéalement situé au milieu du convoi
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (première partie)
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#Posted on Wednesday, 22 February 2023 at 9:53 AM

Edited on Sunday, 26 February 2023 at 11:07 AM

Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)

Troisième wagon transformé:
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Wagon couvert de type K2 de couleur grise, avec vigie de garde-freins à une seule fenêtre, réimatriculé “P 8642” pour “VINTRANSPORT” de Genève 
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En possession d'une caisse de wagon BUCO K2 gris (voir page 58, chapitre relatif à la reconstruction d'un K2 de couleur rouge-brun, intitulé “Réalisation d'un wagon couvert BUCO K2, muni d'une vigie réaliste de garde-freins”), j'ai pris la décision de réaliser un K2 avec vigie de garde-freins à une seule fenêtre, comme cela a existé sur pratiquement tous les types de wagons munis d'une vigie CFF de type classique ou modernisée. A ce sujet, la vigie en bois croisé de ce nouveau wagon couvert a entièrement été réalisée par mes soins, selon les mêmes critères que ceux qui figurent dans le chapitre relatif à la construction personnelle desdites vigies, alors que le toit de ce nouveau wagon gris a reçu une couleur noire. Par contre, j'ai constaté une forte griffure en diagonale sur une des séparations verticales de l'une des deux parois latérales (trois séparations de chaque côté encadrant la porte centrale à glissières de chacune des deux parois latérales). La couleur gris-verdâtre, appliquée sur la caisse des anciens wagons BUCO K2 et L6 (aujourd'hui de plus en plus difficiles à acquérir, car devenus très rares) demeure très hardue, voire impossible à réaliser manuellement et ne permet donc pas d'effectuer cette réparation par un simple ajout de peinture. Pour remédier à cela, j'ai n'ai pas eu d'autre choix que de photographier la paroi latérale adverse en excellent état de la caisse de ce K2 puis, comme d'habitude, j'ai transféré celle-ci sur “Excel” pour la dimensionner à 40 mm. de largeur et 145 mm. de longueur; après impression de l'image, j'ai pu ainsi découper une séparation et la coller à l'endroit sur lequel apparaissait cette forte griffure.
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Le seul élément manquant s'avérait être un châssis complet de 18 cm de longueur hors tampons, que j'ai acquis en ce mois de février 2023 auprès de Peter Wülser à Wolhusen, châssis bien évidemment muni de ses orifices pour la fixation de la caisse; une fois la caisse montée, j'ai confectionné les mains courantes verticales (hauteur de 6 cm), encadrant la vigie et allant des escaliers d'accès à l'intérieur du toit; la partie inférieure de ces mains courantes est recourbée d'un cm à l'horizontale (angle à 90 degrés), pour être ensuite soudée sous chaque escalier inférieur concerné. Quant aux mains courantes horizontales, placées à 2 cm depuis le plancher du châssis, de chaque côté de la vigie, elles sont également soudées aux mains courantes verticales.
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Cependant un fort heureux fait inattendu s'est produit. Lors de la visite à mon domicile de mon ami ferrovipathe du Nord vaudois en date du 22 novembre dernier, j'ai reçu de sa part deux foudres “8667” BUCO dont il n'avait pas l'emploi; il me suggéra l'idée de les utiliser dans un wagon couvert de type K2. Fort judicieux conseil. Aussitôt dit, aussitôt fait. Ainsi, sur la base du nouveau wagon couvert gris de BUCO/Bauma, immatriculé “P 8642” sur chaque paroi latérale de la caisse, j'ai donc recouvert l'immatriculation originale “K2 8645” par cette nouvelle désignation, formée d'une bande correspondant à la couleur de la caisse du wagon, mais avec chiffre blanc “8642” et d'une deuxième, sur laquelle figure la lettre “P”, également de couleur blanche, ceci de façon à représenter une révision partielle de la peinture du wagon (taconnage) par suite de son changement d'affectation, soit de wagon couvert ordinaire en un wagon privé pour le transport du vin. Sur ce wagon, deux des quatre volets supérieurs d'aération sont fermés, alors que les deux autres sont complètement ouverts.
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En effet, il est primordial que les diverses inscriptions techniques et de raison sociale demeurent parfaitement lisibles, toutefois sans qu'il soit absolument nécessaire de repeindre l'entier du wagon, ceci pour autant que son état général le permette encore. La nouvelle affectation de ce wagon a nécessité la confection de deux paires de supports en bois croisé de 3 mm. d'épaisseur pour fixer les deux foudres sur le châssis, en me  basant sur l'utilisation de la partie inférieure incurvée d'un support BUCO d'origine (support muni de sa plaque d'immatriculation CFF d'un côté et de celle de la raison sociale de la marchandise transportée de l'autre côté); ce support peut indifféremment recevoir la moitié d'une bonde d'un wagon-citerne ou un foudre à lui seul. Sur le haut des portes latérales centrales à glissières, l'emblème blanc sur fond rouge de “VINTRANSPORT S.A. GENEVE” y figure. Sur la face frontale arrière de la caisse du wagon, une échelle d'accès au toit, du même style que celle du wagon frigorifique “BELL”, a bien évidemment été ajoutée par collage, alors que sur le toit du wagon, exactement au droit des bouches centrales de remplissage des foudres placés à l'intérieur, soit à 3 cm. depuis la paroi frontale arrière en direction de l'intérieur de la caisse du wagon, une paire d'imitations d'ouvertures extérieures d'accès a également été montée; ces ouvertures sont distantes de 8,5 cm. Chaque foudre s'appuie donc contre la paroi frontale y relative du wagon, ceci afin de permettre un espace de passage suffisant entre les deux foudres (20 mm.) au niveau des portes centrales latérales, qui ont bien évidemment reçu leurs marche-pieds d'accès placés sous le châssis. Afin que les foudres puissent être placés et fixés par collage sur le châssis, il est au préalable nécessaire d'effectuer deux entailles de 5 mm. x 30 mm. de long de chaque côté de la partie supérieure recevant le toit du wagon, permettant ainsi de descendre les foudres sur le châssis. Mis à part le wagon-citerne SNCF projeté pour plus tard, ce wagon couvert est, pour l'instant, le dernier à être ajouté à ma collection.
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En finalité, le traditionnel graissage des essieux... et voilà un nouveau wagon unique en son genre prêt à entammer sa deuxième vie.
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Conclusion:
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Six ans ont donc passé et mon modeste réseau “Tin-Plate 0” s'avère ainsi être terminé dans ses grandes lignes, mon activité ne se limitant désormais plus qu'à l'exploitation (seul ou en compagnie d'amis ferrovipathes) et à l'entretien périodique de l'installation et du matériel roulant. Je dois demeurer conscient que j'ai atteint l'âge de 75 ans révolus en date du 16 décembre 2022 et n'espère dès lors tout simplement plus que de pouvoir encore profiter le plus longtemps possible de la présence de ce merveilleux chemin de fer du temps jadis dans ma chaumière, chemin de fer très probablement unique en son genre par ses particularités et sensé glorifier à tout jamais notre patrimoine industriel de loisirs.
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Le temps est désormais venu celui de la transmission de mon savoir-faire, c'est-à-dire que, si cela devait toutefois intéresser quelques ferrovipathes amoureux de ce style de modélisme, au travers de mon Blog-Internet, ils peuvent ainsi éventuellement s'inspirer de mes diverses méthodes consistant en l'amélioration de l'infrastructure de leur réseau (profil des signaux redimensionnés, adjonction des numéros d'aiguillage sur la lanterne de ceux-ci, etc.), ainsi que de celle de l'amélioration de leur matériel roulant.
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Voici un K2 CFF original, muni de son unique fenêtre de vigie, qui a servi de base pour la réalisation de la vigie de mon wagon couvert
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Ci-dessus, caisse d'origine du wagon K2 BUCO avant transformation et, ci-dessous, gros plan sur la partie réparée de l'endroit (au moyen d'une feuille imprimée) où figurait la forte griffure en diagonale citée dans le premier alinéa de ce chapitre
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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A gauche, les deux foudres reposant sur leurs supports en bois croisé peints en gris, prêts à être montés sur le châssis du wagon; à droite, support BUCO original, dont la partie intérieure incurvée a servi de base pour confectionner les deux paires de supports en question
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Voici le wagon couvert privé de BUCO/Bauma, qui a servi de base au niveau de l'immatriculation et de la raison sociale de mon wagon ex K2 ordinaire; par contre, les désignations “SBB-CFF” et “P 8642” de ce wagon auraient dû figurer en caractères BLANCS au lieu de noirs.
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Vue sur la paroi frontale arrière, où a été montée l'échelle d'accès aux ouvertures de remplissage des foudres
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie)
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Voici donc un nouveau wagon couvert privé genevois pour le transport du vin, prêt à entamer sa nouvelle vie
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Les ultimes wagons de marchandises de mon réseau “Tin-Plate 0” (deuxième partie).
Quoi de plus naturel, que ce nouveau wagon soit attelé à une “Sécheron” typiquement romande, locomotive en parfaite harmonie avec le wagon en question
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#Posted on Sunday, 26 February 2023 at 11:05 AM

