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Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

“Les Légendaires” LOCOMOTIVES ELECTRIQUES SUISSES

Un nouveau luxueux ouvrage ferroviaire suisse va prochainement sortir de presse, intitulé:
 “Les Légendaires” LOCOMOTIVES ELECTRIQUES SUISSES
 
 
Chers (ères) Amis (ies) ferrovipathes,
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C'est avec un bonheur non dissimulé, que je vous informe de la toute prochaine sortie d'un fort luxueux ouvrage ferroviaire suisse, abondamment illustré et dédié aux locomotives électriques helvétiques les plus légendaires qui aient existé. L'illustration ci-après vous permettra de prendre connaissance de toutes les coordonnées nécessaires, afin que vous puissiez devenir l'heureux acquéreur de cet ouvrage référentiel, co-édité par les emblématiques Enseignes SLATKINE & MYTHRAZ de Genève, avec le soutien de CFF-HISTORIC, alors que Monsieur Alain PRIMATESTA, personnage fort connu dans les milieux de l'édition ferroviaire suisse, en demeure l'auteur !
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Toute modestie mise à part, le soussigné a eu l'honneur d'être sollicité, pour collaborer à la rédaction historico-technique du texte.
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Ce très beau livre pourra s'obtenir en librairie, à partir du 27 octobre 2020, au prix de CHF 49.00.
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Je vous remercie de l'intérêt que vous manifesterez envers cette publication et vous transmets mes messages les plus cordiaux.
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Ci-dessous, la couverture de cet ouvrage.
. “Les Légendaires” LOCOMOTIVES ELECTRIQUES SUISSES
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“Les Légendaires” LOCOMOTIVES ELECTRIQUES SUISSES
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Tout simplement un magnifique ouvrage !
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Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon VD
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#Posted on Tuesday, 29 September 2020 at 3:40 PM

Edited on Tuesday, 29 September 2020 at 7:18 PM

Transformateur BUCO No 5611

En date du 17 juillet 2018, pour raisons de non-utilisation, mon ami ferrovipathe fribourgeois m'a gracieusement offert un (LE) fameux transformateur BUCO No 5611 de 25 Watts de puissance et reproduisant à la quasi perfection la table de commande des véhicules-moteurs électriques CFF pour le service de ligne, construits entre 1939 et 1966 (entre autres les locomotives CFF des types Ae 8/14 11852, Ae 4/6 10801 à 10812, Re 4/4 I 401 à 450 - renumérotées 10001 à 10050 au début des années 1960 - et enfin Ae 6/6 11401 à 11520); à ce sujet, voir le chapitre “L'objectif suprême est atteint” du présent Blog, à la page 47, qui décrit dans tous ses détails l'aspect et le fonctionnement de cet authentique bijou dévolu avant tout au modélisme ferroviaire helvétique s'il en est !
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Malheureusement, il y a quelque temps, ce transformateur cessa de fonctionner efficacement au niveau de l'alimentation en courant-traction, les onze crans de marche du combinateur ne distribuant plus la tension de traction de 6 à 16 Volts. Ce transformateur ne fut dès lors utilisé que pour l'alimentation en courant fixe de 19 Volts pour l'éclairage et la télécommande des signaux du réseau, alors que c'est le transformateur MAERKLIN du type 280 à 30 Watts qui fut chargé de l'alimentation en courant-traction.
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Profondément, voire carrément viscéralement attaché à la conduite des véhicules-moteurs électriques ferroviaires au moyen du poste de conduite hyper classique de l'époque helvético-européenne se situant entre les années 1900 et 1960, donc avant l'arrivée en force de l'électronique, période vraiment digne des authentiques mécaniciens de locomotives, la mise hors service de ce transformateur BUCO me chagrina profondément car, sur mon modeste réseau, en plus de ma “fonction” de commis de gare affecté à la circulation des trains par la desservance des aiguillages manuels et des signaux électromagnétiques télécommandés, je me sentais également vraiment comme un mécanicien de locomotives, tournant progressivement cran par cran, avec une légitime fierté, son irremplaçable volant du combinateur et activant au besoin la poignée de l'inverseur de marche à surtension télécommandée (desservant mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101), poignée dont l'aspect est absolument identique à celui de la réalité d'alors !   Par contre, en raison de la puissance relativement faible de ce transformateur (25 Watts), conçu avant tout pour l'écartement HO, l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée ne peut s'opérer que si l'éclairage du train de voyageurs est déclenché. Quant au transformateur MAERKLIN, il a été retiré du poste de commande et conservé à titre de réserve.
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Ainsi, grâce à mon ami ferrovipathe aiglon de très haut niveau (à mon avis très probablement la seule personne en Suisse romande - âgée de 77 ans tout de même, mais fort heureusement toujours en parfaite santé - qui demeure encore capable de réparer TOUT ce qui concerne le modélisme ferroviaire à toutes les échelles), ce vénérable transformateur BUCO fut ressuscité et donc réactivé avec plein succès sur mon réseau “Tin-Plate 0”, dont les locomotives se conduisent presque comme cela se pratiquait dans la réalité quotidienne, il y a encore relativement peu d'années; hélas, actuellement, mis à part, entre autres, les dernières Re 4/4 BLS encore en service de la série 161 à 195, ainsi que les trains historiques, touristiques ou de musée, cette manière de conduire un véhicule-moteur électrique ferroviaire a presque totalement disparu, remplacée qu'elle est par de plus qu'enfantins, désopilants et finalement inintéressants “joysticks” (littéralement “bâtonnets à jouer” ou "manettes de jeu"), donc finalement diamétralement opposés au sérieux "esprit cheminot" !
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Ci-après, quelques photographies de l'actuel poste de commande de mon réseau “Tin-Plate 0”.
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Transformateur BUCO No 5611.
Ce merveilleux transformateur, enfin ressuscité et désormais assumant pleinement sa fonction de poste de conduite de traction. Egalement unique en son genre au niveau des transformateurs destinés au modélisme ferroviaire, apparaissent magnifiquement éclairés les trois cadrants rectangulaires, imitant tout à gauche le voltmètre de la tension de ligne (15'000 V.), puis les deux ampèremètres de traction lui faisant suite, ainsi qu'à droite, les manomètres circulaires, indiquant la pression à air comprimé dans le système pneumatique. A droite, à côté du volant du combinateur, la fameuse, la légendaire poignée de commande de l'inverseur de marche à surtension télécommandée, dont l'aspect est absolument identique à ce qui existait dans la réalité !
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Transformateur BUCO No 5611
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Vue générale du poste de commande remanié. A gauche, le désormais transformateur de traction BUCO, qui a repris sa place en remplacement du transformateur MAERKLIN et, à droite, largement suffisant pour la distribution du courant d'éclairage et de télécommande des signaux, un transformateur TRIX EXPRESS (le curseur pour le courant-traction selon le système continu a par contre été paralysé).
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Récemment, un interrupteur d'un groupe de quatre sectionneurs d'alimentation en courant-traction ne fonctionnait plus. Je l'ai donc démonté et j'ai réparé le contact récalcitrant. Par contre, replacer le couvercle sur le socle inférieur contenant les contacts à bascule, tout en maintenant des deux mains ses deux batteries de boutons-poussoirs jaunes et rouges, était quasiment impossible à effectuer; à force de réflexion, j'ai trouvé la manière de procéder, qui consiste à préalablement apposer un tout petit point de colle sur la butée des boutons-poussoirs, replacer ceux-ci dans leur logement et attendre que cela sèche. Après quelques minutes, le couvercle, avec ses boutons-poussoirs très légèrement collés dans leur logement, a pu être correctement placé sur le socle. Après vissage final de fixation et réactivation des boutons-poussoirs afin de les décoller, tout fonctionna à nouveau à satisfaction.
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Transformateur BUCO No 5611
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Ci-dessus, photographiés en gare de St-Maurice, table de commande de l'Ae 3/6 III 10264 et, ci-dessus, poste de conduite de l'Ae 4/7 10976. Quel bonheur infini, que d'admirer et d'écouter le délicieux bruit produit par la manipulation de ces divers appareils ! Quelle joie sublime, que d'également entendre travailler les inverseurs de marche, s'enclencher le graduateur et les contacteurs, chanter mélancoliquement les moteurs de traction et les engrenages, ainsi que chuinter l'air comprimé pour le freinage, desservi par les robinets de mécanicien des types Westinghouse et FV4 Oerlikon !
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Transformateur BUCO No 5611
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Transformateur BUCO No 5611
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Ci-dessus, table de commande d'une Re 4/4 I de la série 401 à 426 (renumérotée 10001 à 10026) avec frein électrique et, ci-dessous, table de commande d'une automotrice CFe puis BFe 4/4 de la série 841 à 871, puis nouvellement désignée par BDe 4/4 de la série 1621 à 1651. L'extrême simplicité de ces deux postes de conduite confirme ainsi à la fois un gage irréfutable d'efficacité de fonctionnement allié à l'extrême plaisir à nul autre pareil de la conduite. Le transformateur BUCO 5611 correspond donc à la perfection à ces deux tables de commande de véhicules-moteurs CFF et permet ainsi à son propriétaire-exploitant de vivre des instants ferroviaires absolument lumineux, demeurant totalement irremplaçables.
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Transformateur BUCO No 5611
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#Posted on Friday, 09 October 2020 at 3:36 PM

Edited on Wednesday, 07 April 2021 at 12:44 PM

Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:

En complément à mon chapitre relatif aux signaux de queue lumineux (utilisation du modèle MAERKLIN HO), paru à la page 49 du présent Blog, j'ai décidé d'également confectionner des signaux de queue désignés par “de jour”, signaux qui, comme cette appellation le précise, ne sont utilisés que lorsque la clarté journalière le permet; le Règlement suisse des Signaux (R 71) du 1er mai 1947 précise ce qui suit: “Dans les trains, qui ne circulent que de jour, sur des parcours sans longs tunnels (v. RCT), il est permis d'utiliser, à la place de la lanterne de queue habituelle, une cible rayée rouge et blanc”.
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Fort de ces arguments, j'ai activé le site Internet, en tapant “SBB-Zugschlusssignal”, puis en cliquant sur “Images”; le résultat ne s'est pas fait attendre et ce sont de nombreuses cibles de queue helvético-européennes de différents styles qui sont apparues. J'ai ainsi pu copier une image représentant ce que je cherchais, puis l'ai transférée dans mon dossier “Excel”, afin de la dimensionner pour le “Tin-Plate 0”, soit 7 mm de large et 12 mm de haut. Après avoir imprimé plusieurs exemplaires de cette illustration sur une feuille de papier blanc satiné de 100 gr/m2, j'ai collé un exemplaire de celle-ci sur un carton d'un demi-millimètre d'épaisseur. Afin que cette cible puisse être aisément placée dans la fente située au centre des traverses frontales porte-tampons (servant au débattement latéral des crochets d'attelage), j'ai collé au dos de la cible (à 1/3 de la hauteur depuis le bas) une barrette en bois de 1,5 mm d'épaisseur, 4 mm de largeur et 20 mm de longueur (ceci dans le but de garantir la stabilité de l'ensemble); on peut aussi utiliser une barrette de laiton ou de fer de mêmes dimensions et la recourber de 5 mm. au minimum à angle droit sur une des extrémités, de façon à ce que la cible soit collée sur la partie recourbée. Ainsi terminée, cette cible, parfaitement amovible, doit tout simplement être glissée dans la fente frontale, bien évidemment réglementairement à droite; la longueur horizontale de 20 mm pour la barrette de fixation évite que la cible se détache du convoi et chute dans le corps de la voie, ceci par suite des inévitables trépidations provoquées par le roulement des véhicules.
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Les signaux lumineux de queue MAERKLIN HO deviennent toujours plus difficiles à trouver. Actuellement, quatre wagons de marchandises sont munis de ces signaux lumineux de queue (le train omnibus se termine toujours effectivement par un K2 gris ou rouge-brun, qui est équipé de la prise de courant inférieure centrale servant à alimenter l'éclairage de l'entier du convoi, ceci indépendamment de la locomotive), mais je peux activer six convois différents, ce qui m'a donc obligé à fabriquer quelques cibles de queue "de jour". Par contre, dans un but purement esthétique en ce qui concerne les wagons de marchandises, cette cible est toujours placée, pour les wagons qui en sont munis, du côté de la plateforme ouverte ou de la vigie de garde-freins.
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En matière de circulation des trains sur mon réseau, aucun convoi en transit (tour complet) ne roule sans son signal de queue, qu'il soit lumineux ou "de jour" !
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Ci-après, quelques photographies de cette cible et de son emplacement sur divers types de voitures voyageurs et de wagons de marchandises. 
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Commençons, ci-dessus, par cette illustration de la page 27 du Règlement des Signaux du 1er mai 1947, qui concrétise à la perfection l'énoncé de ce chapitre; ci-dessous, la même ambiance "Tin-Plate 0" sur une voiture voyageurs BUCO à quatre essieux, dont le constructeur s'est inspiré de la voiture CFF réelle ci-dessus
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Détail de la cible collée sur son support en bois, qui se glisse dans les fentes frontales des traverses porte-tampons des voitures voyageurs à plateformes ouvertes, ainsi que dans celles des wagons de marchandises; à la place de la barrette en bois, il est également possible d'utiliser une barrette en laiton ou en fer, pliée à angle droit de quelques millimètres sur un des deux côtés
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Voici deux wagons autorisés à circuler sur mon réseau car conformes, soit, ci-dessus, un L6 CFF et, ci-dessous, un bi-foudres BUCO modifié en wagon français de la SNCF, tous deux par contre non munis d'une plateforme ouverte ou d'une vigie de garde-freins
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Ci-dessus, wagon K2 et, ci-dessous, wagon M6 peint et marqué par mes soins à la couleur grise d'origine
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Signaux de queue “de jour” pour trains “Tin-Plate 0”:
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Et finalement, une cible de queue "de jour" placée sur ce magnifique wagon-citerne BP des CFF
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#Posted on Saturday, 17 October 2020 at 11:23 AM

Edited on Monday, 19 October 2020 at 12:28 PM

Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”

Jusqu'à ce jour, un de mes wagons plats M6 BUCO était chargé d'un tracteur agricole des années 1960 et de couleur bleue de la marque Ford; dès lors, le paysan, qui l'a commandé auprès de son fournisseur, l'a réceptionné en gare et a ainsi pu en prendre possession pour ses divers travaux de la terre.
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Dès lors, le M6, libéré de sa charge, a pu être affecté à un autre transport, soit des bobines vides de câbles en retour de divers chantiers aux câbleries et tréfileries suisses de Brugg (AG), Cortaillod (NE) et Cossonay (VD).
La confection de ces bobines fut laborieuse car, dans les sites Internet “Bobines de câbles” ou “Wagons pour le transport de bobines”, aucune d'entre-elles n'est parfaitement photographiée de face, ce qui m'a obligé à développer des trésors de ruse pour réaliser des bobines à la présentation acceptable (entre autres, impression en couleurs en plusieurs exemplaires, puis découpage et rassemblement ultérieur de diverses parties, scannage et enfin impression finale, afin de réaliser une bobine de forme circulaire, qui apparaisse le plus proche possible de la réalité).
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Les bobines réalisées sont toutes d'égales dimensions, soit un diamètre de 40 mm pour les flasques extérieures et de 12 mm pour la partie intérieure reliant les flasques et servant à l'enroulement du câble; ainsi, les flasques de ces bobines sont en carton d'un millimètre d'épaisseur, alors que la partie intérieure provient d'une baguette en bois de forme cylindrique et coupée en éléments de 25 mm de longueur. Au centre des flasques extérieures de chacune de mes bobines, apparaît une imitation d'un orifice d'enroulage/déroulage, réalisé au moyen d'un petit pointeau.
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Ci-après, quelques photographies de ce nouveau chargement.
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Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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Le tracteur Ford a été descendu de son wagon et remis au paysan pour ses divers travaux de la terre
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Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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Ci-dessus et ci-dessous, voici, entre autres, les bobines qui ont servi de base pour l'élaboration de mes réalisations personnelles. La bobine "Brugg" a été utilisée pour réaliser la couronne cannelée et reprendre la dénomination "Brugg", alors que les bobines ci-dessous ont été uniquement utilisées pour en extraire les inscriptions "Cossonay" et "Cortaillod"
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Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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Cette bobine permet de réaliser une couronne cannelée quasi parfaite
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Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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Impression terminée, prêtes à l'emploi
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Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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Ci-dessus, le M6 BUCO chargé et prêt à livrer les bobines vides en retour; afin que les cinq bobines, placées en quinconce, demeurent stables sur le plancher du wagon, une barrette de bois de 145 mm de long, de 5 mm de large et de 3 mm de haut a été placée contre les flancs intérieurs de chacune des deux parois latérales de la caisse du wagon.
Ci-dessous, trois autres bobines, déposées sur le quai de débord, attendent encore leur prochain chargement
. Un chargement très intéressant: les bobines de câbles des câbleries et tréfileries suisses de “Brugg”, “Cortaillod” et “Cossonay”
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#Posted on Tuesday, 27 October 2020 at 11:55 AM

Edited on Wednesday, 28 October 2020 at 8:47 AM

De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (première partie):

