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Created: 26/08/2009 at 5:45 PM Updated: Yesterday at 6:41 PM

Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101

 
En 1941, en même temps que la sortie d'usine des premières locomotives électriques du type Ae 4/6 de la série 10801 à 10812 pour la traction des lourds trains express et de marchandises sur la Ligne du Saint-Gothard (produites jusqu'en 1945) les CFF mirent également en service leur locomotive-prototype à énergie autonome et fonctionnant à l'aide d'une turbine à gaz; ce prototype portait la désignation “Am 4/6 No 1101”. En 1961, cette locomotive fut complètement transformée en locomotive électrique tri-courant (1'500 Volts continu / 25'000 Volts alternatif 50 périodes / 15'000 Volts alternatif 16 2/3 périodes) pour être majoritairement utilisée sur la ligne Genève - La Plaine, électrifiée en 1956 avec le courant continu français; sa désignation fut modifiée en Ae 4/6 III No 10851 munie d'une nouvelle caisse modernisée; les faces frontales étaient identiques à celles des Ae 6/6 de la série 11426 à 11520. Malheureusement, avec le temps, cette nouvelle locomotive, devenue notamment délicate dans sa partie électrique, ne donna plus entière satisfaction et fut démolie en 1978 dans les Ateliers Principaux CFF d'Yverdon.
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C'est donc l'Am 4/6 originale qui a inspiré la fabrique suisse HAG pour réaliser son modèle “1101”; toutefois et contrairement au prototype CFF, le modèle HAG fut d'emblée muni d'une paire de pantographes, ainsi que d'une double ligne de toiture. Pour des raisons évidentes de franchissement des courbes de faible rayon (37,5 cm) de la voie BUCO, la disposition des essieux (2-B-1) fut fondamentalement différente de celle de la réalité; malgré ces différences, ce modèle “Tin-Plate 0” fut extraordinairement réussi (mis à part sa paire de chasse-corps originaux et fantaisistes, qui ne correspondaient à aucun modèle suisse), ceci tant au niveau de l'esthétique générale que de celui de son parfait fonctionnement doublé d'un très grand effort de traction.
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En consultant l'Internet au sujet de la locomotive CFF du type Am 4/6, j'ai constaté que, dans les années 1950, les poutres frontales porte-tampons (fortement proéminentes, semblables à des mentons volontaires et conférant à cette machine une présence altière, doublée d'une sorte de “virilité” à nulle autre pareille) ont été peintes après coup en gris-clair, comme ce fut également le cas sur les locomotives Ae 4/6; à leur sortie d'usine ces poutres se présentaient en gris-foncé. Dans le but d'harmoniser ma 1101 HAG avec mes deux locomotives BUCO du type 314 L, j'ai procédé à l'application de la peinture gris-clair sur les poutres frontales en question, ce qui a considérablement amélioré l'esthétique de la machine, d'autant plus, qu'en son temps, j'avais déjà remplacé les chasse-corps noirs d'origine par des chasse-corps de ma fabrication, également peints en gris-clair et correspondant ainsi à la perfection au modèle CFF appliqué sur la machine originale (voir à ce sujet l'article précédent figurant à la page 48 "Mise en service d'une deuxième locomotive Tin-Plate à l'écartement 0").
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Ci-après, quelques photographies de la locomotive CFF d'origine et du modèle HAG amélioré.
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Ci-dessus, l'Am 4/6 1101 dans son aspect original de 1941, remorquant ici un train de voyageurs, dont la première voiture correspond au style du modèle BUCO No 8625 à quatre essieux et, ci-dessous, vers la fin des années 1950, peu avant sa transformation en Ae 4/6 III tri-courant; la traverse frontale porte-tampons et ses chasse-corps peints en gris-clair sont parfaitement visibles.
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
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Ci-dessus, voici dans son magnifique nouvel aspect nettement plus proche de l'original, ma locomotive HAG 1101 munie de ses traverses frontales porte-tampons désormais peintes en gris-clair et, ci-dessous, détail de la partie frontale
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Ultime amélioration de ma locomotive HAG 1101
 
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#Posted on Friday, 01 October 2021 at 5:24 PM

Edited on Sunday, 03 October 2021 at 2:14 PM

Reconstitution d'un train de 1920

Les locomotives Be 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, construites de 1919 à 1923 (premières locomotives électriques en compagnie des célèbres Ce 6/8 II dites “Crocodiles”), prirent leur service au début de l'été 1920 (courses d'essai et formation des mécaniciens de conduite, ainsi que du personnel de dépôt dévolu aux tâches d'entretien), puis régulièrement dès la mi-septembre entre Erstfeld et Airolo. A ce sujet, une emblématique photographie de l'époque m'a particulièrement séduit et m'a incité à reproduire l'ambiance de cet événement sur mon réseau au moyen de ma locomotive “RS 65/13050” à deux essieux, qui fut le seul modèle Tin-Plate 0 de MAERKLIN reproduisant parmi les principales caractéristiques de la Be 4/6, à savoir la présence d'une paire de bielles droites reliant les deux essieux et celle de la reproduction des coffrets de résistances placés sur la toiture, sans omettre la couleur brune correspondant à l'époque de mise en service de ce type de locomotive; à ce sujet, la partie supérieure du toit, qui comprend les pantographes et la reproduction de ces coffrets de résistances, était amovible et pouvait recevoir soit un pantographe central et un coffret de résistances à chacune des deux extrémités du toit (disposition correspondant aux Be 4/6 12302 - prototype - et 12303 à 12328) ou, au contraire, un coffret de résistances au centre du toit (tel que figurant sur mon modèle) et un pantographe à chacune des deux extrémités du toit (disposition d'origine correspondant aux Be 4/6 12329 à 12342). Au cas où je retrouverais une toiture munie d'un pantographe central et d'une paire de coffrets d'extrémité, j'effectuerai l'échange sur mon modèle, bien évidemment en conservant la toiture actuelle (voir également le chapitre figurant à la page 50 et intitulé "Une magnifique moisson à la Bourse de Berne du 2 novembre 2019 - première partie -, sous-chapitre "Locomotive MAERKLIN RS 65/13050") .
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Ci-après, quelques photographies relatives à cet événement.
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Reconstitution d’un train de 1920
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Vue de la Be 4/6 12302 prototype; la principale différence visible par rapport aux locomotives de série s'avérait être le diamètre plus faible des roues motrices, qui s'élevait à 1350 mm. au lieu de 1530 mm.
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Reconstitution d’un train de 1920
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Ci-dessus, photographie d'usine de la Be 4/6 12303 (série 12303 à  12328), avec pantographes alignés sur le centre des faux-essieux et  résistances aux extrémités de la toiture et, ci-dessous, voici la Be 4/6  12341, faisant partie de la série 12329 à 12342, dont la disposition de  la toiture est inversée; cette disposition fut supprimée à partir des  années 1930 en reprenant celle des premières machines, ceci en raison du  fait que, dans les voies de débord et de dépôt, dont les rayons de  courbure sont souvent nettement plus faibles qu'en pleine voie, les  pantographes quittaient la caténaire et l'endommageaient en conséquence
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Reconstitution d’un train de 1920
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Reconstitution d’un train de 1920
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Ce train, stationné en gare d'Airolo, était formé de la Be 4/6 12303, d'une voiture B2 ex Gotthardbahn à plateformes extérieures (semblable au modèle BUCO No 8683) et de deux wagons plats à deux essieux, avec ranchers et passerelle munie de sa paire d'escaliers d'accès et de sa vis de frein visible, wagons également semblables aux modèles BUCO No 8665.
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Reconstitution d’un train de 1920
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Ci-dessus et ci-dessous en pleine voie, voici le train reconstitué en style Tin-Plate 0, par contre tracté par le modèle MAERKLIN sensé reproduire les locomotives CFF Be 4/6 de la série 12329 à 12342 dans leur aspect original. La peinture brune correspond parfaitement à l'époque de la mise en service de ce type de locomotive
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Reconstitution d’un train de 1920
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Reconstitution d’un train de 1920
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Ci-dessus, le modèle MAERKLIN de la RS 65/13050, sensé reproduire la locomotive CFF Be 4/6 prototype 12302, ainsi que les machines de la série 12303 à 12328 et ci-dessous, le modèle sensé reproduire la série suivante 12329 à 12342
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Reconstitution d’un train de 1920
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#Posted on Friday, 01 October 2021 at 6:02 PM

Edited on Saturday, 02 October 2021 at 3:54 PM

L'exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)

A l'heure actuelle, sur la majeure partie des chemins de fer suisses du trafic général et quotidien, la circulation des trains est gérée d'une manière informatique centralisée par région pour les CFF et par Compagnie ou groupe de Compagnies en ce qui concerne les chemins de fer privés (par exemple à Montreux pour les Compagnies MOB et MVR).
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Pour le ferrovipathe nostalgique et inconsolable du chemin de fer authentique, il trouvera par contre son bonheur auprès des chemins de fer muséo-touristiques, tel que par exemple le Blonay - Chamby dans la Riviera vaudoise, le DVZO de Bauma à Baeretswil dans l'Oberland zurichois, etc., etc., chemins de fer exploités de façon traditionnelle avec aiguillages actionnés sur place ou aiguillages et signaux généralement mécaniques desservis par un poste de commande centralisé entièrement mécanique à leviers du type “Bruchsal” ou électromécanique par boutons-poussoirs ou boutons pivotants des types “Hasler” ou “Integra”.
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Au niveau du modélisme ferroviaire, c'est le système “Tin-Plate 0”, avec voie BUCO, qui me paraît demeurer le plus proche du système d'exploitation traditionnel des chemins de fer suisses authentiques à voie normale, ceci notamment du fait que l'attelage ou le dételage du matériel roulant ne peut s'effectuer que, comme dans la réalité, manuellement sur place de véhicule à véhicule. Au niveau des aiguillages (ou branchements), ceux-ci sont actionnés directement sur place au moyen du levier à tomme métallique compacte (contre-poids de maintien des lames dans leur position choisie), avec poignée en son centre pour actionner leur positionnement, ou par commande électromagnétique à distance à partir d'un poste électrique centralisé à boutons-poussoirs, desservant un électro-aimant double entraînant latéralement d'avant en arrière une barre de commande reliant à son tour la paire de lames par pivotement de celles-ci. Les aiguillages BUCO reproduisent les anciens appareils de voie, dont la paire de lames est rigide mais par contre pivotante de gauche à droite ou inversément à partir d'un emplacement unique proche du coeur (actuellement, dans la réalité, la paire de lames est souple, donc sans plus de point fixe de pivotement); à titre de précision, la lanterne noire se présente avec deux faces étroites affichant un trait blanc vertical (position pour le franchissement en alignement), alors que les deux autres faces larges affichent un “V” blanc renversé avec le numéro également blanc de l'aiguillage apparaissant entre les deux branches du “V” (position pour le franchissement en déviation), donc lanterne également pivotante et entraînée par le type de levier à tomme cité ci-dessus. Quant aux signaux (mécaniques ou lumineux), ils sont également desservis électromagnétiquement de la même manière qu'en ce qui concerne les aiguillages munis de cette technologie (l'électro-aimant actionne simultanément les parties mécaniques et électriques en mouvement du signal au moyen de tringles et la mise sous tension ou hors tension de la section isolée précédant chaque signal principal, qu'il soit de pleine voie, d'entrée ou de sortie de gare ou encore de manoeuvre dans certains cas. Par contre, les signaux avancés de pleine voie ou de sortie n'influencent pas la marche des trains.
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Vue partielle d'un aiguillage BUCO pour le petit rayon de 37,5 cm. Reproduction parfaite de la lanterne d'aiguille numérotée (cette dernière application réalisée par mes soins), ainsi que du levier à contre-poids en forme de tomme et le point fixe permettant le pivotement des lames
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Le réseau maintenant terminé, lors des ouvertures sporadiques à l'exploitation, je passe successivement de la fonction d'aiguilleur (desservance des branchements et surveillance des trains en manoeuvre), à celle de commis de gare affecté à la circulation des trains (desservance des signaux et des sectionneurs d'alimentation en courant-traction), puis d'agent de train (contrôleur ou chef de train pour la mise en place et le retrait des signaux de queue “de jour”) et enfin de mécanicien de locomotive pour la conduite de tous les véhicules moteurs en service sur le réseau.
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Les descriptions chronologiques ci-après permettent ainsi de déterminer les multiples fonctions du ferrovipathe exploitant un réseau selon les critères cités dans l'alinéa précédent. Ainsi, en ce qui me concerne, après la construction de la superstructure (entièrement et magnifiquement réalisée par mon beau-fils Thierry), c'est au tour de celle de l'infrastructure, où j'ai exercé successivement les fonctions de monteur de voies, avec pose du ballast (par contre entièrement réalisée par mon épouse) et construction des quais de gare avec leurs passages reliant ceux-ci, ainsi que du passage à niveau non gardé du côté Nord, puis de celui de monteur des installations électriques de traction, de télécommande des signaux et d'éclairage du bâtiment principal de la gare, de la halle aux marchandises et des quais. Quant aux divers bâtiments privés ornant le décor du réseau, ils peuvent également être éclairés.
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Voici donc, dans leur ordre chronologique, les opérations effectuées sur mon réseau pour la mise en marche d'un train puis, à son arrivée et son arrêt en gare, les mouvements de manoeuvre à prévoir pour l'adjonction ou le retrait de wagons; cette façon de pratiquer prend du temps, car il s'agit de s'assurer que toutes les dispositions de sécurité aient été préalablement prises. Dans la réalité lors d'une telle situation, quatre cheminots (chef ou commis de gare, ouvrier de gare, chef de train ou contrôleur et enfin mécanicien de locomotive) sont indispensables pour garantir l'efficacité exigée.
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 1.  En fin d'après-midi, un train de marchandises avec service voyageurs (en français: MV -"Marchandises/
      Voyageurs” -; en allemand “GmP” ou “Güterzug mit Personenbeförderung”) est annoncé en provenance du
      côté Sud de la gare avec entrée en déviation sur voie 2.
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 2.  Disposer en déviation les branchements No 5 et 7
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 3.  Ouvrir conjointement le signal avancé de pleine voie et le signal principal d'entrée Sud; le signal avancé de
      sortie demeure fermé, puisque le train fera arrêt au pied du signal de sortie du côté Nord de la voie 2. Par
      contre, la section isolée du signal de sortie, du côté Sud de la voie 2, est mise sous tension, puisque son
      signal fermé est sans signification pour le train entrant (le sémaphore présente la face arrière de son aile
      mobile de couleur uniformément grise)
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 4.  Le train entre en gare et fait arrêt au pied du signal de sortie du côté Nord de la voie 2
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 5.  Fermer les signaux avancé et d'entrée du côté Sud
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 6.  Retirer le signal de queue “de jour” de ce train ; ce signal amovible est glissé tout à droite dans la fente
      horizontale, permettant le débattement latéral du crochet d'attelage central, fixé au centre de chaque poutre
      frontale porte-tampons des véhicules-moteurs, voitures et wagons
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 7.  En vue d'un mouvement de manoeuvre pour l'adjonction de wagons stationnés sur le cul-de-sac du côté
      Sud de la halle aux marchandises, disposer en déviation les branchements No 1 et 3, alors que l'aiguil-
      lage No 8, desservant le cul-de-sac en question à partir de la voie 1 est disposé en alignement; dans cette
      position, la face étroite de la lanterne d'aiguille présente, dans sa partie supérieure, la cible orange bordée
      de blanc, informant que cette voie conduit au butoir de fin de voie; télécommander l'ouverture du signal de
      manoeuvre correspondant audit cul-de-sac et enclencher la section d'alimentation en courant traction  y
      relative
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 8.   Mettre sous tension la section isolée précédent le signal de sortie fermé de la voie 2 côté Nord, ainsi que
       la section isolée concernant le signal d'entrée fermé, située également du côté Nord (le sémaphore, pré-
       sentant la face arrière de son aile mobile de couleur uniformément grise, est donc sans signification pour
       ce train)
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 9.  Avancer vers la partie Nord de la gare, en direction du signal principal d'entrée, de façon à ce que le train
      puisse dégager l'aiguillage No 3 et qu'il puisse donc être disposé en alignement
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10.  Disposer le branchement No 3 en position d'alignement
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11.  Refouler le train en direction du cul-de-sac côté Sud desservant la halle aux marchandises
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12.  Accoupler le wagon en question à celui figurant en tête de la rame stationnée sur le cul-de-sac concerné
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13.  Une fois accouplée la rame de wagons, avancer en direction du Nord de la gare au-delà du signal d'en-
       trée, de façon à ce que le train nouvellement formé puisse dégager l'aiguillage No 3, desservant la voie 2
       du côté Nord et que ce branchement puisse ainsi à nouveau être disposé en position déviée
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14.  A l'arrêt du convoi en manoeuvre, fermer le signal de manoeuvre du cul-de-sac de la halle aux marchan-
       dises et déclencher l'alimentation du cul-de-sac, puis disposer à nouveau l'aiguillage No 8 en position
       déviée
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15.  Refouler sur voie 2, jusqu'à ce que la locomotive fasse arrêt au pied du signal de sortie Nord de la voie 2;
        à l'arrêt de la rame en mouvement, la section isolée, précédant le signal de sortie susmentionné, est à
        nouveau activée (déclenchée). Il faut par contre relever que les trois wagons ajoutés font que la queue de
        ce train dépasse le profil d'espace libre de la voie 2 du côté Sud et engage la voie directe de contourne-
        ment de la gare par la voie 1; la mise en marche des trains occupant les voies 1, 3 et 4 est donc interdite
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16.  Entre temps, le crépuscule est tombé, alors que le signal de queue du convoi est désormais constitué
       d'un feu de fin de convoi avec ampoule rouge éclairée, feu fixé à demeure sur le wagon concerné; la gare,
       les quais et les bâtiments alentour sont également éclairés
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17.  S'assurer que les branchements No 3 (sortie Nord de la voie 2) et No 1 (sortie Nord en direction de la
        pleine voie), soient correctement disposés tous deux en position de déviation
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18.  Ouvrir le signal de sortie de la voie 2 côté Nord
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19.  Le train est mis en marche et, lorsque le dernier wagon quitte la gare, s'assurer que le signal de queue
        de ce convoi soit réglementairement allumé
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20.  Le train s'éloigne dans la nuit. Lors du retour du train en gare, le train de la voie 2 devra à nouveau être
       reformé dans sa composition initiale, de façon à ce que les wagons ajoutés en son temps soient garés
       sur le cul-de-sac du côté Sud desservant la halle aux marchandises, alors que la locomotive et ses trois
       wagons stationnent sur la voie 2, permettant ainsi aux autres trains de circuler chacun sur sa voie, sans
       que cela ne perturbe le mouvement des autres convois
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21.  Lors d'une exploitation sans mouvements de manoeuvre (roulements successifs des quatre convois
       stationnés sur les voies 1 à 4), ceci afin d'éviter toute incursion intempestive d'un convoi sur les culs-de-
       sac Nord et Sud (protégés chacun par un signal de manoeuvre avec cible carrée basculante de fond bleu
       avec croix blanche en diagonale et le sectionneur correspondant d'alimentation en courant traction), les
       aiguillages No 4 et 8 demeurent en position déviée. A ce sujet, lors de l'exploitation normale, les deux
       culs-de-sac sont également occupés par une locomotive, ce qui permet ainsi de faire circuler six trains
       différents par permutation des convois occupant la voie 1.
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En ce qui concerne les mouvements de manoeuvre sur mon réseau, je me base sur le "Règlement Suisse des Manoeuvres ou RSM"; ainsi, une des principales dispositions à respecter consiste à ce que, lorsque des mouvements de manoeuvre sont effectivement programmés, les signaux avancés et principaux d'entrée et de sortie de la gare soient fermés (mis à l'arrêt), alors que les sections isolées concernées les précédant sont désactivées (mises sous tension) et aussitôt activées (déclenchées) une fois les mouvements de manoeuvre terminés.
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Le train annoncé s'approche de l'entrée en gare du côté Sud; ci-dessus, face au signal avancé de pleine voie et, ci-dessous, en vue du signal d'entrée. Par contre, le signal avancé de sortie demeure fermé pour deux raisons soit: 1. l'entrée est en déviation et 2. le train fait arrêt en gare
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Le train est arrivé à destination, signal de queue "de jour" réglementairement fixé
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Le train devant être manoeuvré pour l'adjonction d'une rame de wagons, le signal de queue a bien évidemment été retiré
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Le convoi a avancé, de la voie 2 jusqu'au-delà du signal d'entrée (fermé) du côté Nord (non visible ici), de façon à dégager l'aiguillage No 3 pour qu'il puisse être disposé en alignement
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Le train en manoeuvre aborde la voie 1 et poursuit sa course en direction du cul-de-sac de la halle aux marchandises, le branchement No 8 étant disposé en position d'alignement. La cible d'annonce de cul-de-sac est parfaitement visible
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (première partie)
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Le wagon L6 brun va être accouplé au L6 gris. Le signal de manoeuvre est en position de voie libre
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#Posted on Monday, 25 October 2021 at 8:45 PM