Edited on Monday, 27 February 2023 at 11:58 AM

Considérations philosophico-ferroviaires au niveau du modélisme “Tinplate 0” de style suisse

Introduction:
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En complément au chapitre “Comparaisons d'époque”, paru à la page 59 du présent Blog, il me paraît nécessaire de décrire certaines particularités du modélisme ferroviaire “Tinplate 0” de style suisse, produit entre la deuxième moitié des années 1920 et la fin des années 1950. Entre 1927 (année d'introduction de la tension maximale de traction de 20 V. pour les véhicules-moteurs à l'écartement 0) et 1957/1959, les marques MAERKLIN (1927 - 1938, puis 1945 - 1954 - pour quelques modèles seulement -), BUCO (1947 - 1957/1959), ERNO (1944 - 1949), HAG (1946 - 1957) et RESAL (1944 - 1952) produisirent un matériel roulant conséquent. Cette décision de tension maximale a été entérinée l'année précédente de son application, soit en 1926. Il faut toutefois relever, que l'inversion du sens de marche des moteurs de traction par surtension télécommandée, apparue au début des années 1950, s'élevait de 24 à 27 V. et concernait les locomotives des marques suisses BUCO, HAG et RESAL. C'est donc bel et bien durant ces trente années que le matériel roulant “Tinplate 0” de style suisse a atteint ses plus grands sommets; c'est également durant cette glorieuse période que, dans la réalité, les plus merveilleux véhicules-moteurs ferroviaires électriques de notre pays ont été réalisés; ils ne seront jamais surpassés (pour les CFF, de la Be 3/5 12201 de 1919 à l'Ae 6/6 11425 “Genève” de 1958 puis, pour le BLS, de la Ce 6/6 121 de 1910 à la Re 4/4 195 de 1983).
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MAERKLIN:
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C'est la marque qui a produit le plus grand nombre de véhicules-moteurs électriques de longueur raccourcie de style suisse (de la Be 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, hyper simplifiée RS 65/13050, à deux essieux reliés par une paire de bielles horizontales, à l'Ae 3/6 I CS 66/12920 avec disposition des essieux en 2-B-1 ou 2/5), mais en particulier les sérénissimes “Crocodiles” CCS 66/12920, Ae 3/6 I HS 66/12920 et Flèche Rouge RP 12930, ces trois modèles toutefois à la longueur hors tampons à l'échelle. Par contre, aucun modèle de locomotive à vapeur helvétique n'a été réalisé en “Tinplate 0” par cette marque.
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Histoire de la locomotive “Crocodile” MAERKLIN, produite de 1933 à 1938:
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L'idée de produire une locomotive électrique basée sur le modèle suisse est venue du Dr. Carl G. Ehmann, qui a été très impressionné par cette machine lors de ses voyages en Suisse. La “Crocodile” à l'écartement 0 a été conçue chez Märklin sous la direction de Friedrich Rieker. Le prototype, produit à cette époque, existe encore aujourd'hui dans l'inventaire de la société MAERKLIN. Dans le catalogue MAERKLIN D 10 des années 1933/34, la “Crocodile” était proposée pour la première fois dans les écartements 0 et 1. La version “0” était initialement équipée d'un seul moteur de traction, alors que la version “1” avait d'emblée été munie de deux moteurs de traction. Par la suite, la version “0” reçut également une double motorisation, soit un moteur de traction dans chaque avant-corps mobile d'extrémité, alors que l'inverseur du sens de marche était placé dans la caisse centrale reliant les deux avant-corps. Ce modèle “Tinplate” demeurera à tout jamais  le plus célèbre de tous les temps, encore insurpassé à ce jour. C'est bien simple, les ferrovipathes, possesseurs d'un tel modèle, détiennent entre leurs mains le "Saint-Graal" en matière de modélisme ferroviaire,  ceci dans toutes les échelles et tous les systèmes confondus !
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Comme cité ci-dessus, La locomotive ”Crocodile” MAERKLIN a été développée et réalisée par son légendaire constructeur Friedrich Rieker, présenté dans l'émission TV SWR “Eisenbahn-Romantik” par son célèbre et désormais absolument irremplaçable présentateur Hagen von Ortloff, aujourd'hui parti à la retraite; lors de cette émission, enregistrée en 1984, Friedrich Rieker était âgé de 87 ans; il était donc né en 1897 et affirmait que cette merveille technique avait été créée avec un minimum de dessins de construction complexes, mais avant tout avec un bon sens technique astucieux. A ce sujet, j'ai capté sur Internet l'émission TV SWR citée ci-dessus et j'ai pu dès lors photographier le portrait de Friedrich Rieker, ainsi que la principale particularité de la locomotive “Crocodile”, à savoir sa construction articulée en trois parties et qu'il présente à Hagen von Ortloff, en déplaçant latéralement de droite à gauche un des deux avant-corps du modèle en question.
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Considérations philosophico-ferroviaires au niveau du modélisme “Tinplate 0” de style suisse
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Ci-dessus et ci-dessous, Friederich Rieker, le génie concepteur, l'homme providentiel qui, grâce à la réalisation de la locomotive “Crocodile” en “Tinplate 0”, a élevé la légende MAERKLIN au pinacle de la saga du modélisme mondial; à l'heure actuelle en ce vingt-et-unième siècle, AUCUN autre modèle quel qu'il soit  à l'échelle 0 ne peut atteindre la valeur (jusqu'à CHF 30'000.00) de la CCS 66/12920, produite de 1933 à 1938 !
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Considérations philosophico-ferroviaires au niveau du modélisme “Tinplate 0” de style suisse
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Considérations philosophico-ferroviaires au niveau du modélisme “Tinplate 0” de style suisse
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Friederich Rieker explique les particularités de son modèle, en priorité sa mobilité grâce à ses trois parties articulées.
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Considérations philosophico-ferroviaires au niveau du modélisme “Tinplate 0” de style suisse
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Sous forme de parade avant l'activation du film final, voici de droite à gauche le résumé de l'évolution de l'aspect esthétique des locomotives suisses entre les années 1920 et 1950, soit: tout à droite, les premières locomotives électriques MAERKLIN avec tension d'exploitation de 20 V., produites entre 1927 et 1931 puis, également en provenance de MAERKLIN, dès 1932 sous forme dès lors normalisée et affinée, avec faces frontales parfaitement perpendiculaires et encadrées par les angles de fin de caisse à 45 degrés entre 1933 et 1938, puis apparition des faces frontales munies d'avant-corps entre 1933 et 1954. Quant aux deux dernières machines (HAG 1952-1957 et BUCO 1949-1957/59), elles affichent des faces frontales arrondies, typiques du parfait aérodynamisme appliqué entre les années 1940 et le début des années 1950.