Introduction:
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Le chapitre ci-après peut parfois s'avérer digne d'une sorte de récit d'aventures; je m'explique.
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Avant que le Covid-19 ne redevienne inquiétant, je me suis rendu au magasin “Au TGV Trains miniatures de Lausanne”, afin d'y acquérir quelques arbres pour encore améliorer le paysage de mon modeste réseau. A cette occasion, j'ai été séduit par un wagon-citerne HAG SHELL à quatre essieux, que j'ai nettement amélioré (voir le chapitre précédent du présent Blog et intitulé “Un wagon-citerne HAG totalement heimatlos - apatride -)”. Dans la vitrine de ce magasin, apparaissaient entre autres un wagon tombereau gris BUCO du type L6 No 8661 avec vigie de garde-freins, ainsi qu'un wagon bi-foudres ordinaire à châssis court de 16 cm de longueur hors tampons, avec plaques noires d'immatriculation et de raison sociale originales BUCO. Sur le moment, j'estimai n'avoir pas à les acquérir pour l'instant (loin de moi de penser qu'un événement capital allait tout précipiter en quelques jours, d'autant plus que les bourses aux jouets sont supprimées cette année en raison de la crise sanitaire).
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Quelques jours plus tard, mon ami ferrovipathe fribourgeois venait en voiture à mon domicile pour remise en état de deux de ses wagons marchandises BUCO, soit l'adjonction des inscriptions “SBB-CFF” et du numéro 8665 du wagon sur chacun des dix-huit ranchers d'un M6 rouge-brun avec plateforme ouverte, ainsi que le montage d'une bonde SHELL (avec ses supports munis des plaques d'immatriculation et de raison sociale) lui appartenant sur un châssis court de 16 cm de longueur hors tampons, que je tenais en réserve; cela me permit également de reprendre possession d'un wagon-citerne BUCO à quatre essieux, que je lui avais échangé il y a une quinzaine d'années contre du matériel HO (voir le chapitre précédent du présent Blog et intitulé “Un wagon-citerne BUCO retrouve son propriétaire d'alors”). Tout en discutant à bâtons rompus sur notre passion commune des chemins de fer helvético-européens, bien évidemment ceux du temps jadis uniquement, mon ami m'informa qu'il détenait également deux wagons bi-foudres BUCO fort rares, soit les modèles “Weinkellerei Schiess AG, Kreuzlingen”. Mon sang ne fit qu'un tour et je lui proposai immédiatement que, lors de son prochain passage chez moi, il emporte également ses fameux wagons bi-foudres, afin que  je puisse les photographier, ainsi que leurs splendides plaques techniques d'immatriculation et de raison sociale hyper réalistes de ce modèle de wagon de marchandises, à mon avis tout simplement le plus beau qu'ait réalisé BUCO, wagon qui n'a été produit que vers la fin de l'existence de la firme originale, sise à Diepoldsau dans le Canton de St-Gall, soit vraisemblablement vers les années 1955 - 1957; à ce sujet, suite à d'intensives recherches au niveau des wagons de marchandises suisses à voie normale en modèles “Tin-Plate 0”, je suis ainsi en mesure d'affirmer haut et fort, que le wagon bi-foudres BUCO “Weinkellerei Schiess AG Kreuzlingen” demeure LE SEUL type de wagon marchandises CFF “Tin-Plate 0” à porter une désignation parfaitement conforme à la numérotation officielle de l'époque sur ses plaques d'immatriculation, soit, entre autres et tout particulièrement, la mention “P 538510”; c'est donc ce qui en fait sa rareté et surtout sa parfaite authenticité. Il demeure donc bel et bien le wagon de marchandises “Tin-Plate 0” suisse le plus abouti qui ait pu exister, même si sa vigie de garde-frein s'avère, encore et toujours, trop moderne pour ce type de wagon (on peut comprendre que BUCO n'ait pas désiré créer une vigie différente à cette occasion, d'autant plus qu'il allait cesser son activité)  !  En effet, sans toutefois pouvoir le prouver, il est possible que ce wagon ait été réalisé à la demande expresse de la Maison de Vins Schiess AG de Kreuzlingen, qui devait très probablement être propriétaire du wagon “P 538510”; c'est peut-être la raison pour laquelle, ce wagon n'a jamais officiellement figuré avec son marquage si authentique dans les catalogues BUCO. Par contre, actuellement, suite à mes recherches sur Internet, cette Maison de Vins de Kreuzlingen existe toujours, mais n'utilise plus depuis longtemps déjà les wagons à vins, qu'ils soient bi-foudres ou avec bonde métallique semblable aux wagons-citernes ordinaires, wagons hélas remplacés par des camions. Cette situation prévaut également chez SCHENK à Rolle, le plus grand négociant en vins de Suisse, qui n'a, lui aussi, pas hésité à honteusement sacrifier sa colossale flotte de magnifiques wagons bi-foudres et citernes rouges et blancs au profit des camions (mon wagon-citerne SCHENK, qui est présenté à la page 47 du présent Blog, constitue probablement le seul témoin patrimonial en “Tin-Plate 0” des wagons à deux essieux de ce négociant en vin) !
En effet, tous les autres types de voitures et wagons BUCO portent, en plus de leur marquage par contre très réaliste, leur numéro de catalogue de la marque, soit ceux de la série 8600.
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En raison du déferlement du Covid-19, le passage à mon domicile de mon ami ferrovipathe fribourgeois est retardé; c'est la raison pour laquelle j'ai intensément consulté l'Internet de long en large et j'ai ainsi eu la chance de découvrir une photographie d'un wagon bi-foudres “Weinkellerei Schiess AG Kreuzlingen” réalisé par la Maison Bertha Stauffer de Lutzenberg (Canton d'Appenzell), qui a poursuivi durant quelques années la production BUCO; à la différence du wagon original, ce wagon est par contre muni d'une plateforme ouverte avec vis de frein visible (très réaliste), avec plaques d'immatriculation et de raison sociale imprimées en couleurs sur des feuilles de papier autocollantes appliquées sur leurs plaques-supports en métal peintes en noir (principe quasi identique à celui que j'applique). Après téléchargement de ces inscriptions, la qualité de l'impression demeure acceptable tout en étant provisoire, car dès que mon ami fribourgeois m'aura rendu visite, bien évidemment les inscriptions B. Stauffer seront remplacées par celles réalisées à l'époque par BUCO.  A mon avis, cette méthode demeure la seule valable, pour restaurer les plaques d'immatriculation, de raisons sociales et d'emblèmes de marques, attributs souvent endommagés avec le temps sur les wagons-citernes et sur les wagons bi-foudres.
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L'arrivée des deux nouveaux wagons BUCO ordinaires et leur deuxième vie:
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Un courriel envoyé au “TGV” et voici que, quelques jours plus tard, arrive un paquet contenant les deux wagons commandés, que je plaçai dans le local du réseau en attente d'amélioration. Le lendemain de la réception des deux wagons en question, je me mets à la tâche, en m'installant de façon à les magnifier de la façon suivante:
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Premier wagon:
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- Eloignement de la caisse du wagon tombereau L6, de façon à ce que ne subsiste que le châssis de ce wa-
  gon de 18 cm de longueur hors tampons, se terminant par la vigie de garde-freins et les escaliers d'accès
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- Eloignement des deux foudres (réunis par la paire d'échelles d'accès à leur partie supérieure) avec leurs
  supports/plaques d'immatriculation, de façon à ce que ne subsiste que le châssis de ce wagon; sur ces
  deux foudres apparaît, au bas au centre des parois frontales extérieures seulement, le numéro 8667 gravé
  en creux, qui est ainsi visible
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- Montage de la caisse du L6 sur le châssis du wagon bi-foudres de 16 cm de longueur hors tampons, puis
  confection, montage et peinture en noir des marche-pieds classiques d'accès aux portes centrales latérales
  à vantaux
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- Contrôle final de l'état général et redressement à la pince des parties abîmées avec le temps; adjonction de
  peinture noire aux endroits défraîchis
.
- Graissage des fusées d'essieux et du moyeu des roues indépendantes
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- Le wagon tombereau L6 gris No 8661 (sans passerelle ni vigie mais par contre parfaitement conforme) est
  terminé et prêt à être inséré dans un train de marchandises.
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Deuxième wagon:
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- Démontage de la vigie d'origine du grand châssis et remplacement de celle-ci par une vigie BUCO modifiée
  par mes soins, de façon à ce qu'elle se présente sous un aspect absolument conforme au futur wagon bi-
  foudres (toit arrondi en lieu et place de toit plat, avec adjonction de l'imitation de la colonne de frein entre le
  “nez” de la vigie et le plancher du châssis au moyen d'une petite portion de câble électrique rigide et gainé de
  noir)
.
- Démontage des foudres et peinture de ceux-ci en gris-clair avec cercles noirs, conformément à ce qui se 
  pratiquait sur les wagons CFF; le numéro 8667 est maintenu, et placé du côté de la vigie de garde-freins
  pour le premier foudre et du côté de la traverse porte-tampons pour le deuxième foudre, donc visible); au ni-
  veau de la peinture des cercles en noir, privilégier l'utilisation d'un stylo-feutre de pointure moyenne, car per-
  mettant un travail plus précis que le pinceau, mais surtout avec moins de risques de maculage des zones
  situées hors cercles
.
- Confection, impression et pose des nouvelles plaques d'immatriculation et de raison sociale “Weinkellerei
  Schiess AG Kreuzlingen” sur les plaques originales de mon wagon bi-foudres au simple marquage “BUCO”
.
- Montage final sur le châssis des foudres, de leurs supports avec leurs plaques d'immatriculation et de rai-
  son sociale, ainsi que de la paire d'échelles d'accès reliant les deux foudres sur leur partie supérieure
.
- Contrôle final de l'état général et redressement à la pince des parties abîmées avec le temps; adjonction de
  peinture noire aux endroits défraîchis
.
- Graissage des fusées d'essieux et du moyeu des roues indépendantes
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- Ce nouveau et plus que merveilleux wagon bi-foudres, parfaitement exact, est terminé et prêt à être honoré
  de sa distinguée présence dans un train de marchandises.
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Vigie BUCO de garde-frein:
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A ce jour, j'ai amélioré quatre vigies BUCO de garde-freins, soit confection et adjonction par collage d'un carton de 20 mm x 32 mm et d'un millimètre d'épaisseur pour l'application d'un nouveau toit bombé reposant en son centre sur une traverse de bois de 17 mm de long sur 3 mm de haut elle-même collée sur le toit plat original, confection et adjonction par collage de cartons plus fins pour combler l'espace entre le toit arrondi et le sommet de l'ancien toit plat, et finalement confection et adjonction par collage de mêmes types de cartons pour réaliser un redimensionnement et donc un espacement réaliste des fenêtres; ces travaux terminés et une fois les collages parfaitement secs, passage à l'application de la peinture grise pour les vigies équipant les wagons-citernes et bi-foudres, ainsi qu'aux couleurs grise ou rouge-brun pour les vigies équipant les wagons tombereaux du type L6. Une fois la peinture parfaitement sèche, ces divers travaux se terminent par la confection et l'adjonction par collage de l'imitation de la colonne de frein entre le “nez” de la vigie et le plancher du châssis.
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Ces divers travaux, temps de séchage successifs compris pour la colle et la peinture, nécessitent une immobilisation du wagon durant vingt-quatre heures.
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Grâce au savoir-faire acquis, cette mise aux anciennes normes CFF des vigies de garde-freins BUCO constitue une spécialité personnelle vraiment unique en son genre. Actuellement, je dispose de trois vigies grises terminées, dont deux sont à disposition de tout ferrovipathe “Tin-Plate 0” intéressé !
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Ci-après, quelques photographies de ces deux nouveaux pensionnaires de mon réseau.
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (première partie):
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Voici, avant transformation, les deux nouveaux pensionnaires BUCO de mon réseau, soit de gauche à droite, le wagon tombereau L6 8661 avec sa vigie de garde-freins et le wagon bi-foudres No 8667, muni de son marquage original
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (première partie):
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Voici le wagon bi-foudres de B. Stauffer qui, avec son châssis muni de la plateforme ouverte et sa vis de frein visible, rend ce modèle nettement plus réaliste que le modèle original BUCO de 16 cm de longueur hors tampons (des wagons CFF bi-foudres, avec plateforme ouverte, ont également réellement existé sous cette forme). J'ai téléchargé la plaque d'immatriculation de gauche, alors que celle de droite, trop abîmée, n'a pas été prise en considération; fort heureusement, en son temps, j'ai pu télécharger avec succès une plaque de la raison sociale "Weinkellerei Schiess AG Kreuzlingen". Bien évidemment, dès que j'aurai pu photographier la plaque originale d'immatriculation des wagons de mon ami ferrovipathe fribourgeois, la plaque B. Stauffer sera alors remplacée
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (première partie):
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Et maintenant, les mêmes wagons sensiblement améliorés et embellis, soit le L6 CFF (sans plateforme ouverte ni vigie mais cependant conforme) dorénavant muni de sa paire de marche-pieds d'accès aux portes centrales latérales à vantaux, ainsi que le bi-foudres CFF “Weinkellerei Schiess AG Kreuzlingen”
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (première partie):
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Le wagon bi-foudres CFF original “Weinkellerei Schiess AG Kreuzlingen” devait très probablement se présenter sous cet aspect
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Voir la suite prochainement dans la deuxième partie !.
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#Posted on Sunday, 01 November 2020 at 11:43 AM

Edited on Monday, 09 November 2020 at 7:45 PM

De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):

En cette journée du 26 novembre, mon ami ferrovipathe fribourgeois est enfin venu chez moi, accompagné de ses deux wagons bi-foudres BUCO original et BUCO/B. STAUFFER "Weinkellerei SCHIESS AG, Kreuzlingen". Après plusieurs photographies sous tous les angles, le même jour j'ai pu procéder à la confection et à la pose des nouvelles plaques d'immatriculation et de raison sociale, remplaçant de ce fait les plaques provisoires mentionnées dans le chapitre précédent. Le résultat final correspond à la perfection à ce que j'attendais !
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Cependant, c'est le wagon BUCO de B. STAUFFER que j'ai finalement choisi, car les inscriptions sont nettement plus lisibles, ceci en raison du fait qu'elles ont été réalisées au moyen d'étiquettes autocollantes parfaitement imprimées. Sur le modèle original BUCO, pourtant en parfait état mais âgé au minimum de 63 ans, les inscriptions se sont malheureusement affaiblies avec le temps et n'ont donc pas pu être prises en considération.
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Par contre, avec ce choix final, je suis en mesure de réparer les inscriptions endommagées de tout wagon bi-foudres de ce type (très rare) se trouvant en possession des collectionneurs de matériel roulant BUCO ou, mieux encore, à ceux qui le désireraient, de recouvrir les plaques originales noir/blanc de BUCO de leur wagon bi-foudres par ces nouvelles inscriptions.
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):
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Ci-dessus, la plaque d'immatriculation "SBB-CFF", placée à gauche et, ci-dessous, la plaque de la raison sociale "SCHIESS AG", placée à droite
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):
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Le wagon, enfin muni de ses plaques définitives et apparaissant ainsi dans toute sa beauté !
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):
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En pleine course, incorporé dans un train de marchandises
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):.
Ces wagons bi-foudres CFF avec vigies de garde-freins, s'affichent dans une des plus bouleversantes beautés qui soient; comment résister à une telle magnificence ?  Dieu que les monotones wagons contemporains sont finalement éloignés à des années-lumière de ces pures merveilles du temps jadis !
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):
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De wagons BUCO “Tin-Plate 0” ordinaires, ils sont maintenant devenus de magnifiques modèles (deuxième partie):
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Agrémentons et terminons ce chapitre avec cette parade de mes six locomotives électriques en gare. A gauche, loc. HAG 1101 (1952 - 1957) puis, de la voie 1 à la voie 4: locs MAERKLIN RS 66/12920 (1933 - 1938) et RS 66/12910 (1933 - 1954), locs BUCO 314 L en unités multiples (1953 - 1957, renumérotées par mes soins en 10805 et 10811, ceci en mémoire des deux dernières Ae 4/6 mises au rebut au 31 mai 1983) et, finalement loc. à bielles MAERKLIN RS 65/13050 (1928 - 1931)
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#Posted on Monday, 09 November 2020 at 7:41 PM

Edited on Tuesday, 01 December 2020 at 9:38 AM

Wagon-citerne des FS:

 
Introduction:
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Dans ma lointaine enfance des années 1950, lorsque je découvris les wagons-citernes FS passant sur la Ligne du Simplon ou étant stationnés en gare de St-Triphon pour le remplissage des réservoirs destinés aux réserves stratégiques, réservoirs qui n'existent plus aujourd'hui mais qui étaient situés à l'extrême fin des Carrières du Lessus du côté Est, je fus immédiatement tétanisé d'admiration par l'aspect esthétique de ces wagons, principalement concrétisé par la présence de leurs légendaires bandes vertes en diagonale sur les flancs latéraux droits et les faces frontales bombées de leur bonde, attributs qui leur conféraient ainsi une expression à nulle autre pareille dans le domaine du matériel roulant ferroviaire de l'époque !
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Récemment, le magasin “Au TGV Trains Miniatures” de Lausanne m'a permis d'acquérir à un prix fort honnête un wagon-citerne SHELL à deux essieux de BUCO, encore en bon état mais par contre non muni de sa plateforme ouverte, ni d'une vigie de garde-freins, donc avec châssis court de 16 cm de longueur hors tampons; cela m'obligea à acquérir, auprès de Peter Wülser de Wohlhusen, un châssis complet de 18 cm de longueur, muni de la plateforme ouverte, de la paire d'escaliers d'accès et de la vis de frein visible. C'est l'exigence à respecter pour réaliser un splendide wagon italien, muni de sa bonde gris-argent, de sa bande centrale noire (diminuant efficacement l'impact des inévitables coulures de carburant lors du remplissage), ainsi que de ses plus que légendaires bandes vertes en diagonale, apparaissant sur les flancs latéraux des côtés droits et sur les faces frontales bombées de la bonde. Ainsi, les plaques d'immatriculation FS, l'inscription encadrée “AGIP” sur les flancs gauches de la bonde, de même que le magnifique emblème “AGIP SUPERCORTEMAGGIORE” sur les flancs droits de celle-ci, ont été fidèlement appliqués, faisant de ce wagon un modèle qui n'a jamais été reproduit par BUCO et qui s'affiche donc en tant qu'une nouvelle pièce unique. Il y fort longtemps de cela, la firme BIAGGI de Milan (qui n'existe plus) a également produit des wagons-citernes FS à deux et quatre essieux, bien évidemment munis de ces légendaires bandes vertes en diagonale.
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Ordre chronologique des modifications effectuées:
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- Démontage du wagon-citerne SHELL, en séparant du châssis la bonde avec sa paire d'échelles d'accès au
  dôme de remplissage, ainsi que les supports munis des plaques d'immatriculation et de raison sociale, ce-
  par dépliage des languettes de fixation placées sous le châssis; trois vis suffisent à maintenir ensemble les
  éléments concernés, soit une vis pour la fixation de la paire d'échelles d'accès au dôme de remplissage et
  deux vis pour fixer la bonde sur sa paire de supports
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- Ponçage complet de la bonde au moyen d'un papier de verre ultra fin, ceci afin d'éviter toute griffure disgra-
  cieuse.
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- Après un minutieux nettoyage, délicate application de la peinture en gris-argent sur la bonde
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- Pendant le séchage, confection, impression sur du papier blanc satiné de 100 gr/m2 et pose des plaques
  d'immatriculation et de raison sociale sur les plaques originales BUCO; à ce sujet, les plaques de droite
  (recevant entre autres le sigle “RIV”, indiquant que ce wagon est autorisé à parcourir tous les réseaux euro-
  péens à voie normale) ont été coupées à une hauteur de 10 mm., afin qu'elles soient conformes à l'original
  des FS
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- Dès que la bonde fut parfaitement sèche, application de la bande centrale noire (confectionnée au moyen
  d'un chablon sur du papier noir de 100 gr/m2 et collée sur la bonde), de l'inscription “AGIP” sur les flancs la-
  latéraux gauches, des fameuses bandes vertes posées sur les flancs latéraux droits et sur les faces fronta-
  les bombées, ainsi que finalement des emblèmes “AGIP SUPERCORTEMAGGIORE” (collés sur une plaque
  verticale en carton, à son tour appliquée par collage sur les flancs latéraux droits). Ces ajouts de couleur ont
  préalablement été confectionnés et imprimés sur du papier blanc satiné de 100 gr/m2
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- Peinture en gris-clair (recouvrant la couleur jaune originale) de la partie intérieure de la paire de supports de
  la bonde, ainsi que de celle des plaques d'immatriculation et de raison sociale
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- Pose et fixation de la bonde et de sa paire de supports et plaques d'immatriculation et de raison sociale
  (après séchage) sur le nouveau châssis de 18 cm de longueur; cette opération a donc nécessité le rabatta-
  ge des languettes de fixation contre la partie inférieure du châssis. A ce sujet, ces languettes subissent un
  premier pliage à 90 degrés lors de la construction du wagon puis, dans le cas présent de ce transfert sur
  un nouveau châssis, un dépliage pour le démontage et enfin un repliage final lors du remontage; il est par
  contre fort risqué de procéder à un nouveau démontage/remontage car, dans ce cas-là, les languettes
  pourraient carrément se rompre, ceci au vu de leur extrême minceur
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- Remontage, dans le bons sens, de la paire d'échelles d'accès au dôme de remplissage de la bonde; en ef-
  fet, la petite plateforme, reliant la paire d'échelles sur la partie supérieure, doit obligatoirement être placée
  face au dôme de remplissage
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- Contrôle général du wagon et adjonction de peinture noire aux endroits légèrement défraîchis
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- Graissage des fusées d'essieux et du moyeu des roues indépendantes
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- Le wagon est prêt à être incorporé dans un train de marchandises.
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Un peu d'histoire:
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C'est en 1963, que les “Raffineries du Sud-Ouest”, sises sur le territoire de la Commune de Collombey et desservies par la gare de triage attenante de St-Triphon (rapidement agrandie peu après et électrifiée en 1965 en raison du fort trafic) furent mises en service. L'oléoduc Gênes - Collombey fut activé en 1966. Ainsi, durant les  trois premières années d'exploitation, le pétrole brut arrivait à St-Triphon, puis aux raffineries via la double voie de raccordement, par trains-blocs de wagons-citernes en provenance d'Italie. Une voie de raccordement, placée peu après la halte de Collombey, était également opérationnelle depuis la ligne St-Maurice - St-Gingolph (Ligne du “Tonkin”). Ces raffineries furent tout d'abord exploitées par la Société italienne AGIP, reprises sucessivement par la suite par les enseignes ESSO, BP, GATOIL et enfin TAMOIL. Cela permet ainsi d'affirmer, que des wagons-citernes absolument semblables aux photographies ci-après sont bel et bien venus à St-Triphon, il y a de cela près de soixante ans; c'est donc en souvenir de cette fort lointaine époque, que j'ai décidé d'immortaliser un modèle de ces splendides témoins du passé ferroviaire italo-helvétique !
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Wagon-citerne des FS:
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Le wagon-citerne court SHELL original de BUCO, en provenance de Lausanne
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.Wagon-citerne des FS:
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Et voilà ce que ce wagon BUCO est devenu, désormais muni du châssis de 18 cm de longueur hors tampons et modifié par mes soins en m'inspirant des wagons originaux FS ci-dessous. Une pièce absolument unique. Ce modèle devrait normalement être l'un des derniers wagons-citernes de ma collection de wagons marchandises “Tin-Plate 0”. A relever que c'est ce wagon qui a exigé le plus de phases modificatrices successives. Après consultation de l'ouvrage “Carri FS Italia 1905 - 1960, Volume 4: Carri serbatoio serie M”, j'ai également constaté que, contrairement aux CFF, certains wagons-citernes FS à deux essieux ont été construits sans plateforme ouverte, ni vigie de garde-freins; bien que je préfère nettement un wagon-citerne FS tel que présenté ci-dessus, un modèle court de 16 cm de longueur hors tampons, sans plateforme ouverte ni vigie de garde-freins, s'avère donc être également admissible
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. Wagon-citerne des FS:.
Les voilà, ces fameux wagons-citernes FS, ici en noir-blanc, munis de leur bonde gris-argent, de leur bande noire centrale et, surtout de leurs légendaires et fort élégantes bandes vertes en diagonale sur les flancs latéraux du côté droit, ainsi que sur les faces frontales bombées ; ces bandes vertes indiquaient qu'il s'agissait d'un wagon privé, mais par contre géré et entretenu par les FS. Actuellement et ceci déjà depuis de nombreuses années, ces bandes vertes qui, entre autres,  figuraient également sur les wagons couverts pour le transport du vin et donc munis de deux foudres intérieurs, ont totalement disparu. De même, actuellement, de tels wagons-citernes n'apparaissent plus du tout dans les trains de marchandises contemporains; par contre, les FS, ayant sauvé plusieurs anciens wagons de marchandises à titre historique, il est toutefois possible qu'un tel type de wagon ait été conservé... ou peut-être se trouve encore de nos jours abandonné au fond d'un cul-de-sac “envahi par les ronces et les herbes folles”, en attendant sa démolition... ou sa résurrection !
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Wagon-citerne des FS:
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Le wagon-citerne FS “AGIP”, incorporé dans un train de marchandises affichant une bouleversante authenticité et correspondant à la perfection à ce que j'ai quotidiennement  vécu durant mon enfance et ma jeunesse, par rapport au matériel roulant contemporain devenu hélas totalement disgracieux, notamment en raison de son surdimensionnement
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Wagon-citerne des FS:
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Voici une rame de trois wagons-citernes hauts en couleurs chatoyantes, mais qui ont cependant bel et bien existé dans la réalité; ainsi, de gauche à droite: le wagon CFF, destiné au transport d'hydrocarbures pour le compte “d'Emil Reinle” de Baden-Oberstadt, le wagon FS "AGIP" de Rome pour le transport de benzine et à nouveau le wagon CFF conçu pour le transport de liquides chimiques en provenance de la Firme“Uetikon”.
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#Posted on Thursday, 10 December 2020 at 4:42 PM