Edited on Friday, 03 December 2021 at 9:52 AM

L'exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie)

L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie)
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La rame en manoeuvre a avancé jusqu'au-delà du signal d'entrée du côté Nord (non visible ici), de façon à dégager l'aiguillage No 3 et permettre au train de venir se garer au pied du signal de sortie de la voie 2
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie)
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Prêt au départ au pied du signal de sortie Nord de la voie 2
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie)
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Ci-dessus, la nuit est tombée, le signal de sortie est ouvert, le train quitte la gare et, ci-dessous, le wagon de queue aborde sa lanterne réglementairement allumée
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie).
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L’exploitation ferroviaire “Tin-Plate”, proche de la réalité (deuxième partie)
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Un autre jour se lève, l'exploitation reprend pleinement, avec ses quatre voies occupées par des convois prêts à être successivement mis en marche
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Au niveau de la circulation des trains sur mon réseau, une des principales règles stipule qu'aucun train ne peut s'engager sur la pleine voie et ainsi effectuer un tour complet, sans être préalablement muni de son signal de queue, qu'il soit du type "de jour" (simple plaque rectangulaire dans le sens de la hauteur, affichant ses bandes rouges et blanches en diagonale) ou sous la forme d'une lanterne avec feu rouge activé dans sa partie supérieure et application des bandes rouges et blanches en diagonale dans sa partie inférieure)
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#Posted on Tuesday, 26 October 2021 at 12:00 PM

Edited on Saturday, 20 November 2021 at 7:22 PM

Remplacement du courant-traction alternatif par une alimentation en courant continu

Introduction:
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Un moteur de traction à courant alternatif monophasé du type série à collecteur avec stator bobiné est également désigné par “moteur électrique universel”, ce qui permet à celui-ci d'être indifféremment alimenté, sans aucune restriction, en courant alternatif monophasé ou au moyen du courant continu. Mes six locomotives sont toutes équipées d'un tel type de moteur de traction. Certains ferrovipathes choisissent de supprimer les inverseurs de marche d'origine et de les remplacer par une paire de diodes, ce qui permet ainsi de changer le sens de marche par simple renversement de la polarité depuis le transformateur (le rail central peut ainsi servir alternativement de rail d'alimentation ou de rail pour le retour du courant au transformateur - masse -, ce qui est semblable pour la paire de rails de roulement); par contre, une fois ce moteur modifié, il ne peut plus recevoir le courant alternatif d'origine. C'est ce que j'ai voulu éviter car, en cas de dérangement dans le bloc-redresseur, je peux tout simplement mettre celui-ci hors service et ainsi réintroduire l'alimentation alternative monophasée originale.
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A relever que certains véhicules-moteurs, fonctionnant au courant continu, sont également munis de moteurs de traction à aimants statoriques permanents, seul l'induit étant bobiné et alimenté par une paire de balais en contact avec le collecteur. C'est le système le plus simple, qui ne nécessite que le minimum au niveau du câblage, soit deux fils. Ce type de moteur ne peut par contre pas être alimenté par du courant alternatif.
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Alimentation du réseau en courant traction continu:
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Conscient que le courant continu offre une meilleure commutation que celle du courant alternatif et permet ainsi un fonctionnement plus fin dans la graduation de la tension, j'ai fait appel à un ami ferrovipathe aiglon chevronné, qui m'a ainsi fourni un tel bloc-redresseur, contenant les diodes nécessaires et que j'ai donc inséré entre le transformateur de traction et la paire de câbles d'alimentation et de retour du courant-traction du réseau. Cette opération est fort simple à exécuter. Le bloc-redresseur comprend quatre sorties, soit les deux sorties centrales No 2 et 3, sur lesquelles apparaissent les signes indiquant “courant alternatif”, soit un “S” déployé en position horizontale et qui doit être relié aux bornes du courant-traction du transformateur, alors que les deux autres sorties extérieures No 1 et 4 sont munies des signes “+” et “-“ et doivent donc être raccordées à la paire de câbles d'alimentation et de masse du réseau. La seule exigence à respecter demeure l'alimentation simultanée en plusieurs endroits du réseau, car le courant continu est plus sensible aux pertes de tension à partir d'une certaine distance d'un point d'alimentation, pratique que j'ai déjà appliquée lors du montage initial de la voie et de l'alimentation électrique alternative y relative, ceci afin de garantir une parfaite distribution du courant.
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Sitôt dit, sitôt réalisé; le résultat ne se fit pas attendre. Lors de la mise en marche successive de chacune de mes six locomotives, j'ai immédiatement constaté que leur démarrage s'effectuait tout en douceur, à une tension inférieure à celle d'origine en courant alternatif, soit entre 7 et 10 volts déjà suivant le type de locomotive; en outre, le ralenti, ainsi que les arrêts, deviennent nettement plus proches de la réalité. Ce qui m'a le plus surpris, c'est que malgré la puissance très moyenne du transformateur BUCO 5611 (25 watts), une seule locomotive BUCO du type 314 L peut désormais tracter le lourd train de marchandises passant par la voie 4 avec une tension de 14 volts, alors qu'avec le courant alternatif, la tension maximale de 16 volts demeurait nécessaire; ainsi, ces 2 volts non utilisés constituent une heureuse réserve de puissance au cas où un convoi plus lourd devait être tracté, soit au minimum une dizaine de wagons lourdement chargés (pierres, bois, charbon, matières métalliques, etc.). De surcroît, l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée de mes deux locomotives BUCO 314 L s'effectue plus efficacement qu'avec le courant alternatif (le caractéristique bourdonnement alternatif original a été remplacé par un claquement sec, vraiment digne de l'ambiance auditive offerte par le fonctionnement d'un contacteur électromagnétique réel). Desservir mes véhicules-moteurs “Tin-Plate 0” avec cette nouvelle application me permet donc de particulièrement apprécier ce qu'un authentique mécanicien de locomotive ressent en conduisant une machine encore munie de la technologie électrique traditionnelle la plus pure qui soit, soit surtout grâce à la présence incontournable de son volant du combinateur avec crans de marche.
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En conclusion, le système “continu trois rails”, avec des locomotives équipées de moteurs de traction du type universel, mais par contre qui conservent leur inverseur manuel du sens de marche ou leur inverseur par surtension télécommandée, me paraît personnellement être le meilleur des choix en matière de traction au niveau du modélisme ferroviaire, car exempt de tous problèmes électriques (le rail central n'est pas maculé par le passage des roues parfois grasses du matériel roulant, roues qui, elles par contre, contribuent au fort efficace retour du courant sur deux rails au lieu d'un seul, comme c'est hélas le cas avec le système "continu deux rails").
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Ci-après, voici le bloc-redresseur et la façon dont il doit être monté.
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Remplacement du courant-traction alternatif par une alimentation en courant continu
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Ci-dessus, le bloc-redresseur de type compact et non démontable, dans lequel sont assemblées les diodes nécessaires. De gauche à droite: Sortie No 1 "+" à relier aux câbles d'alimentation du rail central du réseau, sorties No 2 et 3 "S allongés en position horizontale" à brancher sur les bornes du courant-traction alternatif du transformateur et, sortie No 4 "-" à coupler aux câbles de retour du courant traction du réseau (masse). Ci-dessous, le bloc-redresseur monté et câblé
.Remplacement du courant-traction alternatif par une alimentation en courant continu
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Une fort émouvante particularité de la part de ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12920:
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Suite au passage du courant-traction alternatif au courant continu (ce qui élimine le bruit parasite des vibrations électriques provoquées par les périodes, en ne laissant donc entendre que la musique pure de l'appareillage électromécanique en fonction), la principale caractéristique de cette locomotive aux dimensions généreuses de la caisse qui, comme un violon ou une guitare, offre une résonance musicale lorsque cette dite machine est en mouvement, son grand engrenage réducteur double, reliant le pignon du moteur de traction à sa paire de roues dentées à denture droite, produisant ainsi le chant typique d'une locomotive ou d'une automotrice électrique du temps jadis, chant qui, dans la réalité, peut parfois être comparable à celui d'une voix de ténor ou de cantatrice d'opéra, voire carrément à une sorte de gémissement nostalgico-mélancolique. En effet, les locomotives électriques CFF  des types "Sécheron" (Be 4/7, Ae 3/5 et Ae 3/6 III), ainsi que les Ae 3/6 I, Ae 4/7, Ae 8/14 et finalement les Ae 4/6, locomotives munies d'engrenages et de roues dentées à denture droite, offrent encore ou offraient à tout ferrovipathe sensible à cette particularité, un authentique et bouleversant concert mélodieux et harmonieux; bien évidemment, ce chant se retrouve également sur les anciens véhicules-moteurs électriques à voie métrique et étroite (le Chemin de fer-Musée Blonay - Chamby demeure une référence en la matière, un des meilleurs exemples demeurant la locomotive MOB sauvée de la démolition, la plus que fameuse FZe 6/6 2002 de 1932). Récemment, un ami ferrovipathe de la Riviera m'a rendu visite et a été transporté d'émotion en écoutant ma locomotive MAERKLIN RS 66/12920 en tête d'un lourd convoi de marchandises, en chantant à qui mieux-mieux la perfection de son fonctionnement. Pour atteindre cette qualité auditive indispensable, la caisse doit obligatoirement être uniquement formée d'éléments assemblés en tôle, alors que l'appareillage électromécanique doit demeurer relativement modeste au niveau de son volume par rapport à celui de l'intérieur de la caisse, ce qui permet ainsi de laisser un espace vide suffisamment important, afin d'offrir la résonance souhaitée. Les modèles des véhicules-moteurs électriques "Tin-Plate 0" ne reproduisent pas fidèlement chaque détail des locomotives réelles mais, en restituant leur chant électromécanique, ils reproduisent tout simplement leur âme, ce qui demeure nettement plus profond. Les modèles de locomotives électriques avec caisse en fonte injectée peuvent également produire ce chant, mais cependant d'une manière atténuée car, en raison de l'épaisseur de la caisse, la résonance est partiellement absorbée. Par contre, les véhicules-moteurs, avec caisse en matière synthétique, ne pourront au grand jamais nous offrir cette sublime, attachante et irremplaçable "musique industrielle".
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Fort des arguments cités ci-dessus, je suis en mesure de proclamer que, depuis ma plus lointaine enfance, j'ai toujours considéré tout objet, quel qu'il soit et que je vénère, comme un être vivant à part entière; il ne pouvait donc en être autrement au sujet de tout ce qui contribue à la vie des chemins de fer helvético-européens du temps jadis, que ce soit au niveau de la réalité ou du modélisme ferroviaire !
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Remplacement du courant-traction alternatif par une alimentation en courant continu
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La voilà, cette pure merveille ferroviairo-auditive à nulle autre pareille
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#Posted on Wednesday, 24 November 2021 at 7:36 PM

Edited on Saturday, 05 February 2022 at 9:33 AM

Reconstitution des époques No 2 et 3 des CFF

Introduction:
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De sa naissance à nos jours, les époques du chemin de fer se subdivisent généralement en cinq périodes, soit:
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1. Du milieu du dix-neuvième siècle jusqu'aux années 1910
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2. Des années 1910 aux années 1940
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3. Des années 1940 aux années 1960
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4. Des années 1960 aux années 1980
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5. Finalement, à partir des années 1980.
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Comme on peut aisément le constater, c'est entre 1910 et jusqu'à la fin des années 1960 que les chemins de fer suisses furent bien évidemment les plus dignes de considération, soit durant les époques No 2, 3 et partiellement 4.
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Description détaillée des deux époques les plus marquantes auprès des CFF:
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Epoque No 2:
Traction à vapeur encore en majorité, puis considérable développement de la traction électrique, alors que les locomotives à vapeur demeurent fort heureusement toujours présentes, car indispensables dans de nom-breuses prestations. Signaux mécaniques régnant en maîtres absolus, tant en pleine voie que dans toutes les gares. Les premières locomotives électriques se présentent avec une caisse de couleur brune, ainsi qu'un châssis et des organes de roulement de couleur noire, alors que les wagons de marchandises sont gris dans leur toute grande majorité (la plupart d'entre-eux merveilleusement reproduits par BUCO). Les voitures voyageurs de couleur verte sont toutes du type lourd, avec caisse en bois tôlé ou en acier reposant sur un châssis robuste (également magnifiquement reproduites par BUCO). Entre la fin des années 1920 et le milieu des années 1950, au fur et à mesure des révisions générales, la caisse des locomotives passe au vert-foncé, alors que le châssis et les organes de roulement deviennent gris ou gris-clair. A partir de 1940, apparaissent les premiers signaux lumineux, alors que les locomotives s'aérodynamisent grâce à des faces frontales fort élégamment arrondies en forme de demi-lune. Naissance des trains intervilles formés de voitures légères, tout d'abord tractés par les Ae 3/6 I, puis les fourgons-automoteurs RFe 4/4, mais dès 1946 par les fameuses Re 4/4 I (ces voitures légères ont été splendidement reproduites à la longueur de 33 cm hors tampons par HAG).
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Epoque No 3:
Les signaux lumineux se généralisent progressivement, mais les signaux mécaniques et les postes d'aiguillage à leviers demeurent encore fort heureusement très nombreux, alors que, dans toutes les gares, ainsi qu'auprès des postes d'aiguillage, des maisonnettes de garde-voie et de passage à niveau tintent magnifiquement les cloches d'annonce de l'arrivée, du départ et du passage des trains. Le parc des véhicules-moteurs électriques est au complet (véhicules-moteurs de ligne, ainsi que de manoeuvre, tels que Ee 3/4, Ee 3/3 et Ee 6/6 I), alors que tous les types de locomotives à vapeur CFF sont encore représentés, soit des A 3/5 de 1904 aux C 5/6 de 1917, ainsi que les machines de manoeuvre des types E 3/3 et E 4/4. Mis à part les wagons frigorifiques de couleur généralement blanche, au fur et à mesure des révisions principales, les wagons de marchandises ordinaires des types J, K, L, M et N, passent successivement du gris au rouge-brun, alors que les voitures-restaurant du type “léger” affichent progressivement la couleur rouge-lie-de-vin. Avec la mise en service de la vingt-cinquième Ae 6/6, la 11425 “Genève” en 1958 (dernière à être munie de ses fameuses bandes chromées frontales et latérales), les CFF ont atteint leur apogée, désormais insurpassable depuis lors... et ce jusqu'à la fin des temps, les années 1950 demeurant les plus parfaites qui soient, ceci notamment grâce à la considérable variété du matériel roulant suisse et européen à voie normale en circulation dans notre pays, ceci de toutes provenances, dont certains anciens véhicules encore en service remontent à la fin du dix-neuvième siècle. En outre, à partir de 1956, les compartiments de première classe des voitures voyageurs européennes sont signalés par la présence d'une bande jaune supérieure, appliquée entre la toiture et les fenêtres latérales des compartiments en question.
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L'époque du “Tin-Plate 0” de style suisse:
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Mis à part la production actuelle de BUCO à Bauma, la période du “Tin-Plate 0'” de style suisse, notamment produit par les marques MAERKLIN, BUCO, HAG et ERNO, coïncide exactement avec les périodes No 2 et 3 des CFF; ainsi, le plus ancien modèle (cependant fort simplifié) de la locomotive électrique CFF Be 4/6 de la Ligne du Saint-Gothard, de couleur brune, est produit par MAERKLIN de 1928 à 1931 (RS 65/13050), alors que les ultimes modèles de BUCO (304, 304 L, 314 et 314 L), ainsi que HAG (1101 et 11852) sont fabriqués jusqu'en 1957, ERNO ayant hélas cessé sa production en 1949 déjà, dont son unique modèle de locomotive électrique était par contre très bien exécuté (grande ressemblance avec une Ae 3/5 ou Ae 3/6 III). Certains de ces modèles de locomotives, voitures voyageurs et wagons de marchandises "Tin-Plate 0" pouvaient cependant encore se trouver dans quelques magasins au début des années 1960. Il est donc fort aisé de constater que le “Tin-Plate 0” de style suisse était en parfaite harmonie avec les chemins de fer réels de ces époques No 2 et 3, modélisme qui aura donc duré une trentaine d'années. Finalement, cependant à mon avis strictement personnel, ce “Tin-Plate 0” m'apparaît bel et bien comme figurant parmi les plus dignes descendants à échelle réduite de ces plus que merveilleux et bouleversants CFF du temps jadis !
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Ci-après, quelques photographies sensées représenter les époques CFF No 2 et 3.
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.  Reconstitution des époques No 2 et 3 des CFF.
Train de marchandises des années 1920, lorsque les wagons étaient encore majoritairement gris, tout en étant tractés par une locomotive électrique de couleur brune
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Reconstitution des époques No 2 et 3 des CFF
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Années 1950. La locomotive des années 1920 a entre temps reçu une robe verte, alors que les wagons marchandises passent progressivement du gris au brun
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Reconstitution des époques No 2 et 3 des CFF
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Un authentique train de voyageurs à partir de juin 1956, comportant une voiture AB4ü avec bande jaune supérieure indiquant la première classe et tracté par une locomotive aux parois frontales magnifiquement aérodynamiques en forme de demi-lune, ainsi que présence en queue d'un K2 à la nouvelle couleur rouge-brun
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Reconstitution des époques No 2 et 3 des CFF
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Typique train de marchandises aux wagons multicolores des années 1950 et que l'on pouvait encore admirer jusque dans les années 1980, voire même 1990 dans certains cas sur certaines lignes (entre autres dernière décennie de vie active quotidienne pour les locomotives CFF des types Ae 3/6 I, Ae 4/7 et Re 4/4 I); par contre, le vingt-et-unième siècle constitue une sorte "d'entrée dans les ténèbres ferroviaires" pour les ferrovipathes inconsolables du chemin de fer authentique 
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#Posted on Sunday, 28 November 2021 at 12:59 PM

Edited on Wednesday, 08 December 2021 at 9:54 AM

Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne

Introduction:

Mon ami ferrovipathe fribourgeois m'a confié quatre wagons de marchandises Tin-Plate 0 BUCO, dans le but d'améliorer leur aspect selon les critères appliqués sur les wagons de ma collection personnelle et décrits à maintes reprises dans ce Blog, travaux que j'estime donc inutile de présenter à nouveau. J'ai ainsi amélioré un wagon plat M6 à ranchers, deux wagons (chariots N2 A et N2 B) pour le transport des longs bois ou autres marchandises de grandes dimensions, ainsi qu'un wagon-citerne SHELL à deux essieux.
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Transformation du wagon-citerne SHELL:
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Il s'agit d'un modèle de wagon CFF de 16 cm de longueur hors tampons, qui comporte deux importantes erreurs, soit a) la couleur jaune de sa bonde et b) l'absence de plateforme avec vis de frein visible ou de vigie de garde-freins. En ce qui concerne les anciens wagons-citernes CFF à deux essieux, ils ont tous sans exception été munis soit d'une plateforme frontale, soit d'une vigie de garde-freins d'ancien type (produites entre 1896 et 1923) de couleur uniformément grise (cela s'appliquait également aux wagons mono et bi-foudres). En outre, dans la réalité, ce type de wagon CFF n'a jamais reçu de bonde de couleur jaune, les couleurs grise ou gris-argent, rehaussées par la présence de l'indispensable bande noire centrale demeurant la règle absolue. Lors de la réception de ce wagon, j'ai immédiatement constaté l'aspect défraîchi de la bonde, alors que le châssis, les essieux avec leur imitation de la suspension reposant sur les boîtes à paliers lisses, les tampons et les crochets d'attelage étaient fort heureusement restés en excellent état.
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Suite à mes multiples recherches sur Internet au sujet des anciens wagons-citernes européens à deux essieux, j'ai constaté que la SNCF comptait un grand nombre de ceux-ci non munis de la plateforme frontale ou de la vigie de garde-freins, que ces wagons aient servi au transport du vin, des hydrocarbures ou des produits chimiques, ce qui correspond donc pleinement au wagon SHELL BUCO en question. Cela s'applique également aux wagons BUCO bi-foudres de 16 cm. de longueur hors tampons, sans plateforme ni vigie, qui ne devraient donc reproduire que des wagons français. Décision a donc été prise de réaliser un wagon SNCF pour le transport des hydrocarbures, arborant la marque TOTAL, marque bel et bien française. Sur les wagons-citernes SNCF de cette époque, n'apparaissait que les plaques d'immatriculation SNCF avec la gare d'attache (plaques fixée généralement à gauche sur chacun des deux flancs latéraux du châssis), alors que la raison sociale n'était représentée qu'au moyen de l'emblème de la marque du produit transporté, placé sur la bonde de chacun des deux côtés latéraux.
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Voici donc les divers travaux exécutés en conséquence:
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Démontage de la bonde avec sa paire d'échelles d'accès à l'orifice supérieur de remplissage et nettoyage
de cette bonde au papier de verre fin et au chiffon sec, de façon à pouvoir ensuite la peindre manuellement en gris-argent
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Suppression de la paire de plaques de la raison sociale, placées à droite des longerons latéraux du châssis
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Peinture en gris-argent de la bonde et, après séchage, confection et pose de la bande noire centrale
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Confection, impression (sur papier satiné blanc de 100 gr/m2) et pose par collage des effigies “TOTAL” sur les flancs latéraux droits de la bonde
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Confection, impression (sur papier satiné blanc de 100 gr/m2) et pose par collage de la paire de plaques d'immatriculation SNCF sur les plaques CFF, placées à gauche de chacun des deux longerons du châssis; dimensions: largeur 17 mm. et longueur 36 mm.
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Remontage de la bonde terminée sur ses supports, ainsi que de la paire d'échelles d'accès à l'orifice supérieur de remplissage; ces supports étant évidés, ceux faisant face aux plaques de droite désormais supprimées, ont été fermés par un carton collé de 10 mm. x 21 mm., épais de 0,5 mm et finalement peint en gris
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Le wagon, totalement terminé, est ensuite incorporé dans un train de marchandises de mon réseau, pour ainsi effectuer son parcours d'essai dans son nouvel aspect français, SNCF nettement plus réaliste que dans celui de son état d'origine.
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Essai parfaitement concluant; ce wagon est à nouveau placé dans sa boîte, ainsi que les trois autres wagons dans chacune de leurs boîtes respectives, pour être restitués en temps opportun à leur propriétaire.
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Pour la petite histoire:
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Entre les années 1960 et 1980, dans la gare de triage de St-Triphon desservant les Raffineries du Sud-Ouest de Collombey, il m'a été possible d'admirer un grand nombre de wagons-citernes en majorité suisses mais également européens, fort heureusement encore pour la plupart d'entre-eux à deux essieux, de toutes marques et de toutes provenances, soit de Suisse, de France, d'Italie, d'Allemagne, de Belgique et même de Suède (oui, à ce sujet, je me suis trouvé en face d'un fameux “ESSO Mycket Eldfarligt” SJ, que MAERKLIN a reproduit en HO -, etc., etc.), types de wagons hélas aujourd'hui disparus et remplacés par de fort disgracieux véhicules hyper surdimensionnés à quatre essieux, désormais sans plus aucun intérêt pour moi !
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Conclusion:

Fort des arguments cités ci-dessus, je ne peux donc que me permettre de recommander aux ferrovipathes collectionneurs-exploitants de Tin-Plate 0, d'améliorer l'aspect de leurs wagons, tout en respectant bien évidemment le style particulier de chaque constructeur (à ce sujet, je détiens un grand nombre d'inscriptions techniques et de raisons sociales suisses et européennes, ainsi qu'un grand choix de logos de diverses marques), mon Blog décrivant parfaitement ces travaux dans les divers chapitres précédents relatifs aux améliorations apportées au matériel roulant de mon réseau.
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Ci-après quelques photographies de la transformation de ce wagon-citerne.
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Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne
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Le wagon BUCO SHELL dans son aspect d'origine, avec une bonde fortement défraîchie, mais par contre non conforme aux wagons-citernes CFF destinés au transport des hydrocarbures, qui ont toujours été gris ou gris-argent avec bande noire centrale
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Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne
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Ci-dessus et ci-dessous, le même wagon ayant abandonné sa nationalité suisse, pour devenir désormais un "citoyen" français à part entière; ce wagon constitue une pièce unique, car c'est la première fois que je réalise un wagon-citerne SNCF
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Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne
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Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne
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Ci-dessus et ci-dessous, voici ce wagon SNCF incorporé dans ce lourd train de marchandises de transit
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Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne
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#Posted on Monday, 13 December 2021 at 10:10 AM

Edited on Saturday, 15 January 2022 at 10:36 AM

Mission enfin accomplie !

Chers Amis ferrovipathes,

C'est avec une légitime fierté, que je vous informe que, dans le courant de l'année 2022 (mois encore non défini), mon modeste réseau “Tin-Plate 0” sera présenté dans la revue mensuelle ferroviaire suisse de langue allemande “LOKI”.
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En attendant, à l'intention des ferrovipathes de langue française, je me fais le plaisir de présenter le projet de texte, rédigé par Monsieur Yann Monbaron suite à une visite de mon réseau; ce texte sera bien évidemment traduit en langue allemande, ceci afin d'être dûment publié en temps opportun dans la revue citée ci-dessus; par contre et fort heureusement, les illustrations, qui accompagneront ce texte, se comprennent dans toutes les langues !
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Ce texte met donc en valeur mon parcours ferroviaire existentiel (tant au niveau de la réalité que de celui du modélisme); ainsi, pour mes bientôt septante-cinq ans, ce texte constitue donc bel et bien une sorte de “Certificat Fédéral de Capacité” ou de “Diplôme” final quant à mon engagement dans absolument tous les domaines de la cause ferroviaire helvético-européenne de l'époque s'étendant des années 1890 à celle des années 1960, avec en point d'orgue la période couvrant les années 1920 à celle des années 1950, époque qui demeurera la plus lumineuse et la plus emblématique qui ait existé... et qui restera donc irremplaçable jusqu'à la fin des temps, le chemin de fer contemporain demeurant dans la totale impossibilité de nous offrir ce que celui du temps jadis nous procurait quotidiennement !
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Bien que je souhaite pouvoir vivre encore de “nombreuses” années, la mort peut m'emporter à tout instant (après trois quarts de siècle d'une existence pleinement remplie, il est permis de s'exprimer ainsi); j'accepte donc pleinement cette situation avec une profonde sérénité, car j'aurai alors accompli ma principale mission lors de mon passage sur cette terre, mission qui consiste à ce que le merveilleux monde ferroviaire helvético-européen d'autrefois ne sombre si possible au grand jamais dans l'oubli. En temps qu'individus, nous ne sommes finalement que très peu de chose; par contre, c'est ce que nous réalisons et laissons pour la postérité qui reste nettement le plus important (Gustave Eiffel est né en 1832, décédé à l'âge de 91 ans en 1923, mais sa tour, son oeuvre sublime, domine encore et toujours de son incontournable présence la Ville de Paris; face à cette constatation, demeurons-en éternellement conscients) !
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Ci-dessous, voici donc ce fameux texte.
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Chers Amis ferrovipathes, je vous en remercie par avance d'en prendre connaissance.
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Michel POUSAZ
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Texte rédigé par Monsieur Monbaron
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Avec Michel Pousaz c'est la nostalgie du chemin de fer qui parle !  Une époque où il allait voir les belles Crocodiles et autres passer en gare de Saint-Triphon. Cet ancien employé administratif du MOB a toujours regretté de ne pas avoir pu être mécanicien de locomotive auprès du grand chemin de fer. Qu'importe, il réalisera son rêve au travers du modélisme ferroviaire. Actuellement en retraite et après avoir pratiqué les échelles 1, 0 et H0, il se consacre maintenant à la restauration et rénovation de matériel 0 Tin-Plate, principalement celui des fabricants Buco, Hag, Märklin, etc.. Oublié donc toute électronique; ce n'est pas ce qui attire notre hôte, non, lui ce qu'il aime ce sont ces vieilles locomotives électriques à grandes bielles qui sentent l'huile et font un bruit mécanique et qui chantent quand elles s'ébranlent. Et il doit donc en être de même en modélisme !  Une raison de plus pour Michel de plaidoyer pour le Tin-Plate !  L'inversion de marche se fait aussi en majorité sur la machine elle-même.
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La maquette:
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L'installation, permettant de faire circuler les trains, se compose d'un plateau où la voie dessine un ovale avec la gare principale à l'avant. La gare permet de stocker 6 trains, alors que les aiguillages sont tous manuels. Les signaux sont ceux de Märklin (H0!), sur lesquels une palette ou une cible plus grosse en papier carton a été collée, leur donnant ainsi un meilleur aspect à cette échelle. Les sections de voie et les signaux sont commandés depuis les antiques pupitres bleus bien connus des Märklinistes. L'énergie pour la traction est fournie par un transformateur Buco, qui permet d'avoir un rendu de conduite presque comme celui d'un mécanicien de locomotive, tournant progressivement cran par cran le volant du combinateur et activant au besoin la poignée de l'inverseur de marche, presque comme cela se pratiquait dans la réalité sur ce genre de locomotives électriques. Par contre, en raison de la puissance de 25 Watts relativement faible de ce transformateur, conçu avant tout pour l'écartement H0, l'inversion du sens de marche par surtension télécommandée ne peut s'opérer que si l'éclairage du train de voyageurs est déclenché. Le décor a été en partie réalisé par Suzanne, la femme de Michel Pousaz avec, comme à l'époque, des gares et des bâtiments voyageurs bien fleuris !
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Améliorations esthétiques des locomotives Buco 314:
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Depuis que Michel Pousaz connait l'Ae 4/6, il a toujours été très fortement impressionné par cette locomotive, qui dégage, selon ses termes, une «helvétitude» ou une «suissité» absolument hors du commun. En effet on peut lire sur son blog: «A la fin des années 1970, installé dans la cabine arrière, j'ai accompagné une telle machine (la 10805) entre Bellinzone et Biasca en tête d'un train de marchandises de détail avec service voyageurs; son chant si mélodieux a failli me provoquer un évanouissement d'émotion». À ne pas en douter Monsieur Pousaz est un grand nostalgique du train électromécanique et poétique !  Pour Michel, c'est au travers des locomotives Buco 304 et 314, reproduisant l'Ae 4/6 «10800» du Saint-Gothard d'une manière très simplifiée et cependant essentielle, qu'il retrouve vraiment l'esprit à nul autre pareil de ces merveilleuses locomotives. Les modèles Buco «Tin-Plate» concrétisés par leur caisse en tôle nervurée, leurs fenêtres et leurs persiennes d'aération, ainsi que par leurs faces frontales, sont conformes à la réalité. En hommage à ces machines, elles ne devaient pas manquer à sa collection. Raison pour laquelle Michel a acquis d'occasion en deux exemplaires le modèle 314 de Buco dans des bourses. C'est en saisissant à pleines mains un de ces modèles, fleurant bon le métal, l'huile et les circuits électriques d'autrefois, que le déclic s'est produit; c'est à cet instant précis que l'Ae 4/6 du Saint-Gothard s'est ressuscitée dans la mémoire de Michel Pousaz. Cela fera peut-être hurler les "intégristes", mais les bas de caisse, les traverses frontales porte-tampons, les tampons eux-mêmes, ainsi que les chasse-corps et les corps des quatre roues motrices et des quatre roues porteuses ont reçu une nouvelle peinture gris-clair, ceci afin que le modèle soit plus conforme avec la réalité des années 1940-1960. Finalement, les passerelles frontales d'intercommunication sont ajoutées. Quant au toit de l'une d'entre-elles, quelque peu marqué par le temps, il a reçu une nouvelle peinture gris-argent. Par contre, la peinture verte de la caisse, en excellent état, n'a subi aucune retouche. Alors que le toit comporte des pantographes fixes simplifiés et que ne figure aucune ligne de toiture et afin d'encore sensiblement augmenter et d'ainsi finaliser la beauté de l'esthétique de cette machine, Michel l'a transformée en «314 L» («L» pour fonctionnement par caténaire ou, en allemand: «Oberleitung»). Désormais, ces machines sont munies d'une paire de pantographes fonctionnels fournie par Amiba à Wetzikon en lieu et place des pantographes fixes simplifiés, ainsi que de la ligne de toiture avec ses isolateurs correspondants, le tout reliant les deux pantographes en question, ceci toutefois toujours en parfaite concordance avec le modèle original produit à l'époque par Buco. En effet, les locomotives 314 L étaient les plus rares et les plus chères car, en plus de l'équipement de base, elles étaient en outre munies, d'une part, de l'inverseur électro-mécanique à surtension télécommandée «Bucomatic» et, d'autre part, d'une toiture absolument réaliste, équipements qui renchérissaient inévitablement le modèle de base 304 (pantographes fixes simplifiés, absence de ligne de toiture et inverseur de marche manuel commandé au moyen d'une poignée-tirette à déplacement horizontal). Sur les locomotives 314 L, les prises extérieures frontales centrales, destinées à l'éclairage des voitures, ainsi qu'à la commande multiple pour la deuxième machine (ceci afin de garantir une parfaite commutation du courant entre les deux locomotives accouplées), apparaissaient sur les deux faces frontales. A titre de solution intermédiaire, entre les machines 304 de base et 314 L complètes, des 304 L, avec pantographes fonctionnels et ligne de toiture, ont également existé; par contre, l'inverseur de marche demeurait toujours manuel. Quant aux 314, c'étaient des machines exclusivement munies de l'inverseur «Bucomatic», mais soit avec toit simplifié (pantographes fixes et absence de ligne de toiture) soit avec toit muni de pantographes fonctionnels et ligne de toiture fixée sur ses isolateurs. En résumé ce type de locomotive existait en quatre variantes principales, soit: 304, 304 L, 314 et 314 L.
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La 1101 de Hag:
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C'est en visitant un magasin de jouets, que les yeux de Michel tombèrent sur un modèle «Tin-Plate» à l'écartement 0 de la locomotive HAG No 1101 de couleur verte avec une disposition des essieux «2-B-1» ou «2/5». Après une longue occultation en détail, elle semblait encore en relativement bon état, mais surtout vu son prix plus qu'honnête, il n'a pas hésité et l'a immédiatement acquise. En raison du poids important de cette locomotive (caisse en fonte injectée), ainsi que du volume du moteur de traction, la puissance ne peut être qu'importante, la destinant prioritairement tout naturellement en tête de lourds trains directs du trafic intérieur et express du trafic international ou de longs convois de marchandises de transit, alors que les deux 314 L Buco, d'une puissance plus basse que la 1101 HAG, conviennent mieux en tête de trains de voyageurs ou de marchandises de moyenne importance. D'autre part, ma 1101 est conçue pour tracter un convoi avec le bogie porteur en tête, ceci en raison du fait que la paroi frontale, munie d'une paire de prises de courant pour l'éclairage - celle reliée à la phase a été peinte en rouge - des voitures voyageurs, ne comporte qu'un feu latéral, cependant réglementaire, en bas à droite. Par contre, comme il s'agit d'un modèle relativement rare, le modèle a été peu modifié dans son aspect général, ceci tant au niveau de l'esthétique, des couleurs utilisées (gris pour le toit, vert CFF pour la caisse, rouge pour les deux lignes de toiture, noir pour les chasse-corps et à nouveau rouge pour les roues motrices et porteuses) ou encore de celui de l'appareillage électromécanique. Par contre, les diverses mais nécessaires améliorations suivantes, ont été pratiquées sur cette machine: application d'une nouvelle peinture grise pour le toit, celle d'origine étant passablement défraîchie et griffée, et une nouvelle peinture en rouge des deux lignes de toiture, alors que la caisse a reçu quelques menues retouches en vert CFF (obtenu en mélangeant du vert ordinaire avec du noir). De surcroît, afin de réaliser une parfaite harmonie avec les locomotives BUCO 314 L, la 1101 HAG a reçu, en remplacement des pantographes «jouet» d'origine, une nouvelle paire de pantographes fonctionnels BUCO (fournis par Peter Wülser de Wohlhusen). Au sujet des pantographes fonctionnels, il ne faut pas omettre de relever, qu'à l'époque, certains modèles 1101 et 11852 HAG étaient déjà équipés d'origine de ces fameux et magnifiques pantographes modèles BUCO. Les chasse-corps d'origine, hélas totalement irréalistes, on été remplacés par de nouveaux chasse-corps de conception personnelle, absolument identiques à ceux équipant déjà les locomotives Buco 314 L. Pour atteindre cet objectif, j'ai tout d'abord dévissé la paire de chasse-corps HAG, puis j'ai coupé les extrémités recourbées près des roues porteuses adjacentes, de façon à ce que ne subsiste que le centre de ces deux pièces, qui sont vissées sur les châssis du bissel et du bogie porteurs. Après un usinage adéquat, j'ai remonté ces pièces à leur place originale; ensuite, par collage, j'ai placé les nouveaux chasse-corps en carton d'un millimètre d'épaisseur contre la partie recourbée en direction des rails et je les ai peints en gris-clair: j'en ai profité pour également peindre dans la même couleur les assiettes des deux paires de tampons frontaux, conférant au tout un authentique aspect frontal de locomotive suisse des années 1940-1950, s'harmonisant ainsi de surcroît à la perfection avec mes locomotives BUCO 314 L. Pour réaliser ces chasse-corps de remplacement, j'ai tout d'abord photographié un des deux de ceux-ci équipant mes locomotives Buco, puis j'ai transféré l'image sur l'ordinateur, l'ai adaptée aux mêmes dimensions que le chasse-corps original Buco, soit 45 mm de longueur totale et 13 mm de hauteur au niveau des triangles d'extrémité, placés exactement au-dessus des rails. Après l'impression en quatre exemplaires de l'image sur papier de 100 gr/m2, je les ai collées sur un carton d'un millimètre d'épaisseur et, après séchage garanti, j'ai découpé le tout. L'impression en quatre exemplaires est nécessaire, car deux triangles sont ensuite découpés, collés indépendamment sur un carton d'un millimètre d'épaisseur et finalement apposés sur les premiers triangles, de façon à mettre en relief ceux-ci, ceci conformément à la réalité (la traverse de maintien apparaît donc en retrait par rapport aux triangles). Après plus de 60 ans, il est tout à fait logique que cette machine se soit présentée avec quelques «outrages» du temps, mais c'est finalement ce qui en fait son charme, car elle a intensément vécu et probablement enchanté plus d'un ferrovipathe au cours de sa vie. Au niveau de l'inversion du sens de marche, de la même manière qu'en ce qui concerne le système Bucomatic appliqué sur mes 314 L Buco, celui-ci est également du type électromagnétique à surtension télécommandée. Par contre, la 1101 HAG, en raison du volume de sa partie électrique, nécessite toutefois l'utilisation d'un transformateur d'une puissance minimale de 30 watts, ceci afin que l'inverseur de marche fonctionne efficacement; cet inverseur peut aussi être commandé manuellement, grâce à une poignée latérale commandant la rotation par quarts de tour du cylindre multi-contacts et apparaissant sous la caisse, côté gauche dans le sens de l'avant (bogie porteur à deux essieux) de la machine; cette poignée a été repeinte en rouge, car défraîchie.
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Les wagons:
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Michel a mis beaucoup d'attention à la restauration et à l'amélioration esthétique du matériel roulant. Pour lui, si l'on veut vraiment reproduire en «Tin-Plate 0» l'ambiance dégagée par les wagons-citernes CFF à deux essieux du temps jadis, ce sont tout naturellement les modèles Buco qui remportent la palme. Par exemple, sur le wagon couvert K2 de marque Buco, la porte décorée au nom de la marque «Maggi» est une photo du modèle H0 de Piko, agrandie pour s'adapter aux dimensions de la porte du wagon à l'échelle 0. Dans la même lignée, le couvert «Brasserie du Cardinal» est une photo du wagon réel existant en gare de Fribourg, imprimé sur du papier et reporté sur les faces du wagon. Les wagons-citernes à essieux ne nécessitent qu'une modeste adjonction, sous la forme de l'application d'une bande noire centrale de 40 mm. de large sur la bonde. Jusqu'à maintenant, cette bande noire était peinte mais, dorénavant, elle se présente sous la forme d'une feuille de papier noir de 80 gr/m2, d'une longueur de 145 mm et d'une largeur de 40 mm. Cela nécessite préalablement la confection d'un chablon en carton d'un millimètre d'épaisseur. Dans le sens de la largeur, au centre de ce chablon, à partir de la gauche, à 9 mm., apparaît un orifice de 6 mm. pour le passage de la vis de fixation de la paire d'échelles centrales d'accès au sommet de la bonde puis, toujours à partir de la gauche, à 25 mm., doit être confectionné un orifice de 17 mm. de diamètre, permettant le passage de la bouche de remplissage. Une fois le chablon terminé, celui-ci doit être appliqué sur une feuille de papier noir, qui sera dimensionnée et perforée selon le chablon, puis finalement soigneusement collée sur la bonde. Par sa finesse, le résultat est ainsi nettement supérieur à celui du système par application au moyen d'une peinture. Par contre, au choix de chaque ferrovipathe, préalablement à la pose de la bande noire, il est conseillé de peindre en noir la bouche supérieure de remplissage; toutefois, laisser cette bouche de remplissage dans sa couleur d'origine grise ou gris-argenté est également tout-à-fait légitime. Il n'y a pas que des wagons CFF dans la collection de Michel; ainsi on y voit également un wagon citerne «Shell» avec sa célèbre couleur jaune. De tels wagons jaunes n'ont jamais existé aux CFF; par contre en Allemagne ceci était courant et c'est pourquoi ce dernier a donc été immatriculé à la DB.
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Mission enfin accomplie !
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Ci-dessus, c'est ce type de modèle BUCO qui fut l'instigatgeur de la réalisation de mon modeste réseau en Tin-plate 0 et, ci-dessous, mon deuil insurmontable prend désormais fin avec cette unité multiple de 314 L BUCO (le câble et la paire de fiches unipolaires, reliant les deux machines, sont parfaitement visibles), renumérotées par mes soins 10805 et 10811, en souvenir des deux dernières Ae 4/6 ayant à tout jamais disparu de la scène ferroviaire suisse à la fin du mois de mai 1983, l'ultime unité multiple de cette série de locomotives ayant eu précisément lieu le 3 mai 1983 entre Bellinzone et Erstfeld.
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Mission enfin accomplie !
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#Posted on Thursday, 23 December 2021 at 7:31 PM