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Choix d'une musique appropriée à ces trains “Tinplate 0”:
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En analysant la situation, force est de constater que les marques de fabrique citées ci-dessus proviennent toutes de territoires où se parle la langue allemande, soit le Bade-Württemberg pour la firme MAERKLIN à Göppingen et la Suisse allemande pour les firmes BUCO (Diepoldsau dans le Canton de St-Gall), ERNO (ville de Zoug), HAG (Mörschwil dans le Canton de St-Gall) et RESAL à Lucerne; cette culture industriello-germanique se caractérisait par son élégance esthétique, sa robustesse, sa fiabilité, sa durabilité et sa qualité exceptionnelle de fonctionnement. Par contre, aucun endroit de Suisse romande, ainsi que des Cantons du Tessin et des Grisons n'ont produit des modèles ferroviaires au style “Tinplate 0”.
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C'est la raison pour laquelle, en possession de plusieurs CD de musique populaire suisse avec une orchestration aujourd'hui complètement oubliée, musique produite et enregistrée durant la même époque que celles des modèles “Tinplate 0” cités ci-dessus, j'ai réalisé un film de douze minutes, dont la première partie constitue l'enregistrement du reportage SWR où apparaît Friederich Rieker s'exprimant bien évidemment en allemand; la deuxième partie du film présente mes trains en activité accompagnés par cette émouvante musique (hélas aujourd'hui totalement disparue des ondes des radios et TV), qui se fait donc mélancoliquement entendre, tout en créant ainsi une harmonie audio-visuelle à nulle autre pareille et sensée plonger les auditeurs-spectateurs ferrovipathes dans une ambiance d'un monde totalement éteint, mais par contre profondément humaniste, bouleversant et donc irremplaçable !
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Ci-dessous, voici donc le film en question.
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#Posted on Wednesday, 01 March 2023 at 10:13 AM

Edited on Tuesday, 14 March 2023 at 12:20 PM

Même dans leur aspect d'origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s'inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF

Introduction:
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En tapant “Lokomotiven SBB Ae 4/6”, cela me permet de relever une particularité, qui a été seulement appliquée sur les locomotives 10806 et 10808 vers la fin de leur vie active (milieu des années 1970-début des 1980), sous la forme de la condamnation par soudure de la paire de portes frontales centrales, ainsi que, bien évidemment, de la suppression des plaques rabattables d'intercommunication. Ainsi, à la page 43 du présent Blog, dans le chapitre “Locomotives Ae 4/6 dans leur vie quotidienne et locomotive BUCO 314 (quatrième partie)”, la légende de la sixième photographie (Ae 4/6 10808 devant le Dépôt d'Erstfeld) présente brièvement cette ultime modification apportée aux parois frontales.
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Les locomotives BUCO 304 et 314:
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De la même manière que les Ae 4/6 10806 et 10808 citées ci-dessus, les locomotives BUCO 304 et 314 n'ont jamais été munies de l'imitation des plaques frontales rabattables d'intercommunication. Ainsi, dans le but de se rapprocher le plus possible de la réalité, tout en laissant ces modèles dans leur aspect le plus original possible, il suffit à chaque ferrovipathe, possesseur d'une ou de deux locomotives BUCO de ce type, de simplement recouvrir les chiffres latéraux centraux “304” ou “314” avec les numéros 10806 et 10808, numéros que j'ai moi-même confectionnés et imprimés en son temps sur du papier satiné extrablanc de 80 gr/m2. A ce sujet, il est encore possible de placer un numéro 10806 ou 10808, plus petit et encadré, recouvrant ainsi le numéro “304” de la paroi frontale “avant” de la locomotive, donc celle qui n'est pas munie des prises d'éclairage des voitures voyageurs ou pour la commande multiple avec deux machines accouplées; par contre, en ce qui concerne les modèles “314”, seuls peuvent figurer la paire des gros numéros latéraux car, à l'emplacement des numéros frontaux, figurent en lieu et place les prises d'éclairage citées ci-dessus sur chacune des deux parois frontales.
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La deuxième et dernière modification, que l'on peut encore apporter sur ces locomotives, consiste en l'application d'une couleur gris-clair sur le châssis, les poutres frontales porte-tampons, les échelles d'accès aux cabines de conduite, les chasse-corps frontaux, ainsi que sur les corps de roues motrices et porteuses.
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Ci-après, quelques photographies relatives à cette particularité esthétique.
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Ci-dessus, l'Ae 4/6 10806 en gare de Bellinzone et, ci-dessous, la 10808 en gare d'Interlaken-West, lors de l'exposition ferroviaire "Rail-In-80"
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Ci-dessus, vue sur la paroi frontale "avant" d'une locomotive BUCO 304, dont le numéro peut être modifié en 10806 ou 10808 et, ci-dessous, vue sur la paroi frontale "arrière" d'une locomotive 304 L (avec pantographes fonctionnels et ligne de toiture), munie de sa tige verticale de commande de l'inverseur de marche, des prises d'éclairage ou de commande multiple, ainsi que des feux factices. Les locomotives 304 sont donc les seules à pouvoir recevoir les numéros 10806 ou 10808 (avec cadre) sur la paroi frontale "avant", qui est par contre bien évidemment munie de sa paire de feux fonctionnels
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Vue sur l'une des deux faces frontales d'une locomotive 314 ou 314 L, par contre chacune munie des prises d'éclairage des voitures voyageurs ou pour la commande multiple alimentant simultanément les deux machines accouplées, ainsi que de sa paire de feux fonctionnels
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Voici la paire des gros numéros latéraux valables pour les locomotives BUCO 304 et 314 maintenues dans leur aspect d'origine
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Même dans leur aspect d’origine simplifié, les locomotives BUCO 304 et 314 “Tinplate 0” s’inspirent nettement de leur grande soeur Ae 4/6 des CFF
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Pour clore ce chapitre, voici mes deux locomotives 314 L, avec parties inférieures peintes en gris-clair, donc parfaitement conformes à la réalité et renumérotées 10805 et 10811, car par contre munies des passerelles frontales d'intercommunication
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#Posted on Thursday, 16 March 2023 at 7:43 PM