Edited on Monday, 14 December 2020 at 1:21 PM

Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast

Introduction:
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En possession de deux châssis courts de 16 cm de longueur hors tampons pour wagons de marchandises BUCO, dont l'un provient du wagon-citerne SHELL transformé en wagon FS (voir article précédent “Wagon-citerne FS”), je n'en avais pas l'utilisation, jusqu'à ce qu'une idée me parvienne en plein milieu de nuit, soit la réalisation de deux ballastières d'ancien type, avec vigie de garde-frein, comme on pouvait encore en voir vers la fin des années 1950. Toujours à St-Triphon, à l'époque, près de la gare, deux carrières fournissaient les CFF en ballast, soit la Carrière des “Andonces” (près de la gare et desservie par une voie de raccordement en déviation de celle conduisant aux anciennes réserves stratégiques d'hydrocarbures) et celle du “Lessus”, éloignée d'environ un kilomètre en direction d'Aigle, également desservie par une autre longue voie de raccordement depuis la gare. Dans mon enfance et ma jeunesse, ces anciennes ballastières, d'empattement très court et munies de parois latérales rabattables en bois, étaient quotidiennement visibles en ces lieux, pour être chargées et acheminées en direction des divers chantiers de réfection de voies.
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Disposant de deux ballastières HO de la marque RUCO, l'une de couleur grise avec marquage de l'ancienne “Gotthardbahn” (GB) avant sa nationalisation en 1909 et l'autre de couleur rouge-brun, avec marquage CFF, mon choix s'est tout d'abord porté sur le modèle "Compagnie du Saint-Gothard".
.
De ce fait, avec ces châssis courts de 16 cm, en plus des wagons tombereaux L6 CFF, sans plateforme ouverte ni vigie de garde-freins, ainsi que de certains wagons de marchandises étrangers (par exemple wagons bi-foudres de la SNCF), ces châssis en question me permettent également de réaliser des modèles d'anciennes ballastières suisses à voie normale, types de wagons qui n'ont par contre jamais été produits en “Tin-Plate 0”.
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Ordre chronologique des opérations pour la construction de la ballastière “GB”:
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- Perçage d'un orifice, à gauche et à droite de l'extrémité de l'une des deux faces frontales du châssis, de fa-
  çon à ce que puissent être fixées les rambardes, placées horizontalement de chaque côté de la vigie de
  garde-freins et descendant ensuite verticalement en direction du châssis
.
- Montage, par collage au centre de la base frontale du châssis, de la vigie et de sa paire de rambardes
.
- Adjonction d'une paire d'escaliers BUCO pour l'accès à la vigie
.   
- Photographies des parois latérales et frontales de ces deux wagons HO, cités en fin d'alinéa précédent, puis
  transfert de celles-ci sur “Excel”, afin de les dimensionner correctement, soit 121 mm. de longueur et 10 mm.
  de hauteur pour les parois latérales, ainsi que 53 mm. de longueur et 10 mm. de hauteur pour les extrémi-
  tés des parois frontales, alors que la partie centrale est progressivement surélevée, pour atteindre une hau-
  teur maximale de 15 mm.
.
- Confection et impression de ces parois sur du papier blanc satiné de 100 gr/m2
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- Confection de cartons ordinaires d'un millimètre d'épaisseur aux mêmes dimensions que les parois impri-
  mées, puis application de ces feuilles sur les cartons en question; afin de réaliser une rigidité suffisante des
  parois, deux cartons sont réunis et collés ensemble
.
- Collage de l'une des deux parois frontales (feuille imprimée collée sur deux cartons rassemblés) contre le
  dos de la vigie de garde-freins
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- Afin que les deux parois latérales et frontale arrière puissent être parfaitement maintenues verticalement,
  confection d'un rectangle en bois croisé de quatre millimètres d'épaisseur, aux dimensions de 121 mm. de
  longueur et de 49 mm. de large, collé sur le plancher du wagon, de façon à ce que ces parois soient à leur
  tour collées à la fois sur les bords du châssis, ainsi que contre le rectangle en bois croisé; en respectant
  scrupuleusement ces dimensions, le châssis de 53 mm. x 125 mm. est ainsi complètement utilisé. A titre de
  précision complémentaire, les parois latérales s'appuient à leurs extrémités contre les parois frontales,
  formant ainsi un cadre parfaitement rigide
.
- Collage de la paroi frontale arrière contre l'extrémité des deux parois latérales
.
- Après séchage de la colle, peinture en gris-clair du plancher du wagon, ainsi que des parties intérieures des
  quatre parois
.
- Contrôle de l'état général du wagon, redressement à la pince de certains éléments endommagés et  adjonc-
  tion de peinture noire aux endroits défraîchis, ainsi que sur la paire d'escaliers d'accès à la vigie et sur les
  rambardes frontales, éléments nouvellement posés
.
- Graissage des fusées d'essieux et du moyeu des roues indépendantes
.
- Chargement du wagon de ballast correspondant à l'échelle du véhicule
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- Incorporation du wagon dans un train de marchandises.
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Ordre chronologique des opérations pour la construction de la ballastière “CFF”:
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- Mêmes opérations que celles citées ci-dessus, à la seule différence près, que les parois et la vigie de gar-
  de-frein sont de couleur rouge-brun (nouvelle peinture rouge-brun appliquée sur le gris-clair original de ladite
  vigie). Par contre, le plancher demeure peint en gris-clair.
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Ci-après, voici les photographies en conséquence
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Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
.
Ci-dessus, vue du côté gauche de la ballastière "Saint-Gothard"; de gauche à droite, la vigie de garde-freins avec l'une des deux rambardes, l'escalier d'accès et l'une des deux parois latérales. Ci-dessous, vue du côté droit de la ballastière "CFF"
.
Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
.
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Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
.
Ci-dessus, vue depuis la paroi frontale arrière des deux ballastières
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Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
.
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Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
.
Ballastières chargées et prêtes au départ...
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Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
.
... puis, ci-dessus, incorporées dans un train de marchandises et, ci-dessous, enfin tractées dans un train de travaux
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Réalisation de deux ballastières, “Gotthardbahn” (GB) et “SBB-CFF” de type “S” pour “Schotterwagen”, qui désigne précisément un wagon à ballast
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#Posted on Tuesday, 15 December 2020 at 11:09 AM

Edited on Saturday, 19 December 2020 at 3:32 PM

Réalisation d'un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”

Introduction:

De la même manière que celle appliquée pour la réalisation des deux ballastières, soit “GB (“Gotthardbahn” ou Saint-Gothard” en français) et “SBB-CFF” (voir chapitre précédent), ce nouveau wagon constitue carrément une complète reconstruction par habillage d'un châssis court brut de 16 cm de longueur hors tampons, donc seulement muni de ses tampons, attelages et essieux, ceci en séparant dudit châssis la caisse de mon deuxième wagon tombereau L6 gris BUCO, afin d'utiliser le châssis en question pour réaliser ce nouveau wagon; bien évidemment la caisse du L6, ainsi que la paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales à vantaux ont été prudemment démontées et conservées. Bien que ce nouveau wagon soit muni d'une plateforme ouverte, spécialement créée pour l'occasion, sa longueur hors tampons ne doit pas dépasser 16 cm. En effet, un châssis normal de 18 cm de longueur hors tampons, donc déjà muni d'une plateforme ouverte avec sa rambarde, aurait été trop long par rapport au wagon réel à reproduire.
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Afin de réaliser ce wagon à vin, j'ai effectué une commande préalable de matériel auprès de Peter Wülser de Wolhusen, soit un foudre BUCO original avec son support/plaques de raison sociale, ainsi qu'une paire d'échelles centrales d'accès à l'orifice de remplissage (une seule échelle est utilisée), une rambarde frontale avec sa vis de frein visible, rambarde devant être installée sur une des deux extrémités du châssis, ainsi qu'une paire d'escaliers pour l'accès à ladite plateforme ouverte; ces divers éléments me permettent ainsi de construire un wagon CFF mono-foudre.
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Récemment, j'ai reçu un courriel de SBB-Historic, avec en annexe deux illustrations relatives aux Ateliers Principaux de Bellinzone, photographies réalisées dans les années 1920 à 1950. J'ai immédiatement et particulièrement été séduit par la paire de wagons CFF mono-foudres, qui furent les seuls de ce genre en Suisse (numéros 526806 P et 526807 P) et qui, bien évidemment, n'existent plus depuis fort longtemps. Ces deux wagons étaient rattachés à la gare de Mendrisio près de Chiasso.
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En tapant sur Internet “Weinwagen SBB Serbatoio Vino Chiasso”, j'ai pu découvrir les modèles super détaillés de Dingler et Kesti, ce qui m'a permis de télécharger les principales inscriptions techniques figurant sur le modèle Dingler, ceci en raison de la vue latérale parfaitement présentée, soit: “SBB-CFF” avec le numéro “526806 P”, le sigle encadré “T” pour “Transit” (devenu “RIV” par la suite), ainsi que la raison sociale “Serbatoio Vino Chiasso”, inscriptions nécessaires à l'élaboration de mon modèle “Tin-Plate 0”. Par contre, j'ai dû entièrement réaliser, en grand format, la paire de plaques techniques d'immatriculation (en allemand et en français et placées à gauche des flancs latéraux du châssis), les photographier, puis les transférer dans le dossier “Excel”, afin de les dimensionner correctement puis finalement de les imprimer sur du papier satiné blanc de 100 gr/m2. Bien évidemment, seules les principales inscriptions ont été appliquées, car un super détaillage aurait été absolument contraire à “l'esprit Tin-Plate 0” et n'aurait de ce fait plus du tout été en harmonie avec les autres wagons de ma collection; dans son aspect simple mais réaliste, ce wagon s'allie à la perfection avec mes divers wagons bi-foudres; ce wagon CFF mono-foudre a donc bel et bien avant tout été exécuté dans le respect du parfait style original de BUCO.
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Ordre chronologique des opérations de reconstruction:
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- Séparation de la caisse du châssis de mon deuxième wagon gris L6 BUCO de 16 cm de longueur hors
  tampons, donc non muni d'une plateforme ouverte, ni d'une vigie de garde-freins
.
- Démontage de la paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales à vantaux
.
- Passage au papier de verre ultra fin, puis au chiffon sec du plancher, ainsi que des parois frontales et laté-
  rales du châssis, de façon à rendre les surfaces parfaitement propres pour l'application de la nouvelle
  peinture gris-clair et enlèvement complet de la peinture du plancher, jusqu'à l'apparition du métal blanc, sur
  une largeur d'un centimètre environ sur une des deux faces frontales (poutres porte-tampons) devant rece-
  voir la rambarde et la vis de frein visible, situées sur la plateforme ouverte
.
- Enlèvement complet de la peinture du plancher, jusqu'à l'apparition du métal blanc sur une largeur d'un
  centimètre et une longueur de cinq centimètres depuis le début de la partie gauche des longerons latéraux
  du châssis, sur lesquels sont soudées à 17 mm. du départ gauche de chaque longeron latéral les plaques
  verticales en feuille de laiton de 2/10ème de mm devant recevoir les inscriptions techniques
.
- Traçage au pointeau et perçage, à l'extrémité de la face frontale concernée de ce châssis court, de cinq ori-
   fices de 1,5 mm. de diamètre (commençant à 5 mm. des deux bords dans le sens de la largeur du châssis
  et à 2 mm. du bord dans le sens de la longueur du châssis), conformément aux emplacements des mon-
  tants verticaux extérieurs et des deux barreaux intérieurs de la rambarde, ainsi qu'à l'emplacement de la vis
  de frein visible. Ainsi, en partant depuis la gauche, au-dessus des tampons, percer cinq orifices pour le mon-
  tage de la rambarde avec sa vis de frein visible, soit : à 5 mm. (bord vertical gauche du cadre), à 17 mm.
  (premier barreau vertical intérieur), à 22 mm. (vis de frein “fonctionnelle”), puis à 36 mm. (deuxième barreau
  vertical intérieur) et enfin à 48 mm. (bord vertical droit du cadre). La distance, entre les fixations des montants
  verticaux extrêmes du cadre de la rambarde, s'élève ainsi à 43 mm.
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- Traçage au pointeau et perçage au centre du plancher du châssis d'un orifice permettant la fixation du foudre
  et de son support/plaques de raison sociale, soit à 26,5 mm. dans le sens de la largeur à partir du bord des
  deux longerons latéraux (largeur du plancher = 53 mm.), et à 72 mm. (longueur du plancher = 144 mm.) dans
  le sens de la longueur à partir du bord des deux longerons frontaux (poutres porte-tampons)
.
- Montage et fixation par colle forte de la rambarde terminée, alors que la vis de frein visible demeure "fonc-
  tionnelle”, donc manipulable. Bien que le châssis du wagon soit peint en gris-clair, la rambarde demeure à
  la couleur noire; quant à la vis de frein, elle ne reçoit pas de peinture, du fait qu'elle est chromée
.
- Fixation par soudure à l'étain à l'intérieur du châssis, immédiatement derrière la poutre porte-tampons con-
  cernée, de la paire d'escaliers d'accès à la plateforme ouverte; ces escaliers sont peints en gris-clair
.
- Fabrication et pose par soudure à l'étain de la paire de plaques en laiton, placées sur le châssis à gauche
  des parois latérales à 17 mm. du bord extérieur de chaque paroi frontale. Dimensions de ces plaques: 20
  mm. de largeur et 35 mm. de hauteur; les derniers 8 mm. dans le sens de la hauteur sont rabattus intérieu-
  rement de 90 degrés, de façon à souder ces plaques sur le châssis; ces plaques reçoivent les inscriptions
  techniques d'immatriculation, confectionnées et imprimées sur du papier blanc satiné de 100 gr/m2; dimen-
  sions des feuilles de papier: 20 mm x 27 mm. Ces plaques sont peintes en gris-clair, recto et verso
.
- Peinture en gris-clair du châssis désormais complètement équipé des éléments cités ci-dessus
.
- Démontage de l'une des deux échelles centrales originales d'accès à la partie supérieure des foudres
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- Passage au papier de verre ultra fin puis au chiffon sec sur les cercles intérieurs, puis peinture en gris-clair
  du foudre et de ses cercles, sauf ceux d'extrémité, qui conservent leur couleur noire, toutefois renforcée à
  l'aide d'un stylo-feutre adéquat et indélébile
.
- Après séchage complet, montage au centre du châssis du foudre et de son support/plaques de raison so-
  ciale. Toutefois, je me dois de préciser que, par opposition au foudre de la marque Dingler (citée en début
  de chapitre), celui de BUCO correspond par contre exactement à l'aspect du foudre CFF. Quant à la bordure
  de la paire de plaques, entourant la partie plane recevant la raison sociale, elle demeure peinte en noir
.  
- Confection en carton (avec surface supérieure collée en feuille de laiton), peinture en noir et pose sur le côté
  latéral gauche du foudre (depuis la plateforme ouverte) d'un marche-pieds supérieur, ainsi que ses trois
  supports pour l'accès à l'orifice de remplissage du foudre. Les dimensions de ce marche-pied sont de l'or-
  dre de 15 mm de largeur, de 60 mm. de longueur et de 3 mm. d'épaisseur; par contre, la feuille supérieure
  de laiton mesure 63 mm de longueur, les trois millimètres supplémentaires étant rabattus à 90 degrés sur
  un côté contre la partie frontale du marche-pied, de façon à ce que l'échelle d'accès (largeur de 10 mm.) à ce
  marche-pied soit soudée au centre dudit marche-pied contre la face frontale concernée
.
- Montage de l'échelle (qui conserve sa couleur noire originale) conformément à la réalité, en biais contre la
  face frontale du foudre, puis fixation par soudure à l'étain de celle-ci contre le marche-pieds supérieur, ainsi
  qu'application d'une colle forte dans sa partie inférieure, de façon à ce que cette échelle s'appuie sur le plan-
  cher du wagon
.
- Confection, impression sur du papier satiné blanc de 100 gr/m2, puis application des inscriptions techni-
  ques sur les plaques de laiton situées à gauche de chacune des deux parois latérales du châssis; ces
  inscriptions sont en allemand du côté de la plateforme ouverte et en français sur le côté opposé de la fin
  du châssis
.
- Confection, impression en deux exemplaires de la raison sociale “Serbatoio Vino Chiasso”, puis application
  de celle-ci sur chacune des deux plaques centrales faisant suite au support du foudre
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- Confection, impression, puis application (en partant de la gauche) sur la paire des longerons latéraux du
  châssis, des mentions “SCHWEIZ” et ”SUISSE”, du numéro “526806 P” au centre (sous la raison sociale) et
  enfin, à droite, du sigle “T” encadré pour “Transit”
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- Le wagon est terminé, prêt à être incorporé dans un train de marchandises.
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La réalisation de cette pièce unique de wagon à vin mono-foudre a exigé un travail considérable; c'est ce qui en a fait son charme... et finalement sa valeur patrimoniale.
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Souvenirs lointains:
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Il y a de cela d'une bonne quarantaine d'années, à l'extrémité du cul-de-sac de la halle aux marchandises (hélas disparue aujourd'hui) de la gare d'Aigle, j'ai aperçu un wagon-citerne métallique à deux essieux (semblable à ceux destinés au transport des hydrocarbures), portant la raison sociale “Serbatoio Vino Chiasso” et transportant ou ayant vraisemblablement transporté du vin rouge “Merlot del Ticino” (ou peut-être un autre vin en provenance d'Italie) et destiné à la Maison de Vins Junod, car desservie par une voie de raccordement; avec le recul, sans pouvoir le prouver d'une manière absolue, il est toutefois possible que l'un, voire carrément les deux wagons mono-foudres décrits ci-dessus, aient pu être expédiés à Aigle au départ de Mendrisio ou Chiasso et au retour d'Aigle au Canton du Tessin, très probablement via Bellinzone - Olten - Bienne - Renens et vice-versa. Pour ces raisons, ce modèle “Tin-Plate 0” ne devait pas manquer sur mon modeste réseau.
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Ci-après, quelques photographies y relatives.
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Ci-dessus, le voici, le fameux couple unique des wagons mono-foudres CFF sortant de révision des Ateliers de Bellinzone et, ci-dessous, gros plan sur le 526806 P, celui qui m'a servi de modèle pour réaliser mon wagon
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Voici le modèle Dingler super détaillé à l'écartement I; il m'a servi pour reproduire les principales inscriptions figurant sur les longerons latéraux du châssis, ainsi que celles relatives à la raison sociale; par contre, le foudre ne correspond pas du tout à celui figurant sur les wagons CFF
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Ci-dessus, vue du côté gauche de mon wagon à vin CFF respectant le style original BUCO, avec inscriptions techniques en allemand et, ci-dessous, vue du côté droit, avec inscriptions techniques en français
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”