Edited on Friday, 24 December 2021 at 9:48 AM

Réalisation en style “Tin-Plate 0” d'un wagon couvert FS

Introduction:
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En me basant sur le chapitre précédent de la page 55, intitulé “Réalisation en style “Tin-Plate 0” d'un wagon de bière Cardinal”, j'ai également décidé de réaliser un wagon couvert FS du temps jadis, qui  servait au transport des légumes et autres denrées alimentaires en provenance d'Italie à destination de toute l'Europe. De longs trains de marchandises, entièrement formés de ces wagons, chargés à destination ou de retour à vide, parcouraient notre territoire.
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La réalisation:
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Cet ainsi, qu'en me rendant à la Bourse au Jouets d'Aigle en date du 28 décembre 2021, j'ai pu acquérir un wagon couvert K2 BUCO de 16 cm de longueur hors tampons, donc sans plateforme frontale ni vigie de garde-freins. Les K2 suisses (CFF et Privés) ne s'étant jamais présentés sous cette forme, ce wagon convenait donc par contre à la perfection pour réaliser un wagon couvert FS, dont certains de ceux-ci, très courts, n'étaient pas équipés de plateforme frontale, ni de vigie.
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En possession d'un wagon FS HO de la marque MAERKLIN, il m'a suffit d'en photographier une des deux parois frontales et latérales. Une fois les photographies réalisées, je les ai transférées sur le document “Excel” de mon ordinateur; ensuite, j'ai effectué de nombreux essais en noir-blanc, jusqu'à ce que les parois latérales apparaissent finalement au format rectangulaire de 40 mm. x 145 mm., de façon à ce qu'elles puissent être imprimées en couleur rouge-brun en deux exemplaires sur du papier satiné de 100 gr/m2 et finalement appliquées sur lesdites parois latérales du wagon couvert CFF du type K2 de BUCO. Quant aux deux parois frontales, elles affichent 60 mm. de large et 55 mm. de hauteur maximale.
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Une fois mon K2 en mains, j'ai tout d'abord procédé au retrait de son toit, puis à la découpe en forme de triangle de la partie supérieure des parois frontales, de façon à pouvoir appliquer le fameux toit pointu si typique de ces wagons; cette opération fut par contre très délicate à effectuer (entailles d'amorçage de la tôle au ciseau, puis découpe à la scie à métaux). Ensuite, j'ai procédé au démontage des glissières supérieures et inférieures de chacune des deux portes latérales centrales; au sujet de ces portes, elles ont été supprimées. La place laissée vide a été comblée par collage intérieur et extérieur de cartons. Au moyen de divers cartons de 15 mm. de large et d'une épaisseur de 5/10ème de millimètre (épaisseur qui représente celle du nervurage séparant les imitations des planches horizontales d'origine), je comble les zones frontales et latérales de l'imitation des planches horizontales par collage de ces cartons, de façon à ce que je puisse ensuite procéder à la pose des parois latérales sur papier imprimé en rouge-brun, reproduisant l'aspect du wagon FS, feuilles qui doivent apparaître parfaitement planes; quant aux faces frontales, elles reçoivent également une feuille de papier satiné, imprimée en rouge-brun et reproduisant l'aspect du wagon FS. Afin que la pose des feuilles imprimées soit exacte, il faut tout d'abord commencer par celles des deux parois frontales, parfaitement ajustées sur leur largeur et leur hauteur; c'est ce qui déterminera ensuite la pose des feuilles imprimées sur les parois latérales.
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Il est maintenant temps de passer à la réalisation du toit pointu, puis à celle des marche-pieds d'accès aux portes centrales latérales. Le toit est formé d'un carton d'un millimètre d'épaisseur, plié en son centre dans le sens de la longueur et dont les dimensions sont de 74 mm. x 150 mm., soit deux panneaux de 37 mm. x 150 mm. ; de façon à ce que ce toit soit en harmonie avec ceux des autres wagons couverts du réseau, ce carton est ensuite simplement peint en gris-clair, aucun nervurage ne devant apparaître; afin d'éviter toute coulure de peinture sur les parois frontales et latérales, le toit doit être peint avant son montage. Quant aux marche-pieds, ils sont confectionnés dans le style FS et appliqués à gauche sous chacune des deux portes latérales centrales (sur certains wagons, suivant le type, les marche-pieds apparaissaient au centre ou à droite sous les portes latérales centrales). Ainsi terminé, c'est une nouvelle pièce unique qui s'ajoute à ma collection, internationalisant encore un peu plus mon matériel roulant.
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“L'avenir”:
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La réalisation de ce wagon couvert FS a exigé un travail conséquent, voire parfois même risqué lors de certaines phases. Après mûre réflexion, malgré mes 75 ans et pour autant que ma santé se maintienne au niveau actuel, si je suis appelé à produire à nouveau un tel type de wagon, je me réfèrerai à la pratique utilisée lors de la confection de mes deux ballastières GB et CFF (voir chapitre en page 54 du présent Blog), soit l'utilisation du bois croisé de 4 mm. d'épaisseur pour la fabrication des parois frontales et latérales, ainsi que du plancher; par contre, la longueur des parois latérales sera diminuée de 2 x 4 mm., afin que les parois frontales puissent être collées contre lesdites parois latérales et que la longueur totale de la caisse ne dépasse ainsi pas les 145 mm.. De surcroît, afin de garantir une parfaite équidistance entre les parois latérales, deux renforts intérieurs doivent être confectionnés et placés de chaque côté, au tiers de la longueur de la caisse; les dimensions de ces renforts sont de 40 mm. x 52 mm.. Quant aux dimensions du plancher, elles doivent être de 52 mm. x 137 mm. Cette façon, beaucoup plus aisée à pratiquer, est également applicable pour la réalisation des wagons étrangers européens des types plats et tombereaux, en utilisant donc de préférence des châssis BUCO d'une longueur hors tampons de 16 cm (wagons sans plateforme ni vigie de garde-freins ou de 18 cm (wagons avec plateforme ou vigie). Si l'on veut réaliser un wagon couvert FS pour le transport du vin, donc muni de deux foudres à l'intérieur, seule demeure applicable l'utilisation du wagon K2 BUCO, ceci en raison de son toit arrondi, tel que celui qui a servi à la confection de mon wagon FS cité ci-dessus. Ce wagon à vin peut soit être sans plateforme ni vigie, soit avec une vigie extérieure à la caisse du wagon couvert; cela exige par contre un châssis de 18 cm de longueur hors tampons, muni d'une vigie, alors que la caisse du wagon couvert BUCO de 14,5 cm de longueur et son toit se placent immédiatement suite à la vigie, qui doit par contre être modifiée de façon à ce qu'elle reproduise celle qui était jadis en usage sur les FS. En effet, dans leur toute grande majorité, les wagons à vin FS étaient du type couvert courts, avec paire de foudres à l'intérieur et non pas avec les foudres extérieurs, comme cela l'était généralement dans les autres pays européens. 
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Ci-après, les photographies décrivant les différentes étapes modificatrices appliquées sur ledit wagon couvert FS.
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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Un magnifique wagon couvert FS dans la réalité
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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Voici le wagon original BUCO acquis à la Bourse d'Aigle, sans plateforme ni vigie de garde-freins
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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Ci-dessus, afin de recevoir son nouveau toit pointu, les parois frontales ont été découpées et, ci-dessous, les parois frontales et latérales ont été recouvertes de cartons, afin que cesdites parois soient parfaitement planes, alors que le toit a été confectionné
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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Voici le wagon MAERKLIN HO qui a servi de base pour l'élaboration des feuilles imprimées représentant les parois frontales et latérales
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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C'est toute la vieille Italie ferroviaire qui s'exprime au travers de cette illustration; de gauche à droite, le wagon couvert muni de son typique toit pointu et, à droite, un wagon-citerne où apparaissent les incontournables bandes vertes en diagonale
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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Ci-dessus et ci-dessous, imaginons-nous un lourd train de transit au départ de l'Italie et franchissant le Saint-Gothard à destination du Nord de l'Europe ou, au contraire, un long convoi de tels wagons vides en retour dans leur pays d'origine, tracté par une unité multiple "d'Ae 4/6" en remplacement d'une Ae 8/14 en réparation ou en révision !
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Réalisation en style “Tin-Plate 0” d’un wagon couvert FS
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#Posted on Monday, 03 January 2022 at 11:50 AM

Edited on Thursday, 06 January 2022 at 12:59 PM

Nouvelle construction d'un wagon couvert FS rouge-brun, puis d'un deuxième wagon couvert FS gris

Wagon couvert FS rouge-brun:
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Le wagon ainsi réalisé selon chapitre précédent ne me satisfaisant pas totalement (toit trop pointu par suite des pentes trop raides des deux pans), je me suis décidé à retirer du châssis la caisse BUCO modifiée et à la remplacer par une nouvelle construction, en reprenant les fondamentaux de l'alinéa “l'avenir”, soit comme indiqué, en me basant sur la pratique utilisée pour la confection de mes deux ballastières GB et CFF de la page 54 du présent Blog. J'ai donc fabriqué les parois frontales et latérales, ainsi que le plancher et les deux renforts intérieurs au moyen du bois croisé de 4 mm., en appliquant les diverses dimensions citées dans le chapitre en question; les différents éléments ont été assemblés puis collés avec de la colle “Cementit universal” transparente, qui convient à la perfection pour ce genre de travail. Ainsi, la hauteur des parois latérales passe de 40 mm. à 45 mm, ce qui a pour effet de relever le toit, lui conférant ainsi l'aspect souhaité.
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Un graissage final des essieux et le résultat final est tout simplement merveilleux.
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Wagon couvert gris des FS:
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En plus du wagon couvert FS rouge-brun avec toit gris-clair, cela m'a incité à produire un deuxième wagon couvert FS, avec caisse gris-clair et toit noir, en me basant également sur le modèle MAERKLIN HO. Pour réaliser ce wagon, j'ai dû me rendre à Lausanne au “TGV Trains Miniatures” en date du 11 janvier 2022, pour acquérir à un prix fort honnête trois wagons de marchandises BUCO usagés, tous les trois d'une longueur hors tampons de 16 cm (un L6 rouge-brun avec attelages remontant aux années 1940 et un L6 vert, ainsi qu'un wagon-citerne SHELL), ce qui me permettra donc d'encore réaliser quelques nouveaux wagons de marchandises européens.
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Ci-après, quelques photographies décrivant le nouveau système appliqué pour la réalisation de caisses en bois pour mes wagons couverts FS, système qui pourra donc également convenir pour la réalisation de wagons tombereaux ou plats, sans l'utilisation de caisses BUCO originales.
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Nouvelle construction d’un wagon couvert FS rouge-brun, puis d’un deuxième wagon couvert FS gris.
Voici le système appliqué pour réaliser une nouvelle caisse avec des éléments en bois croisé de 4 mm. d'épaisseur
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Nouvelle construction d’un wagon couvert FS rouge-brun, puis d’un deuxième wagon couvert FS gris
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Le wagon MAERKLIN HO ayant servi de modèle pour la réalisation du deuxième wagon couvert FS
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Nouvelle construction d’un wagon couvert FS rouge-brun, puis d’un deuxième wagon couvert FS gris
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Ci-dessus, le deuxième wagon de couleur grise et, ci-dessous, les deux wagons FS réunis
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Nouvelle construction d’un wagon couvert FS rouge-brun, puis d’un deuxième wagon couvert FS gris
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Nouvelle construction d’un wagon couvert FS rouge-brun, puis d’un deuxième wagon couvert FS gris
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Ci-dessus, en pleine voie et ci-dessous, en gare
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Nouvelle construction d’un wagon couvert FS rouge-brun, puis d’un deuxième wagon couvert FS gris
 
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#Posted on Thursday, 13 January 2022 at 5:25 PM

Edited on Thursday, 13 January 2022 at 7:19 PM

Réalisation d'un wagon tombereau SNCF

 
C'est le wagon L6 rouge-brun qui a été utilisé pour le transformer en un wagon SNCF du type Twf OCEM 1929. Par contre, bien qu'il soit complet, ce L6 était dans un état défraîchi fort avancé et comportait même des “blessures” incompréhensibles infligées par son propriétaire précédent (châssis victime d'une grosse balafre intérieure, alors que l'une des deux parois frontales était percée de deux petits orifices). Mais qu'à cela ne tienne, j'ai pu réparer les dégâts et ainsi redonner une nouvelle vie à ce véhicule.
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La première opération fut de trouver sur l'Internet deux images du wagon SNCF, ceci tout d'abord dans la réalité, puis d'après un modèle HO. C'est le modèle HO, parfaitement photographié latéralement, qui m'a permis de transférer l'image sur “excel” pour redimensionnement, image correspondant au wagon désiré, soit un typique tombereau français de couleur brune avec inscriptions blanches pour le transport du charbon, wagon muni de deux portes à vantaux sur chacune de ses deux parois latérales (la SNCB belge disposait également de wagons quasi semblables, mais de couleur vert-foncé avec inscriptions jaunes). La deuxième phase fut de recouvrir de cartons de 0,5 mm et 0,25 mm d'épaisseur les espaces en retrait entre le nervurage BUCO vertical original des parois latérales de la caisse, afin d'obtenir des parois lisses pouvant de ce fait recevoir les feuilles imprimées. Quant aux parois frontales, j'ai dû les peindre manuellement en brun, car n'ayant pas trouvé de photographie représentant uniquement les faces frontales de ce type de wagon; afin qu'un léger nervurage vertical apparaisse pour être en harmonie avec les feuilles imprimées des parois latérales, j'ai utilisé des cartons de 0,25 mm. d'épaisseur. Enfin, j'ai effectué des retouches de couleur noire sur les longerons et poutres frontales porte-tampons du châssis, puis un graissage des essieux. Ce wagon unique en son genre est maintenant terminé et peut être incorporé sans restriction dans les trains de marchandises du réseau.
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Ci-après, quelques photographies de ce nouveau pensionnaire du réseau.
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Réalisation d'un wagon tombereau SNCF
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Je me suis inspiré de ce wagon SNCF réel pour réaliser mon modèle
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Réalisation d'un wagon tombereau SNCF
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Le wagon L6 BUCO avant réparation (les deux orifices dans la paroi latérale de droite sont hélas parfaitement visibles) !
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Réalisation d'un wagon tombereau SNCF
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Les parties en retrait sont toutes recouvertes par des cartons adéquats, prêtes à recevoir les feuilles imprimées des parois latérales et la nouvelle peinture sur les faces frontales
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Réalisation d'un wagon tombereau SNCF
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Le wagon CFF L6 original est ainsi désormais devenu un wagon SNCF Twf type OCEM 1929, bien évidemment chargé de charbon. De la même manière que sur le wagon réel, il a été renoncé aux marche-pieds latéraux centraux, les portes pouvant aisément s'ouvrir sans qu'il soit nécessaire de monter sur le wagon
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Réalisation d'un wagon tombereau SNCF
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Attelé à gauche à un bi-foudres SNCF et à droite à un M6 CFF, voici ce nouveau wagon en route pour sa destination
 
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#Posted on Thursday, 13 January 2022 at 5:50 PM

Edited on Monday, 17 January 2022 at 10:05 AM

Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF

Le wagon-citerne SHELL de BUCO (sans plateforme ni vigie), également acquis à Lausanne, ne pouvait donc que devenir un wagon SNCF. En consultant l'Internet, mon choix s'est porté sur un wagon à vin “FELIX POTIN”, avec gare d'attache de Cette (ancienne orthographe - aujourd'hui Sète -). La première constatation fut que ce wagon BUCO était “bien malade”, notamment au  niveau de la peinture de la bonde et de celle des échelles d'accès à l'orifice de remplissage (vissées à l'envers, comme cela apparaît hélas très souvent sur les wagons BUCO, la petite plateforme supérieure devant obligatoirement se trouver face à l'orifice de remplissage); de surcroît, les inscriptions des plaques d'immatriculation et de raison sociale originales étaient également fortement défraîchies, voire défectueuses.
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Une fois ce wagon en mains, j'ai procédé exactement de la même façon que pour réaliser le wagon d'hydrocarbures SNCF “TOTAL” (voir chapitre précédent “Amélioration de wagons de marchandises BUCO en faveur d'une tierce personne”). Ainsi, une fois la bonde peinte manuellement en gris-argent, après séchage et conformément au wagon original, j'ai appliqué la bande centrale de couleur rouge-bordeaux, alors que la paire d'échelles centrales été peinte en gris-foncé. La raison sociale apparaît sur les flancs latéraux de la bonde, soit “FELIX” à gauche et “POTIN” à droite. Les plaques de droite originales de la raison sociale ont été supprimées, seules les plaques de gauche recouvertes par les nouvelles inscriptions techniques SNCF provenant de mon stock devant désormais apparaître. En finalité, un graissage des essieux, un redressement de quelques parties très légèrement endommagées sur le châssis, puis quelques retouches à la peinture noire et une deuxième vie s'annonce pour ce wagon-citerne. Encore une nouvelle pièce unique qui figure ainsi dans ma collection de wagons de marchandises “Tin-Plate 0”.
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Ci-après, quelques photographies de ce nouveau pensionnaire.
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Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF
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C'est dans cet état que j'ai acquis, bien évidemment à très bas prix, ce wagon-citerne BUCO dans son aspect d'origine mais par contre "bien malade", avec sa paire d'échelles verticales d'accès au dôme de remplissage, dont la petite plateforme supérieure est dirigée du faux côté
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Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF
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J'ai enfin trouvé une meilleure photographie de ce wagon  à vin à l'échelle HO dans l'Internet, wagon dont je me suis inspiré pour réaliser la transformation de mon wagon-citerne BUCO.
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Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF
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Ci-dessus et ci-dessous, voici ce que ce "pauvre" wagon-citerne BUCO est devenu; bien évidemment, la paire d'échelles a enfin été correctement montée
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Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF
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Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF
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Ci-dessus, mes quatre wagons SNCF réunis; de gauche à droite dans leur ordre chronologique de réalisation: deux bi-foudres, le wagon tombereau chargé de charbon et enfin le "petit dernier". Ci-dessous, "Félix Potin" à destination d'un négociant genevois en vins, alors que le wagon de charbon est dirigé sur l'usine à gaz du même lieu
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Réalisation d'un wagon-citerne à vin SNCF
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#Posted on Monday, 17 January 2022 at 10:09 AM