Edited on Thursday, 16 March 2023 at 8:47 PM

Construction d'un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe

Introduction:
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Suite à une acquisition en son temps d'un magnifique modèle de tonneau en bois vendu dans le cadre du Marché Folklorique de Vevey, un ami ferrovipathe fribourgeois a émis le désir de mettre en valeur cet objet dans la réalisation d'un wagon mono-foudre en “Tinplate 0”, réalisation qu'il m'a aimablement confiée. Ce fut une importante mais fort intéressante tâche.
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Caractéristiques du modèle:
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Préalablement à la mise en chantier de ce wagon, j'ai consulté l'Internet, en tapant “Wagons mono-foudres SNCF”; cela m'a aisément permis de choisir un wagon dont l'aspect, la couleur, la paire de plaques latérales d'immatriculation SNCF et de raison sociale “S.P.N. NARBONNE” du foudre correspondent au tonneau en bois cité en début de chapitre; ces plaques ont donc été téléchargées, transférées sur “Excel” pour mise au format, imprimées et collées sur un support en carton. Pour la petite histoire, mis à part la paire de wagons mono-foudres CFF appartenant à la Société “Serbatoio Vino Chiasso” (voir page 54 du présent Blog, chapitre “Réalisation d'un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins Serbatoio Vino Chiasso”) et suite à d'intenses recherches effectuées sur Internet, il semblerait que la France ait été l'un des seuls pays européens à détenir un nombre important de tels wagons mono-foudres, qui ont donc très certainement été utilisés dans notre pays à destination des divers importateurs de vin, wagons majoritairement en provenance du Sud et du Sud-Ouest de la France, en remontant la Vallée du Rhône, via Culoz - Bellegarde - Genève CFF et/ou via Bellegarde - Annemasse - Genève-Eaux-Vives.
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Au niveau de la construction de ce wagon, ce furent tout d'abord deux supports en bois croisé de 4 mm. d'épaisseur qui ont été confectionnés en me basant sur le diamètre de chacun des deux cercles intérieurs du foudre. Dans un but esthétique, les deux supports sont réunis par un carton protecteur peint en gris-clair et épousant parfaitement la forme du “ventre” du foudre en question. Ne disposant pas de l'échelle frontale arrière pour l'accès au dôme supérieur de remplissage du foudre, j'ai supprimé une des deux échelles de mon wagon bi-foudres français “L. PUJAS & Cie” et l'ai montée sur ledit wagon en construction; si j'ai accepté de “sacrifier” mon wagon bi-foudres, c'est que cela a également correspondu à la réalité, puisque certains de ceux-ci ne comportaient en effet qu'une échelle centrale sur un seul côté latéral au lieu des deux côtés pour l'accès aux deux dômes de remplissage au moyen d'une passerelle horizontale reliant la paire de foudres. Une fois l'échelle frontale posée, j'ai confectionné le marche-pieds supérieur permettant l'accès au dôme de remplissage de ce nouveau wagon, marche-pied que j'ai également installé au centre supérieur du foudre; le marche-pied a été peint en gris-clair, alors que l'orifice de remplissage est constitué d'un petit bouchon métallique de couleur noire collé sur le foudre.
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Par chance, je disposais d'une vigie CFF de garde-freins du type classique, terminée et de couleur brune. Au niveau de leur aspect, certaines vigies françaises étaient presque identiques à celles des CFF, à la différence toutefois qu'elles ne possédaient qu'une fenêtre centrale au-dessus du “nez” extérieur abritant la manivelle de frein, mais également d'une fenêtre au même niveau sur chacune des deux portes d'accès à l'intérieur de la vigie; je n'ai donc eu qu'à effectuer ces petites modifications et le tour fut joué. Il ne m'a resté plus qu'à confectionner la paire de rambardes de couleur noire en forme de “L” entre la vigie et le châssis, puis de les fixer aux extrémités du châssis et sur les deux montants extérieurs verticaux de la vigie.
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L'opération suivante fut la confection et le montage de la paire d'escaliers d'accès à la vigie de garde-freins et l'application d'une peinture noire sur ceux-ci.
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En raison de la largeur de 60 mm. du foudre, j'ai finalement confectionné une plaque de soubassement en carton noir d'un millimètre d'épaisseur, de 60 mm. de large et de 145 mm. de long, qui supporte le foudre avec ses divers attributs, ainsi que la vigie de garde-freins. Cette plaque de soubassement complètement équipée a ensuite été fixée sur un châssis de wagon de marchandises BUCO à deux essieux du type court, donc d'une longueur hors tampons de 160 mm. et d'une largeur de 53 mm., qui m'a été remis par mon ami ferrovipathe fribourgeois lors de l'Expo-Bourse de Villeneuve du 18 mars 2023; par contre, dans ce cas précis, un châssis de 18 cm de longueur hors tampons n'aurait pas convenu, car cela aurait créé trop d'espace entre la vigie et la face frontale du foudre, ce qui aurait provoqué un aspect totalement inesthétique *. Contre chacun des deux longerons latéraux du châssis, j'ai ajouté une baguette en bois, préalablement teintée en noir de 3 mm. d'épaisseur, de 5 mm. de hauteur et de 125 mm. de longueur (placée à la suite des escaliers frontaux d'accès à la vigie et jusqu'à la fin du châssis à l'arrière), ceci de façon à ce que la plaque de soubassement soit parfaitement ajustée avec le châssis ainsi légèrement élargi à cet endroit; à ce sujet, à titre d'exemple, le châssis des wagons de marchandises HAG à deux essieux affichait également une largeur d'origine de 60 mm., contre 53 mm. sur les wagons BUCO.
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* En ce qui concerne les wagons bi-foudres CFF, ceux-ci utilisaient exclusivement un châssis d'une longueur hors tampons de 8,32 m, qui correspondait entre autres à celle d'un wagon K2; de ce fait, la vigie de garde-frein n'était qu'à quelques centimètres de la face frontale du foudre lui faisant suite, d'où une parfaite harmonie esthétique. Un wagon bi-foudres BUCO, avec une plateforme ouverte et manivelle de frein visible ou avec une vigie (bien évidemment modifiée en style classique), demeure donc correct.
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Ce nouveau wagon, ainsi terminé avec essieux lubrifiés, a effectué ses premiers tours de roues sur mon réseau; il est absolument unique en son genre (à ma connaissance, aucune marque “Tinplate 0” n'a réalisé un tel modèle). Maintenant, il sera tout prochainement en possession d'un ami ferrovipathe fort heureux !
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Ci-après, quelques photographies de wagons modèles, relatives à ce wagon mono-foudre français de ma création.
Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Voici le modèle de wagon mono-foudre à l'échelle HO, qui a servi de référence pour la couleur du foudre, ainsi que pour la paire de plaques d'immatriculation et de raison sociale
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Ci-dessus et ci-dessous, modèles de wagons mono-foudres, qui ont servi de base pour l'aspect de la vigie de garde-freins, ainsi que pour l'emplacement de l'échelle d'accès au marche-pieds en direction du dôme central supérieur pour le remplissage
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Ci-dessus, le wagon bi-foudres exposé au Musée de Mulhouse et muni d'une seule échelle centrale d'accès aux dômes de remplissage et, ci-dessous, le wagon bi-foudres SNCF de ma collection, désormais amputé de l'une de ses deux échelles latérales centrales
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Ci-dessus et ci-dessous, vues de l'avant et de l'arrière du wagon mono-foudres terminé, seul sur la voie d'accès à la halle aux marchandises
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Construction d’un wagon mono-foudre SNCF “Tinplate 0” pour un ami ferrovipathe
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Et voici finalement le mono-foudre SNCF, nouveau wagon incorporé dans un train de marchandises de mon réseau en vue de sa course d'essai et accouplé au bi-foudres SNCF modifié
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#Posted on Monday, 20 March 2023 at 10:01 AM