Vue de face, côté de la plateforme ouverte, de la vis de frein et de l'échelle d'accès au sommet du mono-foudre
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Ci-dessus, ce wagon, absolument unique en son genre au niveau du "Tin-Plate 0" de style suisse, en queue d'un train de marchandises avec service voyageurs - GmP ou "Güterzug mit Personenbefördung" - et, ci-dessous, le même wagon en tête dans un autre train de marchandises
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Réalisation d’un wagon mono-foudre CFF de la Maison de Vins “Serbatoio Vino Chiasso”
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Résumé des diverses améliorations admissibles, que j'ai appliquées sur mes voitures et wagons “Tin-Plate 0”:
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De la même manière que dans la réalité, ceci dans le but d'atteindre une harmonisation aussi parfaite que possible entre les voitures voyageurs et les wagons de marchandises “Tin-Plate 0” de ma collection, voici en résumé ce que j'ai constaté et les améliorations qui ont  nécessairement suivi, tout en veillant à respecter aussi scrupuleusement que possible le style original du wagon:
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Sur la voiture voyageurs BUCO BC 2 8683, les chiffres 2 et 3 des classes sont intervertis (exemple: paroi latérale gauche, de gauche à droite, chiffres 2 et 3; paroi latérale parallèle, de gauche à droite, chiffres 2 et 3 en lieu et place de 3 et 2). De plus, j'ai installé une vis de frein sur une des deux plateformes ouvertes. Toutes mes voitures voyageurs ont en outre été munies de l'éclairage intérieur. Sur chacune des voitures voyageurs BUCO de ma collection, une des deux parois latérales de la caisse (depuis l'intérieur de celle-ci), est munie d'un carton blanc recouvrant la fenêtre centrale, concrétisant ainsi la présence d'un compartiment WC.
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Adjonction des imitations de soufflets frontaux (figurant par contre sur les voitures à quatre essieux), en position rabattue sur les faces frontales, ainsi qu'une paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales à glissières du wagon-fourgon BUCO F No 8690. Ce wagon a été équipé de l'éclairage intérieur
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Le wagon couvert allemand DRG “FYFFES” de couleur jaune, de MAERKLIN, avec vigie de garde-freins et destiné au transport des bananes, est muni d'origine d'une paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à glissières, ce qui m'a obligé à équiper dans ce sens l'ensemble de mes wagons couverts CFF BUCO des types “K2” et “BELL” ainsi que les tombereaux “L6”. Le wagon couvert allemand “FYFFES” comporte des inscriptions techniques et de raison sociale parfaitement réalistes. Deux de mes wagons K2 ont en outre été munis d'un signal de queue fonctionnel fixe, alimenté par le rail central
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Certains wagons de marchandises BUCO sont munis de la plateforme ouverte avec vis de frein visible ou d'une vigie de garde-freins (longueur hors tampons de 18 cm); cela m'a obligé à munir l'ensemble de mes wagons CFF et DRG/DB, équipés d'une vigie de garde-freins, d'une imitation de la colonne de frein (située entre le “nez” - emplacement de la manivelle de frein - de la vigie et le châssis) au moyen d'un câble électrique rigide et gainé de noir
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Les inscriptions techniques de la majorité des wagons de marchandises BUCO étant réalistes, les dix-huit ranchers de mes wagons plats BUCO du type M6, en métal chromé, ont été peints à la couleur du wagon, alors que les initiales “SBB-CFF” et le numéro original BUCO (8663 pour le wagon peint en gris et 8665 pour les trois wagons à la couleur rouge-brun) ont été imprimés et appliqués par collage sur chaque rancher. Conformément à la réalité, mes wagons M6 sont tous munis d'une plateforme ouverte avec vis de frein visible d'une longueur hors tampons de 18 cm (dans la réalité, pas de wagons M6 sans passerelle ou avec vigie, donc en tout cas pas de M6 avec châssis court de 16 cm de longueur hors tampons)
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Mes wagons-citernes CFF et FS (un wagon à deux essieux) BUCO à deux et quatre essieux, destinés aux transport des hydrocarbures et majoritairement munis de la plateforme ouverte avec vis de frein visible, sont peints à la couleur gris-argent et gris-clair au niveau de la bonde; ils ont tous reçu la bande noire centrale autour de celle-ci, de façon à qu'ils offrent un aspect conforme. En outre, un wagon-citerne ESSO a reçu une vigie de garde-freins reproduisant le style original CFF. Tous ces wagons comportent des inscriptions techniques et de raisons sociales parfaitement réalistes. Aux wagons-citernes cités ci-dessus, il faut ajouter les deux wagons à vin CFF avec bonde aux coloris blanc et bande centrale rouge de “SCHENK” à Rolle et entièrement gris-argent de “FRATELLI CORTI” à Balerna, de même que les wagons avec bonde aux teintes bleue, blanche et noire de la mention ”EMIL REINLE” de Baden-Oberstadt (hydrocarbures), ainsi que gris-anthracite et orange d'“UETIKON” (produits chimiques)
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Le wagon-citerne ESSO à deux essieux d'ERNO étant muni de sa vigie de garde-freins originale de style particulier, j'ai maintenu celle-ci en l'état et lui ai par contre ajouté le “nez”, ainsi que la colonne de frein lui faisant suite; une paire d'escaliers d'accès BUCO à la vigie, ainsi que des inscriptions techniques et de raison sociale réalistes ont en outre été mises en place. La bonde de ce wagon a été peinte en gris-argent, alors que la bande centrale noire a été ajoutée autour de celle-ci. Ce wagon a en outre été muni d'un signal de queue fonctionnel fixe, alimenté par le rail central
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La bonde du wagon-citerne à quatre essieux SHELL de HAG a conservé sa couleur jaune, m'obligeant par contre à immatriculer ce wagon auprès de la DB, ceci en raison du fait que la bonde des wagons-citernes CFF “SHELL” n'a JAMAIS été peinte en jaune, mais toujours en gris-argent ou gris-clair ; les deux dômes de remplissage ont été conservés et peints en noir, alors que la plateforme ouverte a reçu une paire d'escaliers d'accès de la marque MERKUR; quant à la rambarde de la plateforme ouverte, elle a été munie d'une paire supplémentaire de barreaux verticaux intérieurs et d'une vis de frein visible BUCO
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Les deux wagons-citernes SHELL DB de FLEISCHMANN, également avec bonde de couleur jaune, ont reçu des inscriptions techniques et de raison sociales réalistes. Une paire d'escaliers BUCO d'accès à leur vigie de garde-freins, ainsi qu'une colonne de frein ont été ajoutés
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Mes wagons mono et bi-foudres CFF BUCO sont tous munis d'une plateforme ouverte avec vis de frein visible ou d'une vigie de garde-freins parfaitement conforme au style original CFF. Les foudres sont peints en gris-clair, sauf sur un wagon, où la couleur du bois naturel a été conservée. Seuls deux wagons bi-foudres ont conservé leur châssis court de 16 cm de longueur hors-tampons, donc sans plateforme ni vigie; ils sont immatriculés auprès de la SNCF (un exemplaire avec foudres en bois naturel et l'autre avec foudres peints en gris-clair et liseré rouge sur les extrémités des faces frontales). Par contre, tous ces wagons ont reçu des inscriptions techniques et de raison sociale parfaitement réalistes.
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Les wagons-citernes et bi-foudres BUCO originaux sont tous munis d'une paire de plaques techniques d'immatriculation (placées à gauche au-dessus de chaque côté latéral du châssis) et également d'une paire de plaques destinées à la mention de la raison sociale (placées à droite au-dessus de chaque côté latéral du châssis); la zone intérieure de ces plaques, sur laquelle apparaissent les inscriptions en question, affichent uniformément toutes les mêmes dimensions, soit une hauteur de 17 mm. et une longueur de 36 mm ; ces plaques sont encadrées d'une bordure en relief avec coins supérieurs arrondis. Les dimensions ci-dessus servent ainsi de base pour réaliser toutes les diverses plaques autres que celles produites par BUCO, ce qui demeure, entre autres, une de mes spécialités.
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Adjonction des principales inscriptions techniques sur les longerons latéraux du châssis du wagon à deux chariots pivotants (reliés par une traverse centrale) à deux essieux du type N2, soit: “SBB-CFF”, “N2”, numéros des chariots “70101 A” et “70101 B”, ainsi que le sigle encadré “T” pour “Transit, placé à droite); ce wagon est destiné au transport de longs bois ou de marchandises d'un seul tenant et de grandes dimensions. Devant être obligatoirement placé en queue d'un train, ce wagon a été muni d'un signal de queue fonctionnel fixe, alimenté par le rail central.
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Il me reste encore à améliorer un type de wagon “Tin-Plate 0”, soit un wagon-citerne HAG à deux essieux (amélioration de l'aspect simpliste de la rambarde de la plateforme ouverte, avec mise en place de deux barreaux verticaux intermédiaires, d'une vis de frein visible et d'une paire d'escaliers d'accès à ladite plateforme, application d'une peinture en gris-clair ou gris-argent de la bonde avec adjonction d'une bande noire centrale entourant ladite bonde et finalement fabrication et pose de plaques techniques d'immatriculation et de raison sociale, ainsi que des emblèmes de la marque choisie de carburant); une fois cela réalisé, je pense que j'aurai alors passé par tous les stades au niveau de l'amélioration raisonnée et mesurée de matériel roulant de ce genre.
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En résumé, entré dans ma septante-quatrième année et fort heureusement encore pour l'instant en bonne santé mais, avant qu'il ne soit trop tard, par ce chapitre mais également par ce Blog-Internet tout entier, je suis tout simplement désireux de laisser “quelque chose” de tangible, faisant partie intégrante de notre patrimoine industriel helvético-européen “de loisirs du temps jadis”, patrimoine qui pourrait peut-être intéresser des ferrovipathes possesseurs, collectionneurs et exploitants de matériel roulant aux styles HO alternatif trois rails sur voie en tôle du type “M” de MAERKLIN des années 1940 à 1980 et/ou “Tin-Plate 0 normalisé” produit entre les années 1920 et la fin des années 1950.
 
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#Posted on Saturday, 02 January 2021 at 10:51 AM

Edited on Sunday, 31 January 2021 at 7:10 PM

Principe d'exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”

 
Introduction:
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Mon réseau à pleine voie unique se compose de quatre voies de passage en gare, d'un cul-de-sac côté Nord et d'un deuxième cul-de-sac côté Sud, tous deux desservis par un aiguillage à commande manuelle sur place; le cul-de-sac Nord est desservi depuis la voie 1 par l'aiguillage No 4 et le cul-de-sac Sud est également desservi depuis la voie 1 par l'aiguillage No 8. Chacun de ces deux culs-de-sacs est protégé par un signal de manoeuvre, ainsi que par un sectionneur d'alimentation en courant-traction.
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Les voies 1 et 2 sont utilisées pour les convois circulant dans le sens Sud - Nord par rapport à la gare, alors que sur les voies 3 et 4 circulent les trains dans le sens Nord - Sud; elles sont également desservies sur place par les aiguillages No 1, 2, 3, 5, 6 et 7.
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Les voies 1 et 2, ainsi que les deux culs-de-sac peuvent recevoir une locomotive à deux essieux moteurs et trois essieux porteurs au maximum, dont la longueur maximale hors tampons ne doit pas être supérieure à 25 cm, ainsi que trois wagons à deux essieux, dont la longueur hors tampons ne doit pas être supérieure à 20 cm pour la voiture voyageurs et 18 cm pour les wagons de marchandises; à titre de variante, une locomotive plus deux wagons de marchandises à quatre essieux peuvent également convenir.
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- La voie 1 est parcourue par le convoi de marchandises avec service voyageurs (6 essieux + une locomotive)
- La voie 2 reçoit un train de marchandises (6 essieux + une locomotive)
- La voie 3 est occupée par le train omnibus (12 essieux + une locomotive)
- La voie 4 réceptionne le long train de marchandises (18 essieux au maximum + une locomotive).
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Il est également possible de mettre en marche un lourd train de marchandises sur la voie 1 (20 essieux au maximum + une locomotive), contournant ainsi les voies 2, 3 et 4, en ajoutant à la composition originale de six essieux, les wagons stationnés sur les deux culs-de-sacs Nord et Sud; par contre, dans ce cas, les convois, qui sont stationnés sur les voie 2, 3 et 4, ne peuvent temporairement plus être mis en service.
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A ce sujet, dans un but d'essai de traction, j'ai formé un train de marchandises de quarante essieux, avec de nombreux wagons chargés, voire carrément lourdement chargés (à ce sujet, consulter également le dernier chapitre précédent - en deux parties - de la page 53 de ce présent blog, intitulé "Un chargement réaliste des wagons de marchandises") et tractés par la locomotive HAG 1101 (munie d'une caisse en fonte injectée), qui demeure donc la plus longue, la plus lourde et la plus puissante du réseau. Ce long et lourd convoi, devant franchir plusieurs courbes au rayon de 37,5 cm seulement, a été aisément remorqué sans le moindre patinage par cette locomotive à la puissance exceptionnelle, alors qu'elle n'est munie que de deux essieux moteurs, mais dont celui de l'arrière (côté bissel et prises d'éclairage des voitures) a toutefois été muni d'une paire de bandages adhérents complémentaires en toile d'émeri fine, ceci afin d'en augmenter l'adhérence. Aucune autre locomotive du réseau ne peut assurer seule une telle prestation, leur puissance ne permettant que la traction de vingt essieux chargés au maximum, ce qui demeure déjà une belle performance.
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Conduite des trains:
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A l'échelle HO par exemple, lorsqu'un véhicule-moteur à la technologie électro-magnético-mécanique traditionnelle arrive sur une section isolée activée, il s'arrête immédiatement, voire brusquement, ce qui peut parfois provoquer des incidents; cela provient, d'une part, de la pression des balais sur le collecteur du moteur de traction, additionnée d'autre part par la présence de la vis-sans-fin fixée sur l'arbre de l'induit et/ou du grand nombre d'engrenages réducteurs et intermédiaires entre le pignon fixé sur l'arbre de l'induit et les couronnes dentées des essieux moteurs, ainsi que, finalement, par la présence des paires de bandages adhérents en caoutchouc sur un ou plusieurs essieux moteurs.
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Par contre, sur les véhicules-moteurs “Tin-plate 0”, l'inertie au roulement est importante, ceci en raison du fait que, comme dans la réalité, il y a peu d'engrenages (donc moins de résistance au roulement) entre le pignon du moteur de traction et les couronnes dentées des essieux moteurs soit, dans de nombreux cas, un seul engrenage intermédiaire double, formé de deux couronnes superposées sur le même axe, dont la couronne extérieure est entraînée par le pignon de l'induit, alors que la couronne intérieure entraîne la paire d'essieux moteurs voisins. Ainsi, dans la réalité, sur une locomotive électrique à commande individuelle des essieux, soit le pignon du moteur de traction attaque directement l'essieu moteur muni de sa couronne dentée (deux engrenages activés), soit le pignon du moteur attaque tout d'abord un engrenage intermédiaire qui, à son tour entraîne l'essieu moteur (trois engrenages successifs activés); de ce fait, sur la majorité des véhicules-moteurs “Tin-Plate 0” munis de deux essieux moteurs, on totalise quatre à cinq engrenages pour entraîner simultanément ces deux essieux soit:
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Première variante: le pignon de l'induit (1) entraîne les engrenages centraux (2) formé de deux couronnes dentées fixes superposées avec deux diamètres différents mais tournant dans le même axe - la grande couronne est entraînée par le pignon de l'induit, alors que la petite couronne entraîne les couronnes dentées (3) et (4) des deux essieux moteurs voisins -
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Deuxième variante: le pignon (1) de l'induit entraîne un engrenage intermédiaire (2) de faible diamètre, qui à son tour entraîne la grande couronne dentée centrale (3), couronne actionnant simultanément les couronnes dentées (4) et (5) des deux essieux moteurs voisins.
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Par contre, sur les locomotives originales BUCO 301, 304 et 314, le moteur entraîne tout d'abord un relativement grand engrenage central double, qui actionne de chaque côté de celui-ci un petit engrenage intermédiaire entraînant à son tour l'un des deux essieux moteurs, soit six engrenages au total; la résistance au roulement est donc légèrement plus élevée que sur un modèle “Tin-Plate” HAG ou MAERKLIN muni d'un nombre semblable d'essieux moteurs. En outre, les balais sont de faible dimension (4 mm de diamètre) par rapport au fort diamètre du collecteur plat (20 à 25 mm.) du moteur de traction de ces véhicules-moteurs “Tin-Plate”, ce qui limite ainsi au maximum la résistance au mouvement tournant. Au vu de ces constatations, les véhicules-moteurs “Tin-Plate 0” peuvent donc être généralement fort aisément poussés ou tractés sans qu'ils soient mis sous tension, alors que, sur un véhicule-moteur à l'échelle HO par exemple, c'est tout simplement beaucoup plus difficile (en raison de la résistance au roulement sans tension, presser préalablement une main sur la caisse pour faire tourner les essieux moteurs), voire carrément impossible avec une vis sans fin. Si l'on ajoute à cela la légendaire qualité de roulement du matériel remorqué “Tin-Plate”, ceci grâce, d'une part à une lubrification efficace des boîtes et fusées d'essieux, ainsi que du moyeu des roues tournant indépendamment sur leur axe et, d'autre part en raison du poids souvent important des locomotives et des wagons chargés qui leur sont attelés, on obtient une très grande inertie du convoi tout entier, inertie qui implique que le train soit conduit de façon à ce qu'il puisse faire arrêt sur la section isolée au pied d'un signal principal fermé ou d'une voie alimentée par un sectionneur (il faut donc diminuer la vitesse de marche suffisamment tôt, avant que le ou les véhicules-moteurs abordent les sections isolées activées, pratique qui s'acquière avec le temps, en repérant, pour chaque type de véhicule-moteur, la position où doit figurer au moment voulu le combinateur de traction du transformateur). Ainsi, un train “Tin-Plate 0” se conduit donc d'une façon très proche de celle d'un train réel.
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Sur un réseau HO avec rampes et pentes, les convois ne risquent pas de prendre une vitesse critique sur une pente, alors qu'en ce qui concerne le matériel roulant “Tin-Plate 0” (tant de traction que celui tracté) peut carrément partir à la dérive sur une pente, si l'on ne prend pas suffisamment tôt les mesures nécessaires au ralentissement, voire carrément au déclenchement complet du combinateur du transformateur (convoi ne roulant uniquement que par sa force vive) peu après avoir amorcé le trajet en pente, ceci afin d'éviter tout incident d'exploitation par suite de vitesse inadaptée. Cette façon de conduire peut s'apparenter à celle de la réalité, lorsque le mécanicien passe de la traction au frein électrique et/ou actionne le frein à air. Sur un réseau “Tin-Plate 0” en palier, ce qui est le cas en ce qui concerne ma modeste installation, c'est surtout dans les mouvements de manoeuvre que l'anticipation, suite à cette inertie, doit être observée et pratiquée, ceci afin d'éviter tout tamponnement intempestif contre d'autres véhicules en stationnement ou contre un butoir.
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Comme on peut ainsi aisément le constater, l'exploitation d'un réseau “Tin-Plate 0” (entre autres desservance non électronique des aiguillages, des signaux, de l'éclairage des gares, des quais et des divers bâtiments du décor, attelage et dételage manuel sur place des véhicules, conduite des trains et ordre chronologique des opérations à effectuer lors des divers mouvements de manoeuvre), système d'exploitation qui s'avère être finalement à peu de choses près identique à celui d'une compagnie ferroviaire réelle d'il y a encore peu d'années. Il faut ajouter à cela, que la majorité des véhicules-moteurs "Tin-Plate 0", datant des années 1920 aux années 1950, est munie d'un inverseur de marche à commande manuelle sur place, d'où le sentiment que l'exploitant de ce réseau a l'impression "qu'il se trouve dans sa locomotive"; le même sentiment l'habite, lorsqu'il raccorde la fiche mâle d'éclairage des voitures à la prise femelle concernée du véhicule-moteur devant tracter le convoi en question. Le détenteur d'un tel type de réseau peut donc bel et bien se considérer comme une sorte de cheminot miniature.
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”
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Ci-dessus, le système d'entraînement des essieux moteurs de la locomotive MAERKLIN du type RS 65/13050, et, ci-dessous, le système d'entraînement des essieux moteurs de la locomotive HAG du type 1101, systèmes qui correspondent tous les deux à la première variante du chapitre "Conduite des trains".
Bien qu'elles soient massives et donc parfaitement aptes à un entraînement authentique des essieux (en supprimant la couronne dentée de l'essieu moteur avant du côté de la lanterne centrale placée contre la paroi frontale), la paire de bielles de la machine MAERKLIN joue ici un rôle purement décoratif
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”
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Système d'entraînement des essieux moteurs des locomotives MAERKLIN des types RS 66/12910 et RS 66/12920, qui correspond à la deuxième variante du chapitre "Conduite des trains". L'engrenage intermédiaire, reliant le pignon de l'induit du moteur de traction à la grande couronne dentée centrale, n'est bien évidemment pas visible
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”
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Voici enfin le système d'entraînement des essieux moteurs des locomotives BUCO 301, 304 et 314. A gauche et à droite de la roue dentée centrale apparaissent les petits engrenages intermédiaires, entraînés par la roue dentée centrale double et entraînant, chacun de son côté, l'essieu moteur voisin.
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Conclusion:
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Au niveau du modélisme ferroviaire “d'intérieur”, de l'échelle “Z” (1/220ème) de MAERKLIN à l'écartement IIm LGB (1/22,5ème), les ferrovipathes accordent aujourd'hui majoritairement la priorité à la reproduction aussi fidèle que possible de l'original.
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Par contre, les “afficionados” du “Tin-Plate 0” helvético-européen sont des ferrovipathes très particuliers car, pour eux, ce n'est pas la reproduction des moindres détails qui est prioritaire, mais bel et bien l'ambiance qui se dégage du modèle, voire carrément la mise en valeur de “l'âme” profondément ferroviaire que procure ce type de modélisme qui, au niveau du matériel roulant, se traduit notamment l'emploi généralisé des éléments en tôle emboutie et imprimée (si proches de l'aspect réel). Ensuite, le chant des moteurs de traction, des engrenages et des bielles en mouvement (pour ceux qui en sont pourvus) des véhicules-moteurs, ainsi que leur odeur d'huile et celle produite par leur appareillage électrique traditionnel, caractéristiques qui demeurent des critères essentiels et inaliénables. Quant aux trains en marche, c'est leur bruit authentique, martelant virilement à qui mieux-mieux les joints de rails et les coeurs d'aiguillage, qui plonge leurs propriétaires/exploitants dans le Saint Graal. Aucun autre genre de modélisme ferroviaire “d'intérieur” n'est en mesure de produire une telle mise en scène !
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En conclusion, dans la toute grande majorité des cas, les collectionneurs et propriétaires/exploitants de réseaux “Tin-Plate 0” des années 1920 à 1960 environ (qui affichent donc un certain âge voire un âge certain), sont des nostalgiques inconditionnels, refusant obstinément d'accepter de faire le deuil d'un type de chemin de fer helvético-européen qu'ils ont tant connu, tant aimé, tant adoré et tant vénéré, chemin de fer qui, aujourd'hui n'existe pratiquement plus dans la réalité quotidienne. Quant à certains ferrovipathes plus jeunes, qui n'ont que très peu, voire pas du tout connu l'ancien chemin de fer classique, quelque chose s'est psychiquement produit en eux, lorsqu'ils ont découvert ce genre de modélisme, notamment lors d'une exposition ou d'une bourse aux jouets, les incitant à adhérer et acquérir ce matériel du temps jadis. A l'heure actuelle, le “Tin-Plate 0” s'avère donc bel et bien concrétiser une pleine et entière résurrection d'un monde disparu !
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Lors de l'émission quotidienne “Météo à la carte” de FR 3, du lundi au vendredi, j'ai eu l'immense plaisir de découvrir un passionné collectionneur d'un grand nombre d'anciennes motocyclettes, qui a conclu par ces mots le reportage qui lui était consacré, soit: “Finalement, ces motos ne m'appartiennent pas, car c'est moi qui leur appartient”.  Ainsi, en m'inspirant de cette bouleversante affirmation oh combien honorable, pour aller encore plus loin dans le sens de l'atteinte du Graal, demeurons finalement conscients, que les chemins de fer modèles ne nous appartiennent pas non plus mais, qu'au contraire, ce sont eux qui demeurent nos propriétaires et nos maîtres, alors que nous ne sommes que leurs disciples et serviteurs dévoués ! 
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”.
Ci-dessus, vue du réseau du côté Nord et, ci-dessous, vue du côté Sud
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”
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Principe d’exploitation de mon réseau “Tin-Plate 0”
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La gare illuminée !
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#Posted on Friday, 05 March 2021 at 7:28 PM