Edited on Thursday, 20 January 2022 at 8:44 PM

Présentation filmée de mon chemin de fer modèle “Tin-Plate 0” à voie unique

Prises de vues statiques:
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C'est avec un tout grand plaisir, que je vous présente un film relatif à l'exploitation de mon réseau. Ce film commence avec des prises de vues statiques, présentant successivement, le poste de conduite des véhicules-moteurs (avec son incontournable volant du combinateur à onze crans de marche accompagné de sa poignée de commande des inverseurs de marche pour locomotives munies de la télécommande par surtension), les boutons-poussoirs de la télécommande des signaux avancés, principaux d'entrée et de sortie ainsi que des signaux de manoeuvre, des sectionneurs d'alimentation des sections isolées précédant les signaux principaux d'entrée et de sortie et d'alimentation des culs-de-sacs Nord et Sud, ainsi que finalement de l'interrupteur destiné à l'éclairage de la gare, des quais et des divers bâtiments du réseau.
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Les prises de vues statiques continuent avec la présentation de la disposition des aiguillages, ainsi que des signaux en position d'arrêt, pour se terminer avec des vues générales du réseau et finalement la présentation de l'étagère d'exposition contenant les divers autres wagons de ma collection.
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Afin d'agrémenter ces prises de vues statiques, un extrait d'une musique de notre terroir, profondément identitaire et en parfaite harmonie avec l'esprit et le style du réseau, accompagnera cette première partie.
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Prises de vues des trains en marche:
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La deuxième partie est dédiée à la circulation des convois, où le bruit de roulement des trains constitue "la principale parole" du film, qui se termine toutefois par la cloche de gare du style "Saint-Gothard" à deux tons. Chaque train en marche, occupant les voies 1 à 4 de la gare, circulera dans l'ordre chronologique, dûment présenté avec les signaux avancés et principaux d'entrée et de sortie, qui affichent correctement l'image correspondant au train qu'ils sont sensés diriger; à ce sujet, en tenant compte des possibilités techniques des années 1940/1950 en matière de modélisme ferroviaire au niveau de l'infrastructure, j'ai scrupuleusement veillé à ce que le déroulement de l'exploitation soit le plus conforme possible à celui du Règlement des Signaux suisses (RS 71) du 1er mai 1947, règlement en parfaite harmonie avec l'aspect du matériel roulant et le style environnemental du réseau.
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En outre, afin de faire en sorte que la netteté des prises de vues des trains en marche soit acceptable (dans certains cas, un léger flou ne peut pas être évité), tout en renonçant bien évidemment aux trop gros plans, les convois circulent à la vitesse la plus basse possible pour qu'elle demeure régulière.
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Ci-après, le film, qui se résume en: "Seule l'authenticité en toutes choses est digne de considération !" ou, mieux proclamé encore: "hors du patrimoine du temps jadis, point de salut !"
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Si vous désirez visionner ce film sur grand écran ou home cinéma, taper "Michel Pousaz" sur Youtube, avec le titre: "Réseau ferroviaire Tin-Plate 0".
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#Posted on Thursday, 27 January 2022 at 10:08 AM

Edited on Tuesday, 01 February 2022 at 11:11 AM

Naissance d'un nouveau wagon

Wagon couvert FS pour le transport du vin:
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La nuit du jeudi 6 au vendredi 7 janvier 2022 m'a été d'un précieux conseil et m'a incité à réaliser un wagon couvert FS pour le transport du vin. Suite à une intense réflexion, j'ai décidé de le réaliser en me basant sur un fort ancien modèle HO RIVAROSSI; après photographie du wagon sous tous ses angles, j'ai transféré le tout dans mon dossier “Excel”, ce qui m'a ainsi permis d'atteindre mon objectif, à savoir un wagon couvert de 16 cm de longueur hors tampons, avec ma nouvelle méthode de confection de la caisse en bois croisé de 4 mm. d'épaisseur, sur laquelle sont collées les feuilles imprimées reproduisant les faces frontales et latérales du wagon. Afin que le toit puisse parfaitement s'ajuster, les parois latérales affichent par contre des dimensions de 137 mm. de longueur sur 43 mm. de hauteur. Le toit a été peint en gris foncé, de la même manière qu'il apparaît sur le wagon RIVAROSSI. Sur une des faces frontales (toutes deux de 60 mm. de largeur et de 55 mm. de hauteur) a été ajoutée l'échelle verticale d'accès à la toiture et aux dômes de remplissage des foudres. Pour réaliser ce wagon, j'ai commandé un wagon bi-foudres BUCO sans plateforme ni vigie de garde-freins auprès de Peter Wülser à Wolhusen, afin de pouvoir utiliser le châssis et démonter les foudres pour les replacer à l'intérieur du wagon couvert FS en question.
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Le wagon FS RIVAROSSI présente ses parois latérales avec, d'un côté la porte latérale centrale complétement ouverte, alors que de l'autre côté elle est entre-ouverte, ce que j'ai parfaitement respecté, de façon à ce que l'on puisse justement voir apparaître une des deux faces frontales des deux foudres intérieurs. La dernière application sur le châssis consiste en la pose des marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales (marche-pieds placés à droite, car ces portes s'ouvrent de droite à gauche). L'ultime étape se concrétise enfin par la pose de ladite caisse terminée sur le châssis de wagon BUCO. Ce nouveau wagon "Tin-Plate 0" sera légèrement moins détaillé que le modèle HO, ceci bien évidemment par souci du respect dudit style "Tin-Plate".
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Il faut toutefois admettre, que la réalisation de ce wagon FS pour le transport du vin est plus délicate que celle d'un simple wagon couvert entièrement fermé, ceci notamment en raison du respect des portes latérales ouvertes, ainsi que surtout de l'installation d'une paire de foudres à l'intérieur de la caisse. Voici donc, dans l'ordre chronologique les opérations à accomplir:
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 1.  Après avoir effectué l'impression des feuilles reproduisant les faces frontales et  latérales, couper délicate-
       ment au cuter l'espace des portes ouvertes
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 2. Après avoir fabriqué les parois frontales et latérales, poser sans les coller les feuilles imprimées des pa-
     rois latérales de la caisse en bois et déterminer l'emplacement exact ou devront être découpés les espa-
     ces ouverts. Une fois cette opération effectuée, peindre en gris les bases des parois frontales et latérales
     ainsi que la partie extérieure du plancher, qui est appliquée contre le châssis
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 3. Une fois ces ouvertures réalisées, peindre en gris les montants verticaux et horizontaux de celles-ci; lors-
     que la peinture est parfaitement sèche, poser et coller les feuilles imprimées des parois latérales, en
     veillant à ce que les ouvertures soient parfaitement ajustées
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 4. Découper dans une feuille de carton de 0,5 mm. d'épaisseur le marche-pied central, en le collant ensuite
     au centre sur toute la longueur du toit (15 mm. de large et 150 mm. de long), puis réaliser les deux dômes
     circulaires de remplissage (8 à 10 mm. de diamètre et 5 à 6 mm. de hauteur), à coller sur le marche-pied
     central du toit, de façon à ce que ces dômes soient parfaitement ajustés avec l'ouverture centrale supé-
     rieure de chacun des deux foudres placés à l'intérieur du wagon
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 5. Lorsque les quatre parois sont terminées, procéder à leur assemblage et à leur collage final
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 6. Utiliser une feuille de papier fort de couleur gris-foncé de 150 mm. de long et la découper de façon à former
     le toit de forme arrondie, puis la coller sur les parois. Afin que le toit ne se déforme pas et conserve sa for-
     me arrondie, répartir sur toute la longueur plusieurs élastiques entourant la caisse du wagon; une fois la
    colle sèche et le toit bien formé, retirer les élastiques
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 7. Conformément au modèle HO RIVAROSSI, fixer contre la paroi frontale y relative l'échelle d'accès au toit et
     aux dômes en question
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 8. Démonter les foudres, la paire d'échelles centrales d'accès aux dômes de remplissage des foudres, ain-
     si que les supports de ceux-ci; le châssis, ainsi mis à nu reçoit, lors du montage final, la caisse confec-
     tionnée par mes soins
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  9. Afin d'éviter tout débordement sur le corps des foudres, passer délicatement au stylo feutre noir indélébile
       la surface des cercles des foudres, ceci afin d'augmenter le relief de l'ensemble
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10. Supprimer les quatre plaques d'immatriculation et de raison sociale “BUCO” faisant suite aux supports
      des foudres, par découpage au moyen d'une robuste paire de ciseaux bien aiguisée, de façon à ce que
      ces foudres puissent être à nouveau fixés sur le châssis et donc introduits à l'intérieur du wagon couvert,
      alors que ceux-ci sont à nouveau placés sur leurs supports par vissage au châssis, en veillant à ce que
      les dômes de remplissage placés sur le toit soient parfaitement ajustés avec le sommet central des fou-
      dres en question. Par contre, en raison de la minceur de la tôle en fer blanc, cette opération de découpage
      va, inévitablement de prime abord, courber certaines parties; cependant ne pas s'affoler, mais immédiate-
      ment redresser celles-ci au moyen d'une pince plate et alors tout rentrera dans l'ordre
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11. Pour que ces foudres sur leurs supports puissent être placés à l'intérieur du wagon couvert, scier, sur une
      des deux parois frontales seulement des foudres, la partie située entre le premier et le deuxième cercle de
      chacun de ceux-ci, de façon à ce que la partie frontale non sciée soit visible au travers des espaces ou-
      verts face aux portes latérales centrales, la partie sciée non visible se trouvant ainsi face à chacune des
      deux parois frontales intérieures. Ce sciage est nécessaire car, par suite de la confection de la caisse en
      bois croisé de 4 mm. d'épaisseur, la longueur des foudres doit donc être diminuée en conséquence; les
      parois frontales visibles de la paire de foudres doivent être disposées de façon à afficher le numéro origi-
      nal de BUCO gravé en creux, soit 8667
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12. La finalité de ces travaux se concrétise par un graissage des essieux; ce wagon est ainsi prêt à entamer
       un nouveau destin. 
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Ci-après, pour l'instant, une photographie du wagon original RIVAROSSI HO, ainsi que de deux prises de vues relatives à la caisse du futur wagon "Tin-Plate 0" (les autres photographies suivront dès que le wagon sera terminé et mis en service).
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Naissance d’un nouveau wagon
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Voici le wagon FS de RIVAROSSI à l'échelle HO; de la même manière que celle appliquée sur les wagons-citernes italiens de jadis, les wagons à vin FS appartenaient à des entreprises viticoles privées et étaient donc également munis des fameuses bandes vertes en diagonale sur les faces frontales et sur les flancs latéraux du côté droit. Par contre, l'entretien, les réparations et les révisions étaient bien évidemment confiés aux divers ateliers ferroviaires FS
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Naissance d’un nouveau wagon
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Ci-dessus, la caisse terminée du wagon FS, du côté de la porte latérale entièrement ouverte; à gauche, l'échelle d'accès au sommet du toit; ci-dessous, vue du côté de la porte entre-ouverte. Sur le toit, apparaissent les deux dômes de remplissage de la paire de foudres; ces dômes sont tout simplement constitués par des bouchons récupérés de porte-charbons d'un moteur de traction de locomotive MAERKLIN "Tin-Plate 0"
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Naissance d’un nouveau wagon
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Naissance d’un nouveau wagon
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Ci-dessus, le wagon couvert FS, du côté de la porte latérale centrale entièrement ouverte, est terminé; du côté droit, l'extrémité du deuxième foudre est bien visible. Ci-dessous, le wagon couvert du côté de la porte latérale centrale entre-ouverte
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Naissance d’un nouveau wagon
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Naissance d’un nouveau wagon
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Gros plan sur l'extrémité visible des deux foudres
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Naissance d’un nouveau wagon
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Sur le cul-de-sac côté Sud de la halle aux marchandises, voici les quatre wagons FS réunis avec, de gauche à droite, le wagon couvert gris pour le transport du vin, deux wagons couverts classiques gris-argent et rouge-brun munis de leur emblématique toit pointu et finalement un wagon-citerne dans le plus pur style des FS du temps jadis
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Naissance d’un nouveau wagon
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Terminons ce chapitre avec le nouveau pensionnaire du réseau en pleine course
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Un savoir-faire désormais acquis:
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Ajouté à mon expérience acquise dans l'amélioration des wagons “Tin-Plate 0” originaux (cependant tout en respectant l'esprit du constructeur), notamment en ce qui concerne les wagons-citernes, mono et bi-foudres, mon nouveau système de caisse en bois croisé, dans le but de réaliser des wagons couverts, tombereaux et plats inédits de style “Tin-Plate 0” et montés sur châssis originaux BUCO, HAG (en ce qui concerne la marque HAG, l'amélioration des wagons ne concerne que les wagons-citernes à deux et quatre essieux) et ERNO (seulement valable pour les wagons-citernes à deux essieux), c'est avec une légitime fierté que je suis en mesure d'affirmer que j'ai pu ainsi réaliser un certain nombre de modèles d'anciens wagons suisses et européens; La construction de wagons avec caisse en bois ne nécessite en effet que d'une règle, d'un crayon dur, éventuellement d'un compas, de feuilles de carton, d'une paire de ciseaux, de bois croisé de 4 à 5 mm, d'une scie à découper avec sa réserve de lames, d'une mini-perçeuse avec ses divers accessoires, de feuilles de papier de verre fin et de colle ne coulant pas (par exemple “Cementit” transparente); par contre, un ordinateur, un appareil à scanner et une imprimante en quadrichromie demeurent nécessaires pour l'élaboration et l'impression finale sur papier blanc satiné de 100 gr/m2 des parois frontales et latérales des divers wagons à transformer.
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Encore une précision non négligeable: pour autant que l'on puisse à la base déjà disposer d'un châssis, voire d'un wagon BUCO, HAG ou ERNO (wagons-citernes seulement) complètement équipé, même usagé mais cependant encore en bon état (entre autres tampons, attelages et organes de roulement, etc.), les coûts, pour exécuter ces divers travaux d'amélioration ou de construction, défient toute concurrence et conviennent donc finalement à toutes les bourses. Par contre, en raison de leur grande valeur et de leur rareté, à mon avis, les wagons de marchandises MAERKLIN ne devraient bénéficier que de l'adjonction de l'imitation de la colonne de frein entre le "nez" de la vigie et le châssis, ce que j'ai appliqué sur mon wagon couvert "FYFFES" pour le transport des bananes.
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#Posted on Monday, 07 February 2022 at 3:33 PM

Edited on Monday, 14 February 2022 at 1:31 PM

Apparition de nouveaux wagons (première partie)

Wagon tombereau SNCB:
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Suite à la réalisation du wagon tombereau français SNCF (voir chapitre précédent) et grâce à l'acquisition à Lausanne d'un wagon tombereau L6 CFF BUCO de couleur verte (ce qui n'a jamais existé en Suisse dans la réalité), mais par contre à l'état de neuf et justement en raison de la couleur de sa caisse, j'ai tout naturellement décidé de créer un wagon semblable au wagon tombereau SNCF, mais avec le coloris vert-foncé belge de la SNCB, en pratiquant de la même façon que celle que j'ai appliquée pour la création du wagon français. Ainsi, sur Internet, j'ai pu capter un modèle de ce type de wagon belge et d'en transférer dans “Excel” les photographies prises. Le résultat final est également réjouissant. Comme toujours, un graissage des essieux et un contrôle final ont été effectués; le wagon est ainsi prêt à entammer une nouvelle vie.
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Ci-après, quelques photographies relatant les étapes successives pour la réalisation de cette nouvelle pièce unique.
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Apparition de nouveaux wagons (première partie)
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Tout commence avec ce wagon tombereau L6 dans son aspect original
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Apparition de nouveaux wagons (première partie)
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Ci-dessus, afin de réaliser des parois lisses, destinées à recevoir les feuilles imprimées pour un wagon belge SNCB, la caisse est majoritairement recouverte de cartons gris de 0,5 mm. d'épaisseur, placés entre le nervurage vertical; les cartons de couleur blanche de 0,25 mm d'épaisseur concernent les parties où le nervurage est moins accentué. Ci-dessous, le wagon est terminé
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Apparition de nouveaux wagons (première partie)
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Apparition de nouveaux wagons (première partie)
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Le wagon belge est accouplé à un wagon OCEM 1929 de la SNCF, tous deux sensés livrer du charbon à la Suisse
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Apparition de nouveaux wagons (première partie)
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Une prise de vue emblématique réalisée par Feu Monsieur Werner Reber. L'aile du sémaphore élevée obliquement annonce le train de marchandises prêt au départ de la gare de Berne-Weyermannshaus au milieu des années 1950, convoi tracté par les locomotives des types Ae 3/6 II (série 10401 à 10420 sans visières pare-soleil sur les grande fenêtres frontales) et Ae 3/6 I 10714 qui, en plus d'être la dernière machine de cette série, fut également la dernière locomotive électrique de ligne des CFF à encore afficher sa couleur brune originale. Comme par magie, le premier wagon correspond à mon modèle cité ci-dessus.
 