Edited on Tuesday, 21 March 2023 at 1:38 PM

Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”

L'Expo-Bourse de Villeneuve du 18 mars 2023 m'a vraiment porté chance, car j'ai pu acquérir, à un prix plus qu'honnête, une splendide gare villageoise dans le plus pur style “Tinplate 0”, qui remplacera celle qui se trouve actuellement sur le réseau. Par contre et fort heureusement, l'aspect esthétique de ce bâtiment se situe à des années-lumière de celui qui émane des horreurs architecturales contemporaines, scandaleuses verrues spoliant hautement l'harmonie des lieux où elles se situent; à mon avis strictement personnel, “l'architecture” contemporaine et son corolaire, le "design à l'américaine", constituent un véritable crime envers l'environnement naturel authentique de l'Arc alpin européen, envers notre patrimoine harmonieux du temps jadis, envers l'humanisme dans sa généralité et finalement envers tout simplement notre culture séculaire et immuable. Dès réception de ce nouveau bâtiment, je lui ai installé l'éclairage et j'ai également confectionné une horloge (provisoire, car mon imprimante couleurs est hors service, en tapant préalablement dans l'Internet "Bahnhofsuhren" et en téléchargeant sur "Excel" l'horloge choisie pour son adaptation au format désiré, son impression et sa fixation sur un carton d'un demi-millimètre d'épaisseur, de façon à être finalement appliquée à l'endroit prévu à cet effet. Avec cette nouvelle gare, mon fort modeste réseau entre dans une autre dimension environnementale; bref, je crois que, finalement, je crois bien que c'est le plus beau bâtiment que j'aie pu acquérir tout au long de mes presque septante ans de modélisme intensif.
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Grâce aux pertinents conseils de mon ami ferrovipathe du Nord vaudois et en raison de sa relative ressemblance avec la gare CFF réelle, au moyen d'un panneau bleu avec lettres majuscules blanches (le tout imprimé sur une feuille de papier satiné de 80 gr/m2 puis collé sur un carton), j'ai recouvert la mention originale "STATION" par le nom de la gare "RHEINFELDEN". J'en ai également profité pour remplacer l'horloge centrale provisoire par une authentique horloge CFF (mon imprimante couleurs fonctionne à nouveau grâce à mon petit-fils Niels), mais par contre dans le style des années 1950, car NON MUNIE du sigle CFF actuel. Il en est de même de l'imitation de la palette allemande de commandement, suspendue à droite de l'imitation du poste d'aiguillage de couleur bleue pour la desservance des signaux, palette se présentant avec sa couleur rouge (ordre manuel d'arrêt), l'autre face de couleur verte (non visible), indiquant l'ordre manuel de départ des trains; c'est désormais la palette suisse, confectionnée par mes soins, qui recouvre l'image de la palette allemande. Pour information, les dimensions du manche brun de la palette sont de 1,5 mm. de largeur et de 10 mm. de longueur; quant au disque de la palette, d'un côté vert avec bande en diagonale blanche ou, sur l'autre face, blanc avec bande verte en diagonale, son diamètre atteint 4 mm.  A titre de précision complémentaire, en Suisse, l'ordre manuel d'arrêt des trains, bien évidemment effectué par un agent autorisé, a lieu sous la forme du drapeau rouge déployé et présenté au mécanicien du train s'approchant lentement de l'endroit où il devra faire arrêt.
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Quant à “l'ancienne gare”, ceci grâce aux judicieux conseils de mon épouse Suzanne, elle est désormais placée à un autre endroit du réseau et devient dès lors un bâtiment du service public (par exemple destiné à l'administration communale ou sous la forme de l'école primaire et publique du village). Cela a impliqué un déplacement de la villa rose et de l'église. L'ensemble villageois a ainsi gagné en intensité et en identité patrimoniale du plus haut intérêt culturel.
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Ci-après, quelques photographies relatives à l'environnement immédiat de la gare, ainsi qu'au niveau de l'harmonie villageoise
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Gros plans sur le bâtiment de la gare  dans son aspect d'origine et le quai abrité entre les voies 1 et 2; l'horloge centrale est provisoire, alors qu'apparaît l'imitation de la palette allemande de commandement, suspendue contre la façade à droite de l'imitation du poste d'aiguillage de couleur bleue pour la desservance des signaux
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Ci-dessus, vue du village en direction de l'Ouest du réseau et, ci-dessous, en direction de l'Est de la nouvelle gare portant encore sa mention d'origine "STATION"; par contre, l'ancienne gare figure à l'arrière-plan, entre la maison familiale de couleur jaune et la grange du paysan
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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En raison de sa relative ressemblance, c'est la gare de Rheinfelden qui a été choisie pour renommer ma nouvelle gare "Tinplate 0"
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Ci-dessus et ci-dessous, l'inscription originale "STATION"  a été recouverte par un panneau bleu avec lettres blanches en "RHEINFELDEN", alors que l'horloge centrale provisoire a été remplacée par une authentique horloge CFF des années 1950, donc SANS le sigle CFF actuel
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Gros plan sur la palette suisse, qui remplace désormais bien évidemment la palette allemande
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Mise en service d'une nouvelle gare sur mon réseau “Tinplate 0”
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Et pour clore ce chapitre, voici une authentique ambiance nocturne générale ferroviairo-villageoise et surtout profondément humaniste