Edited on Sunday, 21 March 2021 at 9:26 AM

Restructuration de ma collection ferroviaire HO

Chers Amis Ferrovipathes,
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Désirant redimensionner ma collection de locomotives HO dans une période bien définie (entre autres modèles de véhicules-moteurs CFF et BLS produits dans la réalité entre 1919 et 1959), je mets en vente plusieurs unités en parfait état d'aspect et de fonctionnement, soit:
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HAG:
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Locomotives CFF:
Re 4/4 II 11207 (modèle très rare, issu de la série “prototype” de 1964) avec inscriptions en relief
Re 4/4 II 11107 (inscriptions en relief)
Re 6/6    11602 “Morges”
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Locomotive BLS:
Ae 4/4 II 261 (inscriptions en relief)
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MAERKLIN:
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Locomotives CFF:
Ae 6/6 11414 “Bern” d'origine (doublon d'Ae 6/6 HAG 11403)
Ae 6/6 11414 avec écusson “Fribourg” (doublon d'Ae 6/6 HAG 11403)
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Ces véhicules-moteurs fonctionnent en courant alternatif selon le système trois rails.
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Je cède également quelques voitures voyageurs et wagons de marchandises.
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Prix à définir sur place.
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Si cela vous intéresse, prière de m'en informer par courriel à michel.pousaz@bluewin.ch ou par téléphone au 024.499.19.07, afin que nous puissions convenir d'un rendez-vous à mon domicile.
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Dans l'attente de vos nouvelles et tout en vous remerciant par avance pour votre intérêt à mon égard, je vous transmets, chers Amis Ferrovipathes, mes messages les plus cordiaux.
 
Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon, VD
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#Posted on Friday, 12 March 2021 at 3:15 PM

Edited on Friday, 09 April 2021 at 7:19 AM

Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis

Depuis ma plus lointaine enfance, les wagons-citernes helvético-européens à voie normale, notamment ceux à deux essieux, m'ont toujours fasciné au plus haut point, bien évidemment ceux produits entre les années1920 et les années 1960; à ce sujet, au niveau de notre pays, je considère le type "735" des CFF (magnifiquement réalisé par ROCO à l'échelle HO) comme le dernier wagon-citerne suisse à deux essieux vraiment digne de ce nom. De la même manière que ces anciens wagons-citernes à deux essieux, les premiers wagons-citernes européens à quatre essieux se présentaient également dans un fort élégant aspect, ce qui n'est hélas plus du tout le cas aujourd'hui, car devenus tellement volumineux et donc fort disgracieux, qu'ils en ont perdu tout leur charme de jadis (il est également fort aisé de formuler les mêmes remarques en ce qui concerne les véhicules routiers, de chantier et agricoles) !
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Durant de nombreuses années, j'ai été un témoin du passage en pleine voie, puis de l'arrivée en gare de St-Triphon de longs trains-blocs de wagons-citernes vides à destination des Raffineries du Sud-Ouest pour leur remplissage; je conserve entre autres le souvenir de leur magnifique bruit de roulement, bruit que ma rame de wagons-citernes BUCO reproduit à la perfection !
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Fort des arguments ci-dessus, je me fais le plaisir de présenter ci-dessous quelques prises de vues d'un splendide et emblématique train-bloc de wagons-citernes, tous de BUCO, bien évidemment légèrement améliorés par mes soins, en appliquant notamment la bande noire centrale sur chacune des bondes de ces wagons; ce train est formé de cinq wagons à deux essieux (quatre des CFF et un des FS muni de ses fameuses bandes vertes en diagonale sur la bonde) ainsi que d'un wagon à quatre essieux des CFF, ceci de façon à ce que ce convoi puisse stationner sur la voie 4, sans que cela n'empêche la circulation des autres trains sur les voies 1, 2 et 3.
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Wagon-citerne BUCO "ESSO" dans son état d'origine; l'unique modification, apportée par mes soins, fut l'application de la bande noire centrale sur la bonde, tâche qui ne nécessite que quelques minutes de travail, mais dont le résultat final est par contre considérable au niveau de la véracité esthétique par rapport à la réalité
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Ambiance tractionnaire des années 1920 avec la plus ancienne locomotive du réseau, la RS 65/13050 de MAERKLIN (produite de 1928 à 1931 et donc âgée de 90 ans au minimum en cette année 2021), voici ce train-bloc de wagons-citernes, tous de la marque BUCO et de gris vêtus tout en arborant leur légendaire bande noire centrale sur leur bonde. Ce modèle de locomotive s'inspire, d'une manière hyper simplifiée, des fameuses locomotives électriques Be 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Ambiance tractionnaire des années 1930. Ci-dessus, le même convoi remorqué par la RS 66/12920 (si proche des légendaires Ae 3/5 ou Ae 3/6 III des CFF) et, ci-dessous RS 66/12910 de MAERKLIN en tête, s'inspirant du style des fameuses Ae 3/6 I CFF de la série 10617 à 10676 munies de leurs "visières" sur les deux fenêtres frontales latérales
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Ci-dessus, le même convoi attelé à une irremplaçable "Ae 4/6 du Saint-Gothard", le splendide modèle 314 L de BUCO et, ci-dessous, vue depuis le signal de queue. Ci-dessus, à droite, la RS 66/12920 garée sur le cul-de-sac Nord. Ci-dessous, vue sur la halle aux marchandises embellie par la présence de wagons du temps jadis, alors que les signaux avancés de sortie et d'entrée sont bien évidemment fermés
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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L'esthétique des années 1940-1950 apparaît, ici représentée par la locomotive HAG 1101 en tête de ce train-bloc (faces frontales légèrement arrondies et munies chacune de trois fenêtres d'égales dimensions, caractéristique proche des visages CFF des Am 4/4 Diesel 1001 et 1002 de 1939, Am 4/6 à turbine à gaz 1101 de 1941 - qui a servi de base au modèle HAG en question - et Re 4/4 I  de 1949, ainsi que Ae 4/4 I de 1944 et Ae 8/8 de 1959, toutes deux appartenant au BLS) 
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Ambiances ferroviairo-pétrolières helvético-européennes du temps jadis
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Terminons ce chapitre par cette "vue d'avion" du train-bloc de wagons-citernes de 16 essieux, tracté par une locomotive BUCO 314 L et franchissant dans une musique à la fois si particulière et si réaliste (produite par le roulement des wagons-citernes vides) la gare en déviation dans le sens Nord - Sud par la voie 1. A droite, sur la voie 4, vue sur l'imposante, lourde et puissante locomotive 1101 de HAG, ainsi qu'extérieurement au réseau, vue sur mon authentique et bien-aimé poste de commande des signaux et des sectionneurs de voie et, bien évidemment, de l'emblématique transformateur de traction, ce dernier muni de son mythique volant du combinateur à 11 crans de marche et de sa poignée adjacente de commande à distance par surtension de l'inverseur de marche des locomotives BUCO 314 et HAG 1101. Dans l'ordre du convoi, wagon ESSO avec vigie puis, avec plateforme ouverte, les wagons ARAL, AVIA, BP, SHELL, GULF (4 essieux) et, fermant la marche, le wagon FS AGIP.
 
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#Posted on Saturday, 10 April 2021 at 10:43 AM

Edited on Wednesday, 28 April 2021 at 9:35 AM

Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?

Par “chemin de fer authentique”, il faut comprendre celui qui existait encore plus ou moins quotidiennement au niveau helvético-européen jusque dans les années 1990. A cette époque, bien que l'électronique étendait chaque jour un peu plus ses tentacules, il était encore possible de rencontrer quotidiennement du matériel roulant tel que des locomotives à vapeur (jusque vers la fin des années 1960) et électriques munies de la technologie traditionnelle, ainsi que les voitures et wagons s'alliant harmonieusement avec les véhicules-moteurs, matériel roulant et installations fixes électromécaniques, électromagnétiques et électropneumatiques remontant entre le début du vingtième siècle et la fin des années 1950 mais fonctionnant, encore et toujours à la perfection par tous les temps, qu'il gèle à pierre-fendre, neige à qui mieux-mieux, pleuve tel un déluge ou que des sommets de fortes chaleurs soient atteints.
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Ce chemin de fer authentique était entre autre caractérisé par la variété à nulle autre pareille du matériel roulant et des types d'appareils gérant la circulation des trains (entre autres postes d'aiguillage à leviers, cloches des gares, lanternes d'aiguille, signaux mécaniques et lumineux - quatre feux au maximum, soit deux verts encadrant un rouge et un orange, sur les signaux principaux verticaux et le même nombre, soit deux orange horizontaux dans la partie supérieure et deux verts en diagonale sur la partie inférieure des signaux avancés de forme carrée -, block de ligne à courant alternatif, palettes de commandement des agents de gare, etc.). Quant aux agents de train, ils arboraient fièrement leur sacoche noire (contrôleur avec casquette à un galon) ou rouge (chef de train coiffé de sa casquette à deux ou même trois galons en ce qui les chefs de trains principaux ou CTP - à l'époque 17 agents CFF nommés à cette fonction -). N'oublions surtout pas les mécaniciens de locomotives, coiffés de leur emblématique casquette en toile noire et habillés de leur salopette et veste bleues et blanches verticalement rayées, ainsi que les agents de manoeuvre et autres ouvriers de gare arborant leur longue blouse bleu-foncé. Je revois également tous ces ouvriers de voie de mon enfance et de ma jeunesse, qui oeuvraient notamment en gare de St-Triphon, lorsque cela s'avérait nécessaire. A cela il ne faut pas omettre les titres de transport à la fois si mythiques et attachants, tels que par exemple les fameux billets en carton du type "Edmonson", généralement bruns (tarif entier en 2ème classe), bruns et blancs (demi tarif en 2ème classe) ou verts (tarif entier en 1ère classe) et verts et blancs (demi-tarif en 1ère classe), ces billets poinçonnés avec des pinces purement mécaniques et hyper résistantes des marques "Isler" et "Kohler". Cette variété tous azimuts faisait honneur à ses serviteurs, les nobles cheminots assumant fidèlement les tâches quelles qu'elles soient. A tous ceux qui ont vécu ces temps quotidiens bénis, il ne leur reste désormais plus que d'émouvants, de bouleversants, voire carrément de mélancolico-dramatiques souvenirs !
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C'est à partir des années 1960, que certains passionnés par les chemins de fer, tels de divins visionnaires à nuls autres pareils, sentant le vent du boulet ou la tempête moderniste s'approcher, donc que leur environnement ferroviaire bien-aimé allait bientôt radicalement changer, “prirent le taureau par les cornes” et fondèrent diverses associations de sauvegarde d'éléments ferroviaires dignes de ce nom (entre autres Musée Suisse des Transports de Lucerne, Chemin de Fer Musée Blonay - Chamby, Vapeur Val-de-Travers, Vapeur de la Vallée de Joux, GFM-Historic, etc., etc.). Parallèlement, des clubs de modélistes ferroviaires se développèrent sur l'entier du territoire des divers pays européens (déjà dès les années 1930, car le modélisme progressait intensivement pour l'époque, notamment en ce qui concerne les emblématiques produits MAERKLIN aux échelles 1, 0 et 00), alors qu'à partir du milieu des années 1970, CFF-Historic, BLS-Historic, DVZO à Bauma, Bahnparc à Brugg AG, Bahnpanorama à Romanshorn, etc., etc. prirent leur essor, sauvèrent ainsi de la démolition et réactivèrent, telle une résurrection, une colossale quantité de véhicules ferroviaires du temps jadis de notre pays. De ce fait, durant plus d'une quarantaine d'années, ces témoins du passé helvétique furent majoritairement remis en état de marche et activés sur certaines lignes, ceci pour le plaisir évident de tous les ferrovipathes, ainsi que pour les personnes sensibles à une vision culturello-historique du patrimoine industriel de notre pays.
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Cependant, face à la pandémie de Covid-19, qui est hélas encore loin de se résorber en ce printemps 2021, l'activité de ces associations et clubs s'en trouve considérablement ralentie, voire carrément mise à l'arrêt, ce qui a pour conséquence un manque évident de recettes perçues aux visiteurs et voyageurs pour couvrir les divers frais d'exploitation et ceux dévolus à l'entretien, les réparations et les révisions de leur matériel, d'où peut-être plane un certain doute quant à la reprise de leurs activités. Apparaît également un autre souci bien réel, soit celui de la relève des Anciens par les Jeunes. Bien que, par exemple, le Blonay - Chamby dispose aujourd'hui par chance de cette précieuse relève, y aura-t-il encore et toujours de jeunes forces, qui n'ont que peu ou même pas du tout connu ce chemin de fer béni, qui soient cependant prêtes à poursuivre l'oeuvre de leurs prédécesseurs ?  L'avenir nous le dira déjà suffisamment tôt. Fort heureusement, demeurent encore le modélisme sous toutes ses formes et à toutes les échelles, ainsi que les témoins photographiques, la presse écrite (brochures, revues et livres abondamment illustrés), les divers films d'époque, les CD, DVD et vidéos (ces dernières qu'il est notamment possible de visionner via l'Internet). D'autre part, du lundi au vendredi, généralement l'après-midi entre 14.15 h. et 15.15 h., il est en outre possible de visionner l'émission “Eisenbahn-Romantik”, notamment présentée par Hagen von Ortloff (actuellement à la retraite) sur la chaîne allemande SWR; à partir du début des années 2000, cette émission présente dans un tournus une vision planétaire du chemin de fer et permet ainsi à tout un chacun de se replonger dans ce qu'il considère comme le paradis sur terre. Par contre, au niveau de l'univers ferroviaire authentique en trois dimensions, seuls subsistent encore aujourd'hui les divers chemins de fer muséo-historico-touristiques et le modélisme; les chemins de fer contemporains, mués en simples métros au niveau du trafic des voyageurs, sont à ce point aseptisés et fades, qu'à mon avis strictement personnel, ils ont hélas tout simplement perdu tout intérêt audio-visuel.
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De plus, au sein de notre pays, surgit un gros nuage noir recouvrant le Musée Suisse des Transports de Lucerne, qui a décidé de très fortement réduire le domaine ferroviaire pour le remplacer par d'autres sujets; selon les renseignements obtenus au niveau du matériel roulant CFF, ne subsisteraient au sein de ce “Musée” plus que la C 5/6 2965 (jadis exposée en plein air face au Dépôt des Locomotives d'Erstfeld) et la locomotive électrique “Crocodile” Be 6/8 II 13254 (première locomotive électrique, désignée à l'origine par Ce 6/8 II 14254 et ayant effectué à titre d'essai sa première course sur la Ligne du Saint-Gothard le 14 septembre 1920, lors de la mise sous tension (à 7'500 V dans les débuts) de la section fraîchement électrifiée entre Erstfeld et Airolo). Au niveau des véhicules CFF exposés en ce Musée, le chasse-neige à vapeur X-Rot du Saint-Gothard a été repris et réactivé par Bahnpark à Brugg AG, la Flèche Rouge RCe 2/4 a été déplacée à Olten, l'Ae 8/14 “Landilok” est remisée à Arth-Goldau, la Be 4/6 12332 est retournée à Erstfeld et, finalement, l'Ae 6/6 11413 “Schaffhouse” est devenue propriété du Club San-Gottardo; elle a été transférée dans le Dépôt de Biasca, en compagnie de la Ce 6/8 II 14276, qui devrait être réactivée lorsque les finances le permettront.
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Ci-après, quelques photographies de ces témoins du passé sauvés de la démolition et pour la plupart fort heureusement réactivés.
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Chemin de Fer Musée Blonay - Chamby; ci-dessus, "MOB'stalgie" (le MOB que j'ai encore pleinement vécu durant mes années d'activité auprès de cette Compagnie) et ci-dessous, à l'occasion du Jubilé des Cinquante ans du BC en 2018, les véhicules-moteurs RhB les plus emblématiques de la Ligne de la Bernina, qui fonctionnent avec la même tension en courant continu que les MOB-CEV-GFM, soit 1'000 volts en chiffres ronds. Ci-dessus, de gauche à droite, les véhicules MOB BCFZe 4/4 11, De 4/4 28, FZe 6/6 2002 et "autorail" 3000; ci-dessous, véhicules RhB, soit locotracteur Ge 2/2 161, automotrice 35 (propriété du BC), locomotive redevenue Bernina-Bahn 81 (propriété du BC), locomotive Ge 4/4 RhB 182 et chasse-neige à vapeur (Propriété du BC)
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Ci-dessus et ci-dessous, devant le Dépôt d'Erstfeld, les véhicules-moteurs historiques qui, jusqu'à la fin des temps, demeureront parmi les plus emblématiques de la Ligne du Saint-Gothard, soit ci-dessus, de gauche à droite, "Crocodile" Ce 6/8 II 14253, Ce 6/8 I 14201, Be 4/6 12320, Ae 4/7 10976 lausannoise en visite et Ae 6/6 11411 "ZUG"; ci-dessous, de gauche à droite, Ae 8/14 11801, Ce 6/8 II 14253 et, à titre de visiteuse, la seule des trois "Crocodiles du Seetal" encore conservée, soit la De 6/6 15301 (au tout début de sa carrière dès 1926, cette locomotive a également été utilisée sur la Ligne du Saint-Gothard, notamment entre Chiasso et Lugano et vice-versa en tête de trains de marchandises locaux, ainsi qu'à la gare de triage de Sao-Paulo à Bellinzone "à la bosse" de débranchement des wagons)
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Reconstitution d'un train express en traction à vapeur en gare de Goeschenen, le 21 octobre 2017, tracté par les locomotives C 5/6 2969 et 2978, alors que la locomotive de pousse est la B 3/4 1367
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Splendide parade de locomotives à vapeur CFF au Bahnpark de Brugg AG avec les locomotives Eb 3/5, 5810 (Dampfbahn Bern) et 5819, la B 3/4 1367 et l'A 3/5 705. La petite locomotive de gauche est un modèle privé
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Le "Fitnessfahrt" d'Olten est terminé jusqu'à la prochaine fois. Vue sur l'impressionnante cavalerie du Dépôt; de gauche à droite, Ae 6/6 "Genève" 11425 qui a conservé sa dernière couleur rouge, Flèche Rouge 1001, Ae 3/6 II 10439, Ce 6/8 III 14305, Bm 4/4 18451 (ex Am 4/4 1001), Re 4/4 I 10001 (Ex Re 4/4 401), Ee 3/3 16399 et Re 6/6
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Quel avenir pour le chemin de fer authentique ?
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Terminons ce chapitre avec une réunion de locomotives dans la gare de mon modeste réseau "Tin-Plate 0"; de gauche à droite, puis de haut en bas, HAG 1101 de 1952 à 1957, MAERKLIN RS 66/12920 de 1933 à 1938 et  RS 66/12910 de 1933 à 1954, unité multiple des deux 314 L BUCO de 1953 à 1957 (renumérotées par mes soins par 10805 et 10811, en souvenir des deux dernières Ae 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard disparues en mai 1983) et finalement RS 65/13050 de MAERKLIN (la plus ancienne du réseau, puisque cette série de locomotives a été uniquement produite entre 1928 et 1931, soit au minimum 90 ans en cette année 2021).
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#Posted on Wednesday, 14 April 2021 at 4:59 PM