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#Posted on Tuesday, 22 February 2022 at 4:00 PM

Edited on Thursday, 24 February 2022 at 1:59 PM

Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)

Wagon tombereau CFF du type L4 de couleur grise:
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En possession d'une vigie de garde-freins BUCO améliorée en style classique des CFF (voir page 50 du présent Blog), je décide de réaliser un wagon tombereau CFF du type L4 de couleur grise, avec caisse en bois sur un châssis BUCO de 18 cm de longueur hors tampons, muni de sa paire d'escaliers d'accès à la plateforme. Les dimensions extérieures de cette caisse sont de 145 mm. de long, 60 mm. de large et 30 mm. de haut; par contre, le plancher a une surface intérieure de 52 mm. x 137 mm..
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Mes recherches sur Internet (taper “Güterwagen SBB L4”) m'ont permis de ne découvrir qu'un seul wagon du type L4, sous forme d'un modèle photographié parfaitement longitudinalement, mais par contre avec une caisse de couleur rouge vermillon, couleur qui ne correspond pas du tout à la réalité. Qu'à cela ne tienne, grâce a mon petit-fils informaticien, la modification de la couleur a été effectuée par ses soins, ce qui m'a permis de réaliser de nouvelles photographies en gris et en rouge-brun (pour un futur L4 de cette couleur ?). Par contre, afin de respecter l'esprit du constructeur, seule la paire de portes latérales centrales à vantaux de 30 mm. x 39 mm. est changée par prélèvement de celles figurant sur les feuilles imprimées représentant les parois latérales du L4 cité ci-dessus, alors que la désignation “L6” est modifiée en “L4”, tout en conservant le numéro 8661 du wagon BUCO; en effet, les portes latérales centrales à vantaux d'un L4 sont totalement différentes de celles figurant sur un L6. Pour réaliser les feuilles imprimées des parois frontales et latérales, j'ai photographié un de mes L6 gris puis, lors du transfert sur “Excel”, j'ai comprimé les clichés, afin que ceux-ci ne dépassent pas 30 mm. de hauteur lors de leur impression, ce qui correspond aux dimensions d'un L4 (les parois d'un L6 BUCO atteignent une hauteur de 40 mm.). Les feuilles imprimées de chacune des deux parois latérales sont en trois parties, soit: la partie de gauche avec l'immatriculation et les inscriptions techniques (dimensions de 53 mm. de longueur x 30 mm. de hauteur), la porte centrale à vantaux (dimensions de 39 mm. de longueur x 30 mm. de hauteur) et enfin la partie de droite avec l'ancien sigle “T” de “Transit” de couleur blanche sur fond noir (à nouveau dimensions de 53 mm. de longueur x 30 mm. de hauteur); ces trois longueurs totalisent donc bel et bien 145 mm..
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La Bourse au Jouets de Fribourg du 19 février 2022 m'a ainsi permis d'acquérir, entre autres ceci sous forme d'échange, un wagon L6 avec vigie; après démontage de la caisse de ce wagon, j'ai remplacé la vigie originale BUCO par celle réalisée par mes soins, alors que la nouvelle caisse en bois, qui a reçu ses feuilles imprimées des parois frontales et latérales, a pris place sur le châssis; bien évidemment, j'ai ajouté la paire de marche-pieds latéraux d'accès aux portes à vantaux fixées sur les parois en question. Ainsi terminé et après avoir effectué le traditionnel graissage des essieux, cette nouvelle pièce unique a pu être ajoutée à ma collection.
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Ci-après, quelques photographies relatant la transformation d'un L6 original en L4 dans toute son élégance.
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Tout commence par un L6 gris BUCO dans son aspect original
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Transformation d'une vigie de garde-freins BUCO:
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Cette transformation figure dans les moindres détails à la page 50 du présent Blog. Par contre, pour faciliter la tâche aux ferrovipathes désireux de réaliser une telle vigie en utilisant le modèle BUCO original, je présente ci-dessous une photographie expliquant les différentes phases à respecter pour réaliser une telle transformation.
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. Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Ci-dessus, face avant et, ci-dessous, face arrière de la vigie, présentant sous forme de cartons blancs de 0,25 mm. d'épaisseur, les différentes adjonctions à effectuer. Les dimensions des cartons verticaux entourant les fenêtres sont de 1,5 mm de largeur x 7 mm. de hauteur; les dimensions des cartons horizontaux, placés au-dessus et au-dessous des fenêtres, sont de 1,5 mm de largeur x 23 mm. de longueur; quant au carton central séparant les deux fenêtres, il mesure 6 mm. de largeur et 7 mm. de hauteur. Les dimensions du toit, issu d'un carton de 0,5 mm d'épaisseur, sont de 20 mm. x 32 mm.; pour former l'arrondi du toit, il suffit de coller, au centre du toit original de la vigie, une barrette transversale en bois de 3 mm. de hauteur, de 5 mm. de largeur et de 17 mm de longueur, barrette contre laquelle viennent s'appuyer la partie intérieure de l'arrondi du toit, ainsi que le haut des formes "en demi-lune" avant et arrière de la vigie, le bas de ces formes s'appuyant bien évidemment contre le sommet de la vigie originale; ces formes sont également constituées par du carton de 0,25 mm. d'épaisseur. Sitôt le toit arrondi collé au centre et aux bords de la vigie, appliquer jusqu'à séchage complet une élastique nécessaire au maintien de l'arrondi. Après séchage, peindre le toit en noir ou en gris-argent, alors que le corps de la vigie apparaîtra en gris ou en rouge-brun, suivant le wagon que l'on désire reproduire (par contre exception en ce qui concerne les wagons-citernes et bi-foudres CFF, car n'ayant été munis que de vigies de couleur uniformément grise). Lorsque la vigie sera terminée et fixée sur le châssis du wagon, les deux dernières opérations consisteront à l'application de la colonne de frein de couleur noire entre le "nez" de la vigie et le châssis du wagon, ainsi que du montage des deux demi-rambardes; ces deux demi-rambardes, en forme de "L" inversé et placées de part et d'autre de la vigie, sont constituées par du fil d'acier de 1,5 mm. de section; en cas d'absence de ces rambardes, il suffit de les confectionner avec du fil électrique rigide en cuivre de 1,5 mm. de section au maximum, fil nu ou gainé. En cas de fil gainé, le fil rigide en cuivre sera bien évidemment de plus petite section, soit d'un millimètre. La paire des jambages horizontaux partant de la vigie doit mesurer 20 mm., alors que la paire des jambages verticaux en direction du châssis doit atteindre une longueur de 25 mm., pour être finalement collée depuis l'intérieur du châssis, ceci de façon à ce que cela ne soit pas visible. A la fin de leur vie, sur certains wagons CFF des types J3, K2, K3 et L6 encore munis de leur vigie, une des deux fenêtres a été condamnée, seule celle placée bien évidemment au-dessus du "nez"  étant maintenue; pour réaliser cela sur une vigie BUCO, il suffit de remplacer le carton central de 6 mm. x 7 mm. par un carton de 7 mm. x 14 mm. A ce sujet, cette fenêtre unique a, entre autres, été appliquée sur le L6 de SBB-Historic garé dans la rotonde du Dépôt de St-Maurice. Personnellement, je considère les vigies de garde-freins à deux fenêtres comme nettement plus esthétiques, faisant carrément de celles-ci des êtres vivants à part entière, ceci grâce à leurs deux "yeux" surplombant leur "nez".
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Et voici ce nouveau L4, muni de sa colonne de frein de couleur noire, placée entre le "nez" de la vigie et le châssis du wagon. Depuis ma plus lointaine enfance, ce wagon avec sa vigie si typique m'a toujours fasciné. D'une bouleversante nostalgie, il reflète à la perfection cette Suisse ferroviaire hélas aujourd'hui disparue, cette Helvétie digne de nos pères, profondément endormis dans le silence de la terre !
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Chargé de charbon, voici le L4 en pleine course par monts et par vaux dans notre beau pays
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Wagon L4 de couleur rouge-brun:
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Après le L4 numéro 8661 de couleur grise, ceci grâce à la vigie de garde-frein récupérée du wagon gris acquis à la bourse de Fribourg, voici un L4 à la robe rouge-brun, arborant par contre le numéro 8660 et construit exactement de la même manière que le L4 gris cité ci-dessus. Pour réaliser ce deuxième L4, j'ai donc photographié les parois latérales et frontales d'un L6 rouge-brun original de ma collection, bien évidemment en utilisant les portes latérales centrales à vantaux du modèle L4 original cité dans le précédent chapitre. Par contre, j'ai commandé à Peter Wülser de Wohlhusen un châssis complet de 18 cm. de longueur hors tampons, muni des orifices frontaux pour recevoir les languettes de fixation d'une vigie de garde-frein, ainsi que la caisse en bois fabriquée par mes soins.
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Ci-après d'ici peu, deux photographies relatives à ce nouveau L4.
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Ci-dessus, c'est en feuilletant une de mes revues "Semaphor", éditée par CFF-Historic, que j'ai découvert cette fort émouvante photographie nostalgico-mélancolique, réalisée par Karl Wyrsch; ci-dessous, je ne pouvais donc pas renoncer à réaliser une prise de vue presque semblable avec mon wagon couvert K2 rouge-brun de BUCO accouplé au deuxième L4, également rouge-brun et réalisé par mes soins.
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Wagon BUCO à ranchers du type M6:
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J'ai également encore acquis un wagon BUCO à ranchers du type M6 en excellent état, de couleur rouge-brun et muni de sa plateforme avec vis de frein visible; bien évidemment, j'ai peint en rouge-brun les dix-huit ranchers, sur lesquels après séchage, j'ai appliqué les feuilles imprimées “SBB-CFF 8665”. Après graissage des essieux, j'ai chargé ce wagon de poutrelles en bois.
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Ci-après, une photographie de ce nouveau wagon.
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Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)
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Voici ce magnifique wagon, fortement embelli par la présence des inscriptions "SBB-CFF 8665" sur les ranchers et lourdement chargé de poutrelles en bois (le chargement est amovible et peut donc être remplacé par d'autres marchandises). Selon Feu Monsieur Paul Winter (décédé en 1990 à l'âge de 75 ans), ancien Ingénieur en Chef de la Traction et des Ateliers des CFF, le M6, communément désigné par "wagon à ranchers" ne doit manquer sur aucun chemin de fer modèle de qualité !
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Un savoir-faire désormais acquis:
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Ajouté à mon expérience acquise dans l'amélioration des wagons “Tin-Plate 0” originaux (cependant tout en respectant l'esprit du constructeur), notamment en ce qui concerne les wagons-citernes, mono et bi-foudres, mon nouveau système de caisse en bois croisé, dans le but de réaliser des wagons couverts, tombereaux et plats inédits de style “Tin-Plate 0” et montés sur châssis originaux BUCO, HAG et ERNO (en ce qui concerne les marques HAG et ERNO, l'amélioration des wagons de marchandises ne concerne que les wagons-citernes à deux et quatre essieux pour HAG et à deux essieux pour ERNO), c'est avec une légitime fierté que je suis en mesure d'affirmer que j'ai pu ainsi réaliser un certain nombre de modèles d'anciens wagons suisses et européens; La construction de wagons avec caisse en bois ne nécessite en effet que d'une règle, d'un crayon dur, éventuellement d'un compas, de feuilles de carton, d'une paire de ciseaux, de bois croisé de 4 à 5 mm, d'une scie à découper avec sa réserve de lames, d'une mini-perçeuse avec ses divers accessoires, de feuilles de papier de verre fin et de colle ne coulant pas (par exemple “Cementit” transparente); par contre, appareil de photo numérique, un ordinateur, un appareil à scanner et une imprimante en quadrichromie demeurent nécessaires pour l'élaboration et l'impression finale sur papier blanc satiné de 100 gr/m2 des parois frontales et latérales des divers wagons à transformer.
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Encore une précision non négligeable: pour autant que l'on puisse à la base déjà disposer de châssis, voire de wagons BUCO, HAG (wagons-citernes à deux et à quatre essieux) ou ERNO (wagons-citernes à deux essieux) complètement équipés, même usagés mais cependant encore en bon état (entre autres tampons, attelages et organes de roulement, etc.), les coûts, pour exécuter ces divers travaux d'amélioration ou de construction, défient toute concurrence et conviennent donc finalement à toutes les bourses. Par contre, en raison de leur grande valeur et de leur rareté, à mon avis, les wagons de marchandises MAERKLIN ne devraient bénéficier que de la seule adjonction de l'imitation de la colonne de frein entre le "nez" de la vigie et le châssis, ce que j'ai appliqué sur mon wagon couvert "FYFFES" pour le transport des bananes.
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#Posted on Tuesday, 22 February 2022 at 4:36 PM

Edited on Sunday, 13 March 2022 at 10:05 AM

Réalisation d'un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d'une vigie réaliste de garde-freins

Si l'on examine la production passée des wagons originaux de BUCO à Diepoldsau, puis de Krähenbühl à Thoune  et enfin de BUCO à Bauma, il est aisé de constater que ces différentes firmes, au niveau des wagons couverts CFF du type K2 (gris, rouge-brun, blancs “BELL” et marques de bières, ainsi que ceux munis d'une paire de foudres à l'intérieur pour le transport du vin - nouvellement produits par BUCO Bauma -, etc.), n'ont fabriqué que des wagons sans plateforme ni vigie (ce qui n'a jamais existé), mais également fort heureusement des wagons munis de la plateforme avec vis de frein visible; par contre, un K2 avec vigie de garde-freins n'a jamais été produit par ces marques. L'exposition-bourse de Villeneuve du 19 mars 2022 m'a permis d'acquérir un wagon couvert K2 de couleur grise, usagé mais encore en état acceptable. Possédant déjà trois K2 de couleur grise, j'ai décidé d'enlever la caisse originale de ce wagon (en ne laissant que les paires de rambardes frontales verticales et horizontales) et de la remplacer par une nouvelle caisse en bois croisé de 4 mm. d'épaisseur, munie d'une vigie de garde-freins également entièrement réalisée par mes soins, cette dernière en l'adaptant à 56 mm. de hauteur en son centre et à 54 mm. sur les côtés, afin qu'elle s'appuie correctement contre l'intérieur arrondi du toit. La largeur de cette vigie atteint 27 mm., alors que l'épaisseur s'élève à 18 mm.. L'imitation des planches horizontales de 3 mm. de largeur par planche a été effectuée avec une pointe à tracer, directement sur la face frontale, ainsi que sur les côtés pour les portes de la vigie. Après séchage des éléments assemblés, cette vigie a été peinte en rouge-brun et, bien évidemment, l'imitation de la colonne de frein entre le “nez” et le châssis du wagon a été ajoutée. Pour réaliser les fenêtres, j'ai transféré sur “Excel” le plan d'un K3 pour l'arrondi du toit, paru dans la publication “Les wagons suisses d'antan”.
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Il est vrai, que la forme du toit des wagons couverts du type K2 de BUCO s'apparente plus à celle d'un J3 ou d'un K3 que de celle d'un K2 (toit nettement moins bombé); le toit BUCO est une mixité entre le K2 et le K3. Cependant, certains K2, avec toit en forme de corbeille (en allemand: “Korbbogendach”) et correspondant donc à celui d'un J3 ou d'un K3, ont fort heureusement également existé. Quant aux parois frontales et latérales de la caisse, elles ont reçu les feuilles imprimées représentant un K2 BUCO de couleur rouge-brun. Par contre, en temps opportun, la caisse originale de couleur grise, citée en début de chapitre, servira pour réaliser en temps opportun un autre wagon K2 avec vigie à une seule fenêtre. Bien évidemment, en ce qui concerne le K2 avec caisse en bois, la paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales, ainsi que le “nez” et la paire de poignées pour les portes de la vigie, ont été ajoutés. Un graissage des essieux pour terminer et une nouvelle pièce unique apparaît sur mon réseau. Il est à relever que les faces frontales des wagons couverts CFF des types J3, K2 et K3 avec vigie de garde-freins concrétisent un émouvant “visage helvétique” ferroviaire à nul autre pareil et qui, à tout jamais, demeurera irremplaçable jusqu'à la fin des temps.
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Ci-après, quelques photographies de ce type de wagon.
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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Un K2 CFF dans son aspect original avec vigie à deux fenêtres. Le toit, moins bombé que celui du K3, est parfaitement reconnaissable
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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Ci-dessus, en provenance de l'ouvrage "Les wagons suisses d'antan", voici un K3 muni de sa légendaire vigie de garde-freins à deux fenêtres, qui a servi de modèle pour la réalisation de mon wagon K2 et, ci-dessous, un K2 "SP" ( "Schweizerische Privatbahnen ou Compagnies privées à voie normale") avec toit semblable à celui équipant les K3; par contre, la vigie ne comporte qu'une fenêtre
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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Le K2 BUCO en provenance de l'expo-bourse de Villeneuve du 19 mars 2022; comme il est aisé de le constater, malgré les outrages du temps, son état général était encore acceptable. La tôle supérieure, en forme de demi-lune et coiffant la plateforme, a bien évidemment été supprimée, car les wagons couverts CFF n'ont jamais été munis d'un tel accessoire qui, par contre, figurait bel et bien sur la majeure partie des voitures voyageurs avec plateformes ouvertes, qu'elles soient à deux, à trois ou à quatre essieux
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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Et voici ce qu'il est devenu après reconstruction. Le toit noir original a été repeint en gris par giclage à la bombe. Devant la halle aux marchandises, ce wagon contribue ainsi à une bouleversante ambiance du temps jadis
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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Ci-dessus, en pleine course en queue d'un train mixte marchandises/voyageurs (GmP) tracté par une "Sécheron" et, ci-dessous, le même convoi arrivé à destination. Quelle ambiance vraiment authentique !
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Réalisation d’un wagon couvert CFF BUCO du type K2, muni d’une vigie réaliste de garde-freins
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#Posted on Wednesday, 23 March 2022 at 3:20 PM

Edited on Thursday, 05 May 2022 at 8:44 PM

Amélioration d'un K2 et d'un L6 BUCO, tous deux de couleur grise

Samedi 9 avril 2022, je me suis rendu à la Bourse de St-Gingolph, où j'ai pu acquérir à très bas prix un wagon couvert K2 avec plateforme et vis de frein visible, ainsi qu'un wagon tombereau L6 avec vigie de garde-freins, tous deux de couleur grise, de la marque BUCO et en excellent état. Ces deux wagons, ainsi améliorés, manquaient encore dans ma collection.
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Ayant préalablement reçu une vigie BUCO de couleur brune et un toit gris-aluminium pour un wagon couvert de 18 cm de longueur hors tampons auprès de Peter Wülser à Wolhusen, j'ai donc été en mesure d'améliorer les deux wagons acquis et cités ci-dessus.
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Les modifications, apportées sur le L6, se résument à l'adaptation de la vigie de garde-freins au style classique des CFF et à la pose de la paire de marche-pieds latéraux d'accès aux portes à vantaux, ceci d'une manière semblable à celle appliquée entre autres aux deux L4 précédemment cités. En finalité, petites retouches de peinture noire sur le châssis et graissage des essieux; ainsi terminé, le wagon est prêt à être incorporé dans un convoi.
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Quant au wagon K2, la vigie de garde-freins, acquise chez Peter Wülser, a été montée sur la plateforme d'origine, dont la vis de frein visible a été retirée mais conservée, alors que les rambardes frontales ont été partiellement démontées; cela a nécessité la surélévation de la vigie originale de 8 mm. en son centre et de 6 mm. sur les côtés, de façon à ce qu'elle s'imbrique parfaitement dans la courbure du toit, puis finalement à l'application de la couleur grise sur celle-ci, sans omettre la pose de la colonne de frein. C'est donc la première fois que j'ajoute une vigie de garde-freins originale BUCO sur un wagon couvert de la même marque. Au titre des dernières opérations, j'ai procédé à la pose de la paire de marche-pieds latéraux d'accès aux portes centrales, aux petites retouches de peinture noire sur le châssis et au graissage des essieux; ainsi terminé, le wagon est prêt à prendre son service.
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Encore une petite précision: les wagons K2 et L6 originaux BUCO de couleur grise affichaient en réalité une teinte plus ou moins gris-verdâtre, soit une sorte de "feldgrau". Par contre, la vigie de garde-freins était peinte en gris-clair, d'où cette légère différence de couleur par rapport à la caisse du wagon, différence que j'ai tenue à respecter envers leur constructeur.
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Avec ces deux unités, j'aurai donc en principe “fait le tour” des wagons de marchandises BUCO. Cependant, je souhaite encore trouver un wagon-citerne GULF, SHELL ou STANDARD à deux essieux de HAG, ceci dans le but de l'améliorer et ainsi de le rendre compatible avec les autres wagons de mon réseau; une fois cela accompli, je pourrai alors désormais considérer ma collection comme quasi complète au niveau des objectifs que je m'étais fixés il y a déjà quelques années... et finalement considérer l'expérience comme définitivement acquise en matière de légère amélioration du matériel roulant de ce style si particulier, tout en respectant bien évidemment l'esprit des constructeurs concernés.
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Mon voeu le plus cher, “faire savoir mon savoir-faire” à l'intention des ferrovipathes intéressés à légèrement améliorer leurs modèles Tin-plate selon mes critères.
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Ci-après, voici quelques photographies de ces deux nouveaux wagons.
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Amélioration d’un K2 et d’un L6 BUCO, tous deux de couleur grise
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Ci-dessus, de gauche à droite, le K2 avec sa vigie de garde-freins si typique et, à droite, le L6, alors qu'à l'arrière plan apparaît un train de marchandises, dont le wagon de queue s'avère être le K2 à la couleur rouge-brun, récemment réalisé avec sa vigie classique des CFF; ce convoi est remorqué par la "Sécheron" MAERKLIN RS 66/12920. Ci-dessous, dans l'autre sens, le L6 au premier plan et le K2 lui faisant suite
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Amélioration d’un K2 et d’un L6 BUCO, tous deux de couleur grise
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#Posted on Wednesday, 13 April 2022 at 11:02 AM

Edited on Thursday, 14 April 2022 at 8:37 PM

Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d'une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres

Introduction:
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Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours préféré les longs trains de marchandises, formés de wagons de tous types (de préférence à deux essieux) et de toutes provenances européennes, soit couverts, tombereaux, plats, citernes, mono et bi-foudres et autres; j'ai en outre été fasciné par les vigies de garde-freins montées sur les wagons de marchandises helvético-européens, particularité qui, au niveau du modélisme ferroviaire, contribue à nulle autre pareille à l'embellissement de ces wagons du temps jadis. Mon réseau “Tin-Plate 0” est donc bel et bien évidemment prioritairement basé sur ce choix au niveau du matériel roulant remorqué, les chapitres précédents de ce Blog le prouvant aisément.
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Confection personnalisée d'une vigie de garde-frein:
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Les vigies BUCO, au style modernisé de forme cubique des années 1940-1950, qu'elles soient grises ou rouge-brun, ne conviennent qu'exclusivement aux wagons tombereaux CFF du type L6 de la dernière série. Pour les wagons-citernes et bi-foudres, seules les vigies de style classique (donc munies du toit arrondi) et de couleur grise entrent en considération. Les chapitres précédents décrivent toutes les opérations à effectuer pour modifier une vigie originale BUCO en une vigie CFF classique.
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Par contre, suite à de multiples essais effectués, voici enfin, à mon avis, le meilleur ordre chronologique à respecter pour confectionner une vigie personnalisée, à la fois simple à fabriquer et au coût le plus bas possible, qu'elle soit grise, rouge-brun ou encore blanche pour les wagons frigorifiques (viande et bière, etc.), ceci en utilisant le bois croisé de 4 mm. d'épaisseur, le carton de 0,5 mm. d'épaisseur, le papier pour les fenêtres, ainsi qu'en équipant cette vigie de l'incontournable “nez” suivi de sa colonne de frein, ainsi que des poignées de portes.
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En ce qui concerne la vigie des wagons ouverts, citernes et bi-foudres (vigie extérieure), la première opération consiste à dessiner puis à découper, sur du carton de 0,5 mm. d'épaisseur, les chablons des deux faces frontales, à la largeur de 27 mm. et aux hauteurs de 45 mm. aux extrémités et 48 mm. au centre, ceci afin de respecter la courbure régulière du toit de ladite vigie, dont la surface nécessite la confection d'un carton de 0,5 mm. d'épaisseur et d'une surface de 20 mm. x 32 mm.; au choix de son possesseur, ce toit peut être ensuite peint en noir, en gris ordinaire ou en gris-aluminium. Ces chablons seront utilisés pour confectionner les parois frontales définitives, également en carton de 0,5 mm. d'épaisseur. Pour les faces des deux parois frontales intérieures en bois croisé de 4 mm. d'épaisseur, les chablons devront par contre présenter une largeur de 26 mm., de façon à ce que la partie extérieure des faces latérales (en carton de 0,5 mm. d'épaisseur) puisse être collée contre la partie inférieure en bois croisé et ainsi parfaitement s'ajuster avec les faces frontales de 27 mm. de large. Les parois latérales en bois croisé, collées entre les parois frontales intérieures, doivent afficher les dimensions de 9 mm. de large et de 45 mm. de hauteur; contre ces parois seront alors collés les cartons de 0,5 mm. d'épaisseur, de 17 mm. de largeur et de 45 mm. de hauteur.
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Pour la vigie des wagons couverts (vigie intérieure, car placée sous le toit du wagon), les mêmes opérations devront être effectuées, mais avec les chablons réhaussés à 54 mm. pour les parois latérales alors que, pour les parois frontales, les dimensions passent à 54 mm. aux extrémités et à 56 mm. au centre, ceci afin de respecter la courbure du toit du wagon. Il faut cependant admettre, que de très légères différences peuvent parfois apparaître au niveau de la hauteur entre le châssis et le toit des wagons couverts produits par BUCO.
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Sur les parois frontales extérieures, au moyen d'une pointe à tracer, marquer la paire de montants verticaux à 1,5 mm. des bords de la vigie, alors que l'imitation des planches horizontales assemblées doit être effectuée tous les 3 mm., à partir du bas et entre les montants verticaux, ceci toujours avec la pointe à tracer.
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Sur les parois latérales extérieures, tout d'abord coller préalablement le dessin des portes (formées de planches horizontales et verticales) contre les cartons, puis après séchage, effectuer le marquage des éléments desdites portes au moyen de la pointe à tracer; les plans de vigie figurent dans l'ouvrage “Les wagons suisses d'antan”, au bas de la page 15, ouvrage réalisé par Messieurs Demicheli et Broennle et édité par “Eisenbahn-Amateur”.
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En ce qui concerne la ou les deux fenêtres frontales, après impression du plan de la paroi frontale, préalablement ajusté sur “Excel” aux dimensions citées ci-dessus, colorier en noir les fenêtres, puis les découper; cette opération constitue la dernière à effectuer avant l'application de la peinture sur l'ensemble de la vigie; à ce sujet, les imitations des montants verticaux, des planches horizontales et des portes latérales apparaîtront clairement. Après séchage, coller correctement l'imitation de la ou des deux fenêtres en papier et préalablement coloriées en noir. La vigie se termine par la pose par collage du “nez”, de la colonne de frein d'une longueur de 21 mm. (fil électrique rigide gainé de noir) entre la base du “nez” et le châssis du wagon, ainsi que des poignées des portes de 8 mm. de longueur visible, apparaissant sur les parois latérales au moyen d'un fil de 1,5 mm. de section au maximum et peint en noir; au niveau du “nez” de forme semi-circulaire, celui-ci peut être personnellement confectionné aux dimensions de 10 mm. de largeur et de 7 à 8 mm. de hauteur, en se procurant, auprès d'un magasin de bricolage (par exemple “OBI”, “JUMBO”, etc.), une tige en bois de forme semi-circulaire de 10 mm. de diamètre ou en commandant directement ce “nez” auprès de BUCO à Bauma, d'AMIBA à Wetzikon ou encore de PETER WUELSER à Wolhusen. Ainsi réalisée, cette vigie est prête à être montée sur le wagon de marchandises choisi.
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Ci-après, les photographies des différentes étapes de la construction des vigies citées ci-dessus.
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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Tout commence par des schémas, provenant de la brochure "Les wagons suisses d'antan" et ensuite dimensionnés sur "Excel" pour des wagons "Tin-Plate 0". A gauche, vigie "extérieure" pour wagons CFF ouverts, soit par exemple pour ballastières M3, tombereaux L4, L5 et L6, citernes à deux-essieux et bi-foudres; à droite, vigie "intérieure" pour wagons CFF couverts, soit des types K2, K3 et J3. Les parois frontales ont été marquées à la pointe à tracer, de façon à imiter la présence des montants verticaux et des planches horizontales. Quant à la paire de fenêtres figurant au centre de la photographie, il suffit de les colorier, de les découper et de les coller à l'endroit où elles doivent être placées. Les wagons M3, K2, K3 et J3 peuvent être peints en gris ou en rouge-brun, donc avec vigies aux couleurs évidemment semblables
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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Voici les corps bruts en bois croisé de 4 mm. d'épaisseur des vigies (largeur de 26 mm., épaisseur de 17 mm. et hauteur maximale de 48 mm. pour la vigie de gauche et de 56 mm. pour la vigie de droite
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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Les vigies ont reçu leur couleur grise et blanche définitives; la vigie de gauche a en outre été munie de son toit arrondi si typique; les orifices, destinés à la mise en place des poignées de portes et des rambardes extérieures, sont déjà effectués
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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Vigies terminées, donc munies de leurs fenêtres, de leur "nez", de la colonne de frein, des poignées de portes et des rambardes extérieures, ces dernières qui seront peintes en noir lorsqu'elles seront montées sur leurs futurs wagons. La vigie "intérieure" de droite est sensée équiper un wagon couvert frigorifique de couleur blanche, du type K2 (trois modules de chaque côté des portes latérales centrales), destiné au transport de bière ou de viande, voire pour le transport des fruits. Par contre, la vigie "extérieure" n'est munie que d'une fenêtre, car cela a également existé dans la réalité
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Enfin la bonne méthode:
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Comment n'y ai-je pas pensé plutôt ?  Suite à de multiples essais dans la confection des vigies de garde-freins CFF du type classique pour les wagons de marchandises BUCO et après une intense réflexion, j'en conclus que la meilleure des solutions s'avère être de se munir d'une barre de bois d'une certaine longueur, de 18 mm. d'épaisseur et de 27 mm. de largeur; je me suis donc rendu auprès du magasin “Jumbo” de Monthey et, avec une chance incroyable, j'ai pu acquérir une semblable barre d'un mètre de longueur et déjà coupée à la largeur et à l'épaisseur désignées ci-dessus, dimensions correspondant exactement à celles nécessaires pour la réalisation d'une vigie CFF pour wagons de marchandises “Tin-Plate 0”. Sitôt arrivé à domicile, j'ai reporté à plusieurs reprises le pourtour de mes chablons en carton sur la largeur de cette barre de bois, afin de réaliser le gabarit des faces frontales des vigies de 48 mm. et de 56 mm. de hauteur au centre; une fois cela dessiné, j'ai scié un premier corps de vigie, mais le résultat ne fut pas à la hauteur de ce que j'attendais, car ne possédant pas les outils adéquats (des inégalités sont apparues). J'ai finalement transmis cette barre de bois à mon gendre Thierry, au métier de garnisseur de meubles, donc possédant le savoir-faire nécessaire au travail du bois, ceci afin qu'il puisse effectuer ces découpages avec précision; le résultat fut parfait. Avec ce nouveau système, il ne me suffit dès lors plus qu'à effectuer les divers marquages verticaux et horizontaux à la pointe à tracer, reproduisant les montants latéraux, les planches assemblées et la paire des portes de la vigie, les opérations de finition demeurant semblables à celles que j'ai pratiquées dans ce domaine.
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Avec cet alinéa, les divers chapitres, relatifs à la transformation et à la construction des vigies de garde-freins CFF, sont désormais terminés.
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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Ci-dessus, les nouveaux blocs de vigies; à gauche, bloc pour vigie “extérieure” de wagons montés sur châssis BUCO mais par contre tous trois de construction personnalisée, soit: plats M3 (ballastières), tombereaux L4 et L5, ainsi que pour wagons avec caisse et châssis BUCO, soit tombereaux du type L6, wagons-citernes à deux essieux et bi-foudres; à droite, bloc pour vigie “intérieure”, à insérer entre le châssis et la partie intérieure débordante du toit protégeant la plateforme des wagons couverts BUCO, soit: les K2 et “Bell”, ainsi que sur les nouveaux wagons produits par BUCO à Bauma (wagons couverts pour le transport de la bière et du vin, ces derniers avec foudres à l'intérieur). Je dispose donc désormais de sept corps de vigies “extérieures” et de cinq corps de vigies “intérieures”, prêts à être dûment complétés (entre autres pour les ferrovipathes intéressés) !
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Ci-dessous, vigies terminées, prêtes à être fixées à leur place définitive contre les faces frontales des wagons CFF choisis pour être améliorés en conséquence; de gauche à droite, vigie "extérieure" et vigie "intérieure", cette dernière réservée exclusivement pour les wagons couverts, dont les rambardes horizontales seront soudées aux rambardes verticales, qui s'étendent de la partie inférieure des escaliers d'accès jusqu''à l'intérieur du toit
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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La brochure "Les wagons suisses d'antan"  présente, ci-dessus, un K2 peint en blanc, alors que ci-dessous, il s'agit d'un J2d (dimensions semblables à celles d'un K3) destiné au transport des fraises
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Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d’une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres
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#Posted on Thursday, 05 May 2022 at 8:45 PM

Edited on Thursday, 02 June 2022 at 8:58 PM

Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”

Introduction:
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En me référant au chapitre “Apparition de nouveaux wagons (deuxième partie)” du présent Blog et concernant les wagons tombereaux L4 des CFF, tout en appliquant la même méthode de construction que celle réalisée selon “la caisse en bois croisé”, j'ai décidé de réaliser trois nouveaux wagons tombereaux de faible empattement pour le transport du charbon, soit un modèle CFF du type L5, un modèle allemand de la DRG/DB du type “Schwerin” et enfin un modèle italien des FS selon le type “Ltm”. Durant des décennies, ces wagons très courts et fort typiques ont transporté du charbon, principalement au départ de l'Allemagne à destination de l'Italie et retour à vide, en transitant par les Lignes du Saint-Gothard (via Chiasso et Luino), ainsi que celles du Lötschberg et du Simplon (via Domodossola) et donc remorqués et manoeuvrés par les véhicules-moteurs germano-helvético-italiens les plus dignes de ce nom, soit les locomotives à vapeur de divers types, ainsi que les machines électriques emblématiques et irremplaçables ayant circulé sur ces lignes entre les années 1920 et 1960/1970. Par contre, au niveau des wagons CFF L5, ceux-ci demeuraient principalement sur notre territoire, car chargés à Bâle et réexpédiés dans les diverses gares du notre pays; les L5 étaient également utilisés pour le transport dans le but de l'évacuation des scories en provenance du foyer de nos locomotives à vapeur (ces wagons se trouvaient donc très souvent près des dépôts de locomotives auxquels étaient attribuées des machines à vapeur); encore un détail au sujet des L5: contrairement aux L4 et L6 avec caisse en bois sous forme de planches assemblées et maintenues par diverses ferrures, les L5 ont d'emblée été équipés d'une caisse métallique rivetée; en outre, de la même manière que sur les L4 et L6, par la suite sur certains d'entre-eux, leur vigie a été remplacée par une plateforme ordinaire avec manivelle de frein visible.
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De ces forts anciens wagons suisses, allemands et italiens cités ci-dessus, hélas actuellement disparus depuis longtemps de la vie ferroviaire quotidienne (peut-être en reste-t-il au niveau historique ?), il ne demeure plus que leur souvenir lointain, une nostalgie d'un sublime chemin de fer helvético-européen du temps jadis, que j'ai décidé de ressusciter au mieux de mes possibilités sur mon réseau “Tin-Plate 0”, en chargeant les wagons allemand et italien de quelques blocs de charbon récupérés sur le Chemin de Fer-Musée Blonay - Chamby, puis cassés au marteau en de nombreux petits morceaux correspondant à l'échelle 0; par contre, le L5 CFF sera chargé de scories, également en provenance du "Blonay - Chamby". Ces wagons terminent ainsi le chapitre de la réalisation de wagons tombereaux pour mon réseau.
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Je suis ainsi désormais en possession de: six wagons CFF (un L4, un L5, deux L6 sans plateforme ni vigie et deux L6 avec vigie classique), d'un wagon DRG/DB, d'un wagon FS, d'un wagon SNCF et d'un wagon SNCB, soit d'un train-bloc de 10 wagons tombereaux helvético-européens aux couleurs emblématiques des années 1950-1960, soit le gris, le rouge-brun et le vert, wagons bien évidemment lourdement chargés; si ce train-bloc de charbon pouvait être remorqué par une “Crocodile” MAERKLIN du type CCS 66/12920, le “Saint-Graal" en matière de "Tin-Plate 0" serait alors pleinement et définitivement atteint !
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Wagon CFF du type L5:
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Pour réaliser ce wagon, j'ai tout d'abord consulté l'Internet en tapant “Güterwagen SBB Typ L5”. Cela m'a permis de trouver une photographie réelle (qui existe également dans la brochure “Les wagons suisses d'antan”), ainsi que celles d'un modèle à l'échelle I de la vue latérale du wagon en question; par contre, pour les faces frontales, j'ai dû les confectionner personnellement, aucune prise de vue parfaitement de face n'y apparaissant. J'ai ensuite transféré l'image de la paroi latérale sur “Excel”, afin de la formater aux dimensions de la caisse du wagon soit, dans ce cas particulier, 127 mm. de long, et 30 mm. de haut (châssis court de 16 cm de longueur hors tampons, sur lequel a été ajouté une vigie); en ce qui concerne les faces frontales, en raison de leur forme supérieure légèrement arrondie, elles sont de 60 mm. de large, 30 mm. dans les extrémités et de 35 mm. au centre dans le sens de la hauteur. La vigie de garde-freins a également été confectionnée par mes soins, sur le modèle de celle figurant précédemment dans ce blog; cette vigie a ensuite été peinte en gris-clair, puis collée contre l'une des deux parois frontales choisies, alors que les rambardes, en forme de “L inversés”, ont été fixées, d'une part par collage contre les montants de la vigie, soit verticalement à 20 mm. entre leurs points d'ancrage contre la vigie et ceux sur le châssis du wagon, sur lequel, d'autre part, elles ont été soudées sur le châssis en question; dans un but de montage efficace, la partie horizontale de ces rambardes atteint 10 mm. dès le bord de la vigie et s'enfonce de 2 mm. à l'intérieur de celle-ci. Dès réception du châssis BUCO court à la longueur hors tampons de 16 cm., j'ai fixé la caisse préalablement peinte intérieurement, alors que les parois assemblées par collage sont recouvertes des feuilles imprimées représentant l'aspect extérieur du wagon en question. Conformément à l'image réelle, ce wagon n'a pas été muni d'une paire de marche-pieds d'accès aux portes centrales à vantaux, celles-ci s'ouvrant en leur centre par une poignée fixée en bas de caisse et donc aisément atteignable depuis le sol; Par contre, les deux escaliers latéraux d'accès à la vigie ont bien évidemment été ajoutés et soudés à l'intérieur du châssis; ces escaliers ont été peints en noir. La dernière tâche fut le graissage final des essieux. La mise en service de cette pièce unique sur le réseau a ainsi pu s'effectuer.
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Voici un L5 devant les Ateliers Principaux de Bellinzone en 1929. La paire de marche-pieds d'accès aux portes à vantaux n'a pas été prévue, celles-ci pouvant s'ouvrir depuis le sol; à l'arrière-plan, au-dessus du L5, apparaissent des wagons CFF des types K2, K3, L4 et L6, ainsi qu'un wagon couvert FS (troisième depuis la gauche)
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Wagon DB/DRG du type “Schwerin”:
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Pour réaliser ce wagon, j'ai tout d'abord consulté l'Internet, en tapant “Hochbordgüterwagen DB/DRG Typ Schwerin”. Cela m'a permis de trouver une photographie réelle, ainsi que celle d'un modèle à l'échelle HO de la vue latérale du wagon en question; par contre, pour les faces frontales, j'ai dû les confectionner moi-même, aucune prise de vue parfaitement de face n'y apparaissant. J'ai ensuite transféré ces photographies sur “Excel”, afin de les formater aux dimensions de la caisse, soit 60 mm. de large, 145 mm. de long, et 40 mm. de haut pour les parois latérales;  en ce qui concerne les faces frontales, en raison de leur forme supérieure légèrement arrondie, elles sont de 40 mm. dans les extrémités et de 45 mm. au centre dans le sens de la hauteur. Dès réception du châssis BUCO court à la longueur hors tampons de 16 cm., j'ai fixé la caisse préalablement peinte intérieurement, alors que les parois assemblées par collage sont recouvertes des feuilles imprimées représentant l'aspect extérieur du wagon en question; par contre, ce wagon n'a pas été muni de marche-pieds d'accès aux portes centrales à vantaux, car inexistants dans la réalité. De la même manière qu'en ce qui concerne le wagon précédent, la dernière tâche fut le graissage final des essieux. La mise en service de cette unité est donc désormais effective.
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Ci-dessus, un wagon DRG du type “Schwerin” dans son aspect d'origine et, ci-dessous, grâce à une photographie de Karl Wyrsch parue dans “Semaphor”, voici un wagon semblable, mais loué par les chemins de fer allemands en faveur des CFF durant les années 1940; par contre, ce wagon, portant l'inscription “Nürnberg”, est ainsi doublement immatriculé et porte les mentions supplémentaires “Ne doit pas sortir de Suisse” et “Darf die Schweiz nicht verlassen”; cette absence de marche-pieds latéraux centraux peut s'expliquer du fait que la poignée d'ouverture des vantaux se trouve suffisamment bas pour être aisément atteinte
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Wagon FS du type “Ltm”:
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Pour réaliser ce wagon, j'ai tout d'abord consulté l'Internet, en tapant “Carri merci FS tipo Ltm”. Cela m'a permis de trouver une photographie d'un modèle à l'échelle HO de la vue latérale du wagon en question; par contre, pour les faces frontales, j'ai dû les confectionner par mes propres moyens, aucune prise de vue parfaitement de face n'y apparaissant. J'ai ensuite transféré la photographie de la paroi latérale sur “Excel”, afin de la formater aux dimensions de la caisse, soit 60 mm. de large, 145 mm. de long, et 40 mm. de haut; quant aux faces frontales, de forme rectangulaire avec angles supérieurs bisautés, elles atteignent une hauteur de 45 mm.. Dès réception du châssis BUCO court à la longueur hors tampons de 16 cm., j'ai fixé la caisse préalablement peinte intérieurement, alors que les parois assemblées par collage sont recouvertes des feuilles imprimées représentant l'aspect extérieur du wagon en question; ce wagon a été équipé de ses petits marche-pieds typiques d'accès aux portes latérales centrales à vantaux, marche-pieds placés à droite des portes en question. Graissage final des essieux et mise en service de ce wagon “Tin-Plate 0” unique en son genre furent les deux dernières tâches accomplies.
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Voici un modèle HO de Rivarossi, concernant le wagon tombereau FS du type "Ltm" et qui a servi de base pour réaliser mon wagon
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Présentation de mes modèles:
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En date du mercredi 18 mai 2022, je me suis rendu à Lausanne à l'enseigne "Au TGV Trains miniatures", pour acquérir à très bas prix trois wagons tombereaux CFF de BUCO du type L6 de 16 cm. de longueur hors tampons, wagons usagés mais encore en bon état général, ceci dans le but de récupérer les châssis pour la construction des trois modèles décris ci-dessus.
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Ci-après, quelques photographies de ces trois nouveaux modèles uniques.
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Tout d'abord, le wagon CFF L5 qui, en temps opportun, sera chargé de scories de charbon, prélevées sur le site du Chemin de Fer Musée Blonay - Chamby
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Ci-dessus, le wagon allemand du type "Schwerin" et, ci-dessous, le wagon italien du type "Ltm"; ces wagons seront ultérieurement lourdement chargés de charbon brut (bien évidemment sous forme de multiples petits morceaux à l'échelle 0) et également en provenance du "Blonay - Chamby"
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Construction de trois très anciens wagons tombereaux, soit: CFF du type L5, DRG/DB du type “Schwerin” et FS du type “Ltm”
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Et voici enfin réunis les trois nouveaux pensionnaires de mon réseau; avec ces véhicules, je termine la réalisation des wagons tombereaux sur mon réseau
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En temps opportun, lorsque tous les wagons tombereaux concernés de mon réseau seront chargés de charbon, je pourrai alors présenter un train-bloc complet, digne du Saint-Gothard du temps jadis ! 
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#Posted on Saturday, 21 May 2022 at 7:39 PM