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#Posted on Wednesday, 22 March 2023 at 12:35 PM

Edited on Thursday, 30 March 2023 at 12:51 PM

Pose de signaux de queue “de jour” sur mes trois locomotives MAERKLIN “Tinplate 0” des types RS 65/13050, RS 66/12910 et RS 66/12920 - Pose d'un signal d'autorisation de marche sur la locomotive RS 65/13050

Mes trois modèles de cette marque présentent tous la particularité d'être munis d'une marche avant et d'une marche arrière, ceci en raison du fait que leur paroi frontale arrière est équipée de la commande manuelle de l'inverseur de marche et des prises pour l'éclairage des voitures voyageurs, permettant ainsi également l'allumage des signaux de queue “de nuit”, donc munis de leur ampoule de couleur rouge, signaux pouvant être installés aussi bien sur les voitures voyageurs que sur les wagons de marchandises; par contre, contrairement à la paroi frontale avant de ces machines, qui est bien évidemment équipée d'un feu frontal (RS 65/13050) ou de deux feux frontaux (RS 66/12910 et 12920), la paroi frontale arrière n'en n'est pas munie, d'où l'obligation d'accoupler le matériel roulant remorqué uniquement à cet endroit. Afin de respecter une exploitation ferroviaire aussi proche que possible de la réalité, ces trois locomotives ont donc chacune reçu leur signal de queue “de jour”, sous la forme d'une simple cible rectangulaire en carton, avec impression des lignes rouges et blanches en diagonale, ce qui leur permet ainsi de circuler haut-le-pied en pleine voie d'une manière conforme au Règlement suisse des Signaux du 1er mai 1947.
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Ci-dessous, les photographies relatives à ce chapitre.
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Pose de signaux de queue “de jour” sur mes trois locomotives MAERKLIN “Tinplate 0” des types RS 65/13050, RS 66/12910 et RS 66/12920 - Pose d'un signal d'autorisation de marche sur la locomotive RS 65/13050
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Commençons la présentation des illustrations par celles figurant à la page 28 du Règlement suisse des Signaux, qui détermine la manière d'installer les signaux de queue sur les véhicules-moteurs
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Pose de signaux de queue “de jour” sur mes trois locomotives MAERKLIN “Tinplate 0” des types RS 65/13050, RS 66/12910 et RS 66/12920 - Pose d'un signal d'autorisation de marche sur la locomotive RS 65/13050
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Et voici, de gauche à droite, la RS 66/12920, la RS 65/13050 et la RS 66/12910 enfin munies à demeure de leur signal de queue "de jour"  uniquement, ceci en raison de l'absence d'une lanterne éclairée et placée à droite; en effet, lorsque du matériel roulant remorqué leur est attelé, les signaux de queue ne sont plus visibles.
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Pose de signaux de queue “de jour” sur mes trois locomotives MAERKLIN “Tinplate 0” des types RS 65/13050, RS 66/12910 et RS 66/12920 - Pose d'un signal d'autorisation de marche sur la locomotive RS 65/13050
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Et voici, à la fois pour me référer au Règlement Suisse des Signaux du 1er mai 1947 et finalement pour clore ce chapitre, l'adjonction (au haut de la paroi frontale "avant" de ma locomotive MAERKLIN RS 65/13050) de la cible rouge et blanche d'autorisation de marche, utilisée sur le train prioritaire lorsqu'il y a changement de croisement dans une gare sur une voie unique ou lors de la mise en marche d'un train facultatif ou spécial
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#Posted on Monday, 10 April 2023 at 12:05 PM

Edited on Tuesday, 08 August 2023 at 8:03 PM

Pose de signaux de queue "de jour" et "de nuit" sur mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101