Edited on Wednesday, 28 April 2021 at 9:34 AM

Tabelles d'exploitation et de traction de mon réseau en "Tin-Plate 0"

Tabelle de desservance des aiguillages, signaux avancés et principaux ainsi que des sectionneurs:
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Toute exploitation ferroviaire quelle qu'elle soit, que ce soit dans la réalité ou au niveau du modélisme ferroviaire, nécessite une organisation préalable à définir d'une manière précise, de façon à éviter tout incident. Ainsi, j'ai réalisé une tabelle récapitulative des fonctions à observer au niveau de la gare, lors de l'établissement des parcours que les véhicules-moteurs ou les trains doivent effectuer, que ce soient des courses de locomotives haut-le-pied, des trains franchissant la gare ou encore des mouvements de manoeuvre. La desservance sur place de chaque branchement et, depuis le poste de commande électromagnétique à distance des signaux avancés, principaux ou de manoeuvre est ainsi dûment mentionnée pour chacune des voies, sans oublier les sectionneurs desservant les zones isolées précédant les signaux principaux d'entrée et de sortie, ainsi que celles des deux culs-de-sacs de la gare.
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Tabelles d'exploitation et de traction de mon réseau en "Tin-Plate 0"
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Tabelle de desservance du transformateur de traction BUCO 5611 de 25 Watts
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La conduite des locomotives qui, par rapport à la réalité ne se limite généralement, au niveau du modélisme, qu'à l'accélération, le ralentissement et l'arrêt (en jargon cheminot, “mettre ou enlever des touches”), ainsi qu'à l'inversion du sens de marche, exige toutefois que les diverses manipulations soient clairement définies; cette conduite est prioritairement effectuée par le passage des crans de marche (11 crans de 6 à 16 Volts) du combinateur de traction du transformateur BUCO 5611 de 25 Watts. En effet, afin d'éviter tout sur-échauffement de la partie électrique des locomotives, notamment en ce qui concerne les bobinages de l'induit reliés au collecteur, ceci lors de la mise en marche, le passage des crans doit s'effectuer aussi rapidement que possible jusqu'au cran débitant suffisamment de courant, afin que l'induit puisse se mettre à tourner et donc à la locomotive de démarrer; à ce sujet, chaque véhicule-moteur est différent, notamment les locomotives BUCO 314 L, qui nécessitent une forte tension au démarrage, suite aux bobinages conséquents du stator et de celui de la bobine excitatrice de l'inversion du sens de marche “BUCOMATIC” à surtension télécommandée; en effet, le fil utilisé pour ces bobinages est très fin et nécessite donc un très grand nombre de spires, d'où une plus grande consommation de courant. En outre, lorsque les véhicules-moteurs n'ont pas été activés durant un certain temps (pouvant provoquer une oxydation même légère des prises de courant inférieures ("cuillères" à bascule s'appuyant sur le rail central) ou supérieures (frotteurs des pantographes en contact avec une caténaire fonctionnelle), des diverses lamelles et plots de contact de l'inverseur de marche, ainsi que de la surface du collecteur de l'induit), il est possible qu'une tension plus élevée doive être prévue au démarrage, jusqu'à ce que le véhicule-moteur en question retrouve son allure normale en pleine voie; suivant l'importance de cette oxydation, cela peut également nécessiter un nettoyage préalable à la toile d'émeri fine des prises de courant, ainsi qu'un nettoyage à sec avec adjonction de quelques gouttes de "Zipo" (essence pour briquets) des plots de contacts de l'inverseur de marche et du collecteur de l'induit. A part cela, il faut cependant admettre, que la puissance nominale de 25 Watts du transformateur BUCO No 5611 (conçu pour l'écartement HO) demeure quelque peu faible pour un véhicule-moteur à l'échelle 0, mais convient encore tout de même très bien pour un modeste réseau tel que le mien. La tabelle ci-dessous détermine ainsi avec précision la position du volant du combinateur de traction à respecter pour le démarrage dans de bonnes conditions de commutation (haut-le-pied et en tête d'un convoi), ainsi qu'au niveau de la vitesse maximale à ne pas dépasser (également lors de courses haut-le-pied ou en tête d'un train en pleine voie), ceci pour chaque type de véhicule-moteur en activité sur mon réseau entièrement en palier. Au niveau des trains à tracter, il a été fixé un nombre maximal de 16 essieux chargés, de façon à ce que ces convois puissent soit occuper la voie 1 + les culs-de-sacs des côtés Nord ou Sud de la gare, soit être réceptionnés sur la voie 4, de façon à ce que les convois stationnés sur les voies 2 (locomotive + 6 essieux) et 3 (locomotive + 12 essieux) puissent circuler sans entraves.
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Tabelles d'exploitation et de traction de mon réseau en "Tin-Plate 0"
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#Posted on Wednesday, 21 April 2021 at 8:35 PM

Edited on Wednesday, 28 April 2021 at 9:35 AM

Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”

Introduction:
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En complément au chapitre concernant les schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives BUCO 301, 304 et 314 (parus à la page 44 du présent Blog), ainsi qu'aux chapitres relatifs à la maintenance et à la remise en état de locomotives BUCO appartenant à un ami ferrovipathe fribourgeois (voir pages 52, 53 et 54 de ce même Blog), voici désormais le chapitre dédié aux locomotives MAERKLIN équipées des légendaires moteurs de traction des types “65” et “66”,  qui demeurent des chefs-d'oeuvre d'électrotechnique. 
Ces moteurs de traction sont définis par “universels”, car ils peuvent indifféremment être alimentés en courant alternatif monophasé ou en courant continu, à une tension variant entre 6 et 20 volts, voire 27 volts pour les véhicules-moteurs équipés d'un inverseur de marche électromagnétique à surtension télécommandée du type BUCOMATIC ou MAERKLIN (HO), inverseurs équipés d'une bobine excitatrice.
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Les photographies No 1, 2, 4, 5 et 6 ont été reprises du site allemand "Technik-Blecheisenbahnen.de".
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 Ci-après, voici donc la description de ces deux types de moteurs de traction MAERKLIN.
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Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
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Moteur de traction utilisé sur les locomotives MAERKLIN du type “65” (par exemple RS 65/13050)
.Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
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Schéma de câblage du moteur de traction du type “65”. En bas à droite en bleu-foncé, un des deux frotteurs horizontaux, réunis par une barre rigide (non visible ici) également sous tension pour la prise de courant sur le rail central (“phase” pour le courant alternatif monophasé ou “+ de l'alimentation” pour le courant continu); de ces deux frotteurs, le câble vert (à droite de l'illustration) relie ceux-ci à l'entrée de la bobine du stator (un seul enroulement de droite à gauche); à la sortie de cette bobine, un câble rose-clair est couplé au plot de contact central alimentant l'une ou l'autre des deux barres verticales mobiles de l'inverseur de marche (à commande manuelle sur les trois plots fixes inférieurs de contact) au moyen d'une tige horizontale se terminant par un bouton; ces deux barres, représentées par un trait vertical vert-clair à gauche et rose-foncé à droite, sont couplées aux balais correspondants gauche et droit de l'induit; cela signifie donc que l'inversion du sens de marche s'effectue sur l'induit. La barre verticale de gauche se déplace sur les plots de contact gauche et central, alors que la barre verticale de droite se déplace sur les plots de contact central et droit; un premier câble jaune relie les plots de contact gauche et droit de l'inverseur de marche, puis un deuxième câble jaune est raccordé du plot de contact gauche au châssis, pour que le courant de retour (“masse”) puisse passer par les roues (traits en forme de “T” à l'envers de couleur turquoise) et les rails de roulement en direction du transformateur.
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Positions de l'inverseur:
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Lorsque la tige horizontale de commande (se terminant par un bouton) est poussée en direction de l'abri du mécanicien d'une locomotive à vapeur ou de la face frontale concernée d'une locomotive électrique, cela indique “marche avant”; dans ce cas, la barre verticale et le balai de gauche sont alimentés par le plot de contact central, alors que la barre verticale et le balai de droite sont alimentés par le plot de contact de droite.
Lorsque la tige horizontale de commande est tirée en direction du tender remorqué d'une locomotive à vapeur, ou éloignée de la paroi frontale d'une locomotive électrique, cela indique “marche arrière”; dans ce cas, la barre verticale et le balai de gauche sont alimentés par le plot de contact gauche, alors que la barre verticale et le balai de droite sont alimentés par le plot de contact central. La bobine statorique ne comportant qu'un seul enroulement, ce type d'inverseur de marche agit donc uniquement sur l'induit, par suite de la permutation d'alimentation de la paire de balais.
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Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
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Vue sur ma RS 65/13050, produite de 1928 à 1931; la tige horizontale de commande (à droite) de l'inverseur de marche est poussée en direction de la paroi frontale; cela signifie donc que la locomotive est sensée avancer.
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Moteur de traction utilisé sur les locomotives MAERKLIN du type “66” (par exemple RS 66/12920)
.Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
.Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
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Schéma de câblage du moteur de traction du type “66”. En bas à droite en bleu-foncé, les deux frotteurs horizontaux pour la prise de courant (“phase” pour le courant alternatif monophasé ou “+” lors de l'utilisation du courant continu) sur le rail central; des deux frotteurs réunis par une barre rigide également sous tension, le câble vert relie la prise de courant inférieure centrale à l'entrée de la bobine du stator (un seul enroulement de bas en haut); à la sortie de cette bobine, un câble rose-clair est couplé à la lamelle centrale de contact s'appuyant sur le bloc pivotant en cuivre à trois plots de contact du haut de l'inverseur de marche (à commande manuelle ou semi-automatique) au moyen d'une tige horizontale se terminant par un bouton; en vert-clair, un câble relie la lamelle gauche au balai gauche de l'induit, alors qu'en rose-foncé, un câble relie la lamelle de droite au balai droit de l'induit; de cette lamelle de droite, en jaune, un câble est raccordé au châssis, pour que le courant de retour (“masse”) puisse passer par les roues (trait vertical de couleur turquoise) et les rails de roulement en direction du transformateur.
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Position de l'inverseur:
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L'image ci-dessous indique clairement que celui-ci est disposé pour une “marche arrière”, car la partie supérieure du bloc pivotant en cuivre à trois contacts est inclinée du côté droit; en “marche avant”, la partie supérieure de ce bloc serait inclinée du côté adverse, soit à gauche. Pour actionner cet inverseur et donc  le positionner pour la prochaine mise en marche du véhicule-moteur, il suffit: a) de tirer la tige horizontale de commande (se terminant par un bouton) en direction du tender d'une locomotive à vapeur ou de l'extérieur de la paroi frontale d'une locomotive électrique, puis b) à nouveau de repousser cette tige dans l'autre sens; lorsque la tige est tirée vers l'extérieur, la pièce supérieure (arrondie dans sa partie supérieure et pointue dans sa partie inférieure) se dégage de l'une des deux cavités supérieures du bloc pivotant à trois contacts et est maintenue élevée par un ressort; lorsque cette tige est repoussée (et donc l'inverseur à nouveau bloqué), la pointe appuie automatiquement sur la cavité supérieure adverse du bloc en question. D'une manière semblable à celle appliquée sur l'inverseur de marche précédent du type "65", la bobine statorique ne comportant qu'un seul enroulement, ce type d'inverseur agit donc uniquement sur l'induit, par suite de la permutation d'alimentation de la paire de balais.
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Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
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Schémas de câblage des moteurs de traction des locomotives “Tin-Plate 0” MAERKLIN des types “65” et “66”
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Vue sur ma RS 66/12920, produite de 1932 à 1938; la tige horizontale de commande (à gauche) de l'inverseur de marche est poussée en direction de la paroi frontale; cela signifie donc que celui-ci est bloqué et que la locomotive est sensée avancer. A la différence de l'inverseur du type “65”, l'appareil “66” est semi automatique, c'est-à-dire que lorsque la tige est complètement tirée vers l'extérieur, elle débloque l'inverseur; ainsi, à la prochaine mise sous tension, la locomotive change automatiquement de sens de marche, ce qui est très pratique lors des mouvements de manoeuvre; par contre, pour que cette opération électromagnétique puisse s'effectuer, il est nécessaire de disposer d'un transformateur puissant (au minimum 35 Watts), donc débitant suffisamment de courant pour actionner la partie aimantée devant entraîner la pièce faisant basculer alternativement à gauche ou à droite le bloc de cuivre à trois contacts de l'inverseur. Ainsi, de par sa puissance limitée, le transformateur BUCO 5611 de 25 Watts ne permet pas cette fonction automatique et exige donc que l'inversion du sens de marche ne s'exécute que strictement manuellement sur place. Cette locomotive est également munie de chasse-corps CFF absolument réalistes.
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Conclusion:
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Suite aux expériences accumulées durant mes très nombreuses années de pratique dans le modélisme ferroviaire, je considère, encore et toujours, le moteur de traction à courant alternatif monophasé ou continu, du type "série" à collecteur, avec stator bobiné et inverseur de marche, ce dernier qu'il soit manuel, semi-automatique électromagnétique ou encore électromagnétique à surtension télécommandée, comme le meilleur qui puisse exister, ceci tant en raison de sa robustesse, de sa durabilité et de sa fiabilité, bref grâce à ses qualités exceptionnelles de fonctionnement, que par la possibilité de pouvoir aisément démonter ledit moteur et ainsi de judicieusement l'entretenir; de par sa conception et son fonctionnement, au niveau de l'électrotechnique traditionnelle de base, ce type de moteur se rapproche ainsi de très près de ceux qui équipaient encore les véhicules-moteurs électriques des chemins de fer suisses et européens, il y a encore quelques années. En ce qui concerne les modèles “Tin-Plate 0” de style suisse, la partie électrique de ces locomotives (notamment au niveau des marques BUCO, ERNO, HAG, MAERKLIN et RESAL) demeure donc finalement en parfaite harmonie avec la technologie équipant les locomotives réelles, que ce type de modélisme est sensé représenter.


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#Posted on Friday, 07 May 2021 at 4:46 PM

Edited on Tuesday, 09 August 2022 at 7:43 PM

Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101

Le câble d'alimentation, reliant la prise de courant centrale inférieure aux feux frontaux et à la prise d'éclairage pour les voitures voyageurs, s'étant dessoudé, j'en ai profité pour très légèrement encore améliorer l'aspect de ma locomotive “Tin-Plate 0” HAG No 1101.
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Lors de l'acquisition et de l'importante amélioration de l'aspect de cette machine qui a suivi (voir chapitre y relatif à la page 48 du présent Blog), ce modèle ne comportait pas d'imitation de vitres sur les quatre grandes fenêtres latérales de la salle des machines (disparues avec le temps ou peut-être non montées à la construction), ainsi que sur celles très étroites des portes d'accès aux cabines de conduite. Suite à une intense consultation des divers sites Internet relatifs à ce modèle HAG, j'ai constaté que ces modèles étaient, pour la plupart, bel et bien munis des imitations de vitres sur les quatre fenêtres décrites ci-dessus, mais par contre plus rarement au niveau des portes de cabine. Dès lors, au moyen d'une feuille plastifiée transparente A4 de 2/10èmes de millimètres, après avoir séparé la caisse de la partie électromécanique, j'ai procédé à la confection, ainsi qu'à la pose de ces quatre fenêtres et au remontage final de la locomotive; par cette opération, cette machine est désormais magnifique... et absolument unique dans son authentique aspect de locomotive électrique suisse des années 1940-1950 (notamment au niveau des chasse-corps CFF absolument réalistes et des assiettes des tampons, le tout repeint en gris-clair); à ce sujet, à part mon modèle, ceux que j'ai visionnés sur les divers sites Internet comportent tous les chasse-corps d'origine HAG, qui ne correspondent hélas à aucun type appliqué sur les locomotives électriques suisses à voie normale, seuls ceux équipant d'origine les locomotives BUCO 304 et 314 étant parfaitement exacts au niveau CFF !
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Au niveau du "Tin-Plate 0" avec longueurs raccourcies des véhicules-moteurs, et en ce qui me concerne strictement personnellement, les locomotives avec disposition des essieux "2/5" (2-B-1 ou 221) me paraissent comme étant les plus élégantes, que ce soient des locomotives à vapeur ou électriques, ceci en raison du dynamisme asymétrique qu'elles affichent naturellement au niveau de leur disposition d'essieux.
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Lors du démontage de cette locomotive, j'en ai profité pour examiner le système de câblage, dont le schéma correspond à celui des 314 BUCO, avec bobine statorique à un seul enroulement; cela signifie donc que l'inversion du sens de marche à surtension télécommandée (deux impulsions), ainsi qu'au moyen d'une commande manuelle auxiliaire (deux manipulations), s'opère au niveau de l'induit par la permutation dans l'alimentation de la paire des balais du collecteur du moteur de traction; par contre, l'impulsion ou la manipulation intermédiaire permet de maintenir à l'arrêt un convoi éclairé, comme c'est le cas en ce qui concerne les locomotives BUCO 301 et 304 (dommage que BUCO n'ait pas prévu une commande manuelle auxiliaire sur ses modèles 314). Dans le cas de l'exploitation de mon modeste réseau, seule la commande manuelle est donc utilisée sur mon modèle 1101 HAG, ceci en raison de la puissance moyenne du transformateur BUCO 5611 (25 Watts); cela ne me crée pas de problèmes, vu que ces changements de sens de marche ne s'opèrent sur place qu'en gare lors des mouvements de manoeuvre.
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Ci-après, quelques photographies relatives à ce splendide modèle (peut-être unique en son genre en raison des améliorations apportées), ainsi qu'à d'autres modèles avec disposition des essieux en "2/5" (2-B-1 ou 221).
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Ci-dessus, affichant son élégance toute particulière, voici la 1101 HAG définitivement améliorée par mes soins. Les chasse-corps CFF et assiettes des tampons peints en gris-clair sont parfaitement visibles. De par son esthétique fort harmonieuse et sa puissance légendaire, cette machine est à l'aise aussi bien en tête de trains directs (formé de voitures légères HAG de 33 cm. de longueur hors tampons) et express (composé de voitures lourdes suisses BUCO de 29 cm de longueur hors tampons - CFF et BLS "BUCO Bauma" de couleur verte avec l'inscription jaune "BERN - LÖTSCHBERG - SIMPLON -, ainsi que bien évidemment CIWL, également de "BUCO Bauma"), qu'en tractant un lourd convoi de wagons de marchandises
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Présentation des divers éléments de l'inverseur de marche à surtension télécommandée de la petite locomotive HAG No 510 (la partie électromécanique "de traction" des puissantes locomotives No 520 -1101- et 530 -"Landilok" 11852-) est absolument semblable. A l'arrière-plan, de gauche à droite, le bloc de deux lamelles de contact souples simples et d'une lamelle double centrale (le tout s'appuyant sur le cylindre multi-contacts), la bobine excitatrice avec son électro-aimant entraînant le cylindre multi-contacts muni d'une roue dentée centrale; au premier plan, également de gauche à droite, le cylindre multi-contacts et la poignée de commande manuelle auxiliaire pour une locomotive No 510. La lamelle centrale double alimente le cylindre multi-contacts de part et d'autre de la roue dentée
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Ci-dessus, splendide locomotive à vapeur allemande de MAERKLIN, type CER 65/13020, avec disposition 2-B-1 ou 221 des essieux et son magnifique tender remorqué à quatre essieux. C'est un modèle absolument idéal en tête de trains internationaux multicolores et autres trains de luxe de la Vieille Europe (par exemple "Rheingold" ou "Orient-Express CIWL"; ci-dessous, la TCE 66/12920 de MAERKLIN, une merveilleuse locomotive-tender, également de type 2-B-1 ou 221, idéale en tête d'un train omnibus ou d'un train de marchandises léger, voire de locomotive de manoeuvre
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101.
La légendaire locomotive électrique CS 65/13020 de MAERKLIN, sensée représenter la locomotive prototype CFF Ce 6/8 I 14201; disposition des essieux en "2/5". Ce n'est pas une locomotive de vitesse, mais par contre parfaitement à sa place en tête d'un train de marchandises
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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A mon avis, le modèle le plus emblématique et le plus prestigieux qui soit d'une locomotive électrique "Tin-Plate 0" de style suisse avec longueur hors tampons raccourcie par rapport à l'échelle 1/43,5ème ou 1/45ème, la fameuse CS 66/12920 de MAERKLIN, représentant en "2/5" une locomotive CFF Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676, donc munie de ses fameuses paires de visières pare-soleil sur les grandes fenêtres frontales. Cette locomotive est également munie de chasse-corps CFF absolument réalistes. Un tel modèle se valorise pleinement en tête de trains  "intervilles" avec voitures légères CFF de HAG de 33 cm de longueur hors tampons, internationaux multicolores, ou encore de trains de luxe du style CIWL "Orient-Express"  (BUCO Bauma) de la Vieille Europe.
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Vue d'une locomotive "Landilok" HAG 11852, censée représenter la grande locomotive électrique double de 1939, l'Ae 8/14 (qui porte le même numéro), modèle reproduisant à la perfection les élégantes cabines de conduite et les parois frontales inclinées de la machine réelle. Par contre, les chasse-corps ne correspondent pas à la réalité. Quant aux tampons, pour qu'ils soient conformes, il faut simplement leur ajouter les assiettes circulaires (en carton fort ou en métal) aux mêmes dimensions que celles figurant sur le modèle de la locomotive 1101. De la même manière que la 1101, cette 11852 demeure parfaitement à l'aise pour tous services.
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Terminons ce chapitre en compagnie de ce train de voyageurs de nuit éclairé à l'arrêt en gare, locomotive HAG 1101 en tête
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#Posted on Tuesday, 11 May 2021 at 12:26 PM