Edited on Thursday, 26 May 2022 at 1:19 PM

Remaniement de deux wagons de marchandises

Introduction:
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L'expérience, désormais pleinement acquise au niveau de la confection des vigies de garde-freins, m'a permis de remanier deux wagons de marchandises, soit: le wagon-citerne ESSO de la firme ERNO (cité à la page “47“, sous le chapitre “Ultimes améliorations apportées sur mes wagons-citernes ESSO et SHELL“), ainsi que le wagon frigorifique CARDINAL (présenté à la page 56, sous le chapitre “Un nouveau défi important - première partie -").
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Wagon-citerne ESSO:
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La vigie originale de ce wagon a été retirée et remplacée par celle confectionnée par mes propres soins et présentée dans cette page 58, sous le chapitre “Ordre chronologique des opérations à effectuer pour la confection d'une vigie de garde-freins CFF du type classique à une ou deux fenêtres”; il s'agit de la vigie grise munie d'une seule fenêtre. Une étude sera effectuée en temps opportun, afin de déterminer si la vigie originale ERNO peut convenir pour réaliser une vigie italienne du type “FS”, vigie qui pourrait éventuellement convenir pour mon wagon tombereau du type "Ltm" cité dans le chapitre précédent et dont la caisse devra alors bien évidemment être transférée sur un châssis BUCO de 18 cm. de longueur hors tampons.
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Wagon couvert frigorifique CARDINAL:
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Afin que mon wagon CARDINAL se rapproche le plus possible du wagon réel exposé devant la Brasserie CARDINAL à Fribourg (espérons toutefois que ce wagon, exposé à l'air libre face à tous les caprices météorologiques, puisse être dûment sauvé avant qu'il ne soit hélas trop tard, ceci en raison d'une inévitable dégradation avec le temps), la vigie blanche, présentée dans le même chapitre que celui concernant la vigie grise pour le wagon-citerne ERNO cité ci-dessus, a été fixée sur le wagon en question; cela a donc nécessité le démontage de la rambarde originale de la plateforme et de la manivelle de frein visible.
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Ci-après, les deux wagons en question.  
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Remaniement de deux wagons de marchandises
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Ci-dessus et ci-dessous, les deux wagons avant leur remaniement définitif
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Remaniement de deux wagons de marchandises
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Remaniement de deux wagons de marchandises
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Et voici ce qu'ils sont définitivement devenus; bref, d'authentiques et bouleversants wagons suisses du temps jadis !
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Remaniement de deux wagons de marchandises
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Sitôt dit, sitôt réalisé:
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Dans ce chapitre, je mentionne le remplacement de la vigie originale du wagon-citerne ESSO de la marque ERNO par une vigie CFF classique et le souhait de transformer cette vigie ERNO en modèle typique des chemins de fer italiens FS; ce souhait s'est effectivement réalisé. Le seul travail important fut la confection du “nez” de cette vigie, qui s'étend sur toute la largeur de la paroi frontale, entre les montants verticaux. La partie supérieure du “nez” est fortement inclinée et exige donc un travail très précis. Pour ce faire, j'ai pris les mesures sur un wagon HO de Rivarossi et en ai doublé les dimensions, soit 18 mm. de largeur, 16 mm. de hauteur intérieure (partie fixée contre la paroi frontale du wagon), 12 mm. de hauteur extérieure et 10 mm. d'épaisseur. La petite fenêtre centrale (en papier noir) mesure 12 mm. x 10 mm. avec un bord en carton fin de 2 mm., alors que le barreau vertical central mesure 6 mm. de hauteur, mais seulement 1 mm. d'épaisseur. En raison de la complexité d'exécution de ce “nez”, la meilleure des solutions consiste à le faire façonner en un seul bloc par une personne disposant de l'outillage adéquat, puis de “l'habiller” après coup par les détails nécessaires. Les portes latérales de cette vigie ERNO sont bien reproduites; par contre les poignées d'ouverture/fermeture n'ont pas été mentionnées; après perçage d'un petit orifice au moyen de la pointe à tracer, les poignées (fil électrique fin mais rigide) ont pu ainsi être dûment placées. En temps opportun, lorsque j'aurais acquis un châssis BUCO de 18 cm. de longueur hors tampons avec sa paire d'escaliers, la caisse du wagon FS actuel du type “Ltm” (voir chapitre précédent “Constructions de trois anciens wagons tombereaux...”), ainsi que la vigie citée ci-dessus, seront transférées sur ce nouveau châssis en question; ce wagon tombereau FS demeurera cependant le seul de ma collection.
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Ci-après, la vigie italienne terminée.
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Remaniement de deux wagons de marchandises.
Ci-dessus, vue en trois-quarts et, ci-dessous, vue de face
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Remaniement de deux wagons de marchandises
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#Posted on Tuesday, 24 May 2022 at 10:43 AM

Edited on Thursday, 02 June 2022 at 9:13 PM

Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !

Un chapitre précédent de ce présent Blog, intitulé “Construction de trois très anciens wagons tombereaux...”, m'a incité à former un train-bloc de neuf wagons tombereaux helvético-européens lourdement chargés de véritable charbon en provenance du Chemin de Fer-Musée Blonay - Chamby, reproduisant ainsi désormais l'ambiance profondément nostalgique de ces longs convois chargés de cette matière et ayant circulé durant des décennies entre l'Allemagne et l'Italie via la Ligne du Saint-Gothard, trains hélas totalement disparus aujourd'hui.
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Ce convoi de neuf wagons chargés, soit le poids de vingt wagons vides en chiffres ronds, constitue la charge maximale admise pour une locomotive Tin-Plate 0 munie à la fois de deux essieux-moteurs et de deux essieux porteurs au minimum (nécessaires pour le retour du courant), tout en accusant un poids adhérent suffisant et dont l'adhérence a été renforcée par la présence d'un essieu moteur équipé de papier de verre très fin mais suffisamment rugueux (voir chapitre “Renforcement de l'adhérence de mes locomotives Tin-Plate” à la page 52). Sur mon réseau, l'exception à cette règle ne s'applique cependant qu'uniquement à la locomotive MAERKLIN du type RS 66/12920, à l'aspect des locomotives CFF "Sécheron" (deux essieux mais dont seuls le poids adhérent et les dimensions des engrenages réducteurs sont suffisants pour autoriser cette traction). En effet, lorsqu'un véhicule-moteur Tin-Plate 0 de puissance moyenne n'est muni que de deux essieux, il n'est pas possible d'appliquer le renforcement d'adhérence cité ci-dessus, car cela nuit à la commutation pour le retour du courant au transformateur via les rails de roulement, un seul essieu n'étant pas suffisant.
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Voici ci-après quelques photographies de cette résurrection ferroviairo-historique
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Très probablement l'image la plus mythique de ces fameux trains-blocs de charbon, au départ de l'Allemagne, en transit par la Ligne du Saint-Gothard, pour finalement atteindre la destination de l'Italie. Cette prise de vue a été effectuée dans les années 1940. Entre Bâle et Erstfeld, ces trains de 1'200 à 1'350 tonnes étaient tractés par une seule Ce 6/8, mais par contre par trois de ces machines (généralement une en tête et deux intercalées dans le convoi) sur les parcours en rampe, soit d'Erstfeld à Goeschenen, puis de Bellinzone à Rivera-Bironico. Bien évidemment, les locomotives électriques de l'époque, soit les Be 4/6, Ae 4/7, Ae 8/14, couples d'Ae 4/6 en unités multiples et finalement Ae 6/6 ont été affectées à une telle tâche. A relever que le troisième wagon de cette photographie est un "Schwerin" de la DRG, tel que je l'ai réalisé.
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Ci-dessus un train de charbon descendant la Vallée de la Biaschina entre Lavorgo et Giornico et roulant donc en direction de l'Italie; à droite, le dernier wagon visible est un L6 CFF avec vigie de garde-freins. Ci-dessous, un convoi prêt au départ en gare d'Erstfeld et tracté par deux locomotives Ce 6/8 en tête et intercalée (dans ce cas, charge maximale de 900 à 1'000 tonnes).
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Ci-dessus, train de wagons vides à Rodi-Fiesso, de retour à destination de l'Allemagne et, ci-dessous, passage d'un semblable convoi sur le fameux viaduc en courbe de Pianotondo, situé sur le palier supérieur des courbes hélicoïdales de cet endroit
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Et maintenant, place au modélisme; ici, mon convoi de charbon est tracté par le couple en unité multiple de locomotives BUCO (sensé représenter deux Ae 4/6), alors que, ci-dessous, la RS 66/12920 de MAERKLIN, à l'émouvant style CFF "Sécheron" a pris la relève à elle seule de la traction de ce lourd convoi; ce qui demeure par contre le plus bouleversant dans ce cas, c'est que cette locomotive, de par sa conception générale, reproduit à la perfection le chant électro-mécanique d'une locomotive électrique classique
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Un rêve gothardien se réalise enfin, ou la Résurrection par le Charbon !
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Terminons ce chapitre avec ce convoi tracté par la lourde et très puissante locomotive HAG 1101
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#Posted on Monday, 06 June 2022 at 3:57 PM

Edited on Wednesday, 08 June 2022 at 3:04 PM

Ce que m'enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”

Introduction:
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Entre le milieu des années 1960 et jusqu'à aujourd'hui, soit durant plus de 50 ans, j'ai sillonné de long en large les lignes ferroviaires de notre pays, mais principalement la Ligne du St-Gothard originelle entre Erstfeld et Bellinzone, encore et toujours à la recherche de ce que j'affectionne le plus dans ce domaine, à savoir les témoins de la période s'étendant de la fin de la Première Guerre Mondiale aux années 1970, voire 1980  dans certains cas, période qui a vu naître, vivre, mais hélas également s'éteindre la majorité de nos plus sublissimes témoins ferroviaires (par exemple la totalité des douze locomotives CFF gothardiennes du type Ae 4/6 de la série 10801 à 10812). Fort heureusement, tout n'est pas parti à la casse et c'est ainsi que divers témoins de ce passé glorieux ont pu être sauvés, témoins qui, dans la plupart des cas, ont été ressuscités et donc réactivés pour le plus grand bonheur des ferrovipathes, que ce soit ce qui concerne la voie normale, la voie métrique ou encore la voie étroite. A hélas relever également, qu'en son temps au 30 novembre 1968 (date de la fin officielle de la traction à vapeur sur les CFF), aucune locomotive à vapeur E 4/4 des séries 8801/8802 et 8851 à 8856, ainsi que 8901 à 8917, n'a été conservée; les locomotives à vapeur C 4/5 de la série 2701 à 2732 ont connu le même triste sort, mais en 1963 déjà avec la 2707 à Chiasso.
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Il faut cependant admettre, que la mise en marche de ces trains de jadis dans notre monde contemporain n'a plus tout à fait la même saveur que lorsque ceux-ci circulaient quotidiennement dans un environnement sain, encore largement épargné par le modernisme aseptisé et oppressant de la fin du vingtième et de ce début du vingt-et-unième siècles. En effet, faire circuler une locomotive à vapeur ou une “Crocodile” dans l'environnement complètement bouleversé du vingt-et-unième siècle (entre autres outrancier bétonnage tous azimuts, fort hideuses constructions en tous genres d'une laideur à hurler de détresse, ainsi que dévastatrices et apocalyptiques parois anti-bruit, etc., etc.), tout en croisant des trains hyper modernes sous une caténaire contemporaine et en franchissant des signaux totalement inconnus de la part de ces anciens véhicules-moteurs et matériel remorqué datant de ces temps lointains, peut carrément provoquer une rupture d'harmonie; nous ne pouvons pas faire autrement que de l'accepter, car c'est hélas tout simplement impossible de faire mieux aujourd'hui. Je relève cependant deux exceptions qui me tiennent à coeur, à savoir, d'une part, le Chemin de Fer-Musée à voie métrique Blonay - Chamby (BC) et, d'autre part, le Dampfbahn-Verein Zürcher Oberland ou DVZO à voie normale, tous deux où leur infrastructure et l'environnement traversé par ces lignes sont demeurés quasi intacts en de très nombreux endroits. A ce sujet, la caténaire CEV est d'origine sur le BC, alors que d'anciennes cloches de gare CFF, ainsi que des signaux mécaniques (disques basculants normaux et pivotants du type “Hip”) ont été progressivement mis en service, ceci en parfaite harmonie avec les lieux. Il en est de même sur le DVZO entre Bauma et Bärestwil, où pratiquement tout est demeuré “dans le jus de l'époque”, nous permettant ainsi de pleinement vivre un type de chemin de fer vraiment digne de ce nom. Parallèlement à ces divers témoins historiques, les revues “Semaphor” (éditée par CFF-Historic) et LOKI permettent de pleinement redécouvrir les irremplaçables trains d'antan, notamment grâce aux bouleversantes photographies, majoritairement en noir/blanc mais également en couleurs de ces incontournables merveilles ferroviaires.  
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La magie du “Tin-Plate”:
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C'est précisément à la suite des constations citées ci-dessus, qu'entre en scène le “Tin-Plate 0” de style majoritairement suisse mais également européen, produit de la fin des années 1920 à la fin des années 1950, entre autres par la plus que célèbre firme allemande MAERKLIN (notamment aux niveaux de la voie “Progress”, des locomotives électriques et des wagons de marchandises), ainsi que par les marques helvétiques BUCO (voie, aiguillages, signaux lumineux, locomotives 304 et 314, ainsi que la majorité des voitures voyageurs et wagons de marchandises), ERNO (locomotive 501 et wagons-citernes), HAG (voie et aiguillages, locomotives 1101 et 11852, ainsi que voitures légères de 33 cm. de longueur hors tampons et wagons-citernes à deux et quatre essieux) et finalement RESAL (locomotive 7856). Selon un mécanicien CFF retraité et ferrovipathe romand renommé (“JES” pour ceux qui le connaissent personnellement), le “Tin-Plate constitue une véritable philosophie dans la manière de rechercher une sorte de “Vérité ferroviaire”, ceci grâce à la mise en scène que cette pratique modélistique procure à leurs propriétaires-exploitants, soit entre autres, la beauté esthétique dans l'exécution du matériel roulant en tôles imprimées et assemblées à l'irremplaçable style “Art Déco” ou en fonte injectée pour ce qui concerne les lourdes et très puissantes locomotives HAG et RESAL; ajoutons à cela le fort et hyper réaliste bruitage provoqué par le roulement des trains lors du franchissement des joints de rails et des aiguillages sur voies MAERKLIN “Progress”, BUCO et  HAG, le chant électro-mécanique, ainsi que les odeurs d'huile et de celles de l'appareillage électrique des véhicules-moteurs, tout en  contemplant finalement le gracieux dandinement des véhicules-moteurs, voitures et wagons en pleine marche, comportements que le chemin de fer réel du temps jadis nous offrait merveilleusement et quotidiennement, tout cela reproduisant fidèlement “l'Âme du Rail”. Par sa magie, le “Tin-Plate” détient ainsi le pouvoir exceptionnel de nous protéger efficacement contre le deuil insurmontable, que la mort d'un monde ferroviaire réel et vénéré nous inflige. Encore un “petit” détail: les revues “Semaphor” et LOKI citées ci-dessus m'ont énormément aidé à réaliser mon modeste réseau “Tin-Plate 0”, réseau où j'effectue désormais mes plus beaux voyages.
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Conclusion:
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Les modèles contemporains du matériel roulant et de l'infrastructure, fidèles jusque dans les moindres détails, mais de par leur roulement hyper silencieux et donc totalement aseptisé des véhicules, demeurent par contre incapables de nous offrir cet authentique “théâtre sur rails” que constitue le monde du “Tin-Plate”.
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Ci-après, quelques photographies d'ambiance, sans commentaires car dignes des deux revues ferroviaires suisses citées ci-dessus.
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Ce que m’enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”
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Ce que m’enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”
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Ce que m’enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”
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Ce que m’enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”
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Ce que m’enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”
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Ce que m’enseigne quotidiennement le modélisme ferroviaire “Tin-Plate 0”
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#Posted on Sunday, 03 July 2022 at 1:02 PM

Edited on Tuesday, 05 July 2022 at 7:42 PM

Enfin de bonnes nouvelles !

Chers Amis ferrovipathes,
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C'est avec plaisir que j'ai "l'honneur" de vous informer, que mon  fort modeste réseau "Tin-Plate 0" sera présenté dans la revue mensuelle  LOKI du mois de septembre 2022. Par contre, je ne sais pas si cet  article avec photographies paraîtra sur une page ou plusieurs, car cela  dépend de la place disponible.
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Ci-dessous, voici donc la confirmation (en allemand mais sitôt traduite en français), que j'ai reçue en date du 6 juillet de la part de Monsieur Zoltan Tamassy de la Rédaction de LOKI.
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“Zwei gute Nachrichten:  1. Wir haben gestern das "Layout" (Darstellung en BON allemand) des Artikels fertig gestellt. 2. Wir  werden den Artikel bereits in der kommenden LOKI 9 publizieren. Das  alles hat ja wirklich ziemlich lange gedauert, aber schlussendlich hat  es doch geklappt !”
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“Deux bonnes nouvelles : 1. Nous avons terminé la mise en page de l'article hier. 2. Nous publierons déjà l'article dans le prochain LOKI 9. Tout a pris beaucoup de temps, mais tout s'est finalement bien passé !"
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Zoltan Tamassy
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Avec mes messages les plus cordiaux à vous tous.
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Michel POUSAZ
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Dieu que ma locomotive MAERKLIN RS 66/12920 ci-dessous est donc si proche de cette "10200". Absolument bouleversant !
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Enfin de bonnes nouvelles !
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Tout simplement impossible de résister à une telle présence, qui remonte à plus de quarante ans !
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Enfin de bonnes nouvelles !

 
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#Posted on Thursday, 07 July 2022 at 9:03 AM

Edited on Sunday, 17 July 2022 at 10:50 PM

My archives (605)

  • Emouvantes similitudes de construction Mon, August 22, 2022
  • La Revue LOKI du mois de septembre 2022 est parue ! Wed, August 24, 2022
  • Adjonction d’une paire de chasse-corps sur ma locomotive MAERKLIN du type RS 66/12910 Sat, September 17, 2022
  • Gott sein dank, Sie sind noch da / Dieu soit loué, Ils sont encore là ! Fri, September 23, 2022
  • Comparaisons d’époque Thu, September 29, 2022
  • Le chant mélodieux produit par les anciens véhicules-moteurs électriques ferroviaires Thu, October 13, 2022
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