De la même manière que dans celle du chapitre précédent, j'ai également appliqué la pose de signaux de queue sur mes locomotives BUCO et HAG; ainsi, sur ma locomotive HAG 1101, qui a d'emblée été munie par son constructeur d'un feu rouge sur la paroi frontale arrière du côté droit, au-dessus de celui-ci, j'ai placé la cible rayée rouge et blanche du signal de queue "de jour". Par contre, en ce qui concerne mes deux locomotives BUCO du type 314 L, dans le cas d'une circulation haut-le-pied, ceci en raison du manque de place, seul un signal de queue "de jour" amovible peut être placé, mais uniquement de la même manière que celle appliquée pour les voitures et wagons, c'est-à-dire glissé à droite de la fente latérale servant au débattement des crochets d'attelage, car leurs deux parois frontales arrondies sont équipées de leur paire de feux frontaux munis d'ampoules proéminentes, ainsi que des prises d'éclairage des voitures et wagons et pour la commande multiple lorsque deux machines sont accouplées, particularités qui ne permettent donc pas l'installation d'un signal de queue parfaitement réglementaire; cette "entorse" me paraît cependant acceptable, car il est très rare que ces machines circulent haut-le-pied sur mon réseau. Les locomotives BUCO 314 et 314 L peuvent donc circuler sans restriction dans l'un ou l'autre des deux sens de marche. Par contre, sur les locomotives BUCO des types 304 et 304 L, leur paroi arrière est munie de la commande manuelle de l'inverseur de marche, ainsi que des prises d'éclairage pour les voitures et wagons. Ainsi, avec leurs feux frontaux factices, donc non fonctionnels, sur ces modèles, il suffit dès lors de colorier en rouge le feu frontal factice de droite (un stylo-feutre permanent suffit) et de poser au-dessus de ce "feu rouge" (qui ressort légèrement de la paroi frontale) une cible rayée rouge et blanche habituelle. Ainsi adaptée, ces  machines peuvent circuler haut-le-pied en pleine voie d'une manière conforme.
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Comme on peut ainsi aisément le constater, j'accorde l'importance maximale à demeurer le plus conforme possible envers le Règlement suisse des Signaux du 1er mai 1947, règlement qui, à mon avis, demeure le plus parfait qui soit, ceci grâce à son légendaire bon sens et à son exceptionnelle facilité de compréhension de la part de tout cheminot et de tout ferrovipathe.
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Pose de signaux de queue "de jour" et "de nuit" sur mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101
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Vue sur la paroi frontale arrière de ma locomotive HAG 1101, désormais équipée à demeure de son signal de queue valable "de jour/de nuit"; le matériel roulant remorqué ne peut donc être attelé qu'à cet endroit
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Pose de signaux de queue "de jour" et "de nuit" sur mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101
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Ma 1101 HAG est la seule locomotive du réseau à être munie d'un authentique signal de queue fonctionnel "de nuit", qui peut être photographié à l'arrêt, ceci grâce à la particularité de son inverseur de marche à trois positions (comme dans la réalité), soit: marche avant, arrêt des fonctions de traction mais par contre avec le maintien de l'éclairage enclenché de la locomotive, des voitures et des wagons, et bien évidemment marche arrière; ce que l'on ne peut cependant pas éviter, c'est le léger éclairage de la cabine de conduite correspondante, provoqué par la lueur de l'ampoule éclairant le signal de queue depuis l'intérieur
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Pose de signaux de queue "de jour" et "de nuit" sur mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101
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La seule méthode applicable pour la mise en place d'un signal de queue amovible "de jour" sur une locomotive BUCO du type 314 ou 314 L
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Pose de signaux de queue "de jour" et "de nuit" sur mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101
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Voici la méthode que je préconise pour la pose de l'imitation d'un signal de queue sur la paroi frontale arrière d'une locomotive BUCO des types 304 et 304 L; dans ce cas également, le matériel roulant remorqué ne peut donc être attelé qu'à cet endroit
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#Posted on Tuesday, 11 April 2023 at 10:46 AM

Edited on Tuesday, 08 August 2023 at 8:04 PM

Les débuts de l'électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)