Edited on Sunday, 18 July 2021 at 11:04 AM

Un nouveau défi important (première partie)

Introduction:
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En date du 25 mai dernier, mon ami ferrovipathe fribourgeois et moi-même avons été invités chez un grand collectionneur de trains “Tin-Plate 0” de la région, ce qui nous a permis, entre autres, d'admirer les deux plus prestigieux modèles “Tin-Plate”, que MAERKLIN ait réalisés aux échelles “0” et “I”, les bien-nommées “Crocodiles” CFF (Ce 6/8 III) des types CCS 66/12920 (échelle 0) et CCS 66/12921 (échelle I), produites entre 1933 et 1938.
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Par la même occasion, mon ami avait emporté un modèle super-détaillé à l'échelle 0 de la marque “RITTECH” du célèbre wagon couvert pour le transport de bière de la marque fribourgeoise CARDINAL, à mon avis tout simplement le plus beau wagon suisse de ce genre qui ait été réalisé jusqu'à ce jour. Une étincelle jaillit alors de mon esprit et j'entrepris d'immédiatement photographier une des deux parois latérales de ce wagon.
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Un nouveau défi important (première partie)
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Tout simplement le summum dans le domaine de la production de matériel roulant "Tin-Plate", en la personne du célébrissime modèle MAERKLIN de la locomotive électrique CFF Ce 6/8 III, ici sous la forme d'une CCS 66/12921 (écartement I).
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” du wagon CARDINAL:
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Une fois la photographie transférée sur le document “Excel” de mon ordinateur, j'ai effectué de nombreux essais en noir-blanc, jusqu'à ce que celle-ci apparaisse finalement au format rectangulaire de 40 mm. x 145 mm., de façon à ce qu'elle puisse être imprimée en couleurs (rouge et noir) en deux exemplaires sur du papier satiné de 100 gr/m2 et ensuite appliquée sur les parois latérales d'un wagon couvert CFF du type K2 de BUCO, qui figure dans mon parc; sur ces deux feuilles imprimées apparaissent également en filigrane les imitations des séparations des lattes verticales en bois, ainsi que des ferrures verticales de maintien.
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Une fois mon K2 gris en mains, je procède tout d'abord au retrait de son toit, puis au démontage des glissières supérieures et inférieures de chacune des deux portes latérales centrales; au sujet de ces portes, elles ont été supprimées. La place laissée vide a été comblée par collage intérieur et extérieur de cartons. Au moyen de divers cartons de 15 mm. de large et d'une épaisseur de 5/10ème de millimètre (épaisseur qui représente celle du nervurage séparant les imitations des planches horizontales d'origine), je comble les zones frontales et latérales de l'imitation des planches horizontales par collage de ces cartons, de façon à ce que je puisse ensuite procéder à la pose des inscriptions latérales “CARDINAL” sur papier satiné blanc, inscriptions qui doivent apparaître parfaitement planes; quant aux faces frontales, elles reçoivent également une feuille de papier satiné blanc, sur laquelle sont imprimées en noir les séparations de l'imitation des lattes verticales blanches en bois, ainsi que l'imitation des deux ferrures verticales et de la ferrure horizontale séparant la partie supérieure arrondie de la partie inférieure rectangulaire; chaque latte affiche une largeur de 2,5 mm.
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Bien que mon réseau soit du type “CFF”, les immatriculations d'origine “J.-S (Compagnie Jura-Simplon) et O G 20601” ont été maintenues, ceci afin de respecter le wagon original réel conservé à titre de monument auprès de la Brasserie CARDINAL à Fribourg. Par le même occasion, le toit de ce wagon, dont la peinture d'origine était légèrement défraîchie, a reçu une nouvelle couleur foncée, de façon à produire un magnifique contraste entre la caisse et le toit de ce wagon.
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Ainsi terminé, ce wagon “Tin-Plate 0”, absolument unique en son genre, demeure celui qui a par contre exigé le plus de modifications différentes à apporter, bien évidemment tout en veillant au maintien de son style original BUCO; il constitue une sorte de “pièce d'examen”, qui concrétise ainsi mon savoir-faire acquis en cinq ans en ce qui concerne les améliorations simples et plus sophistiquées (par exemple, une intense amélioration de mes deux locomotives BUCO 314 L - renumérotées 10805 et 10811 - de façon à ce qu'elles soient le plus proche possible des défuntes Ae 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, la transformation d'une voiture voyageurs B4 CFF BUCO en voiture FS brun-clair/brun-foncé), la personnalisation (wagons plats M6 gris et rouge-brun avec ranchers SBB-CFF numérotés, wagons tombereaux L6, wagons-citernes et wagons bi-foudres avec plateformes et vigies CFF parfaitement réalistes, tout en affichant des marques et des raisons sociales multiples), voire carrément la reconstruction du matériel roulant “Tin-Plate 0”, cette reconstruction qui a notamment été effectuée en ce qui concerne les deux ballastières GB grise et CFF rouge-brun, le wagon mono-foudre “SERBATOIO VINO CHIASSO et maintenant le wagon couvert J.-S. pour le transport de la bière CARDINAL.
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Matériel nécessaire:
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Mis à part l'outillage classique et les divers matériaux nécessaires à ces travaux de rénovation, d'amélioration et de reconstruction, il est indispensable de pouvoir disposer d'un appareil photographique numérique, d'un ordinateur, entre autres équipé du logiciel (par exemple "GIMP") pour la modification des images (agrandissement ou diminution du format, assombrissement en cas de surexposition ou augmentation de la clarté en cas de sous-exposition), d'un appareil à scanner, ainsi que d'une imprimante en quadrichromie.
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Ci-après, d'ici quelques jours, les photographies décrivant les différentes étapes modificatrices appliquées sur ledit wagon CARDINAL.
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Un nouveau défi important (première partie)
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 Le wagon CFF K2 avant sa transformation
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Un nouveau défi important (première partie)
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Muni d'une vigie de garde-freins et arborant les initiales de la Compagnie Jura - Simplon (J-S), voici ce splendide wagon dans son état d'origine et exposé sur le territoire de la Brasserie fribourgeoise Cardinal.
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Un nouveau défi important (première partie)
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Ci-dessus, vue en trois-quart avant du wagon réalisé par mes soins et, ci-dessous, le même wagon photographié en trois-quart arrière. Afin que le style BUCO soit respecté, mon wagon est muni de la plateforme en lieu et place de la vigie de garde-freins, car cela n'a jamais été le cas en ce qui concerne les divers wagons couverts produits par la marque
.Un nouveau défi important (première partie)
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Un nouveau défi important (première partie)
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Ci-dessus, détail de la plateforme de la face frontale avant, avec plateforme de frein et, ci-dessous, vue de la face frontale arrière. Les imitations des ferrures verticales et horizontales sont bien visibles
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Un nouveau défi important (première partie)
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#Posted on Thursday, 03 June 2021 at 10:47 AM

Edited on Monday, 12 July 2021 at 11:22 AM

Un nouveau défi important (deuxième partie)

Un nouveau défi important (deuxième partie).
Imaginons un train express international Allemagne - Italie, wagon CARDINAL en tête et devant être décroché à Chiasso, pour être incorporé dans un train de marchandises local Chiasso - Bellinzone, où ce wagon sera alors dirigé sur la gare destinataire de la région
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Un nouveau défi important (deuxième partie)
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Et pourquoi pas un train de marchandises local au départ de Fribourg, tracté par une "Sécheron" à destination d'Yverdon, voire en direction de Lausanne, via la gare de triage de Renens ?  Dans ce deuxième cas, le wagon CARDINAL sera alors tout d'abord dirigé sur la gare marchandises de Sébeillon, pour être finalement tracté à destination de la gare lausannoise du Flon, où figurent de nombreuses entreprises et entrepôts desservis par des voies de raccordement
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#Posted on Thursday, 03 June 2021 at 9:02 PM

Edited on Monday, 12 July 2021 at 11:20 AM

La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)

Toute entreprise, productrice d'articles destinés à la vente, se doit, sous peine d'insuccès, de développer sa publicité de la manière la plus efficace possible, de façon à ce que la clientèle soit à ce point impressionnée et qu'elle soit obligée de se poser la question incontournable : « Comment ai-je pu vivre jusqu'à ce jour, sans être en possession de cet objet ou sans jamais avoir bénéficié d'une telle prestation ? »
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En matière de modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”, entre 1928 et 1954, soit durant près de trois décennies pour MAERKLIN, puis entre 1945 et 1949 pour ERNO,  1944 et 1957 pour BUCO et enfin entre 1946 et 1957 pour HAG, ces quatre marques ont réalisé des trésors en matière de propagande dans ce domaine. Bien évidemment, les nombreux fabricants européens de modèles réduits ferroviaires de l'époque rivalisaient tous d'adresse dans la présentation publicitaire de leurs produits ; cependant, en ce qui concerne certaines conceptions graphiques très particulières et exceptionnellement lourdes de sens, voire imposant à son lecteur des émotions impossibles à résorber, les publications de ces quatre fabricants de modèles réduits de chemin de fer se sont hissées au sommet de la mise en scène ferroviaire. La raison en est fort simple. La mise en valeur de la production de ces constructeurs en “Tin-Plate 0”, au moyen des catalogues annuels, ainsi que des divers fascicules destinés à la conception, à la réalisation, à l'exploitation et à l'entretien d'un réseau, contenant de nombreuses photographies fort élégamment retouchées, ainsi que des dessins en noir-blanc ou coloriés (représentant tantôt la réalité, tantôt le modélisme), le tout artistiquement réalisé d'une manière splendide, ceci grâce à l'habileté à nulle autre pareille d'artisans maquettistes (tout particulièrement le grand maître graphiste Josef Danilowatz * pour la firme MAERKLIN) et d'imprimeurs de jadis, avait atteint un tel niveau suggestif, que le ferrovipathe avait vraiment l'impression d'être le témoin privilégié d'une scène ferroviaire réelle des plus authentiques qui soient, car il se trouvait complètement bouleversé face à un réalisme d'une dimension aussi exceptionnelle; à ce sujet, certaines illustrations pouvaient facilement être considérées comme de véritables messages subliminaux, voire carrément hypnotiques (certains clichés en constituent  de colossaux exemples). Il est ainsi aisé de comparer certaines de ces réalisations artistiques à de véritables tableaux de grands maîtres picturaux européens du temps jadis.
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* En tapant "Josef Danilowatz" sur Internet, puis sous "Images", vous découvrirez ses chefs-d'oeuvre
   picturaux à nuls autres pareils.
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Tout imprimé quel qu'il soit (page de texte, dessin ou photographie) représente tout naturellement un univers à deux dimensions (longueur et largeur), alors que tout objet (naturel ou construit) apparaît en trois dimensions et présente donc de ce fait un volume (longueur, largeur et épaisseur). Cependant, mis à part ces deux évidences, je suggère que certaines réalisations en deux dimensions, mais présentant un relief accentué, de surcroît fort enthousiasmant et provoquant donc une puissante émotion, ceci particulièrement au niveau des dessins et des peintures, offrent non plus seulement deux dimensions mais, de par leur texture, se placent à un niveau plus haut, soit entre celui à deux et celui à trois dimensions ; c'est tout simplement le cas pour ces exceptionnelles et insurpassables créations graphiques MAERKLIN, BUCO, ERNO et HAG.
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Malheureusement, durant cette lointaine époque, bien des familles ne disposaient que du strict nécessaire pour leur vie quotidienne et l'achat d'un chemin de fer “Tin-Plate 0”, si modeste soit-il, ne leur était tout simplement pas possible. Pour ces gens-là, attendre l'arrivée, durant l'arrière-automne, des prospectus pour Noël (tels que par exemple ceux de « Franz-Carl Weber »), ou s'acheter un simple catalogue ou une brochure illustrée spécialisée des fabricants susmentionés, pour ensuite les feuilleter à longueur de journée, la tête envahie par des rêves merveilleux mais irréalisables pour leur bourse, demeuraient les seuls échappatoires à leur condition sociale hyper modeste ! Par contre, à titre de consolation, durant cette désormais lointaine époque, ces personnes aux bas revenus  pouvaient, fort heureusement encore et toujours, se rendre le long des lignes de chemin de fer ou dans les gares et ainsi se plonger dans des ambiances splendidement variées, vraiment dignes du chemin de fer modèle qu'elles n'auront jamais pu s'offrir !
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Actuellement, en ce vingt-et-unième siècle, la présentation graphique des imprimés a été remaniée de fond en comble, alors que les bouleversants dessins ferroviaires d'autrefois, chargés de magie et d'humanisme, ont fait place à des photographies de très haute définition technique, si parfaites, qu'elles en sont devenues carrément froides,  voire glaciales et sans âme, où toute dimension, relevant du rêve et de la féérie, s'est hélas évaporée « au profit de l'efficacité » !  En effet, plus de soixante ans ont passé. Quelles émotions et quelle mélancolie ressenties (parfois jusqu'aux larmes), en redécouvrant ces anciens imprimés, où sont, entre autres, bien mis en valeur des visages d'enfants totalement émerveillés et irradiés de bonheur face à leur "train électrique"; actuellement, dans notre monde de cinglés, de surcroît broyé par une compétition destructrice, sait-on encore s'enthousiasmer si profondément face aux belles choses qui nous entourent ?
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Ci-après, voici donc diverses reproductions de ce que je considère comme parmi les messages imprimés les plus poignants que l'on ait pu transmettre aux passionnés du Rail d'il y a plus de soixante ans, eux-mêmes possesseurs de matériel “Tin-Plate 0” datant de cette lointaine époque; ainsi, parmi ces chefs-d'oeuvre graphiques, sont réunis tous les ingrédients, voire tous les fantasmes de l'authentique chemin de fer européen du temps jadis. A mon avis strictement personnel, jusqu'à ce jour, personne n'a encore été en mesure de surpasser de telles réalisations graphiques au niveau de la propagande publicitaire du modélisme ferroviaire alors, qu'actuellement, les publications contemporaines ne sont pratiquement plus qu'illustrées par des photographies non retouchées, donc sans relief, voire carrément fades.
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En conclusion, demeurons toutefois conscients que les modèles “Tin-Plate 0” ne sont pas des reproductions exactes de l'aspect du matériel roulant ferroviaire réel, notamment au niveau de la longueur hors tampons (donc raccourci), ceci dans le but de pouvoir franchir des courbes de faible rayon; par contre, ce qui reste nettement le plus important, c'est que le “Tin-Plate”  reproduit à la perfection l'ambiance mais surtout, oh combien, l'âme profonde des chemins de fer européens d'autrefois !
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Amis ferrovipathes collectionneurs-exploitants de “Tin-Plate 0”, vénérez au plus haut point vos trésors ferroviaires, car ils le méritent amplement de votre part ! 
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Ci-après voici donc ces merveilleuses illustrations d'un temps désormais disparu à tout jamais.
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Catalogues MAERKLIN:
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1929. En matière de modèles de locomotives à vapeur, celles-ci sont généralement de type allemand, alors que les locomotives électriques se présentent sous un aspect majoritairement helvétique; toutefois, la locomotive électrique pourrait également être une E17 de la DRG (forme du chasse-corps). En bas à droite, la signature du maître graphiste Josef Danilowatz
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1930, plongeant son possesseur dans la pure ambiance de la traction à vapeur allemande de l'Entre-Deux-Guerres
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1931. Une pure merveille graphico-ferroviaire, mettant en valeur un train de marchandises CFF sur le pont (tracté par le prototype Ce 6/8 I 14201), alors que le train express international sur le palier inférieur pourrait s'avérer être le "Rheingold" sur territoire allemand et circulant entre Amsterdam et Bâle CFF. Par contre, la locomotive CFF pourrait fort bien mettre en valeur le modèle 2B1 de la locomotive CS 65/13020, produite de 1928 à 1932
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1932. Là également, les locomotives à vapeur sont d'inspiration allemande, alors que la locomotive électrique est très ressemblante aux Ae 3/6 I CFF de la série 10617 à 10676 (présence des visières pare-soleil sur les fenêtres frontales latérales), voire toutefois également d'une locomotive allemande du type E 17
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1933. C'est à partir de cette année-là, que sont apparus les impérialissimes modèles des locomotives CFF du type Ce 6/8 III "Crocodiles" (l'image représente par contre une Ce 6/8 II avec bielle motrice de forme triangulaire); alors que cette machine est ici encore de couleur brune, la toute grande majorité des modèles de locomotives électriques produites affiche désormais la couleur verte. A côté de la "Crocodile", le "Fliegender Hamburger" Berlin - Hambourg et, au-dessus, un lourd train express de la Deutsche Reichbahn-Gesellschaft ou "DRG"
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1934. La locomotive électrique, ici encore de couleur brune d'origine, représente à nouveau une Ae 3/6 I CFF de la série 10617 à 10676. De ce type de machine, MAERKLIN a réalisé trois modèles différents, soit la RS 66/12910 (le modèle le plus simple à deux essieux), la CS 66/12920 avec disposition des essieux en 2B1 (à mon avis la plus élégante des locomotives électriques "Tin-Plate 0" dont la longueur est raccourcie à 28,5 cm) et finalement le chef-d'oeuvre HS 66/12920 avec exacte disposition des essieux, soit 2C1, et dont les dimensions longueur-largeur-hauteur sont à l'échelle (longueur hors-tampons de 32 cm). Ce qui demeure absolument bouleversant dans cette image, c'est l'expression profondément hypnotisante, voire carrément fort nostalgico-mélancolique du visage de l'Ae 3/6 I
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (première partie)
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Page de couverture du catalogue de 1935-1936. La "Crocodile" est désormais de couleur verte, quoique plutôt pâle; elle est encadrée par des locomotives à vapeur de la DRG. Pour se retrouver sur un quai de gare avec une telle ambiance, actuellement dans notre vie quotidienne de ce vingt-et-unième siècle, seul le modélisme peut désormais encore vraiment nous l'offrir, bien évidemment surtout au niveau du "Tin-Plate 0"
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#Posted on Monday, 12 July 2021 at 8:24 PM

Edited on Sunday, 18 July 2021 at 11:01 AM

La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)

Catalogues BUCO:
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie).
Page de couverture du catalogue de 1950, reproduisant une photographie de la célébrissime "Landilok" de 1939, l'Ae 8/14 11852 de la Ligne du Saint-Gothard. Il aurait été nettement plus logique qu'apparaisse, en lieu et place de l'Ae 8/14, une photographie ou un dessin d'une locomotive CFF du type Ae 4/6, type que BUCO a par contre choisi de magnifiquement interpréter par ses modèles 304 et 314.
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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Page de couverture du catalogue de 1952, dont le magnifique dessin reproduit un train rapide léger suisse tracté par une Re 4/4 de la première série 401 à 426 de 1946 à 1948, type de locomotive par contre reproduit par la marque suisse concurrente HAG
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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Page de couverture du catalogue des années 1955-1956; là également, la Re 4/4 de la première série est bien mise en valeur
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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Voici enfin la page de couverture du dernier catalogue BUCO des années 1956-1957 et destiné à l'échelle 0, toujours avec une Re 4/4 CFF de la première série
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Catalogue ERNO:
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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Page de couverture d'un catalogue ERNO, année non définie; à mon avis personnel, un chef-d'oeuvre du genre, plongeant son possesseur dans une authentique ambiance alpine de nos CFF. notamment concrétisée par la présence de la locomotive, si proche de nos Ae 3/5 ou Ae 3/6 III en tête de ce train de voyageurs
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Catalogues HAG:
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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Voici le premier "catalogue" HAG de 1945, sous la forme d'une simple feuille au format A4 et présentant les trois premières locomotives "Tin-Plate", ainsi que le premier transformateur. Ces trois machines ont par contre été fabriquées durant toute la période de production de l'écartement 0, soit de 1945 à 1957
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La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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Ci-dessus, couverture d'un catalogue des années 1949 à 1951 reproduisant la locomotive Re 4/4 de la première série, numérotée de 401 à 426  et, ci-dessous, celle du catalogue de 1952 reproduisant la locomotive Re 4/4 de la deuxième série, numérotée de 427 à 450. Ces deux modèles, magnifiquement détaillés, demeureront les plus belles réalisations de HAG à l'échelle 0, car aux dimensions rigoureusement exactes 
      .La magie des catalogues “Tin-Plate 0” européens des années 1920 à 1950 (deuxième partie)
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#Posted on Tuesday, 13 July 2021 at 12:18 PM

Edited on Tuesday, 13 July 2021 at 8:50 PM

Documents essentiels pour l'exploitation d'un réseau “Tin-Plate 0” de style suisse

Introduction:
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Certains collectionneurs de modèles ferroviaires du type “Tin-Plate 0” ont la chance de disposer de suffisamment de place pour réaliser un réseau, même de dimensions modestes mais tout en permettant ainsi la circulation de leur matériel roulant.
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L'Age d'Or du “Tin-Plate 0” helvético-européen s'étend des années 1920 jusqu'à la fin des années 1950. Ainsi, les véhicules-moteurs de style “CFF” ont tout d'abord été produits par MAERKLIN entre 1928 et 1932 (par exemple RS 65/13050 et CS 65/13020, dont l'aspect est encore quelque peu rudimentaire, mais toutefois séduisant, voire émouvant et nostalgique, ceci notamment en raison de leur couleur brune originale); c'est cependant entre 1933 et 1938, que les modèles les plus prestigieux ont été produits, tout en arborant dès lors leur nouvelle couleur verte, soit les RS 66/12920 “Sécheron” des types Ae 3/5 voire Ae 3/6 III, HS 65/13020 représentant les locomotives Ae 3/6 I de la série 10601 à 10616 (toit court et absence de visières pare-soleil sur la paire des grandes fenêtres frontales), mais avec bielles droites fantaisistes accouplant les trois essieux moteurs; quant aux CS 66/12920 - longueur hors tampons raccourcie - et HS 66/12920, ces deux modèles s'inspirent des Ae 3/6 I de la série suivante 10617 à 10676 (toit court avec présence des visières pare-soleil sur la paire des grandes fenêtres frontales). La célébrissime “Crocodile” CCS 66/12920 s'inspire magnifiquement des locomotives Ce 6/8 III du Saint-Gothard, alors que la Flèche Rouge RP - pour "Roter Pfeil" - 12930, reproduit extraordinairement bien les RCe 2/4). Par suite de l'éclatement de la Deuxième Guerre Mondiale, la production de ces modèles a été interrompue pour la plupart d'entre-eux, alors que certains ont survécu jusqu'en 1945 (CS 66/12920), voire 1954, entre autres pour le type RS 66/12910 (Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676 dans sa plus simple expression avec ses deux uniques essieux moteurs). A relever que les “Crocodiles” du type CCS 66/12920 demeurent à tout jamais les modèles dont la valeur atteint des sommets inégalés dans toute l'histoire du “Tin-Plate 0” (au bas mot CHF 20'000.00, voire plus).
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Toujours au sujet de cet "Age d'Or" du chemin de fer helvético-européen (celui des harmonieux et bouleversants Arts Décoratifs, entre autres si bien mis en valeur par les voitures CIWL et Rheingold de l'Entre-Deux-Guerres), âge d'or correspondant à la perfection à celui du "Tin-Plate 0", qui s'étend de 1926 (introduction obligatoire de la tension électrique maximale de 20 Volts), jusqu'à la fin des années 1950 (entre autres cessation de production de ce type de modélisme en 1957 par les marques suisses BUCO et HAG). Ce type particulier de modélisme fait donc partie intégrante du patrimoine industriel helvético-européen des loisirs.
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Au niveau des fabricants suisses, je me limite toutefois aux modèles les plus emblématiques, soit ceux des firmes BUCO (locomotives 301, 304 et 314, qui s'inspirent des célébrissimes locomotives CFF du type Ae 4/6 pour la Ligne du Saint-Gothard) et HAG (locomotives 1946, 1101 et 11852 de dessin libre, mais reflétant l'esthétique des locomotives électriques suisses produites entre les années 1940 et 1950); les locomotives Tin-Plate de ces deux marques furent les vedettes du genre, ceci entre 1947 et 1957. Cependant, je ne voudrais toutefois pas oublier de mentionner la courte période (1944 - 1949) de la marque ERNO, qui réalisa tout de même une fort jolie locomotive électrique, numérotée 501 et également très proche de l'esthétique des machines CFF du type “Sécheron” des types Ae 3/5 ou Ae 3/6 III. A l'heure actuelle en ce début de vingt-et-unième siècle, seul BUCO à Bauma a repris l'outillage original, en provenance de la localité de Diespoldsau SG, et produit ainsi le matériel roulant original de cette marque, ainsi que de magnifiques nouvelles réalisations, toutefois en utilisant une technologie simplifiée au niveau de la partie électrique des locomotives (fonctionnant désormais seulement selon le système “continu trois rails”, avec moteurs de traction compacts du type Maxon, dont le stator est constitué d'aimants permanents, l'inversion du sens de marche ne s'effectuant dès lors plus que par simple changement de polarité).
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Indispensables documents d'exploitation:
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Pour exploiter un réseau suisse en “Tin-Plate 0”, il me paraît souhaitable que l'esprit de l'époque soit respecté. A ce sujet, je suggère l'utilisation du “Règlement suisse des Signaux du 1er mai 1947”, la brochure “Signaux modèles HO” de MAERKLIN, ainsi qu'un fascicule réalisé par mes soins, intitulé “Schémas de câblage électrique des véhicules-moteurs Tin-Plate 0, marques MAERKLIN, BUCO et HAG”.
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Le “Règlement suisse des Signaux” présente toute la panoplie des signaux de gare (lanternes d'aiguille, sémaphores, disques basculants, signaux lumineux, signaux de manoeuvre, etc.), de pleine voie (signaux avancés et de passage, etc.), ainsi que ceux destinés à figurer sur le matériel roulant (par exemple signal rouge d'autorisation de marche au-dessus de la lanterne frontale supérieure d'un véhicule-moteur - à activer lors d'un changement de croisement -, signaux de queue, etc.).
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La brochure MAERKLIN HO “Signaux modèles” décrit avec précision l'installation des signaux (mécaniques et lumineux) devant figurer sur un réseau, ainsi que le schéma de leur câblage électrique pour la télécommande et l'affichage de leur image. Voir également les pages 48 - dernier chapitre - à 51, ainsi que 54 du présent Blog, qui décrivent les modifications que j'ai apportées sur des signaux mécaniques allemands MAERKLIN HO, de façon à ce que ceux-ci correspondent désormais à des signaux suisses pour réseau à l'écartement 0.
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Enfin, mon fascicule présente les divers schémas électriques des véhicules-moteurs munis d'un moteur de traction du type universel (fonctionnant indifféremment sous courant alternatif ou continu), désigné par “monophasé série à collecteur avec stator bobiné et inverseur de marche manuel, semi-automatique par interruption de courant ou encore à surtension télécommandée au moyen d'une bobine excitatrice"; ces schémas sont dûment décrits dans tous les détails, avec les illustrations y relatives. Ce fascicule sera notamment utile envers les collectionneurs, n'ayant jamais eu l'occasion de réparer un véhicule-moteur défectueux et ne disposant donc pas de l'instruction, ni de la pratique nécessaires à ce sujet.
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Le “Règlement suisse des Signaux du 1er mai 1947” devrait pouvoir s'obtenir auprès de CFF-Historic à Windisch ou auprès de collectionneurs, d'anciens cheminots ou d'administrations ferroviaires encore en possession d'exemplaires d'un tel document et acceptant de s'en séparer.
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La brochure “Signaux modèles” de MAERKLIN est relativement difficile à acquérir (se renseigner auprès des collectionneurs ou procéder à un scannage des pages d'un exemplaire prêté par un tiers et les réimprimer ensuite au moyen d'une imprimante en quadrichromie).
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Mon fascicule “Schémas de câblage électrique des véhicules-moteurs Tin-Plate 0, relatif aux véhicules-moteurs MAERKLIN, BUCO et HAG peut être obtenu sous la forme d'un CD, laissant ainsi à son acquéreur le soin d'imprimer ensuite les pages selon ses choix personnels. Le prix de ce CD, port et emballage compris, s'élève à CHF 20.00. A commander à mon adresse-courriel, soit: michel.pousaz@bluewin.ch.
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Ci-après, voici la présentation de ces trois documents de service.
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Documents essentiels pour l’exploitation d’un réseau “Tin-Plate 0” de style suisse
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Le R 71 ou "Règlement suisse des Signaux" du 1er mai 1947
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Documents essentiels pour l’exploitation d’un réseau “Tin-Plate 0” de style suisse
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La brochure MAERKLIN HO, présentant les signaux, ainsi que leur mode d'installation et de desservance
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Documents essentiels pour l’exploitation d’un réseau “Tin-Plate 0” de style suisse
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Mon fascicule, relatif aux schémas de câblage électrique des véhicules-moteurs "Tin-Plate 0"
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#Posted on Monday, 16 August 2021 at 5:16 PM

Edited on Tuesday, 31 August 2021 at 12:26 PM

Vente de la majeure partie de ma collection de matériel roulant HO

Chers Amis Ferrovipathes,
 
Bien que ma santé soit encore bonne, mon âge avance inexorablement et, pendant qu'il en est encore temps, je désire me séparer de la majeure partie de mon matériel roulant à l'échelle HO, selon le "système alternatif trois rails"; les locomotives (MAERKLIN et HAG, toutes munies de la technologie électromécanique classique), ainsi que les voitures et wagons que j'ai choisis de me séparer, sont en excellent état et fonctionnent à la perfection.
 
Si cela vous intéresse, vous pouvez me répondre sur mon courriel "michel.pousaz@bluewin.ch" ou me téléphoner dès 19.00 h. au 024.499.19.07, afin de convenir d'un rendez-vous à mon domicile.
 
Par avance, je vous remercie de l'intérêt que vous manifesterez à mon égard et vous transmets mes messages les plus cordiaux.
 
Michel POUSAZ, Chemin du Criblet 5, Villy, CH-1867 Ollon VD
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#Posted on Tuesday, 17 August 2021 at 4:57 PM

Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)

En ce samedi 11 septembre 2021, en compagnie de mon ami ferrovipathe fribourgeois, nous nous sommes rendus chez un ami également ferrovipathe du Nord vaudois, collectionneur et exploitant d'un réseau “Tin-Plate 0” du plus bel effet.
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Ce magnifique réseau de style CFF des années 1930 à 1960 est constitué d'éléments et de matériel roulant des marques BUCO, HAG, MAERKLIN et RESAL; à ce sujet, les nombreux véhicules-moteurs se présentent sous leurs plus beaux atours et fonctionnent à la perfection; ils sont exploités selon le système “trois rails à courant continu” (moteurs de traction originaux universels à courant alternatif monophasé série à collecteur avec stator bobiné et inverseur de marche, mais redressés en courant continu au moyen de diodes, permettant dès lors l'inversion du sens de marche par simple changement de polarité). Quant au trafic voyageurs, celui-ci est concrétisé par les voitures des marques BUCO et HAG. Au niveau des wagons de marchandises, BUCO se taille la part du lion, mais toutefois sans omettre quelques unités des marques HAG et MAERKLIN.
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La voie (ballastée), les aiguillages, les appareils pour la télécommande, les signaux lumineux et les splendides bâtiments en bois proviennent principalement de la production BUCO de l'époque (quelques bâtiments MAERKLIN en tôle imprimée sont également présents). Le décor est très réaliste et nous plonge dans cette merveilleuse ambiance helvétique de cette période dorée que sont les années 1930-1960.
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Quatre véhicules-moteurs sortent vraiment du lot; il s'agit de la HS 66/12920 de MAERKLIN (modèle d'une bouleversante beauté de l'Ae 3/6 I de la série 10617 à 10676, avec ses fameuses paires de visières pare-soleil sur les fenêtres frontales des cabines de conduite); les dimensions (longueur hors tampons, largeur et hauteur) sont à l'échelle de l'écartement 0. Le deuxième modèle n'est rien d'autre que la fameuse Flèche Rouge CFF RCe 2/4 (légèrement raccourcie) de MAERKLIN du type RP 12930. Les deux autres splendides modèles à l'échelle, très lourds et très puissants, sont les Re 4/4 HAG numérotés 401 (en vert-foncé) et 409 (nouvelle peinture du plus bel effet en bleu “Hollande”); dans la réalité, la 409 arbora cette couleur d'une élégance à nulle autre pareille durant les années 1957-1959 seulement (en 1957, à mon âge de dix ans, complètement tétanisé par son élégance, j'ai eu l'occasion de l'admirer pour la première fois en gare de St-Triphon lors de son passage sans arrêt en tête d'un train direct en direction de Lausanne).
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Un autre point extrêmement fort de ce réseau réside dans l'exceptionnel bruitage hyper réaliste du roulement des trains, concrétisant ainsi à la perfection de ce que fut cet authentique et irremplaçable chemin de fer de jadis, avant qu'il soit désormais envahi par les rails soudés, les horribles parois anti-bruit et les rames contemporaines presque complètement aphones.
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En résumé, un après-midi des plus merveilleux qui soient, entre trois amis unis par notre Saint Idéal Ferroviaire.
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Ci-après, quelques photographies emblématiques.
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Commençons les illustrations avec ce sommet de beauté Art-Déco que constitue la HS 66/12920 de MAERKLIN, qui reproduit à la perfection l'aspect mais surtout l'âme de l'Ae 3/6 I des CFF, de la série 10617 à 10676; les trois boîtes à engrenages du type Büchli pour les essieux moteurs ont été parfaitement reproduites; écouter rouler cette machine constitue un grand moment d'émotion !
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Voici, toujours de MAERKLIN sous la désignation RP 12930, la plus que légendaire et fort mignonne Flèche Rouge CFF du type RCe 2/4
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Au premier plan, la sublime Re 4/4 CFF No 409, magnifiquement repeinte en bleu-foncé "Hollande" de HAG, accouplée à sa soeur 401 en parfait vert-foncé CFF; à droite, la Flèche Rouge et à l'arrière-plan, partiellement caché, un couple de locomotives BUCO 314 (pantographes fixes non fonctionnels) et 314 L (pantographes fonctionnels, mais par contre sans ligne de toiture). Tout à l'arrière-plan, rame de wagons de marchandises BUCO
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Voici l'impressionnante locomotive 1-B-1 No 7856 de RESAL, de pur dessin libre à l'esthétique suisse des années 1940-1950, mais par contre dotée d'un effort de traction exceptionnel (en allemand "Kraftpaket"), ceci entre autres en raison de son considérable poids en service (caisse en fonte injectée); bref, le véhicule-moteur idéal en tête d'un lourd train de marchandises
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Rames de voitures voyageurs garées en attente de mise en circulation; au premier plan, les légendaires et splendides voitures légères à quatre essieux de HAG (de gauche à droite, fourgon F4ü non visible, puis C4ü, B4ü et finalement la voiture-restaurant Dr4ü), qui s'harmonisent à la perfection avec les locomotives Re 4/4, mais également avec les modèles "2/5" 1101 et 11852 de la même marque. A l'arrière-plan, presque complètement cachée, une rame de voitures BUCO à deux et quatre essieux, idéalement tractée, en simple ou en double traction par des locomotives 304 ou 314
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Une splendide réalisation personnelle du propriétaire-exploitant, suite à la transformation d'un wagon-fourgon Fü à deux essieux et plateformes fermées en un légendaire F3 à plateformes extérieures
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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Ci-dessus, de gauche à droite, vue partielle de la halle aux marchandises, puis complète du bâtiment voyageurs de la gare, tous deux de BUCO; ci-dessous, gros plan sur cette magnifique halle aux marchandises; quelle ambiance à nulle autre pareille. Ce type d'exploitation ferroviaire n'aurait tout simplement au grand jamais dû disparaître !
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (première partie)
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#Posted on Monday, 13 September 2021 at 12:50 PM

Edited on Monday, 13 September 2021 at 5:23 PM

Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (deuxième partie)

Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (deuxième partie).
Au-dessus, voiture-restaurant HAG de couleur rouge-lie-de-vin et wagon plat à quatre essieux; au-dessous, divers wagons de marchandises MAERKLIN répartis sur deux rayons
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (deuxième partie)
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Au-dessus, divers signaux mécaniques européens; au milieu, wagons de marchandises MAERKLIN et enfin, au-dessous, deux locomotives BUCO 301, puis autres wagons de marchandises MAERKLIN
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (deuxième partie)
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Un maisonnette de garde-barrière, avec son irremplaçable cloche d'annonce et sa paire de croix de St-André;
à l'arrière-plan, voitures légères HAG et voitures lourdes BUCO; tout à gauche, un signal avancé de BUCO
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Visite chez un ferrovipathe “Tin-Plate 0” du Nord vaudois (deuxième partie)
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Terminons ce chapitre avec cette magnifique "vue d'avion" de la zone du dépôt des locomotives; tout à droite, le "visage" d'une locomotive 11852 de HAG
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#Posted on Monday, 13 September 2021 at 4:26 PM

Edited on Monday, 13 September 2021 at 5:16 PM

My archives (605)

  • Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101 Fri, October 01, 2021
  • Reconstitution d’un train de 1920 Fri, October 01, 2021
  • L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie) Mon, October 25, 2021
  • L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie) Tue, October 26, 2021
  • Remplacement du courant-traction alternatif par une alimentation en courant continu Wed, November 24, 2021
  • Reconstitution des époques No 2 et 3 des CFF Sun, November 28, 2021
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