Introduction:
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Entre 1923 et 1926, les CFF ont électrifié en courant alternatif monophasé de 15'000 V. et 16 2/3 périodes les différentes sections de lignes de Suisse romande selon les tabelles figurant ci-dessous. A cette lointaine époque, la gare de Lausanne et les lignes électrifiées adjacentes nouvellement mises sous tension constituaient encore un parfait ilôt “électrique”; ce n'est qu'à partir de 1927, que Lausanne fut relié de Genève à Rorschach et Bâle via Berne ou Bienne - Olten - Zürich. Durant les trois premières années citées en début de chapitre, les seules locomotives électriques utilisées furent les vingt-six Ae 3/5 de la série 10201 à 10226 (construites de 1922 à 1925 et désignées par “Petites Sécheron”), ainsi que les onze Ae 3/6 III de la série 10261 à 10271 (construites de 1925 à 1926 et désignées par “Moyennes Sécheron”), soit un total de trente-sept locomotives “Sécheron” pour la Romandie. Quant aux six Be 4/7 de la série 12501 à 12506 (construites de 1921 à 1922 et désignées par “Grandes Sécherons”), elles étaient utilisées sur la Ligne du Saint-Gothard entre Lucerne ou Zürich et Chiasso; ce n'est qu'à partir des années 1930 qu'elles furent progressivement transférées en Suisse romande, ceci afin de regrouper ces trois types de machines dans la même région, car équipées de la même électro-technique (entre autres munies des mêmes essieux moteurs, de contacteurs électro-pneumatiques de traction semblables, ainsi que de moteurs de traction identiques); elles étaient révisées aux Ateliers Principaux d'Yverdon. Bien évidemment, ces trois types de véhicules-moteurs arboraient encore tous leur caisse brune d'origine reposant sur leur châssis, poutres porte-tampons et organes de roulement noirs, les couleurs vert-foncé de la caisse et gris-clair du châssis, des poutres porte-tampons et des organes de roulement ayant été appliquées progressivement au fur et à mesure des grandes révisions à partir de 1928; par contre, en ce qui concerne les Ae 3/5 et Ae 3/6 III, ce n'est seulement qu'à partir de 1938 qu'elles perdirent la couleur rouge-brun d'origine de leur caisse et reçurent dès lors la nouvelle teinte vert-foncé.
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Un siècle a passé:
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Les deux premières sections électrifiées en courant uniformisé CFF en Suisse romande eurent lieu sur la Ligne du Simplon; ainsi, l'électrification de la section St-Maurice - Sion fut homologuée en date du 12 décembre 1923, alors que le 14 mai 1924, ce fut le tour de la section Lausanne - St-Maurice. En 1923, seules les douze premières Ae 3/5 (10201 - 10212) étaient disponibles; en 1924, les locomotives 10213 à 10221 furent mises en service, alors que les cinq dernières machines (10222 à 10226) furent livrées en 1925.
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Suite à cette émouvante chronologie, il me paraît hautement opportun, qu'un train historique du souvenir puisse être mis en marche aux dates citées ci-dessus soit, tout d'abord de St-Maurice à Sion  en date du 12 décembre 2023, de Lausanne à St-Maurice le 14 mai 2024, de Lausanne à Yverdon le 1er février 2025, de Lausanne à Vallorbe le 5 juin 2025, de Lausanne à Genève le 22 décembre 2025 et finalement de Lausanne à Palézieux le 19 février 2026; pour cela, il suffirait “d'emprunter” pour le temps nécessaire la locomotive historique Ae 3/5 10217 (désormais attribuée au Dépôt d'Olten) pour les commémorations 2023 et 2024 du centième anniversaire de l'électrification des sections de ligne concernées du Simplon en 1923 et 1924 et d'utiliser l'Ae 3/6 III 10264 (sise dans la rotonde de St-Maurice) pour les commémorations de l'électrification des autres lignes romandes concernées en 2025 et 2026. Selon les possibilités d'exploitation, donc uniquement applicables sur les lignes non équipées du “Système de Contrôle Européen des Trains” (ETCS en abrégé) *, cette rame historique devrait être formée d'un fourgon à deux ou trois essieux, ainsi que d'une ou de plusieurs voitures voyageurs à plateformes ouvertes à deux ou trois essieux, d'une ou de plusieurs voitures à plateformes ouvertes et fermées de type ancien à quatre essieux, d'un wagon couvert K2, ainsi que d'un wagon couvert K3, tous deux de couleur grise.
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Il faut hélas cependant admettre, que nos véhicules-moteurs électriques historiques, munis des technologies traditionnelles électromagnétiques, électromécaniques et électropneumatiques, sont incompatibles avec la technologie électronique contemporaine de l'ETCS, d'où l'obligation que ces anciens véhicules-moteurs soient remorqués par une locomotive moderne, ce qui provoque inévitablement une colossale rupture d'harmonie; dans ce cas, à mon avis strictement personnel, il me paraît donc préférable qu'il faille renoncer à programmer la mise en marche de tels trains du temps jadis sur de tels parcours équipés de l'ETCS. Ainsi, en ce qui concerne par exemple le trajet Lausanne - St-Maurice, le train historique ne pourrait circuler par ses propres moyens que de Villeneuve à St-Maurice.
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Par contre, dès 1927, les locomotives Ae 3/6 I du Dépôt de Berne (No 10637 à 10656 et 10691 à 10704) pouvaient “descendre” en Suisse romande et ainsi atteindre toutes les principales lignes regroupées autour de Lausanne, alors que son majestueux Dépôt des locomotives, hélas aujourd'hui scandaleusement sacrifié sur l'autel de la modernité DESTRUCTRICE, recevait une première dotation de vingt unités, numérotées de 10631 à 10636 ("prêtées" temporairement par le Dépôt de Zürich) et de 10677 à 10690.
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Commémoration personnelle sur mon réseau “Tinplate 0”:
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Fort des arguments cités ci-dessus, ceci pour être en ordre avec ma conscience (au cas où les dirigeants CFF renonceraient "purement" et simplement à effectuer ces diverses commémorations), à l'intention de mes amis ferrovipathes, j'ai décidé de “prendre les devants” et donc de déjà maintenant réaliser un type de train de voyageurs, dont l'aspect aurait pu exister sous cette forme il y a cent ans; ce train est donc formé d'un wagon couvert de tête du type K2 de couleur grise, d'une voiture voyageurs à deux essieux avec plateformes ouvertes, d'une voiture voyageurs à quatre essieux avec plateformes fermées, d'un fourgon à deux essieux et enfin d'un wagon couvert K2 de couleur grise. La locomotive utilisée est bien évidemment ma “Sécheron” MAERKLIN du type RS 66/12920 (sensée reproduire les Ae 3/5 au niveau de ses dimensions, mais également les Ae 3/6 III en raison de la présence de quatre fenêtres sur chaque paroi latérale et de son toit non muni de la surélévation centrale pour le transformateur, caractéristique si typique appliquée sur les Ae 3/5). Par contre, bien que la teinte rouge-brun d'origine demeura jusqu'en 1938 sur les trente-sept Ae 3/5 et Ae 3/6 III CFF, la caisse de ce modèle (produit de 1932 à 1938, donc justement durant la période "rouge-brun" des machines réelles) a par contre toujours été de couleur verte en lieu et place de brune, MAERKLIN n'ayant jamais produit ce modèle sous la couleur CFF originale appliquée sur leurs premières locomotives électriques normalisées; à ce sujet, on peut éventuellement admettre que MAERKLIN fut mis au courant du changement de couleur de brun en vert, officialisé par les CFF à partir de 1928, et donc d'anticiper leur choix pour la teinte de leurs futurs modèles de locomotives électriques CFF.  Pour marquer l'arrivée en Suisse romande des Ae 3/6 I durant l'année 1927, mon train d'époque est également remorqué par mon modèle MAERKLIN du type RS 66/12910, toujours avec la caisse à la couleur verte et représentant d'une manière fort simplifiée les Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676 (présence des “visières” pare-soleil sur les grandes fenêtres de leurs deux parois frontales).
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Ci-après les reproductions des tabelles récapitulatives des dates d'introduction de l'électrification des lignes CFF de Romandie entre 1923 et 1926.
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. Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Dates de l'homologation des électrifications des sections Lausanne - St-Maurice et St-Maurice Sion
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie) .
Date de l'homologation de l'électrification de la section Lausanne - Yverdon-les-Bains
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Dates de l'homologation de l'électrification de la section (Daillens) Lausanne - Vallorbe
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Date de l'homologation de l'électrification de la section (Lausanne) Renens - Genève
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Date de l'homologation de l'électrification de la section Lausanne - Palézieux
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Et voici maintenant quelques photographies des premiers trains électriques CFF de la Ligne du Simplon, à la tension normalisée de 15'000 V. et 16 2/3 périodes
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Départ de Lausanne du premier train électrique omnibus No 1372 à destination de St-Maurice ou de Sion, le lendemain de l'homologation, soit le 15 mai 1924, convoi tracté par l'Ae 3/5 No 10202 (voir inscriptions en bas à gauche de la photographie). Durant leurs premières années d'existences, les Ae 3/5 de la série 10201 à 10209 n'étaient pas encore munies de leurs visières pare-soleil au-dessus des grandes fenêtres frontales, alors que les machines suivantes de la série 10210 à 10226 en ont d'emblée été équipées
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Un des tout premiers trains électriques entre Sion et Lausanne, ici à Veytaux-Chillon, tracté par l'Ae 3/5 10210, reconnaissable à la persienne d'aération au centre de la paroi latérale en bas de caisse sous la fenêtre supérieure; par contre, sur l'autre paroi latérale, apparaissent trois persiennes alignées avec les fenêtres supérieures (les Ae 3/5 de la série 10201 à 10209 n'ont jamais été munies de ces persiennes d'aération). L'incontournable Château de Chillon bien visible et les Dents-du-Midi à l'arrière plan dans la brume ne pouvaient donc pas manquer sur cette illustration.
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Les débuts de l’électrification des CFF en Suisse romande, années 1923 à 1926 (première partie)
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Voici l'une des plus belles et emblématiques photographies des débuts de l'électrification à la tension normalisée de la Ligne du Simplon, illustration prise entre Veytaux-Chillon et Villeneuve, avec bien évidemment vue sur le Château de Chillon; nous sommes en 1927, lorsque les Ae 3/6 I du Dépôt de Berne atteignaient la Romandie; il s'agit très probablement d'un train direct à destination de Brigue, ici tracté par la 10633 ou 10638
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#Posted on Thursday, 20 April 2023 at 10:28 AM

Edited on Tuesday, 09 May 2023 at 11:20 AM

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